-
Compteur de contenus
957 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Type de contenu
Profils
Forums
Téléchargements
Blogs
Boutique
Calendrier
Noctua
Tout ce qui a été posté par LucaR
-
Alors moi j'ai pas encore tout pigé des diff entre les versions 😄 J'ai sauté sur une occasion qui me semblait bonne (et j'ai l'impression que je n'ai pas à regretter) sans trop me poser la question. Est-ce que "Combo" n'est pas en fait une sorte d'entre-deux entre Chromosphere et Prominence? Ceci expliquerait celà, et puis ça collerait avec ce nom 🙂
-
C'est le bordel en effet Je commence le solaire également. J'ai commencé par une simple feuille astrosolaar devant ma Lulu - on peut voir la photoshophère avec les cellules de convection ainsi que les tâches. Faut juste s'assurer qu'elle n'a pas de trou en la regardant en transparence devant le soleil à l'oeil nu, et que le support est solidement fixé - que ça ne risque pas de valdinguer sur un coup de vent. Solution qui a l'avantage d'être très peu couteuse, chose rare en solaire! Puis je suis passé au Halpha pour la chromosphère: protubérances, filament, fibrilles et spicules, etc... J'ai pris un Daystar Quark chromosphère (d'occase) à cet effet, c'est un filtre actif (alimenté électriquement) qui a l'avantage d'être très simple d'utilisation, bien plus cher que l'Astrosolaar mais ça reste dans les premiers prix en filtre Halpha solaire! Au cul de la lunette on met un filtre UV-IRcut, une barlow télécentrique + éventuelle bague allonge (il faut arriver à f/d 15 minimum pour avoir les meilleurs résultats), et le DayStar Quark alimenté, et enfin soit un renvoi coudé + oculaire (pour observation) soit une caméra planétaire (pour la photo). Pas besoin d'ajouter quelque chose devant la lunette. Je vérifie qu'il est OK avant de le monter en regardant le soleil au travers, à l'oeil nu. Récemment le fameux Sol'ex est sorti: solution pas chère à imprimer 3D soi-même (ou faire imprimer) et qui donne de très bons résultats d'après ce qui circule sur les forum. Après tu as d'autres types de solutions, parfois complexe, souvent très chères mais je ne m'y suis pas trop aventuré...
-
Je l'ai eu d'occase, mais le gars avait l'air d'avoir bien choisi à la base 🙂 Je ne savais pas qu'il pouvait exister autant de disparité selon les modèles.
-
Voici mes premiers pas en photo solaire Ha - j'avais déjà fait un peu de Astrosolaar auparavant notamment pour l'éclipse de juin. Je serais ravi de connaître vos avis et les axes d'amélioration possibles! J'ai encore du mal à bien savoir quels réglages sont les meilleurs. Notamment je n'ai pas encore bien compris l'effet du petit curseur sur le Daystar Quark? Et j'ai aussi toujours un peu de mal à gérer les flat. Je sais déjà qu'il vaudrait mieux utiliser une caméra monochrome. Et je sais aussi que j'ai mal orienté ma caméra 🙂 (Si j'ai bien compris le standard c'est de mettre le nord en haut c'est bien ça?) Mon train optique: Lunette triplet TS 101/702 mais avec un réducteur inamovible qui le ramène à 525mm de focale avec focuser Baader Steeldrive, monté sur AZEQ6 - les deux commandés par Ekos sur RPI. Bague allonge + Filtre UV-IR-Cut Barlow télécentrique ES x3 Daystar Quark chromosphère Combo Caméra zwo178 mc Pour l'image du disque complet: Chercheur skywatcher Barlow télécentrique ES x3 Daystar Quark chromosphère Combo Caméra zwo178 mc Prises de vues sous Firecapture, traitements avec Autostakkert (je garde chaque fois 5% des images pour l'empilement), AstroSurface et Photoshop. D'abord un peu de surface le 28/02 : gain 0 et des temps de pose autour de 5ms. Idem pour les tâches le même jour: Pour les protu, j'élève le gain à 225 ce qui me permet de rester à moins de 10ms de temps de pose: Enfin le disque complet c'est un peu la même chose mais sur mon chercheur SW sans focuser auto, du coup bien plus compliqué de faire la MàP: Sur cette dernière image je n'ai pas réussi à faire des flats... Autant quand le champs est serré j'ai réussi à la faire en visant le centre du soleil et en défocalisant un max (et ça marche ensuite dans Autostakkert), autant quand il est large ça ne marche pas comme ça, ça fait du mauvais vignetage... Avez-vous une bonne méthode dans le cas d'un champs aussi large? En pratique j'avais installé ma monture la nuit précédente avec une mise en station. De jour jour j'ai monté le setup, visé le soleil, branché le focuser sur le RPI et la caméra sur un PC portable avec Firecapture. Je suis rentré dans mon salon et me suis connecté aux deux machines via TeamViewer. L'avantage est que ça me permettait de voir quelque chose à l'écran pendant que je réglais la MàP via Ekos!! En revanche pas de focuser sur le chercheur SW donc tâtonnements à la main... Pour l'anecdote, j'ai eu droit à un photobombing pendant les poses 🙂
-
Oui on pourra sortir une image convenable avec uniquement Siril, en effet. Mais derrière il y a moyen de faire bien plus que juste "parfaire", du moins si on veut soutirer le max du potentiel de l'image empilée. Dans mon process ce que je peux faire sous Siril après l'empilement n'est que le tout début du traitement: retrait de gradient, délinéarisation et photométrie - trois process que je ne saurais pas faire sous Photoshop. Et pour des images au duobande Siril me sert aussi à construire mes quatre briques de base : couche Halpha, couche Oiii, composition HOO et composition HHO. Mais derrière le gros du travail est sous Photoshop: travail de la luminance, réduction d'étoile, débruitages luminance et chrominance, travail des couleurs et saturations, réintégration des couleurs d'étoiles, retouches éventuelles, etc.. le tout avec utilisation intensive de masques. Toutes choses qui, si j'ai bien compris, sont aussi faisables sous PIX mais pas sous Siril seul. Toutefois Siril évolue, je crois que les devs travaillent déjà à un débruiteur par exemple pour une prochaine version, j'ai vu passer des discussions là dessus.
-
Siril et Pix ne sont pas comparable sur le traitement, uniquement sur le prétraitement où ils sont d'un niveau similaire - Siril est même plus rapide. Mais Siril s'arrête là (ou presque), tandis que Pix propose toute une boite à outils très complète pour le traitement derrière. Des process qui peuvent souvent se faire sous Photoshop mais pas toujours, et même quand elles le peuvent, elles sont optimisées pour l'astro dans Pix ce qui n'est pas négligeable. Après je parle un peu sans savoir: je ne suis pas passé sous PIX J'en suis resté à Siril et Photoshop avec quoi j'ai assez pour me débrouiller. Si on maitrise bien Photoshop on peut quand même en faire beaucoup, ça reste un outils extrêmement puissant. Mais peut-être que je passerais un jour sous PIX, je ne sais pas!
-
(Topic unique) Tout savoir sur les filtres multi-bandes en astrophoto
LucaR a répondu à un sujet de Colmic dans Matériel astrophotographique
Idas a bonne réputation, mais les duobande Optolong aussi alors c'est un peu comme tu veux Attention toutefois si tu prend le IDAS d'occasion: il y avait une ancienne version, le NBX, qui donnait des halos assez prononcé à certains F/D. Il a été remplacé par le NBZ qui corrige ce souci. Donc ne te fait pas vendre un NBX au prix d'un NBZ quoi -
Bin pas forcément 🙂 Le prix de la simplicité est souvent très cher: il faut sacrifier le contrôle sur la machine, et la complétude (pouvoir accéder à toute la gamme d'options, etc...). "On" ne trouve pas toujours que ça en vaille ce prix, moi par exemple je préfère l'inverse, sacrifier un peu de simplicité et devoir me casser un peu plus la tête ne me gène pas si ça me permet, in fine, de gagner un plus grand contrôle sur l'objet que j'ai acheté. Si le libre ne propose pas des solution aussi user-friendly que les systèmes fermés, c'est aussi parce qu'il s'adresse à un public qui ne place pas les priorité au même endroit que celui de Zwo ou autres Apple. La simplicité n'est pas nécessairement un objectif. Il faudrait faire des stats mais à en croire les échanges j'ai le sentiment que ce sont les solution windows ASCOM, surtout Nina mais aussi Sharpcap et un peu APT, qui sont majoritairement utilisées au sein de la communauté aujourd'hui, et d'assez loin. Cette sorte de conflit entre l'ASIAIR et les solutions Linux RPI ne concerne probablement qu'une minorité d'entre nous. Ceci juste pour remettre en perspective ton expression "la comunauté astro" sur ce sujet 🙂
-
RPI4 + INDI + KSTARS + EKOS
LucaR a répondu à un sujet de LoloCo dans Software de Linux et astronomie
Chez moi elle s'affiche sur une fenêtre "Fit viewer" a part, qui s'ouvre une fois la photo prise. C'est peut être un setting quelques part en effet... -
Tutoriel Tutoriel: une méthode pour photographier et traiter les IFNs
un sujet a posté LucaR dans Astrophotographie
Tuto posté également sur Noctua. Prérequis : être familier avec les techniques de base en prise de vue, empilement et traitement des images astro, ainsi qu'avec un logiciel de traitement tel que Photoshop ou The Gimp (notion de calques, masques, etc...). Voir ce tuto par exemple si vous débutez. Ce tuto vous présente une méthode pour capter les IFN (Integrated Flux Nebula), ces nébulosités de gaz et poussières extrêmement ténues que seule la lueur de la galaxie éclaire. Là où il y en a il faut poser très longtemps pour les chopper! Plus de détails sur le sujet: http://www.astrosurf.com/luxorion/univers-cirrus-ifn.htm http://www.skymonsters.net/docs/MandelWilsonCatalogue.html http://www.aicccd.com/archive/aic2005/The_unexplored_nebula_project-smandel.pdf La méthode présentée ici n'est pas la seule, et sans doute pas la meilleurs! Mais elle est assez simple pour des résultats que je trouve très corrects, je l'ai donc adopté. Rendons à César ce qui est à César, je l'ai moi-même Pompée (en grande partie) à "Crazed Conceptions" ici (en anglais): Outils utilisés : Siril, Photoshop, Starnet++. Mais les principes sont applicables à d'autres logiciels équivalents (The Gimp...). 1) Conseils pour la prise de vue Choisir une nuit sans lune! Poser avec une optique très lumineuse. Ce sera plus facile d'en trouver dans les grands champs => c'est pourquoi beaucoup de photos avec IFN sont grand champs. Poser longtemps! Le signal est ténu... Ne pas hésiter à étendre ses sessions sur plusieurs nuits. Attention à la règle des 3 sigmas pour maximiser son signal (voir ici) Dans la mesure du possible, ayez plus tendance à éxagérer votre temps de pose unitaire que l'inverse. Evitez les filtres! Sauf si votre ciel est vraiment très pollué. Mais vous allez avoir du mal à chopper les IFN dans ce cas... Sous un ciel Bortle 4 je n'en n'utilise pas. Soignez vos DOF encore plus que d'habitude, surtout les flats. Le traitement fait monter les gradients de PL et les défauts de flat en même temps que l'IFN, s'il en subsiste trop il est parfois difficile de les corriger! 2) Empilement Rien de particulier à l'empilement, faite le comme vous en avez l'habitude, sauf peut-être concernant le retrait de gradient: je recommande de l'appliquer d'abord sur les brutes avant empilement, puis l'affiner après empilement (c'est possible avec Siril par exemple si on l'utilise en manuel, voir cette doc) 3) Créer un masque starless en utilisant l'outils Starnet++ Pour apprendre à trouver et utiliser l'outils Starnet++, voir ce tuto. Ouvrir sa brute d'empilement image avec photoshop (ou The Gimp, etc...) Dupliquer le calque dans une nouvelle image, la mettre en noir et blanc (image/mode niveaux de gris), la sauvegarder en .tif. Appliquer Starnet++ mono sur l'image ainsi obtenue. Ouvrir l'image résultat en tant que calque dans son image initiale. On peut lui donner le nom de "Starless" par exemple. Appliquer au calque Starless un débruitage. Ne pas hésiter à pousser les curseurs, l'idée est de bien lisser l'image - elle ne va servir que de masque. Sous Photoshop je recommande le filtre Caméra Raw, section Details / Débruitage, qui permet de pousser plus loin. Appliquer au calque Starless un effet de courbe (ctrl-M): faire bien monter les blanc sans les saturer (du moins pas de manière trop visible), et descendre les noirs sans cliper non plus (idem, pas de manière visible) Dupliquer le calque et appliquer à la copie une inversion de couleur/négatif (image/réglages/négatif). Renommer le calque en "Starless inverse". Voici la tête d'un calque/masque de ce genre: Rendre invisible les deux calques starless 4) Faire monter les IFN Ajouter un effet Niveaux, le nommer IFN, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Baisser le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habiude je m'arrête juste avant que ça ne commence à saturer/cliper et donc perdre des détails. 5) Diminuer le fond de ciel Ajouter un effet Niveaux, le nommer FDC, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless inverse, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Monter le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habitude je vérifie à la pipette les zones les plus sombres et je ne descend pas au dessous de 20/25 voir 30 sur certaines images 6) Vérification des montés de gradient et retouches locales Le traitement précédent fait monter les IFN mais aussi les résidus de gradient de pollution lumineuses, s'il en reste trop, ainsi que les effets de mauvais flats. Je recommande donc de télécharger une série de photos références de la même région du ciel et avec IFN, faites par d'autres astrams (à chercher sur Astrobin ou Telescopius par exemple...). Si telle région plus claire se retrouve sur la plupart des photos c'est que c'est bien du signal nébuleux/IFN, si elle n'est que sur la votre c'est que c'est un artéfact! Pour diminuer les résidus une fois identifiés je n'ai pas vraiment de remède miracle. Il faut jouer avec des retouches de niveaux, luminosité/contrastes ou expositions locales - moi j'utilise le filtre "caméra raw" de photoshop qui propose les mêmes fonctions que Lightroom, avec des masques locaux. Le reste du traitement de la photo est plus classique: réduction d'étoiles, couleurs, débruitages éventuels... Ce n'est pas l'objet de ce tuto! 7) Traitement différencié des autres objets dans le champs et des couleurs d'étoiles Si vous avez des objets dans le champs en plus des IFN (exemple: M81/M82) vous voudrez peut-être leur appliquer un traitement parallèle plus classique en partant d'une copie de votre brute d'empilement, puis d'intégrer le résultat à l'image IFN avec un jeu de calques. En effet, le traitement décrit ici à tendance à crâmer complètement ces objets qui deviennent tout blancs... Et c'est un peu le même problème avec la couleur des étoiles qui a tendance à se perdre: on pourra dès lors se créer un calque "couleur" depuis ce traitement parallèle. => Exemples Quelques exemple de photos que j'ai réalisé avec cette méthode, prises avec un Samyang 135mm ouvert au max f/2, un APN Canon 650D défiltré partiel et la monture Star Advanturer. Prises unitaires de 2 minutes à ISO 800, cumul de 5h à 7h30 de pose selon les clichés: M81 - M82 Conjonction Mars- Pléïades Mosaïque polaire (full à voir ici) -
Bonjour à tous, Voici un tuto sur l'utilisation de Siril pour empiler vos images sous Siril manuellement. Il s'inspire en grande partie de cet excellent tuto vidéo que je vous recommande vivement! EDIT du 04/04/2021 : un tuto plus "officiel" sur l'utilisation de Siril en mode manuel est en ligne ici sur le site du logiciel depuis quelques jours. Il dit à peu prêt la même chose que celui-ci, mais est un poil plus récent et s'applique à la version 0.99.8 de Siril alors que celui-ci se basait sur la 0.99.6. Si vous préférez utiliser Siril avec des scripts, il y a l'excellent tuto de Colmic, LA référence en la matière, à voir ici : https://www.webastro.net/noctua/astrophotographie/tutorial-siril-complet-pour-apn-fichiers-raw-et-camera-fichiers-fits-r185/. L'avantage des scripts c'est que c'est plus facile à mettre en œuvre : le tuto de Colmic m'a permis de découvrir Siril quand j'ai commencé l'astrophoto, un grand merci à lui !! Celui du mode manuel est de permettre de comprendre un peu mieux le processus et de vous donner plus de degré de liberté une fois que vous maitrisez le sujet. Le niveau au-dessus c'est de créer ses propres scripts mais je ne traiterais pas ça ici. Note : ce tuto est orienté photos sans filtre ou avec filtre unique (typiquement avec un caméra couleur ou un APN) car je ne me suis pas encore mis à l'imagerie à filtres je ne saurais donc pas vous en parler 🙂 Avertissement : je ne maitrise pas TOUT ce que je vais vous dire. J'ai appris à travers d'autres tutos ou conseils à droite à gauche, et pour certains réglages je me contente d'appliquer ce qu'on m'a conseillé sans vraiment comprendre. Chaque fois que ce sera le cas je vous le dirais clairement, si vous en savez plus n'hésitez pas à le dire en commentaire et je compléterais. 1) Présentation de Siril Siril est un logiciel permettant le pré-traitement et l'empilement des photos astro, ainsi que les premiers traitements "de base" (suppression du gradient, colorimétrie, étirement d'histogrammes...). Il est moins complet que la référence pro Pixinsight mais à l'avantage non négligeable d'être gratuit et d'être développé par un français 🙂 Pour le ciel profond il est réputé d'un niveau très comparable à Pixinsight, ce qui est nettement supérieur à la plupart des autres outils existant à ce jour (DSS, Sequator...). En revanche pour le planétaire, ou la photo de voie lactée avec paysage par exemple, on préfèrera d'autres solution. A l'heure où j'écris ce tuto Siril est en à la version 0.99.6, une bêta 2 de la future 1.0. C'est cette version que je présente ici avec captures d'écran, sous Windows en l'occurrence mais à priori tout est identique sous Linux ou MacOS. Siril supporte en entrée beaucoup de format d'image dont la plupart des RAW de différents constructeurs de caméras/APN. Si ce n'est pas le cas des votre il faudra vous trouver un outil pour les convertir en FIT ou TIF. En sortie, Siril produit du FIT 16 ou 32 bits par défaut mais peut exporter en plusieurs formats dont TIF 16 bits pour traitement ultérieur sur Photoshop. Siril se télécharge ici : https://www.siril.org/fr/ Le développeur de Siril est très actif sur le groupe Facebook, ainsi qu'une grande communauté prête à vous aider ici et ailleurs si vous avez des soucis. N'hésitez pas à demander ! 2) DOF et empilement Je ne vais pas vous faire ici un cours sur les DOF et leur intérêt pour améliorer l'image. En résumé, ces images une fois empilées (on les nomme alors "master") permettent de cartographier les défauts optiques tel que tâches ou vignetage (FLATS) ou les différents types de bruit entrainés par le capteur (OFFSETS, DARKS), défaut qu'on va ensuite retirer (soustraire) de nos photos brutes (LIGHTS) avant leur empilement (donc au prétraitement). L'ordre des opérations de soustraction peut être variable, c'est pourquoi vous trouverez des versions différentes selon ou vous regarder, ce qui peut prêter à confusion... Mais en général elles reviennent toutes au même au final. L'avantage du mode manuel c'est que vous avez le choix ! Ici, on va procéder dans cet ordre : Au préalable on trie/filtre nos images. A. On empile les OFFSETs pour obtenir le master OFFSET B. On soustrait le master OFFSET à nos FLATS en pré-traitement C. On empile nos FLATS ainsi prétraitées pour créer le master FLAT D. On empile nos DARK pour créer le master DARK E. On soustrait le master DARK et on divise le master FLATS de nos LIGHT en pré-traitement F. On aligne les LIGHT ainsi prétraitées G. On effectue un tri ultime basé sur le FWHM après analyse des images H. On empile les LIGHT qui restent pour obtenir notre image de base Ensuite on passe au post-traitement de l'image. Très grossièrement, l'empilement consiste à prendre pour chaque pixel la moyenne de ses valeurs sur les différentes images. Le bruit s'annule statistiquement dans l'opération tandis que le signal s'additionne et se renforce. On augmente ainsi le rapport S/B. Le souci avec l'opération "moyenne" c'est qu'elle est assez sensible aux valeurs déviantes : si vous en avez plusieurs très éloignées de la moyenne, ça va la modifier et ça peu l'impacter fortement s'il y en a beaucoup. Une grosse partie du travail va donc consister à partir en chasse des images déviantes en triant et filtrant selon différents critères pour débusquer les mauvais élèves et les éliminer, impitoyablement. Oui, l'astrophoto c'est 1984, ça ne se sait pas assez... 😄 2) Préparation du travail Vous devez bien sûr avoir des LIGHT, c'est à dire plusieurs photos d'un même objet du Ciel Profond (nébuleuse, galaxie, amas...) et prise dans des mêmes conditions (même temps de pose, etc...) que vous voulez empiler pour optimiser le signal et diminuer le bruit. Il fortement recommandé d'avoir pris des DARK, FLAT et OFFSETS (ou BIAS) même si techniquement on peut empiler sans (auquel cas il faudra simplement sauter les étapes correspondantes). Ainsi que d'avoir vos LIGHT en format RAW, et d'avoir fait du dithering à la prise de vue (petites déviations aléatoires du cadre à chaque image). Vous trouverez plein de tuto pour vous y aider sur ce site ou sur YouTube. Un avantage du mode manuel est qu'on peut organiser son espace de travail comme on veut 🙂 Voici mon arborescence de répertoire perso quand je travaille une image, mais chacun peut faire comme ça l’arrange ! L'important ici c’est : _SirilWD est mon répertoire de travail pour la session. J'en supprime le contenu une fois l'image terminée. Master me sert à déposer mes master DOF mais aussi l'image finale empilée avant et après post-traitement, images que je ne toucherais plus ensuite (j'en ferais de export/copies de travail pour Photoshop), au cas où je veuille reprendre ces étapes à zéro sans avoir à tout refaire. DARK/FLAT/LIGHT c'est assez parlant. Je ne fais pas d'OFFSETS (ou BIAS) à chaque session, j'utilise les master de ma bibliothèque. Une fois mon image terminée je supprime les répertoire DARK et FLAT pour faire de la place, je ne conserve que les master. Les sous-répertoire "Rejected" me servent de poubelle lors de mes tri/filtres préalable. Les autres répertoires me servent à d'autres étapes du processus, pas importants ici. 3) Tri des images, la chasse aux déviants ! La première étape du travail est le tri des images, les LIGHT bien sûr mais aussi les DOF - d'où les répertoire "Rejected". Affichez vos images avec un simple logiciel de visionnage (perso j'utilise "FastStone Image Viewer", très bien pour les RAW) et parcourez-les pour rejeter les déviants. L'empilement fonctionne avec des valeurs moyennes : des images qui seront trop en dehors de la moyenne (pour cause de passage nuageux, problème de guidage, problème de focus, etc...) vont tirer le résultat dans une mauvaise direction. Il ne faut pas hésiter à être drastique dans son tri: mieux vaut se retrouver avec un petit nombre d'image mais qui se tiennent toutes bien dans une moyenne, qu'avec des images trop différentes qui vont donner un résultat incertain. 4) Lancement de Siril et définition du répertoire de travail Lancez Siril. Voici à quoi ça ressemble : Les différentes étapes du processus sont organisées dans les onglets que vous voyez en haut à droite : Conversion, Pré-traitement, etc... En gros à chaque étape vous allez lui donner une série de fichiers qu'il faudra d’abord convertir en .FIT (onglet Conversion) et rassembler en séquences (onglet "Séquence" pour les gérer), puis les prétraiter (onglet Pré... oui bon vous avez compris quoi :-D) si besoin, les aligner si besoin, analyser le graphique pour effectuer un dernier tri avant empilement si besoin, et enfin empiler. Les outils pour traiter les images après empilement sont, eux, dans le menu "Traitement de l'image" en haut à gauche (à côté du menu Script => tuto de Colmic !) ainsi que la barre d'icônes et curseurs tout en bas. Votre image apparaitra dans le grand cadre. En haut à droite il y a le menu de sauvegarde et export ainsi que le menu "hamburger" pour les préférences générales. Enfin vous pouvez décider de travailler en 32 bit ou 16 bits mais comme on peut exporter le résultat en 16 bits je vois pas l'intérêt de ne pas être en 32bits. => Cliquez sur la petite icone "maison" afin de lui indique le répertoire de travail pour cette session. Il y mettra tous les fichiers qu'il va créer. 5) Génération du master OFFSET (ou BIAS) On va d’abord empiler vos OFFSET (ou BIAS). Bien sûr si vous n'en n'avez pas, ou si vous avez déjà un master BIAS dans votre bibliothèque, vous pouvez sauter cette étape. Onglet Conversion : La première étape est de convertir vos fichiers RAW en FIT, ça se fait via l'onglet "Conversion". Vous pouvez charger vos images soit en cliquant sur le "+", soit par drag'n drop depuis l'explorateur fichier (sous Windows en tout cas, je ne sais pas si ça marche sous Linux). Il y a une case "Lien symbolique" qui permet sous Linux de gérer des liens vers des fichiers (équivalents de raccourcis sous Windows) mais qui a priori n'a pas d'effet sous Windows - je n'y ai jamais touché. Dans "Nom de la séquence" mettez... ce que vous voulez ! Moi je choisis des noms de séquence qui me permettent de trier plus facilement les master (qui porteront le même nom) dans mes bibliothèque, par exemple : OFFSETS ISO800 32bits 201107. Ne cochez PAS "Dématricer" (séparation des couches RGB) même si vous êtes en photo couleur. On ne dématricera nos images qu'au moment du pré-traitement des LIGHTS. Laissez le format de travail FITS, pas de raison d'en changer. Enfin, cliquez sur "Convertir". Siril vous affiche le dernier onglet, la console, qui vous montre ce qui est en train de se passer. Tout ce qu'il fait à ce stade c'est convertir vos RAW en format FIT, qu'il place dans son répertoire de travail, et de les rassembler en une séquence portant le nom que vous lui avez donné. Une fois vos images converties vous pouvez passer en mode d'affiche "Histogramme" (à la place du "Linéaire" par défaut) dans le menu tout en bas vers le milieu, ça vous permettra de mieux voir ce qui se passe. Pas de prétraitements ni alignements pour les OFFSETS, vous pouvez donc passer directement à l'onglet Empilement. Onglet Empilement : C'est le cœur de Siril. Vous pouvez choisir entre plusieurs méthodes d'empilement. Si vous placez la souris sur le menu déroulant il vous affiche une info-bulle avec un petit texte explicatifs des différentes méthodes. La plus utilisée, celle qu'on utilisera tout le temps ici, c'est "l'Empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants" qui est celle par défaut - ne la modifiez pas, donc 🙂 Elle permet d'effectuer des moyennes sur les valeurs des pixels de chaque image en rejetant ceux qui sont trop loin de la moyenne. En gros ça permet un tri sélectif par pixel en plus du tri d'image que vous avez déjà effectué auparavant. La normalisation est un pré-traitement appliqué aux images juste avant l'empilement pour égaliser certains niveaux en se basant sur le fond de ciel (de ce que j'en ai compris, quelqu'un qui s'y connait mieux confirmera ou corrigera). Plusieurs méthodes dont proposées. Ca n'a pas de sens d'en faire pour les OFFSET ou les DARK, on en fera en revanche pour les FLATS et les LIGHT avec des méthodes différentes. Donc là pour les OFFSETS on se met en "Aucune normalisation" La méthode de rejet permet de choisir la façon avec laquelle les pixels déviants seront rejetés, et d'en régler les critères. Je serais bien incapable d'en comprendre les subtilités, mais si vous passez la souris une info-bulle vous donnera quelques infos. Dans ce tuto nous choisirons toujours celle par défaut "Winsorized Sigma Clipping" avec les valeurs de sigma haut et bas par défaut (3.000 et 4.000). "Empiler x images sur x de la séquence" ne sera utilisé qu'au moment de l'empilement des LIGHT pour un dernier tri => voir ci-dessous. Pour le moment laissez sur "Toutes". "Enregistrer dans" vous permet de donner un nom de fichier résultat. Par défaut c'est le nom de la séquence suivi du suffixe _stacked suivi de l'extension .FIT. Moi je laisse cette valeur qui me convient. Cliquez sur "Débute l'empilement". Il vous affiche à nouveau la console avec le résultat qui défile. Une fois terminé, vous verrez le fichier résultat _stacked.fit apparaitre dans le répertoire de travail. C'est votre master offset. Je vous recommande de le copier dans votre répertoire "Master" pour le retrouver plus facilement ensuite et ne pas le perdre en fin de traitement quand vous effacerez tout le répertoire de travail de Siril. Ou bien dans votre bibliothèque d'OFFSET si vous en maintenez une. Maintenant on passe aux FLATS. 6) Création du master FLAT Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les OFFSETS ! Attention comme vous pouvez le voir les offsets sont toujours affichés dans l'onglet, vous devez vider la fenêtre avant d'ajouter vos FLAT. Et surtout ne pas oublier de changer le nom de la séquence, qui n'a pas non plus été effacé, sans quoi il va vous faire des trucs bizarres... Exemple de nom que je donne à une mes séquences flat: FLATS R8.5 NoFilter ISO800 angle 90G. En revanche cette fois on va faire du pré-traitement avant empilement. Onglet Prétraitement : On va prétraiter nos FLATS avec nos OFFSETS - ce qui veut dire qu'on va soustraire notre master OFFSET de nos FLATS. On clique sur "Utiliser offset" puis l'icône fichier et on récupère le master OFFSET qu'on vient de créer. "Préfixe de sortie" permet d'ajouter un préfixe à votre nom de séquence pour nommer les images une fois prétraitées. Par défaut "pp_", je ne l'ai jamais modifié il me convient très bien. On ne dématrice rien à ce stade => on ne coche pas la case "Dématricer avant sauvegarde". Je ne me suis jamais vraiment penché sur les autres paramètres de cet onglet, j'ai toujours laissé par défaut - sauf "Egaliser CFA" que je coche parce qu'on me l'a conseillé mais sans bien savoir pourquoi (j'ai essayé avec et sans, pas vu de différence. D'après l'info-bulle ça normalise les couches R, V et B ) Si quelqu'un peut donner plus de précisions ce sera bienvenu ! Cliquez sur "Prétraiter" : comme d'habitude la console s'affiche pour montrer le traitement. Si vous vous étiez mis en mode de visualisation "Histogramme" vous pouvez constater de visu l'effet du pré-traitement. On peut maintenant empiler nos FLATS prétraitées. Onglet empilement : Exactement pareil que pour les OFFSET sauf pour la normalisation qu'on positionne à "multiplicative" - je ne sais pas trop pourquoi mais apparemment c'est conseillé pour de meilleurs résultats. Si quelqu'un peut expliquer ? Une fois l'empilement effectué même topo : le master _stacked.fit est créé dans le répertoire de travail, je recommande de le copier dans un répertoire master et/ou dans votre bibliothèque. 7) Création du master DARK Pour le coup c'est très exactement identique que pour le master OFFSET, donc je ne détaille pas plus. Exemple de nom de séquence que je donne ici : DARKS ISO800 120s ExtT 2 SenT unknown 26x A la fin comme d'hab vous pouvez copier votre master DARK dans le répertoire master et/ou votre bibliothèque. 8 ) Traitement des LIGHT On arrive au point culminant, le traitement de nos images LIGHT ! Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les autres types d'image. Exemple de nom de séquence que je donne ici : NGC 6946 Fireworks Galaxy. Onglet prétraitement : C'est comme pour les FLATS sauf que : On n'utilise pas le master OFFSET (on ne va pas le soustraire une seconde fois !). En revanche on utilise les master FLAT et DARK à aller chercher là où vous les avez copié. C'est là qu'on fait enfin le dématriçage ! Il faut donc cocher "Dématricer avant sauvegarde" avant de cliquer sur "Prétraiter". Une fois le traitement terminé vous verrez apparaitre quatre onglets Red, Green, Blue et RGB - les couches de couleur auront été séparées. On peut maintenant passer à l'alignement. Onglet Alignement : Vos images ne sont pas exactement alignées, surtout si vous avez fait du dithering à la prise de vue (recommandé !), si vous avez eu un retournement de méridien pendant la prise, si vous avez shooté sur plusieurs nuits, si vous n'avez pas d'autoguidage, etc... Il faut donc les réaligner. Siril va faire ça en se basant sur les étoiles. L'écran permet d'aligner toutes les images ou seulement celles sélectionnée (la sélection peut se faire depuis l'onglet "Séquence"/Ouvrir la liste des images). Plusieurs méthodes sont possibles, l'info-bulle vous en donne des détails. Pour le ciel profond la plus précise est "Alignement global (ciel profond)" qui se base sur beaucoup d'étoiles et aligne en translation et rotation. Si vous travaillez avec plusieurs canaux vous pouvez choisir celui sur lequel il va faire son calcul. Un préfixe est ajouté à vos images une fois alignées, par défaut "r_" j'ai toujours laissé comme ça. S'il doit effectuer une rotation l'algorithme à utiliser est sélectionnable. J'ai toujours laissé celui par défaut (Bicubique). Vous pouvez aussi lui interdire les rotations en cochant la case si vous pensez qu'au pire elles sont vraiment très faibles, car l'application de l'algorithme dégrade forcément un peu l'image. Vous pouvez demander à Siril de calculer son alignement seulement sur une portion de votre image. Auquel cas il faut simplement cadrer sa sélection à la souris depuis une des couches de l'image (pas la RGB qui ne sert qu'à la visualisation) et cocher la case. Il faut qu'il y ait quand même pas mal d'étoile dans la sélection pour que ça donne un bon résultat ! Vous pouvez aussi lui donner un nombre minimum d'étoiles communes détectées pour procéder à l'alignement. Enfin en cliquant sur la petite roue vous pouvez faire d'autres affinages mais je n'ai jamais essayé, à explorer ! Et puis il y à la case "Drizzle x2 simplifié". Cette option permet d'étendre un pixel sur 4, et donc de doubler les dimensions de votre image. C'est une sorte de rééchantillonnage qui peut être intéressant si à la base vous étiez sous-échantillonné avec votre setup. Il semble que derrière ça permette plus de latitude au traitement - mais à vrai dire je n'ai encore jamais testé donc je sais pas trop dire 🙂 En contrepartie ça démultiplie l'occupation sur disque ainsi que le temps de traitement et les ressources utilisées - il faut donc avoir un bon PC !! Vous n'avez plus qu'à cliquer sur "Aligner". Le traitement peut-être long, allez vous faire un café en attendant ! Pour info toute la deuxième moitié de l'onglet est consacré à un outils d'alignement manuel, qui peut servir pour des objets qui bougent par rapport au ciel (comète...). J'ai tenté un jour avec la comète Neowise mais je ne suis pas parvenu à bien maitriser le processus donc je n'en parlerais pas ici... On va se contenter de l'alignement auto ! Onglet Graphique : Siril va profiter de l'alignement pour analyser vos images et en calculer des valeurs de FWHM qu'il vous montre graphiquement sur cet onglet. J'aurais du mal à vous expliquer en détail - déjà que je ne comprends pas tout moi-même 😄 En gros c'est une valeur statistique calculée sur l'image et qui donne une mesure de distance par rapport à la moyenne. Chaque point du graphique représente une image, et sa hauteur est son FWHM. Plus le point est haut, plus l'image est déviante. On va donc vouloir supprimer les images qui ont un FWHM vraiment trop haut par rapport aux autres. L'idée est de compter sur la courbe les point vraiment beaucoup plus haut que les autres. Là pas vraiment de règle c'est un peu du jugé, selon chacun... on peut être très strict et en supprimer beaucoup, ou très large et en supprimer peu... Faut faire des tests, voir ce qui vous donne les meilleurs résultats. A noter que sur l'onglet "Empilement" Siril lui-même vous fera une suggestion, mais vous n'êtes pas forcé de la suivre. Sur l'exemple de la capture ci-dessus moi j'ai retiré les 10 images au dessus du trait 3.7 mais c'est assez large, un autre aurait pu en retirer bien plus. Bref comptez le nombre d'images que vous considérez comme déviantes, et soustrayez les au nombre total : retenez le résultat, c'est le nombre d'images que vous allez conserver. Note : j'ai vu passer sur les forum un message annonçant qu'il sera bientôt possible de supprimer les images directement depuis le graphique en cliquant sur les points à retirer, ce qui sera plus pratique. Onglet Empilement : On sélectionne un empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants, et une normalisation additive avec mise à l'échelle. Dans "Empilement de xx image..." à la place de "Toutes" vous sélectionnez "FWHM". Puis vous baissez (ou élevez) la limite avec les touches + et - jusqu'à ce que le nombre d'image qu'il prévoit d'empiler soit bien celui que vous avez déterminé ci-dessus. Habituellement j'ajoute au nom de fichier qu'il propose le nombre d'images finale empilées x la durée des poses, pour m'en souvenir ensuite. Exemple : r_pp_NGC 6946 Fireworks Galaxy 76x180s_stacked.fit Cliquez sur Empilement. Ça peut être très long selon le nombre d'images, si vous avez mis du drizzle, la puissance de votre PC... Faites-vous un thé ! Une fois terminé, je vous recommande, comme pour les autres images, de copier votre .fit résultat dans votre répertoire master. Moi je n'y touche plus, ensuite : comme ça je peux y revenir si je veux reprendre le traitement à zéro (on peut charger une image depuis le menu "Ouvrir" en haut à gauche) sans devoir refaire tout l'empilement. 8 ) Traitement de l'image Ce tuto s'arrête là... parce que la suite a déjà été traité par Colmic ! En effet, qu'on ai utilisé des scripts ou la méthode manuelle ci-dessus, le traitement à partir de ce point est identique. Vous pouvez donc enchaîner sur votre traitement en suivant ce lien, c'est le Tuto n°3: Après on peut exporter son image et la travailler sous Photoshop, The Gimp ou autre... Et là il faudra se tourner vers d'autres tutos en fonction du type d'objet que vous avez imagé, à chercher ici ou sur YouTube il n'en manque pas ! Voilà pour ce tuto ! Vous en trouverez ici: Processus Siril.txt une version condensée sous fichier texte, juste la liste des étapes avec les paramètres. C'est une sorte de check-list/mémorandum que j'ouvre sur Notepad à chaque traitement, ça pourrait vous servir aussi. A la fin j'y ai laissé aussi ma check-list de post-processing Photoshop qui n'est pas présentée ici, à toute fin utile. Et si vous voulez voir l'image de la galaxie du feu d'artifice que j'ai traité en capturant mon écran à chaque étape pour faire ce tuto, c'est par ici 🙂 :
- 7 avis
-
- 11
-
Tutoriel cadrage de votre photo à l'aide de Telescopius
un article a posté LucaR dans Astrophotographie
Hello, Une chose pas facile en astrophoto c'est le cadrage de ses sujets... Pas très important si l'objet est petit et entre entièrement dans le cadre du moment qu'il est bien centré, ça le devient quand il est étendu ou quand on cherche à avoir plusieurs objets sur un même cadre (groupe/amas de galaxies...) Trouver une bonne méthode m'a demandé un peu de tâtonnement, je me propose donc de donner celle que j'ai trouvé à travers ce petit tuto en espérant que ça soit utile à d'autres! N'hésitez pas à me corriger si j'ai dit des bêtises, et à partager vos propres méthodes de cadrage! 1) Choisir son sujet, obviously 🙂 Faire toutes les autres recherches possibles: photos existantes pour imaginer l'objet et vérifier les temps de poses, le situer dans le ciel, trouver les horaires de visibilité avec le plus de déclinaison possible, trouver des conseils, tuto ou CROA de gens qui ont déjà imagé cet objet, etc... => Sites ou applis utiles pour tout ça: Stellarium (app et site) Cartes du ciel (app) Photon Millenium (site avec fiches pratiques, retours d'expériences et conseil pour de nombreux objets) Astrobin (site qu'on ne présent plus!) Télescopius (c'est celui dont on va parler) Ici sur WA dans les forums! Les forums similaires tel que AS, AVEX, ou des équivalent anglophone... Et plein que je ne connais pas, sûrement! 2) Telescopius On va utiliser un site ou une appli qui permet de voir son cadre avec le bon FOV (champs de vision) tel que vous pourrez le voir sur vos photos avec vos instrument. Moi j'utilise principallement le site Telescopius car il présente les objets avec de belles photos qui permettent de bien choisir son cadrage idéal. Mais c'est faisable aussi bien avec les appli Stellarium (que j'utilise aussi mais plus pour me situer dans le ciel) ou Cartes du Ciel (mais il vaut mieux avoir installé la bibli d'images des objets du ciel profond pour bien se rendre compte, faire son cadre en ne voyant que des formes de patates c'est pas top...). D'autres le font sûrement aussi! Le principe est de soigneusement régler les caractéristiques de son matériel. Sous Telescopius vous pouvez les rentrer à chaque fois (quoiqu'il les conserve dans des infos de session il me semble) ou ouvrir un compte gratuit ce qui vous permettra de les enregistrer une fois pour toute. 3) Page d'accueil de Telescopius - listes d'objets du CP Allez sur https://telescopius.com/ Dans le menu de gauche vous pouvez entrer la localisation et la date à laquelle vous prévoyez de faire vos photos. Si vous les entrez, il va vous proposer une liste d'objets du CP intéressant pour vous - selon des critères que vous pouvez régler comme le type d'objet, sa taille, sa magnitude, la durée à laquelle il reste au dessus de plus de tant de degré d'altitude, etc... Ces critères peuvent être sauvegardés si vous avez ouvert un compte. Avec un compte vous pouvez aussi vous faire vos liste perso d'objets - moi par exemple j'ai fais des listes selon la saison à laquelle je veux tenter de les photographier. Choisissez un objet via les listes ou tout simplement en entrant son petit nom (en anglais.. ou bien son numéro M, NGC, etc...) dans la barre de recherche en haut à droite. 4) Infos sur l'objet visé Sur la page de l'objet, vous avez déjà dans la colonne de droite des infos intéressantes: coordonnées, magnitude, taille, heure de lever et coucher, altitude selon l'heure de la nuit, altitude à une heure donnée pendant toute l'année, etc... 5) Réglages du simulateur de téléscope Sur la même page au milieu vous avez le Telescope Simulator. Cliquez sur "Astrophotography" Cliquez sur l'icone montrant un téléscope. Entrez votre diametre et votre focale. Si vous avez une barlow ou un réducteur entrez son facteur de grossissement ou réduction et activez-le. Cliquez sur l'icône montrant un appareil photo. Entrez la taille de votre capteur en nm et en nombre de pixels. Laissez l'angle et le croping factor, on s'en servira après. ATTENTION: il faut intervertir les valeurs horizontales et verticales!! (tant pour la taille que le nombre de pixels). En effet, il y à une norme bizarre, pas encore compris d'où elle vient, qui veut que quand le capteur n'est pas carré la position angle 0 est en portrait et non en paysage. En gros, Si physiquement vous avez monté votre APN de sorte qu'il soit en mode paysage (=> horizontal par rapport au sol) quand votre téléscope est parké vers le nord, ce qui est la position la plus naturelle, alors Telescopius (mais c'est vrai sur Stellarium et Cartes du Ciel aussi) va vous montrer un cadre tourné de 90° par rapport au votre! Pour résoudre ce souci vous pouvez soit tourner physiquement votre téléscope ou votre bague rotative de 90°, soit intervertir X et Y dans les settings et tout rentre dans l'ordre. Bien sûr si votre capteur est carré vous n'avez pas ce problème 🙂 Tous ces réglages peuvent être sauvegardés si vous avez ouvert un compte. 6) Trouver son cadre Maintenant vous pouvez étudier votre objet sous toute ses formes et voir comment il est entre votre cadre. S'il est très petit vous pouvez jouer sur le crop factor pour l'agrandir dans le cadre, mais n'en faites pas trop! Sur mon APS-C à 18MP je ne vais jamais plus loin que 2,7 car ça me donne une résolution de 1920*1087 qui est à l'échelle de la résolution d'écran utilisée par la plupart des gens 🙂 Bref si à x2,7 je constate que mon objet est encore très petit je laisse tomber, je considère que je n'ai pas une assez bonne résolution pour le photographier. Vous pouvez également déplacer l'image derrière votre cadre, et modifier l'angle de celui-ci. Vous pouvez jouer sur des paramètres de luminosité et contrastes de l'image en cliquant sur "Survey", juste pour mieux voir. Tout ça vous permet de vous fixer sur le cadre final que vous souhaitez obtenir! 7) Notez les informations sur votre cadre Une fois la position et l'angle du cadre trouvé, notez bien les coordonnées en vert le long du cadre: elles correspondent pile au centre de votre cadre. Notez bien également l'angle choisi et sa direction (sens des aiguilles d'une montre ou inverse). Remettez vous à crop x1 si vous aviez zoomé. Réglez le "Survey" pour que les étoiles soient bien visible (je parle bien des étoiles, pas de l'objet visé). Si elles sont dur à voir envisagez de passer en négatif, parfois ça améliore le visuel (ça peut se faire aussi en cliquant sur "Survey"). Enfin prenez une capture d'écran et conservez là quelque part. Ouvrez là dans un logiciel de traitement d'image (Gimp...), opérez une rotation pour amener le cadre à l'horizontal (mode paysage), sauvegardez puis retournez l'image à 180° et sauvegardez une copie. Importez vos deux images (droite et 180°) quelque part dans l'ordinateur d'où vous allez controller les prises de vue, ou bien imprimez-les. 8 ) Reportez votre cadre sur votre setup Pendant la préparation de votre setup, faites opérer à votre appareil de prise de vue une rotation de l'angle et la direction que vous avez noté. Si vous avez une bague rotative graduée c'est idéal! Si elle n'est pas graduée vous pouvez reporter l'angle avec un mètre ruban flexible ( petite règle de 3...) Sinon vous devez tourner tout le téléscope et c'est pas toujours facile, ni possible, ni précis... Si votre degré de liberté de rotation de champs est limité vous devez en tenir compte quand vous déterminez votre cadre dans Télescopius! Une fois votre angle reporté vous n'aurez plus à en changer sur la session. ATTENTION: si vous utilisez une bague rotative vous devez bien gérer vos flats, vous ne pourrez évidemment pas utilisez pour une photo faite avec un angle donné des flats faits avec un autre angle. 9) Trouvez votre objet comme d'habitude Faites votre MeS, votre MaP et vos synchros comme vous en avez l'habitude, avec ou sans astrométrie... Pointez les coordonnées que vous avez noté avec le GoTo si vous l'avez. Il est recommandé de les sauvegarder dans votre système (logiciel de naviagation ou de prise de vue comme Cartes du Ciel, APT, etc...) pour les retrouver rapidement après retournement du méridien. Si vous n'avez pas de GoTo bah trouvez votre objet avec vos méthodes habituelles! 10) Ajustez votre cadre Evidemment, vous ne tombez jamais pile au bon endroit - ya un peu de décalage... Mais si votre MeS et vos synchro ont bien été faites, et que vous n'avez pas non plus un FOV microscopique, vous ne devriez vraiment pas être loin: le point visé devrait au moins être quelque part dans le cadre! Si c'est pas le cas bah recommencez vos synchro, voir votre MeS... Il faut donc maintenant ajuster le cadre. Mon logiciel APT me propose un service de GoTo affiné pour ramener peu à peu le point visé au centre avec vérifications par astrométrie. Mais c'est hyper long et rébarbatif, avec des résultats inégaux - je ne l'utilise pas. Je préfère sortir ma capture d'écran et ajuster visuellement avec la raquette GoTo d'EQMod, en visualisant mon cadre à l'aide de prises de vues courtes (3 secondes) à ISO max. On ne verra pas l'objet mais on verra bien les étoiles qui l'entourent et on pourra comparer avec le modèle. Une fois le cadre trouvé re-synchronisez et sauvegardez dans votre logiciel en vue du retournement de méridien. Voilà vous êtes cadré, vous pouvez commencer votre session! 11) Recadrer après retournement du méridien Lors du retournement de méridien malgré que j'ai sauvegardé les bonnes position il ne les retrouve jamais avec précision... Je dois donc refaire mon affinage de cadre au points 10) en comparant cette fois avec comme modèle la version retournée à 180° de ma capture Telescopius.- 2 avis
-
- 1