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MatEX

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Tout ce qui a été posté par MatEX

  1. Retour sur l'outbreak jovien désormais en couple puisqu'un second foyer nuageux est apparu, il y'a quelques jours en avant du premier. Le seeing était passable ( jet-stream en embuscade au nord-ouest... ) mais beaucoup de passages nuageux et une forte humidité ambiante couplé au froid impactant le miroir secondaire. On a connu meilleur, pire aussi, mais je tenais à faire des images malgré les conditions. On termine sur une petite visite à Mars. C'est l'explosion de l'activité nuageuse, notamment dans le bleu et particulièrement en UV ! On peut ainsi deviner la position géographique du mont Olympe et du dôme de Tharsis vers le couchant martien.
  2. Bravo et tu réussis même sans difficulté à choper l’outbreak et son sillage dans la NTB. Bien joué.
  3. C’est un résultat quand même plus qu’honorable. Et le visuel reste la meilleure connexion de l’homme à la nature.
  4. La moisson de ce soir. Ciel bien dégagé. Seeing plutôt pas mal. Jet-stream positionné juste au sud de chez moi. Une config vraiment parfaite. En commençant par Vénus... Puis on retourne surveiller cet outbreak. Chouette ! Le seeing est de la partie et Europe en transit. Le troisième point blanc qui tente de se démarquer timidement des deux autres à côté est l'Oval BA. J'ai dû louper la map sur la rouge. Argh ! Du bleu au taquet. Et une UV presque inespérée. Enfin le 200 commence à me montrer ce qu'il a dans les tripes. Mars était au programme mais le brouillard est tombé d'un coup peu avant 23:30...
  5. Au fond de ma besace, me restait deux autres images de l'éruption avec une version "bio" tout d'abord... ...puis une image dérotée par Winjupos... Très franchement, pour moi, ça s'équivaut et pour cette raison, je préfère ne pas m'attarder sur les process de dérotation.
  6. Tu es un retraité hyperactif, Jean-Pierre. De mon côté, toujours aussi lent dans la partie traitement, je vous propose une série périmée de 3 jours sur l'activité de notre astre diurne. Bon appétit ! Cette fois, j'ai sorti les 2 tubes en parallèle. C'était surtout histoire de comparer la qualité optique d'un filtre solaire en verre montée face à la feuille astrosolar. Mais c'est un test qui n'a pas été réalisé dans des conditions idéales et que je renouvellerais plus tard dans de meilleures conditions et avec une configurations plus équitable. C'est pas dégueu mais l'astrosolar est quand même au-dessus au foyer du 150. C'est incroyable quand même de voir passer deux avions en deux sessions rapprochés. Je suis pourtant à 60 km de l'aéroport. Le trafic aérien augmenterait-il ? Dans la suite de mon tour solaire en multispectral, des disques en cak et halpha 3 nm. Après ces petites protus sympatoches, de la HR en LB. Cette fois, l'astrosolar au 150 éclate le filtre en verre du 200. Même si ça peut paraître étonnant au vu du prix de chaque filtre, ça n'est pas une surprise. Remarques importantes toutefois : le filtre en verre monté est un OD 5.0 alors que la feuille astrosolar est une densité 3.8. Ensuite, les prises de vue avec l'astrosolar ont été accompagné d'un filtre vert à bande étroite. C'était un filtre luminance pour le filtre en verre monté. Le niveau de dispersion atmosphérique n'est donc plus comparable. Pour respecter l'équité, il faudra donc recommencer l'opération avec les bons filtres. Enfin, le Soleil a une élévation basse à cette saison. Le seeing est extrêmement variable et le créneau du milieu d'après-midi encore moins favorable à ce type de test. A recommencer donc à une meilleure période. Enfin bon, ça m'a fait sortir de mon trou pour récupérer un peu de vitamines D. C'est là l'essentiel pour moi à cet instant.
  7. Salut Sébastien ! Et encore bravo !
  8. Merci pour votre passage, vos commentaires et appréciations. « Outbreak » est un terme généralement employé pour designer les phénomènes éruptifs sur Jupiter. Ce n’est pas moi qui l’ai inventé mais les spécialistes l’utilisent à chaque apparition de ce type de phénomène.
  9. Bonsoir. Et bien voici ma sempiternelle série multispectrale sur Jupiter à la chasse du tant recherché outbreak. Rentré du boulot à 18:30, je sors et installe sans perdre de temps le matos. Le 200/1000 donc sur sa NEQ-5. Une demi-heure plus tard, je peux enfin lancer les premières acquisitions. Du méthane et de la couleur pour commencer... Bon, pas d'outbreak... Il faut dire que je me suis lancé un peu à l'aventure sans prendre le temps de calculer la position de la formation. Je la loupe donc immanquablement à 1 ou 2 h près. Cela dit, je garde un beau point de vue sur l'autre grand orage qui fait rage dans la SEB celui-là. Dégoûté, je stoppe tout pour me restaurer et aviser de la suite à donner à cette soirée. -3°C. J'ai mal au crâne mais je veux l'avoir. Il est 23:45 et après avoir vérifié la position exacte de l'artefact sur Winjup, je prends mon courage à deux mains et retourne affronter le froid. Le ciel est clair mais manque de transparence voilé presque complètement par les cirrus. Le seeing commence aussi à se détèriorer. Et pour couronner le tout, du givre s'est déposé sur le primaire. J'avais posé une petite couverture sur l'ouverture de l'instrument resté 4h inutilisé dans le froid mais je n'avais pas songé que si le secondaire était bien abrité, l'humidité allait quand même rentrer par le barillet. Bref... Aldébaran n'étant pas loin de Juju, j'y fais mon star test. Une bonne idée, car si le matos n'avait pas bougé pendant 4h, la collim' n'était plus à sa place. Une heure moins le quart ! Je lance les premières acquisitions avec la 662 couleur en luminance puis en méthane. D'après mes calculs, l'éruption doit déjà être détectable sur le limbe ouest. Elle est là. Elle saute aux yeux en méthane sur le live. C'est super ! Au sud, l'Oval BA la devance de peu. On peut enfin vraiment démarrer la session. Je range la cam couleur et dégaine la mono. Vite, l'UV car Jupiter décline déjà et ça turbule en plus. Je sais. C'est dégueulasse mais on aperçoit le nuage brillant au N-O de la bande. Pour que le machin brille si fort à cette longueur d'onde, je suppose qu'il monte suffisament haut verticalement pour percer partiellement la couche de brumes haut-troposphériques. Aaah ! Comme dirait le commissaire Gibert, "c'est mieux en bleu" ! Mais c'est en entrant dans l'infrarouge que la formation devient impressionnante à mon sens. A partir de 850 nm, c'est une merveille. On pourrait presque la confondre avec une lune en transit ( surtout en méthane ) ou rêver d'un impact d'astéroïde. J'en profites également pour sortir mon filtre IR 1 micron. Ca y'est, déjà l'éruption approche du méridien central. C'est le moment de revenir sur quelques dernières acquisitions couleurs et méthane. Bon, la couleur passe un peu dans la douleur, il faut le dire. Le foyer brillant présente déjà une trainée créé par le jet-stream positionné à cette latitude.
  10. Oui, sympa pour une 100 mm.
  11. Bien le bonjour à tous. Les journées parfaitement claires sont en voie de disparition. Mais celle d'hier fut splendide. Impossible de se permettre une sieste sans avoir préalablement sorti le matos. C'eut été incorrect ! Voici donc ma petite moisson d'hier accompagné de quelques artefacts venus de notre monde.
  12. Bonjour et bienvenue sur le forum. Pour cette image en particulier, il s’agit d’un filtre calcium K. Mais pour te répondre le plus précisément possible, ce serait bien que tu puisses nous dire ce que tu veux faire en particulier et le matériel dont tu disposes déjà ou le budget fixé pour en acquérir à défaut. La photo solaire, notamment, est une passion qui devient très vite assez coûteuse.
  13. Merci. Je profites de ce post pour vous montrer à quoi ressemblait les conditions au moment des captures. C'est pas moche mais pas parfait non plus...
  14. Hello ! C'est assez ironique mais à cette saison, anticyclone chez moi rime avec brouillard et nuages bas. Je n'ai donc d'autres opportunités que d'attendre les moments dégagés entre deux passages perturbés des zones dépressionnaires... Ce fut le cas cette nuit du 6 au 7 où j'ai pu sortir le matos sous la menace d'innombrables poches de pluies déferlant de la côte atlantique à la manière des gibboulées de mars. J'ai échappé de très peu à l'une d'entre elle qui m'est passé peut-être 1 ou 2 kilomètres plus au sud. C'est assez stressant de voir arriver de loin ces amas nuageux puis d'observer le rideau de pluie sous un rayon lunaire passer à quelques centaines de mètres. Surtout que c'est le 200 qui était de sortie cette fois encore montée, une fois n'est pas coutume sur la HEQ-5 du 150. Je ne recommencerai plus. La barre de contrepoids de l'HEQ-5 est plus fine et plus courte que celle de la NEQ-5, ce qui m'oblige à rajouter un 3e contrepoids de 5 kg pour faire l'équilibrage. Et puis, avec le vent, l'HEQ-5 m'a fait perdre à plusieurs reprises les objets du champ pendant les captures de manière intempestive. C'est aussi et surtout le poids d'un âne mort qui n'est pas négligeable en cas de repli catastrophiques sous des conditions météo instables. Visuellement, à 285x, le ciel ne semblait pas bouger et l'image très agréable à contempler. Mais, une fois la caméra passée, on se rend mieux compte des turbulences de fond qui brouillent sournoisement l'image. Encore une fois, le 200 ne surpassera pas encore le 150 ni dans les UV ni en couleur. Mais ça commence à venir dans les IR(s) ! Bref, vous l'aurez compris, je préfère toujours mon 150 et ne suis pas prêt de m'en séparer. Trêve de bavardage et passons aux images !!! En méthane, je suis un chouille au-dessus de mes meilleures images au 150, Et en R+IR, plus de doute, je n'ai jamais fait aussi bien au 150... Du côté de Mars, même chose. Le R+IR s'en tire honorablement. A + Mat.
  15. MERCI Caius. Oui, c’est vraiment magique quand le seeing est bon en visuel. L’outbreak de mi-SEB est notamment une évidence même avec seulement 150 mm d’ouverture.
  16. Merci.
  17. Ca a shooté cette nuit. Le 200 est ressorti mais le jet-stream était aussi au rdv... Finalement, jusqu'à présent le 150 a encore une longue et belle vie devant lui. C'est pas encore cette nuit que le 200 va l'enterrer. Mars, pas mal quand même, vu le diamètre apparent. Et enfin, une petite Mercure avec le 150 ce matin dans une turbulence de fou furieux. C'était pas beau à voir.
  18. Merci. Bon week-end à chacun.
  19. J'aurai pu ne rien obtenir vu les conditions météo. Mais une vague trouée dans les nuages m'a laissé le temps de cette prise. Pas plus.
  20. Merci. À ce propos, il doit être remarqué que l’uv et l’ir ne montre pas du tout les mêmes couches nuageuses sur Vénus. En uv, il s’avère qu’un élément encore inconnu à ce jour de l’atmosphère vénusienne absorbe le rayonnement solaire et offre un grand contraste sur des nuages situés à une altitude d’environ 60 km. En ir, on y voit, plus difficilement certes, des nuages plus diffus situés environ 20 km plus bas. Les nuages en uv font ainsi le tour de la planète en 4 jours alors qu’il en faut 5 pour les nuages ir de plus bas étages. Un effet de la vitesse différentielle des courants horizontaux.
  21. J'avais fait mes premières armes en astrophoto il y'a quelques années sur ce 200 avant de faire succéder à mon ex 150/1400 et sa barlow intégrée pourrie mon actuel 150/750. Et bien, comme promis, il ressort fraichement nettoyé de sa crasse et solidement collimaté pour préparer les oppositions et élongations planétaires à venir. Une sortie en duo sur sa NEQ-5 face à mon fidèle 150/750 monté sur sa HEQ-5. C'est ainsi qu'ils ont été acheté et qu'importe ce que vous pourriez en penser, sur leurs montures respectives ils resteront ( sauf peut-être si je ressort le 200 seul... ). L'occasion d'une leçon d'optique qui me servira à comparer la résolution théorique des deux instruments. Et cela commence sur Vénus puisqu'elle brillait magnifiquement au-dessus de l'horizon SSE dans un ciel sans nuage. Malheureusement le vent d'est poussé par une barrière anticyclonique positionnée au nord de l'Europe n'est pas forcément porteur d'un bon seeing dans ma région. Mais en cette période de diète, on se jette sur le moindre coin de ciel bleu sans se poser de questions. Bref, les images UV et IR respectivement au 150 et au 200. Les paramètres de capture sont identiques. Caméras et barlows également. Traitement identiques en IR, quasi identiques en UV. Il est intéressant d'observer l'épaississement du rebond de limbe infrarouge fonction du diamètre. Je m'aperçois aussi de la meilleure détection des nuages IR avec le 200. J'aurai aimé pousser plus tard la soirée en enchainant sur Jupi et Mars mais le ciel a fermé boutique. Voilà, voilà. Sur ce,... Bonne soirée !
  22. Ça claque. Le 460 a causé cette nuit-là.
  23. Merci à vous… et aux likers.
  24. Merci à toi… et aux likers.
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