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MatEX

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Tout ce qui a été posté par MatEX

  1. Un ciel dégagé et un seeing très bon hier soir... au prix d'une forte humidité de basses couches qui m'a obligé à nettoyer mon secondaire sans exagération toutes les 2 minutes. Pointage initial et premières acquisitions sur Neptune qui se sont finalement avérées foireuses ( plus qu'à jeter car échec systématique du stack que je suppose causé par un changement de valeur offset suite à une récente suggestion d' @exaxe ). Direction, ensuite, Jupiter pour ce qui s'apparente à ma meilleure acquisition UV sur cette planète. Les détails fourmillent ce qui en dit pas mal sur l'état du ciel. D'ailleurs, je n'ai appliqué qu'un traitement léger puisque l'image stackée brute est une pure merveille à elle seule. Remarquez notamment la barge près du méridien centrale dans la NEB... Après une image visible et IR à 642 nm, c'est au tour d'Uranus d'y passer ! Un ciel presque parfait pour cette bille minuscule de par son éloignement abyssal. Là encore, une image visible ( malheureusement, à part sa couleur émeraude, elle ne dévoile aucun détail de surface ) suivi d'une image IR642. Et là, si vous êtes attentifs, la calotte polaire se dévoile sous forme d'un éclaircissement sur le bord droit ( de par la position de la caméra, le Nord est en haut ). Mais pas l'artefact central de la dernière fois ! Faudra que je me renseigne quand même vraiment sur la configuration de ce soir-là si par hasard des plus gros diamètres l'ont pointé au même moment... Bon ciel à tous.
  2. Ça pourrait être intéressant de le leur emprunter. Defiltré, par contre, faudrait savoir comment. Pas top d’avoir du signal pollué par les IR(s). Pour les miennes, oui, il y’a empilement sous AutoStakkert!3 et étirements des ondelettes sous Registax6 après avoir préalablement transformé le fichier vidéo brute de l’apn en .ser sous PIPP. Que des logiciels libres, gratuits et assez simples à prendre en main. Au besoin, il y’a foisonnement de tutos sur YT dont le mien complet sur ma chaîne.
  3. Merci pour ton retour. Je ne suis pas du tout spécialiste de la lune mais j’ai quand même pris le temps d’analyser un minimum mon image après coup. Même si j’ai préférer m’attarder sur des généralités que je comprenais plutôt que sur des phénomènes que je ne saisis pas complètement dans ce post, j’ai particulièrement remarqué la différence flagrante d’albédo autour de certains cratères brillants comme Aristarque ou Tycho. Reste que je suis curieux de connaître l’explication des spécialistes sur l’origine de ces spécificités. J’attribuerai les différences de contraste dans les mers à la composition chimique mais j’ai un doute sur les cratères. Pourquoi sont-ils aussi brillants en UV et aussi éteints en IR ? Transmission quasiment équivalente mais à nuancer ! L’atmosphère absorbe fortement l’UV, certes, mais dans le cas de l’IR, il s’agit plutôt d’une tendance à l’opacité du capteur cmos. Je retiens l’idée du masque flou. Attention cependant au fait que la résolution est fondamentalement nettement supérieure en UV qu’en IR. D’où le piqué apparent plus fort bien qu’il ne s’agisse pas de haute résolution ici. Cette dernière aurait nécessité nettement plus de travail pour constituer une mosaïque et, au vu de la météo actuelle, je ne pouvais pas me le permettre. Deuxième point important, il faudrait ajouter dans l’équation l’impact de transmission de la lumière d’une barlow ajouée sur le chemin optique. Et là, malgré toutes les performances d’un capteur 533 dans le domaine couplées aux capacités naturelles d’un système type réflecteur, c’est la lentille de la plupart des barlows qui pêcherait.
  4. Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence. Pour ne pas faire les choses à moitié, j'ai choisi de faire mes prises de vues entre l'UV proche, autour 380 nm,... ... et l'IR autour un micron... Mais on peut rester plus proche du spectre visible dans le bleu ou le rouge profond. Il n'y a plus d'apport de contraste en allant plus loin. Ci-après, un gif animé des 2 images précédentes pour obtenir une superposition plus confortable. Setup utilisé : SW 150/750 sur HEQ-5, caméra ZWO ASI 533MM, filtres Chroma Bessel U et SLOAN Y'. Logiciels : AS!4, Astrosurface, GIMP, PIPP.
  5. Oui, merci. Inutile de te dire que j’ai précieusement conservé ce petit Sony HX60. C’était l’un des meilleurs compacts d’entrée de gamme en son temps quand il est sorti il y’a 10 ans. Et j’estime, que ça le reste encore aujourd’hui.
  6. Felicitations pour tes progrès ! Au cas où tu en posséderais déjà un, tu peux encore aller plus loin avec un apn ( compact ou reflex ). Avec un bon jeu d’oculaires et/ou de barlow, tu peux obtenir des images qui commenceront à s’approcher de celles rendues par une caméra planétaire. Ci-joint des images faites il y’a quelques années respectivement avec un Sony HX60 et un EOS 90D, à chaque fois sur un 150/750.
  7. Deux petits derniers pour la route. Le H-bêta, à 480 nm, Et l'UHC de chez Omegon, utilisé pour le visuel CP Conclusion ? La bande étroite pour le solaire, c'est bien ! et oubliez l'infrarouge : ca sert à rien. Enfin, quelques hautes résolutions dans le vert sur les régions actives principales, mais sérieusement cahutés par un seeing capricieux...
  8. Un samedi idéal pour se lancer le défi d'imager le Soleil sur tout le spectre accessible. Pour l'occasion, j'ai sorti pratiquement toute ma panoplie de filtres dédiés solaire, planétaire ou bien même CP. J'espère pouvoir par là en aider certains à choisir le meilleur filtre pour de l'imagerie de la photosphère solaire. Et on commence par de l'UV bande large avec le Chroma U-Bessel... Le Cak 3nm de chez Antlia... On ressort même le vieux Baader k-line ( commencait à moisir celui-là ! ) Le petit dernier, Gband 2 nm de chez Altaïr Baader continuum, 10nm ( vous avez l'habitude... ) On passe à l'infrarouge. Sans surprise, la résolution et le contraste s'effondre progressivement. Aucun intérêt sauf pour le test. Pire : de la trame s'invite insidieusement sur les images au traitement et monte d'autant plus fortement que la longueur d'onde augmente. Je m'en étais déjà aperçu avec le capteur 178 mono. J'ai la confirmation que ce n'est pas une question de capteur avec l'utilisation de la 533. Je réussi à la contrôler partiellement grâce à une transformée de Fourrier. Ici, IR-pass 642nm de chez Astronomik, ZWO IR 850nm CH4 889 nm, habituellement utilisé efficacement sur les géantes gazeuses. Ici, encore chez ZWO. A 1 micron, frontière ultime des capteurs cmos dans l'infrarouge.
  9. Alors AS!3, c’est fini. Ce qui vient de sortir, il y’a une petite semaine maintenant, c’est AS!4. Version plus performante à plusieurs égards. Plus rapide d’un facteur deux à trois dans l’analyse des séquences vidéos. Le noise robust peut enfin être placé en mode automatique, un sacré confort quand on ne savais jamais quelle valeur entrer. Pour du planétaire, on a également le logiciel ´Detect’ de Marc Delcroix qui est intégré. Reste qu’il ne s’agit encore que de versions bêta. Une version stable sortira sans doute plus tard. Mais ça marche super bien pour le moment…
  10. La maigre moisson de ce soir entre cirrus, cirrocumulus et turbulence très variable... Matériel : SW 150/750 sur HEQ-5, ASI 662 couleur et ASI 533 mono, powermate x5, filtres uv/ir cut omegon et ir-pass Astronomik 642 nm. Logiciels : FireCapture, Autostakkert!4 bêta, Astrosurface. Uranus dans le visible... Avec ses satellites... Et en IR... ( Il est fort à parier au vue de mon ouverture que les "détails" visibles n'en sont pas en réalité )
  11. Activité en hausse. Timide éclaircie cet après-midi avec nuages de moyens et hauts étages. Seeing très mauvais. Mais une bonne bonne excuse pour tester AS!4 et puis, entre nous,... on commençait à être en manque...
  12. Wikipedia te l’expliquera mieux que moi mais il s’agit du point noir observable en plein milieu du disque de Ïo. Un phénomène que l’on retrouve régulièrement sur d’autres satellites. Ça ne correspond à rien de concret sur leur surface. Il ne s’agit pas d’un détail ou d’une nuance d’albédo à proprement parler mais d’un artefact tout à fait normal même avec une optique bien réglée. Un mélange de diffraction et de traitement. D’ailleurs, en poussant dans le bleu, la résolution augmente et l’effet gibbs est moins prononcé…
  13. La qualité du post compense le retard accumulé. La résolution est au rendez-vous. Beaucoup de détails sur Jupiter. Ïo vaut aussi le coup d’œil malgré le petit effet Gibbs. Merci pour ce partage.
  14. Une superbe matinée. Pas même un petit mouton dans le ciel. Puis, un petit troupeau d'agneaux qui arrive en catimini l'après-midi suivi de près par de plus gros moutons . J'étais parti pour me faire une série complète du Soleil sur toute la plage des longueurs d'onde accessible. C'était sans compter sur un cumulo-nimbus isolé qui m'a pris à revers. Le matos a fini au car-wash avant de rentrer prématurément. Bref, 3 images quand même avant la douche, respectivement en UV, Cak et Gband...
  15. Pour du 250, je trouve que c’est une bonne image. Un petit peu de grain de fond à retirer en effet mais c’est pas mal. On voit la planète à travers la division de Cassini. Ça veut en dire beaucoup sur la réussite de cette image.
  16. Belle image. Encore un peu bruitée mais, ayant eu la 120 mc-s entre les mains un moment donné, je connais un peu ses limites ( c’est drôle, comme par hasard, j’étais en train de retravailler des images de l’année dernière prise avec cette cam, juste avant de passer faire un tour ici… ), et je trouve que tu as quand même su bien gérer le truc.
  17. Très belle série. Le diamètre a été exploité avec maîtrise. Beaucoup de fins détails sur Jupiter et une Division de Cassini complète ( ça devient difficile à obtenir avec le basculement de l’axe de Saturne ) !
  18. Tout comme moi alors ! Pour le week-end près d’Ancenis, je ne sais pas si tu parles des EuroAstros de Liré au mois de mai, mais j’y suis allé également. Il se peut bien que l’on se rencontre un jour puisque nous sommes l’un à côté de l’autre.
  19. Très bien, Elgood ! Belle animation. Je ne savais pas que tu étais proche d’Angers. Tu fais parti d’un club du coin ? Si oui, l’AAA ?
  20. Le Soleil du jour. Vent fort et mauvais seeing. Mais on profites car le restant de la semaine devrait se gâter...
  21. Enfin, le clou. L'animation sur cette dernière tache ( oui, c'est bien celle promise depuis si longtemps... ). 1h d'intégration à 540 nm. Une première officielle pour moi... Pas tout à fait convaincu par la finition mais je n'ai jamais réussi à faire mieux... Une autre version mieux finie et plus homogène grâce à quelques lignes de code Python. Mais... pas de moi. Remerciements donc à Teoman42 pour cette belle version plus homogène. Dommage que la compression gâche la résolution pour le coup.
  22. Avec un p'tit "gros" retard, mes acquisitions solaire du 2 octobre 2023. D'abord les full-disc, respectivement au continuum, gband et cak. En version mono ou couleur au choix. On passe aux HR(s). Du cak ! Miracle, ça "passe" ! En gardant bien sûr à l'esprit que le tube optique n'est pas désaluminé ( on fait beaucoup mieux avec un primaire désaluminé... ) En gband. Pas facile non plus celui-là mais quand ça passe en cak, y'a pas de raison d'essayer... Enfin, au conti, l'une des meilleures images...
  23. Bonjour à tous. Comme vous allez pouvoir le constater, je continue mes tests expérimentaux en ultraviolet sur Jupiter. Le seeing était très correct cette nuit du 10 au 11 octobre pour pointer Jupiter entre minuit et 1:00 du matin. L'occasion de suivre les conseils de Christophe Pellier sur l'imagerie UV de Jupiter. J'ai donc lancé une acquisition d'un peu plus de 10 minutes avec l'asi 533 mm et le filtre Chroma Bessel U. Une intégration totale qui a eu pour effet de lisser un peu trop la surface lorsqu'elle eut été digéré par AutoStakkert!3. Le résultat constitue la première image. J'ai donc procédé au découpage d'une portion de la séquence, directement sous AS!3, pour n'intégrer au final que 5000 images sur un total de 11000, ce qui pourrait correspondre à la louche à une capture de moins de 5 mins au lieu de 10. La seconde image démontre que cela passe nettement mieux même si le bruit monte un peu. Pour bien faire, il faudrait que je passe à la dérotation vidéo... Suivant les conclusions des tests de Christian V. effectués par spectro sur les télécentriques PowerMate, il faudrait également privilégier une barlow qui laisse passer la lumière UV de façon beaucoup plus efficace... Au milieu, une image RGB avec la 662 couleur à titre de comparaison. Puis, une CH4 ( bande du méthane ) faite encore une fois à la 662 couleur ( la 533 est très mauvaise en infrarouge ). Un résultat bien décevant pour une acquisition simple. Je ne sais pas pourquoi mais on dirait que l'IR passe nettement mieux quand le seeing est moins bon. Bien sûr, une fois de plus, j'améliorerai considérablement mes images, surtout CH4, avec de la dérotation d'images. Mais... je manque de temps avec le boulot... Je rappelle que ces images sortent d'un petit 150/750. Peu de résolution donc mais je trouve qu'elles sortent plutôt bien pour le diamètre. Je pense donc pouvoir me permettre de me féliciter moi-même...
  24. Alors une astuce éventuellement ! Tu gagneras beaucoup de temps au stack en décochant « improved tracking » de la stabilisation d’image. Tu pourrais passer de 5-10 mins sur le stack d’une séquence vidéo à seulement 30 sec-1 min. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, la précision de l’empilement ne sera pas affectée pour de la HR de surface solaire. Un gain de temps énorme à considérer…
  25. Ok, autant pour moi. Pour ma part, je préfère encore passer par AS!3 pour le stacking. AstroSurface est certainement un excellent couteau suisse mais je ne crois pas qu’un autre logiciel ne rivalise avant longtemps sur la puissance et la précision de stacking des algorithmes aboutis de notre cher Emil Kraikamp ( ça reste avant tout un avis perso… ). De toute manière, le traitement n’est que secondaire dans la qualité de l’image finale. Ce sont avant tout les conditions de capture qui détermineront ce qui sera exploitable des brutes…
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