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Aïki

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Tout ce qui a été posté par Aïki

  1. Oui, c'est tout à fait exact, c'est d'ailleurs le calcul que j'ai fait pour déterminer la taille idéale des photosites. En fait, comme la focale et le diamètre de la lunette interviennent , on peut aussi se baser sur le rapport F/D (ce qui revient au même). Il n'y a pas de réponse unique. La TS 94 est très orientée ciel profond et structures étendues et souvent peu lumineuses. Pour ces cibles, il faut privilégier de gros pixels (4 ou 5 microns par exemple, voir plus) pour avoir un maximum de sensibilité, quitte à perdre en définition. Pour le planétaire, avec de toutes petites cibles (Jupiter fait une petite cinquantaine de secondes d'arc de diamètre au maximum) il faut soit du petit pixel (2 microns) ou une longue focale (et donc une barlow, mais ce n'est pas du tout la vocation de votre lunette). C'est un peu comme en automobile, aucun véhicule ne sera jamais un compromis acceptable pour quelqu'un qui veut transporter son piano à queue mais se garer comme une Smart. C'est très variable. Sur Jupiter ces dernières nuits, j'ai fait des essais entre 0,5 et 25 millisecondes, en jouant sur le gain. Mais une valeur entre 5 et 7 ne fonctionnait pas trop mal. C'est un compromis entre nombre de clichés, niveau de bruit et gel de la turbulence. Par contre, sur M-51, plus tôt en saison, c'était entre 5 et 30 secondes. Et lorsque je faisais des tests d'autoguidage, je suis monté à plusieurs minutes, pour voir. Ça dépend de la cible, de l'utilisation ou non d'une barlow (qui multiplie les temps de pause par quatre ou plus) , du gain que l'on retient , etc...
  2. Bonjour, Bonne idée la MES avec la 294 MC Pro. J'ai le même souci depuis que j'ai installé ma 385 et une barlow pour tirer le portrait de Jupiter: plus moyen de faire la MES avec Sharpcap (je suppose que le champ couvert par le capteur+barlow est trop restreint).
  3. Oui, il y a encore des colis qui passent à travers de temps en temps. Ensuite il y a l'aspect SAV...
  4. En fait, la réglementation douanière a changé , et toutes les importations de produits de provenance hors U.E. sont désormais assujettis à la TVA, et donc supportent aussi des coûts de dédouanement. Donc c'est 20% du prix (transport compris) plus un forfait dédouanement qui tourne en général autour d'une vingtaine d'euros, et possiblement des droits de douane fonctions de la provenance et de la classification douanière du produit. Pour ma part, compte tenu du faible écart de coût une fois la TVA payée, des délais de transports et de l'absence d'un SAV proche, réactif et efficace, j'ai totalement renoncé à commander en Chine.
  5. Bon, je m'y colle 😏 Tout d'abord, en théorie, en 16 bits, la valeur retournée par un pixel s'échelonnera entre 0 et 65535 (2 puissance 16, moins un). Ledit pixel pourra accumuler jusqu'à 48872 électrons au maximum. C'est ce qu'on appelle le Full Well (on pourrait dire que le seau est plein en français de tous les jours) On remarque sur le tableau que sur chaque ligne, le produit de la case "Gain Relatif" par la case "Full Well" donne toujours cette valeur de 48872. Toujours en théorie et en l'absence de bruit de lecture, au gain relatif 1, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 si'il en avait accumulé 48872, en faisant une simple règle de trois. Au gain relatif 2, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 s'il en avait accumulé deux fois moins que dans le cas précédent, soit 24436. De même au gain relatif 3, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 s'il en avait accumulé trois fois moins, soit 16290. Etc... Ou autrement dit, plus le gain est important, plus un pixel brillera pour un même niveau d'éclairement reçu. Et plus il saturera tôt. On remarque aussi que le bruit de lecture (Read Noise) décroit avec le gain. Mais il ne le fait pas de manière linéaire. Il est divisé par presque trois lorsque le gain relatif passe de un à trois, puis il reste quasiment stable ensuite (de 1,26 à 1,00). Donc de ce point de vue, il n'est pas utile de pousser le gain relatif au-delà de trois. A ce niveau, on garde une bonne dynamique (on garde en théorie environ 16000 niveaux d'éclairement) et on ne gagnerait plus rien ou presque en matière de bruit de lecture à augmenter le gain. Voilà, j'espère avoir été clair ☺️
  6. Bonjour Qwint, Pour ma part, je suis de l'avis de Kaelig, pour l'achat d'une caméra astro. C'est un sujet qui a été abordé dans divers fils ces derniers jours, il faut rechercher une cohérence entre l'optique et le capteur utilisé, c'est à dire entre le pouvoir séparateur de la lunette et la taille des photosites du capteur de la caméra ou de l'APN (au moins dans le cas du planétaire, qui est la cible privilégiée quand on débute, et où l'on recherche avant tout une bonne définition). Si les photosites sont trop gros, on perd des détails. C'est ce qui amène à utiliser une lentille de Barlow quand les photosites de la caméra sont trop grands pour la lunette utilisée. Le pouvoir séparateur de la TS 94 est de 120/94 = 1,28 seconde d'arc. Donc idéalement, il faudrait qu'un photosite capte entre le tiers et la moitié de cette valeur, soit entre 0,42 et 0,64 seconde d'arc. Ce qui donne une taille de pixel (ou de photosite pour être rigoureux) entre 0,84 et 1,29 micron. Or la taille des photosites du D300 est de 5,57 microns si je ne me suis pas trompé dans mes calculs. Ce qui veut dire qu'il vous faudrait en théorie une lentille de Barlow pour réaliser l'adaptation entre la lunette et l'APN. Je ne pense pas que l'on puisse empiler barlow et correcteur de champ, donc je suppose qu'il faudrait retirer le correcteur pour le remplacer par la Barlow, mais ce n'est pas la vocation de ce type de lunette. Avec cependant une réserve: si vous vous intéressez surtout aux objets ténus du ciel profond, le critère de sensibilité passera en premier, la définition en second. Dans ce cas, on s'orientera vers de gros pixels et ceux du D300 (que je ne connais pas spécialement) devraient faire l'affaire. Tout ceci pour vous faire toucher du doigt le fait qu'en astrophotographie, il faut d'abord décider ce que l'on veut voir et ensuite seulement constituer un équipement en cohérence avec ce choix. Et que l'astrophotographie est un domaine très technique (c'est entre autres ce qui m'y attire). Globalement: la TS 94 me paraît un excellent choix pour l'exploration du ciel profond et des objets célestes de grande étendue, avec un APN ou une caméra à gros pixels. Sa qualité optique est surement excellente, si elle est du même ordre que celle de la TS 102/714 que je possède. Elle est peu adaptée au planétaire (pour lequel on recherche un rapport F/D plus important), et c'est donc un achat qui dans mon esprit n'est pas forcément le plus courant en débutant. La monture HEQ5 est un peu surdimensionnée dans l'immédiat mais reste un achat pertinent pour le moyen et long terme. Enfin, un dernier point: la TS 94 EDPH vaut presque 1800€ neuve. Il ne me paraît pas très cohérent de la marier avec un vieil APN quand on trouve des caméras astro (non refroidies) de qualité neuves pour trois ou quatre cents euros, et d'occasion pour un peu plus de la moitié. Voilà...
  7. Très jolie, les détails sont fins et le traitement des couleurs est léger et plaisant. J'aimerais bien en faire autant (mais j'en suis loin...). En particulier, j'ai des difficultés avec l'ADC malgré l'assistance de Sharpcap.
  8. Aïki

    Une Jupiter de plus !

    En hélico survoler la lune ? 😄 Ben oui, c'est même l'endroit idéal pour se déplacer en hélico de manière économique. En effet, comme il n'y a pas d'atmosphère, on peut virer le rotor principal. Donc également le rotor anti-couple puisqu'il n'y a plus de couple à contrer. Ce qui permet aussi de retirer la BTP (boîte de transfert principale, qui transmet la puissance de la turbine au rotor). Plus de BTP, plus non plus de turbine puisqu'elle tournerait à vide. Et plus de réservoir de kérosène pour l'alimenter (de toute façon il n'y a pas d'oxygène pour la combustion). Restent le cockpit et les sièges. Economique, non ?
  9. J'imaginais à tort ... Donc on est d'accord, ça ne sert pas à corriger le bruit de lecture.
  10. Rhoooooo ! Pas le premier soir quand même !
  11. Oui, tout à fait, confusion dans mon esprit avec le cas du CP où on tente d'extraire un signal faible noyé dans le bruit. Ce qui n'est évidemment pas le cas lorsque Jupiter à l'opposition brille comme les feux d'atterrissage d'un airbus. Ah merci ! j'imaginais à tort que les offsets servaient à corriger le bruit de lecture. En fait, si je comprends bien, les offsets servent à corriger des imperfections permanentes du capteur (tramage, gradient...). Décidément, mon débroussaillage de l'astrophotographie est encore bien loin d'être achevé. Mais je suis content, j'ai appris quelque chose aujourd'hui.
  12. A la lecture de ce long fil, je me pose une question (limite hors sujet, à vous d'en juger): L'intérêt des DOF est évident en photographie du ciel profond car les images réalisées sans darks ni flats sont souvent directement bonnes à jeter, mais qu'en est-il en planétaire ? Dans ce cas, le vignettage n'est pas un problème. Je réduis mon capteur à 800x600 pour Jupiter sans ses satellites, les coins du capteur ne sont pas utilisés. Par contre la question me paraît moins claire pour le bruit. - Le bruit de lecture: comme il est constant et mesurable, il vaut surement mieux le traiter avec les offsets, A moins qu'il ne soit négligeable sur les capteurs récents ? - Le bruit thermique: On est dans une situation où l'on va typiquement prendre plusieurs milliers de clichés avec des temps d'exposition de l'ordre de quelques millisecondes, mais n'en garder en fin de compte que 10 à 20%. Qui dit temps d'exposition court dit rapport signal sur bruit faible. Mais on accumule un nombre conséquent de clichés permettant de moyenner le bruit à la baisse. Et on bénéficie d'un niveau de luminosité de la cible (au moins pour Jupiter et Saturne) tel que ce bruit est peut-être tout simplement négligeable. Alors darks ou pas darks ? - le bruit photonique: heuuu, là, je sèche...
  13. Intuitivement, moins on ajoute de lentilles, moins on a de surfaces de contact air/verre, moins on perturbe les rayons lumineux. et moins on a de dispersion et donc de chromatisme. Donc je crois que je vais tenter le changement de camera. Par contre, j'ai encore plein de choses à découvrir et expérimenter avant de me lancer dans le monochrome. J'avance à petits pas...
  14. Bonjour à tous, Jupiter étant de sortie en ce moment, j'ai reconfiguré mon setup en mode planétaire: lunette 102/714, Barlow x2 et caméra ASI 385 MC, de façon à avoir un échantillonnage à peu près correct (idéalement il faudrait un pixel de 4 microns, l'ASI385 MC est à 3,75) Bof, ça ne casse pas des briquettes. je n'arrive plus à faire la mise en station avec Sharpcap, l'alignement est bien plus délicat du fait de la plus longue focale, et il m'a fallu déshabiller mon setup CP pour habiller le setup planétaire faute d'un stock de bagues T42 suffisant. En plus, j'ai l'impression de perdre en qualité optique avec la Barlow. Pourtant ce n'est pas une daube. Donc je me demande si je ne serais pas mieux inspiré de revendre ma caméra ASI 385 (qui fonctionne parfaitement, de ce point de vue, pas de problème) pour la remplace par une ASI678MC, avec ses pixels de 2 microns, qui me permettrait de fonctionner sans Barlow et sans contrainte de back-focus. Un avis, quelqu'un ? Bon ciel à tous !
  15. Merci Ney d'avoir répondu en passant à l'une de mes interrogations. En fait: - si je recherche de la définition en priorité, par exemple en planétaire, alors je retiens une taille de pixel qui me donnera un échantillonnage de l'ordre de la moitié ou du tiers du pouvoir séparateur de mon optique ; - si je recherche de la sensibilité en priorité, alors je m'assois sur la définition et je choisis de gros pixel, sachant que de toute manière il ne sert à rien d'avoir une excellente définition si on ne voit pas l'objet recherché. Le brouillard se dissipe un peu dans ma tête, encore merci. Bizarre, mais ça me semble évident maintenant... Ce n'était pourtant pas compliqué ! Bon, je suis content, j'ai pigé un truc nouveau pour moi, ça va éclairer toute ma journée !
  16. Moi non plus. Il y a quelques années, mon second fils s'était amusé à faire marcher un prétendu "fermier africain qui avait plusieurs millions de dollars bloqués au Botswana" en négociant pied à pied sa commission. L'abruti d'en face (sans doute un "brouteur" ivoirien) s'était laissé balader pendant plusieurs jours avant de réaliser qu'on se payait sa tête. Par contre une de mes nièces s'est fait avoir de plusieurs centaines d'euros sur une arnaque sophistiquée à base d'Iphone et d'Apple Pay. Je n'ai pas vraiment compris le détail, et n'ai d'ailleurs pas essayé car je suis allergique au monde Apple (je n'aime pas les entreprises qui ligotent leurs clients, quelle que soit la qualité de leurs produits).
  17. Je suspecte qu'ils se retranchent sur le fait que (je suppose) ils ont au moins un labo ouvert la nuit.
  18. Sinon, si vous utilisez Sharpcap, la fonction "Smart histogram" calcule automatiquement la durée optimale d'exposition à partir d'une analyse du fond de ciel sur quelques dizaines de secondes. Je ne sais pas si les résultats sont pertinents, mais techniquement c'est facile et rapide à utiliser. Et effectivement, lorsque j'ai testé cette fonction à la nuit tombante, j'ai bien constaté la décroissance progressive de la mesure de luminosité du ciel au fil des heures. Sur le ciel profond, je constate régulièrement avec le live stacking de Sharpcap qu'il faut plutôt quelques centaines de clichés que quelques dizaines pour obtenir des images de qualité. Ça reste encore le meilleur moyen d'améliorer le rapport signal sur bruit et de faire ressortir les nuances faibles des galaxies et des nébuleuses.
  19. Quand je fais le calcul avec un échantillonnage à la moitié du pouvoir séparateur, je trouve un photosite à 2,4 pixel, donc plutôt petit. Cette règle qui fonctionne bien pour ma lunette de 100mm ne serait pas celle que l'on retient pour un plus grand diamètre, dont je n'ai pas l'expérience ? Je serais curieux de savoir ce qui vous mène vers de gros pixels, car je soupçonne grandement un trou dans mes maigres connaissances...
  20. Je suis bien d'accord. Le test en vrai grandeur demande des moyens trop important pour un amateur. La démonstration théorique ne coule pas de source: je peux facilement imaginer plusieurs algorithmes différents de ré-échantillonnage, qui donneraient probablement chacun des résultats un peu différents. Comment savoir si un algorithme donné sera capable de rassembler sur un pixel unique un signal dédoublé par la turbulence ? Ça n'a rien d'évident Voilà qui semble un bon sujet de thèse pour un doctorant en optique ou en mathématiques (mais en fait ça a peut-être déjà été fait, je ne suis pas mathématicien) !
  21. Heuuu... Le jour, je sais déjà. Bon, promis, j'essaierai de nuit à ma sortie de Fleury-Mérogis, en 2025 (enfin, si je reste sage d'ici-là) 😊 !
  22. Et ça donne de bons résultats ? Sur le site d'Adobe, il y a une comparaison entre trois images, une image nette d'origine, la même après sous-échantillonnage , et après sur-échantillonnage. https://helpx.adobe.com/fr/photoshop-elements/key-concepts/resample.html#:~:text=La modification des dimensions en,suréchantillonnage consiste à l'augmenter. Partant d'une image nette, la modification de l'échantillonnage provoque une perte de qualité dans les deux cas: flou en sur-échantillonnant et perte de détails en sous-échantillonnant. Il n'est pas évident pour moi qu'une transformation opérée dans l'autre sens, en sous-échantillonnant par logiciel une image sur-échantillonnée d'origine, ait un effet bénéfique. Ou qu'au contraire elle détériore un peu plus l'image. Ce serait intéressant à tester mais je n'ai ni image sur-échantillonnée ni Photoshop.
  23. En effet. Bon, quand j'étais gamin, il n'y avait qu'un seul réverbère dans tout le village,(place de l'Eglise) et j'en garde bon souvenir. Notre maison a été cambriolée des années plus tard... en plein jour ! Le seul moyen d'être fixé, c'est d'essayer, non ?
  24. Certes, ce n'est pas la caméra qui est en cause, mais son adaptation (ou inadaptation) au setup du moment. C'est à dire sous-échantillonner après coup avec un soft genre Photoshop ?
  25. D'après la mairie de ma commune, qui a consulté la police nationale à ce sujet, les cambrioleurs n'aiment pas l'obscurité car ils deviennent plus visibles du fait de leur lampe torche. Et donc l'impact sur la délinquance , s'il y en a un, serait plutôt bénéfique.
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