Aïki
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Tout ce qui a été posté par Aïki
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En effet, ce serait vache pour les nouveaux, car il faut bien commencer un jour. Bon, restent le nombre de messages publiés et la date d'inscription comme critères possibles. (Ça me rappelle mes débuts en dessin industriel, où le prof nous avait montré des exemples de systèmes mécaniques proposés par des élèves mais impossibles à monter ou démonter, histoire de nous inciter à utiliser un peu nos neurones avant de commencer à tracer un projet). Pour ma part, j'ai toujours été satisfait des objets achetés au grenier. Le seul (tout petit) bémol a été avec la monture, qui avait besoin d'un sérieux réglage de jeu de déclinaison. Mais bon, je ne m'en suis aperçu que des mois plus tard, j'ai appris à le faire et depuis tout va bien. Donc de ce côté là, tout baigne.
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Je pense que même une cotisation à un euro dissuaderait les arnaqueurs. Payer une somme si minime soit-elle est une prise de risque que ne prendrait pas la majorité de ces escrocs, car elle pourrait aider à remonter jusqu'à eux. Et si en plus cette option fait rentre un peu de picaillon pour l'asso, qui s'en plaindra ?
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J'achète et je vends assez régulièrement sur divers sites, que ce soit sur WA pour l'astronomie, sur LBC pour faire de la place dans mes placards, sur Ebay, etc. J'ai été déjà confronté à quelques arnaqueurs, mais n'y ai jamais laissé des plumes car ces individus ne sont pas toujours très futés. Je me souviens entre autres d'un crétin d'Italien qui avait piraté le compte Ebay d'un vendeur de lingerie féminine et tentait d'y vendre un téléobjectif Canon 500mm ! Pas vraiment crédible ! Je me suis fait insulter quand je lui ai mis le nez dans sa m..de mais ne suis bien évidemment pas tombé dans le panneau. Dans un style différent, l'été dernier, un type trop confiant qui m'a fourni des faux documents, assez beaux à première vue mais qui ne résistaient pas à un examen un peu attentif. Attention aussi à un genre de tentative que je n'avais jamais vu avant cette année, l'arnaque personnalisée. Vous discutez sur un forum de vos hésitations entre le machin de marque "ceci", qui vous tente mais un peu au-dessus de vos moyens, ou celui de marque "cela", moins cher mais moins performant, etc. Et miracle, le surlendemain l'engin de vos rêves apparaît bien à propos dans les petites annonces, quasi neuf, photos à l'appui, dans son emballage d'origine avec tous ses accessoires, vendu en urgence à moitié prix du neuf. Méfiance ! Sinon, pour les annonces WA, il me semble que la moins mauvaise solution serait de réserver la publication d'annonces aux seuls membres ayant un historique suffisant (achats ou ventes , messages publiés...) mais d'en laisser la consultation ouverte à tous. J'ajoute que je trouverais légitime que la publication d'annonces soit également réservée aux membres de l'association, d'autant plus que la cotisation annuelle est tout à fait modique. Faire fonctionner un site implique des coûts, notamment d'hébergement, et il me paraîtrait tout à fait normal que ceux qui en bénéficient pour leurs transactions y contribuent, même modestement. Quand on tente de vendre un matériel pour 100€, 1000€ ou 2000€ ou plus, mettre dix balles une fois par an pour supporter le service ne me paraît pas choquant.
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Bonjour, Lorsque j'ai (re)débuté l'astronomie l'an dernier, j'ai acheté une bonne partie de mon nouveau setup au grenier (la lunette, la monture, des oculaires, la roue à filtres, des filtres...) alors que je n'avais encore rien publié. Et c'est logiquement avec mes premiers essais que sont venues les premières interrogations et mes premiers messages. Si le grenier m'avait été fermé à cette époque, je ne serais sans doute pas aussi présent sur Webastro aujourd'hui. On pourrait penser à un système de parrainage, mais ça n'aurait pas fonctionné pour moi car je n'avais aucun contact dans le monde astram à l'époque. La solution optimale n'est pas évidente...
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Certes...
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Ça dépend du terrain et du climat, non ? Il y a des caves qui sont inondées dès que la nappe phréatique remonte un tant soit peu, et d'autre qui n'ont pas vu une goutte d'eau sur plusieurs siècles. La cave de l'appartement de mon enfance, pourtant situé entre Rhône et Saône à 300m des quais, était sèche comme un coup de trique. Celle de la maison que mes parents ont acheté pour leurs vieux jours dans l'Allier sentait le champignon 365 jours par an.
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L'air chaud peut emmagasiner plus d'eau que l'air froid. La condensation ne se produit pas quand de l'air froid se réchauffe car dans ce cas il gagne de la capacité à absorber plus d'humidité qu'il n'en stockait déjà, mais lorsque de l'air (chaud ou froid, la notion est relative) plus ou moins saturé en vapeur d'eau entre en contact avec une paroi plus froide que lui. Ce qui se passe en réalité, c'est que l'air chaud et potentiellement humide de la journée, prisonnier de l'abri de jardin, se refroidit la nuit. Sa capacité à stocker de l'eau à l'état de vapeur diminue et il dépose donc son excédent d'humidité sur les parois froides. Une solution partielle consiste donc à assurer une ventilation suffisante pour que l'air chaud diurne ne reste pas piégé dans la cabine et y dépose son humidité la nuit. Mais ça ne règle pas le problème d'un air nocturne saturé en humidité, ce qui est fréquent une bonne partie de l'année sur une bonne partie du territoire. L'idée du sac étanche sous vide est certainement efficace, mais sa mise en oeuvre quotidienne me paraît plutôt contraignante. Sinon, installer l'abri de jardin sur un site à 3500 mètres d'altitude au sud du 45ème parallèle garantirait un air sec et un ciel bien noir, mais je concède que ce n'est pas forcément une mince affaire...
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Merci pour l'info, elle répond à mon interrogation sur l'intérêt du point rouge en astronomie amateur. En fait, je ne commande plus jamais directement en Chine (et pourtant c'est un pays que je connais un peu pour y avoir bossé dans une douzaine de provinces différentes), et ce depuis que je me suis fait pirater ma CB par un site chinois. Depuis, je suis passé à un autre mode de paiement, et je privilégie les acteurs locaux fiables et réactifs, comme Pierro-Astro par exemple, quitte à payer plus cher.
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Le mien est un EOTech holographique . Qualité mili, mais compatible rail Picatinny, donc pas vraiment adapté à un usage astro. Je regarde le point rouge TS qui a l'air pas mal et qui est livré avec un support standard mini-Vixen. Ça me ferait gagner à peu près 350 grammes et m'éviterait de me contorsionner pour choper Arcturus, Altaïr ou une autre de leurs copines suivant la saison.
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Bonsoir à tous et toutes, Je suis en train de considérer l'achat d'un viseur point rouge. En effet, je galère souvent pour aligner ma lunette sur la première étoile (les suivantes, c'est facile) car elle ne se pointe pas toujours spontanément dans le champ de mon chercheur. L'autre raison est qu'à force d'ajouter des trucs et des machins, je me rapproche de la limite de poids de la monture en astrophoto, et que ça ne me dérangerait pas de gagner quelques centaines de grammes. J'ai l'expérience de ce type de viseur pour l'utiliser de temps à autre sur armes. Avantage: une prise de visée rapide les deux yeux ouverts. Inconvénient: la précision est limitée par le diamètre du point rouge. Donc intérêt fonction du contexte. Et notamment pas top en tir de précision (mais ce n'est manifestement pas fait pour ça). Qu'en est-il en astronomie ? Est-ce une bonne solution pour dégrossir l'alignement, c'est à dire en ce qui me concerne amener rapidement la cible sur l'écran du PC ? Pour ensuite affiner avec la raquette ou la fenêtre EQmod. Merci d'avance pour vos avis.
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Si j'ai bien compris, l'EQStarpro intègre le WiFi dans le boîtier de contrôle, alors que l'EQStar demande un module externe,
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Ah volontiers ! Comme j'habite en fond de vallée, le ciel au-dessus de chez moi est pire que sur le plateau à quelque distance de la maison. La différence d'altitude n'est pas si importante, mais j'ai l'impression que les couches basses polluées se déversent dans la vallée. En 35 ans, je ne me souviens pas d'avoir vu la voie lactée une seule fois (alors que dans le Bourbonnais de mon enfance elle resplendissait dès que le ciel était clair). Mais bon, à l'époque, je n'avais pas le premier sous pour acheter une lunette, même la plus modeste. Intéressant, je vais essayer ça dès que possible (pas ce soir, le ciel est bouché...). Va falloir que je complète mes darks !
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C'est une expérience qui me tente, le ciel d’île-de-France étant ce qu'il est. Quelqu'un connaîtrait un petit gite astro sympa et isolé dans le Morvan ? Je dis petit car je vis seul, hélas, depuis l'an dernier, et je ne me vois pas louer un gite avec 12 couchages juste pour ma lunette et moi...
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Egalement, 100 en agressivité en DEC, c'est bien trop. En général ça marche bien avec l'agressivité autour de 80 en AD et autour de 60 en DEC. Pour la durée d'exposition, je dirais 2 secondes mini, et si l'atmosphère est turbulente monter à 3 secondes ou un peu plus permet de moyenner la position de l'étoile guide et d'avoir un guidage plus doux. Et bien sûr il faut éviter les câbles qui pendent au vent ou qui tirent sur la caméra, ou le chat qui vient se frotter amoureusement contre le trépied... C'est que ce n'est pas grand chose une seconde d'arc, ça représente une ouverture de 4,8 mm à un kilomètre !
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Pour paraphraser Dupont et Dupond, je dirais même plus, c'est parce qu'il n'y a plus de correction que les courbes s'échappent. Un point à vérifier: normalement PHD2 signale quand il perd l'étoile guide ou lorsque le RSB chute sous la limite spécifiée dans les paramètres. mais je ne sais pas si le message persiste ou est effacé après quelques instants (pendant mes tests ces derniers jours, je restais sur place et réagissais rapidement). Ça pourrait être une piste à explorer, une perte temporaire d'étoile guide qui désactiverait la sortie de commande sans la réactiver ensuite. Un bug peut-être ? Pour mémoire, il y a une case à cocher pour que PHD2 bipe en cas de perte d'étoile guide.
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En toute logique, PHD2 ne recevrait plus d'infos si les ports USB étaient désactivés. Ça n'a peut-être rien à voir, mais il y a une situation durant laquelle PHD2 trace les courbes avec les sorties de commande désactivées: lorsqu'on active l'assistant de guidage. Donc une fonction de désactivation existe dans PHD2 même si elle n'est pas accessible directement à l'utilisateur. Reste à savoir pourquoi elle s'active.
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Bonsoir, J'ai acheté un kit EQStar pour ma NEQ5 le mois dernier. Alexander est toujours aussi réactif, aucun souci de ce côté là. D'après ce que j'ai compris, Astro-Gadget a quitté Kharkiv au début des hostilités. Ils expédient désormais d'une ville au sud-ouest de Kiev. Il faut compter environ 15 jours pour la livraison. Mon colis est remonté à Kiev pour le passage aux douanes ukrainiennes, et à l'arrivée en France a été dédouané à Roissy. Colis bien emballé, complet, installation facile avec un tournevis cruciforme et une paire de clés Allen. R.A.S, tout baigne !
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Ah, OK, merci pour le tuyau ! Bon, 'tite pause café, et je retourne à mon sécateur car j'ai encore de la place dans ma poubelle "végétaux" !
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Bonjour Tyler, et merci pour tes commentaires. Je ne parviens pas à citer proprement sujet par sujet, donc je vais répondre simplement: - Sur le déséquilibre: je vais revérifier. Les courroies du kit s'étaient détendues (vis moteur sans doute pas assez serrées), c'est peut-être de là que ça vient. - Sur le vent: en fait, ce que je constate, c'est que le guidage en AD fait des pointes (en gros de 3" à 5") dès qu'il y a un peu d'air, mais la valeur RMS reste effectivement en-dessous de 2". Cela dit, la configuration des lieux fait que le vent est très souvent turbulent devant chez moi - La calibration: refaite car j'ai retouché l'équilibrage depuis la dernière calibration. - Sur le HFD, pour être plus précis, et de part ma très courte expérience: avec un HFD entre 2 et 3 à peu près, le guidage est un long fleuve tranquille (en dessous de 0,35" RMS). De 3 à 4,5 HFD c'est plutôt du 0,7" ou 0,8" RMS. Au delà, on passe la barre de 1" RMS. J'ai eu jusqu'à HFD 7, (mais atmosphère humide)... et ce soir là je suis rentré me coucher ! Pour autant que je comprenne, tant qu'on reste inférieur ou égal à 1" RMS, tout baigne, et jusqu'à 2" ça reste acceptable. - Sur les essais de durée: c'était juste pour vérifier l'absence de filé d'étoile , car en réalité je n'observais rien de particulier, ni nébuleuse ni galaxie. C'est sûr que sur une pose longue on accumule tous les défauts auxquels on échappe en pose courte. - Sur la MAP: pareil, j'ai essayé deux ou trois fois de la faire sous SharpCap (c'est quand même plus confortable que dans la petite fenêtre de PHD2) mais je suis revenu à PHD2 ensuite. Je signalais ce point car les déconnexions de caméra d'autoguidage sous PHD2 sont apparemment un sujet récurrent sur le net, et que la cohabitation SharpCap / PHD2 en est une cause possible. Mais finalement, comme j'arrive maintenant à rester la plupart du temps sous une seconde d'arc RMS, je considère que mon objectif de première découverte et mise au point de l'autoguidage sur mon setup comme atteint. Il y a encore surement plein de choses à apprendre et maîtriser, mais je vais maintenant mettre ce sujet secondaire de côté pour revenir au principal: l'astrophoto.
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Faute de cible intéressante dans mon champ de vision ces jours-ci (ces mêmes sapins qui me réjouissent le jour me font ch... la nuit), j'ai poursuivi ms tests d'autoguidage avec PHD2. Je parviens au conclusions suivantes. J'aimerais savoir si elles correspondent à vos impressions, si vous êtes utilisateurs de PHD2. - l'autoguidage (avec PHD2 comme je suppose avec tout autre outil logiciel ) est particulièrement sensible, à l'équilibrage du setup. Un peu trop de déséquilibre, et le guidage ne se fait plus que dans un sens, dû au couple limité des moteurs d'asservissement (tout du moins sur ma monture NEQ5); - le moindre souffle de vent perturbe le guidage et le fait sortir du "tunnel" d'une seconde d'arc pour faire des pointes vers 5 ou 6 secondes d'arc, mais uniquement sur l'axe AD. Ça me paraît logique car le vent est plus ou moins horizontal, a donc peu ou pas d'action dans le plan vertical, et pas d'influence sur l'axe DEC. - l'autoguidage est également très sensible au HFD de l'étoile guide. Jusqu'à 3,5 ou 4, les résultats sont acceptables, au-delà c'est un peu n'importe quoi. - L'utilitaire de calibration est capricieux et imprévisible (à moins que la qualité d'usinage de la monture en soit responsable, difficile à dire). Trois calibrations en séquence sans aucun changement de configuration, trois résultats différents. - Même constatation avec l'assistant de guidage, qui donne des valeurs d'erreur de mise en station qui fluctuent largement tout au long de la mesure, et qui diffèrent d'une séquence à l'autre à quelques minutes d'intervalle. Mais même avec ces limitations, j'arrive assez régulièrement à autoguider à moins d'une seconde d'arc d'erreur moyenne. A ce niveau, j'ai testé des poses jusqu'à 10 minutes. A cinq minutes, les étoiles étaient bien nettes et bien rondes. A dix minutes, elles étaient toujours assez rondes, mais quelque peu empâtées. Une remarque: mes deux caméras sont configurées dans SharpCap. Si j'utilise temporairement la caméra de guidage avec SharpCap (par exemple pour affiner sa MAP) , une fois que je repasse SharpCap sur la caméra imageuse, la caméra de guidage ne répond plus à PHD2. Dans ce cas, la seule solution que j'ai trouvée est de tout couper puis tout recharger.
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J'ai poursuivi mes tests la nuit dernière, dans une atmosphère très humide et entre les passages nuageux. Par rapport à la fois précédente, la seule modification porte sur la tension des courroies, que j'ai retendues un petit peu dans l'espoir de réduire un peu le jeu de déclinaison. Tout d'abord, un essai de guidage pendant une courte période de ciel clair, avec un HFD de l'étoile guide inférieur à 3. Je vous laisse juge. C'est ce que j'ai obtenu de mieux jusqu'à aujourd'hui. Pas mal pour un débutant, non ? Dans l'idéal, il faudrait que j'ajuste un tout petit poil l'équilibrage pour éviter que la courbe de déclinaison ne franchisse l'axe horizontal. Puis j'ai mesuré le jeu en déclinaison avec l'assistant de guidage, pour voir si la tension accrue des courroies avait une influence bénéfique ou non: Résultat: le jeu est passé de 1680ms lors du test précédent à 1600ms, soit un gain de 5%. Le tracé en rouge est un peu plus pointu au sommet que le précédent. Donc il y a un petit mieux. Par contre, le tracé de retour s'écarte toujours du tracé théorique, ce qui me dit qu'une impulsion vers le sud ne compense pas complètement une impulsion vers le nord. Mon hypothèse est que la lunette est déséquilibrée, avec plus de poids coté caméra que côté objectif. Elle a une petite tendance à lever le nez, si l'on peut dire. Pour vérifier cette hypothèse, j'ai volontairement déséquilibré la lunette en la ramenant de deux ou trois centimètres en arrière. Intuitivement cela doit rendre la montée vers le nord plus facile, le retour vers le sud plus difficile. Voyons ce que ça donne dans les faits: Hypothèse confirmée ! D'une part le nombre d'impulsions pour obtenir un déplacement de 25 pixels vers le nord a été réduit de moitié, d'autre part le déséquilibre est allé au-delà des possibilités du moteur de déclinaison: la lunette n'est jamais revenue vers le sud. ... et je suis rentré me coucher, non sans avoir rééquilibré l'ensemble avec soin. Conclusions: - La réglage de la tension sur les courroies est important; - Les moteurs n'ont pas un couple suffisant pour surmonter un déséquilibre même assez modeste; Il en faut vraiment juste un soupçon pour bien placer la courbe de déclinaison par rapport à l'axe "zéro seconde" et éviter qu'elle ne le traverse. - Le graphique de jeu me paraît un bon outil pour vérifier l'équilibrage sur l'axe DEC. Il n'y a surement rien de bien nouveau dans ce qui précède, mais je suis content de l'avoir "touché du doigt" et illustré. Rien de tel que mettre les mains dans le cambouis pour assimiler la mécanique... Reste une question: capacité de chargement mise à part, je ne sais pas comment se situe ma monture une fois optimisée par rapport à une monture plus haut de gamme comme une EQ6-R par exemple. Est-ce qu'un jeu mesuré à 1600ms est considéré comme un signe de qualité ou comme une caractéristique médiocre ? C'est juste de la curiosité en fait, car la courbe de suivi en tête de ce post me paraît tout à fait satisfaisante . Et je n'ai aucune raison de changer de monture tant que je reste dans les limites de poids préconisées.
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Je viens de parcourir rapidement les trois parties du lien sur le bruit. C'est remarquablement bien fait, clair, précis, didactique. Je vais le relire ce soir avec attention. Merci encore, je n'avais rien lu de cette qualité sur ce sujet.
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Merci à vous deux pour vos explications. Je ne connais pas la règle des trois sigmas, il faut que je creuse le sujet (je connais plus ou moins le six sigmas en matière de qualité industrielle. Je suppose que la base mathématique est la même, basée sur les notions de gaussienne et d'écart-type, mais je ne vois pas comment ça s'applique en optique). Effectivement, j'étais intrigué par la coexistence des darks et de l'empilement, deux méthodes qui me paraissaient plus ou moins redondantes. Donc les darks combattent le bruit thermique, l'empilement combat la partie variable restante. Cette dernière doit quand même être importante à en juger par l'efficacité du live stacking de Sharpcap. Pour M-51 par exemple, on passe d'une vague lueur à peine perceptible en début de capture à une image un peu colorée parfaitement visible et détaillée en quelques dizaines de minutes. J'ai fait quelques essais de dithering au tout au début de mes tentatives d'autoguidage, et j'ai cessé temporairement pour simplifier le contexte en en retirant cet élément perturbateur, et résoudre ainsi plus facilement mes difficultés de mise en oeuvre de PHD2 J'y reviendrai rapidement car j'ai quasiment terminé l'optimisation de la monture, grâce à tes bons conseils, Tyler ! Je ne comprends pas bien cette notion de signal présent en totalité ni comment on le détermine. Est-ce lié aux trois sigmas ? Je viens d'ouvrir ton lien, Fred, je n'ai pas fini de le lire, mais il est très intéressant. Merciii ! Tiens, hors sujet, j'ai à l'instant la visite d'un petit grimpereau qui escalade le tronc du pin devant ma fenêtre. Je n'en avais pas vu depuis deux ou trois ans au moins.
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Pour le vent, Il y aurait bien Hubble, mais la documentation ne précise pas sa compatibilité avec AsiAir...
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Pour moi, dans ma compréhension, c'était: - plus la pose unitaire est longue, plus on accumule du signal (et aussi du bruit). La limite est l'atteinte de la saturation sur la zone que l'on veut capturer, auquel cas il est inutile de prolonger la pose au-delà. - plus on multiplie les poses, plus on améliore le rapport signal/bruit car le bruit thermique étant de nature aléatoire, il n'est pas toujours présent sur un pixel donné de l'image alors que le signal l'est toujours (ou presque). Donc en empilant de manière classique, c'est à dire en faisant la valeur moyenne dudit pixel, la moyenne du signal ne bouge pas (ou peu) alors que la valeur moyenne du bruit diminue sensiblement. - Mais j'imagine que le temps total apporte aussi sa contribution car le signal utile a sans doute aussi une composante aléatoire. Je suppose qu'on obtient un signal "plus complet" si l'on peut dire en augmentant le temps de pose total. J'ai une lunette qui ouvre à F/7 et plein de pollution lumineuse malgré les efforts des communes environnantes (tout du moins certaines d'entre elles). Donc je voudrais utiliser des filtres assez sélectifs pour m'en débarrasser. Ce qui implique d'allonger les temps de pose. Mais bon, mes derniers essais tournaient autour de 30 secondes maxi, avant optimisation de la monture. D'où mon intérêt pour l'autoguidage. En attendant, je joue du tournevis, de la clé Allen, j'avale des tutos, j'apprends des trucs un peu tout les jours, et ça me plait bien !