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Aïki

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Tout ce qui a été posté par Aïki

  1. Aïki

    Question de flats

    Ah merci ! Ça m'avait complètement échappé. Il faut dire que c'est la première fois que je fais appel à ce type de représentation, et que j'ai encore à en découvrir les subtilités. Donc dans le cas présent, l'intérêt des flats est surtout de traiter d'éventuelles poussières, car le vignettage est minime, c'est ça ?
  2. Aïki

    Question de flats

    J'ai tourné la caméra d'un quart de tour et relancé une capture de flats. L'image obtenue est quasiment identique à la précédente: la zone sombre reste figée sur le côté droit. J'en déduis qu'il doit s'agir d'une caractéristique du capteur qui présenterait une sensibilité plus faible d'un côté ? Ou peut-être de sa vitre de protection, qui serait un peu moins transparente de ce même côté ?
  3. Bonjour à tous, Qui saurait interpréter le cliché flat ci-dessous, et notamment son asymétrie flagrante ? Je viens de le réaliser avec ma lunette TS 102/714 avec une caméra ASI294MC, sans filtre, ni correcteur, ni Balow ni rien, et un écran à flats Geoptik Problème d'orthogonalité du capteur avec l'axe de la lunette ? Doublet mal réglé ? Merci d'avance pour vos lumières !
  4. Je me glisse dans ce fil car je viens d'examiner mes master flats les plus récents. J'aurais voulu les insérer ici mais ils sont trop volumineux en .png (16Mo). Je les ai sauvegardés en .jpg pour réduire leur volume, mais la perte de qualité fait qu'on ne voit plus rien de significatif dessus. J'ai deux questions: - d'une part j'ai fait deux master flats avec des durées d'exposition différentes. L'un est assez sombre, l'autre plutôt clair. Le centre n'est saturé ni sur l'un ni sur l'autre. On devine des poussières sur le plus clair, et par contre on les voit très nettement sur le plus sombre (après stretch sous Pix, sinon on ne voit rien sur les versions linéaires). Lequel devrais-je utiliser de préférence? - A l’œil nu, je ne vois aucune poussière sur la vitre du capteur, pourtant elles sont bien présentes. Comment arriver à les éliminer ? Et en fait, est-ce utile ?
  5. Pareil, quand je peaufine ma MES à quelques secondes d'arc près avec Sharpcap, PHD2 me trouve une erreur en minutes. Mais si je fais la manœuvre plusieurs fois avec PHD2 sans toucher à la monture, la mesure fournie par PHD2 varie chaque fois dans des proportions importantes. Donc je ne sais pas si le process PHD2 est fiable. Par contre, une fois la MEP faite soigneusement avec Sharpcap, je n'observe quasiment pas de dérive sur une heure de live stacking ou plus.
  6. Très intéressant, merci ! Décidément, chaque fois que je crois avoir compris quelque chose, je m'aperçois ensuite que j'avais loupé les neuf dixièmes du sujet. Bon, c'est un peu dur pour l'amour propre, mais c'est comme ça qu'on progresse...
  7. Ah d'accord, il faudra que j'essaye. Sinon, il me semble que la turbulence est bien moins critique en CP qu'en planétaire du fait des dimensions beaucoup plus importantes des objets du ciel profond. Une poignée de pixels de turbulence sera gênante sur Mars (25 secondes d'arc de diamètre apparent au maximum, soit de l'ordre d'un cinquantaine de pixel de diamètre avec un échantillonnage à 0,5") par exemple, mais totalement négligeable sur un objet étendu comme M-42 (60 minutes d'arc, soit déjà 3600 pixels avec un échantillonnage d'une seconde d'arc)
  8. Oui, tout à fait. Même chose pour moi, le but n'était pas M42. Le but de la pose courte est de figer la turbulence, et il me semble que 500ms, c'est bien trop long. Quand il y a de la turbulence, ce qui est très visible sur les planètes quand on les observe à fort grossissement, la fréquence des mouvements me semble être au moins à 10 ou 20Hz. Pour figer le mouvement, je dirais intuitivement qu'il faut être au minimum au double de cette fréquence , soit une durée d'exposition inférieure à 25 millisecondes. Ce sont des ordres de grandeur naturellement. Sur Jupiter, je tourne entre 5 et 15ms au grand maximum.
  9. Quan chrai grand, moi aussi je frai des belles fotos du soleil ! Nom de D... J'en reste béat d'admiration !!! Quel talent !!!
  10. Voilà ce que j'ai obtenu hier avec la même caméra ASI294 MC (à T=-25°C) et ma lunette TS 102/714, sans correcteur ni réducteur de focale. Capture Sharpcap et traitement sommaire sous Pix. Environ 600 poses de 2,9 secondes. L'objectif principal était un test de ma nouvelle configuration nomade, et non la capture de M-42 qui a été faite de manière accessoire, avec Darks, mais sans Flats , ni utilisation de la fonction "Smart histogram" de Sharcap et je n'ai pensé à activer le dithering sous PHD2 qu'à mi course. Donc durée d'exposition au pif et fond de ciel marbré. La prochaine fois, je relance sur deux ou trois heures si possible avec darks, flats et dithering, et j'espère que la qualité en sortira améliorée. En tout cas, je resterai loin des 80.000 poses ☺️ Sinon, j'utilise la technique d'imagerie rapide en planétaire. En fait, quand la capture est plutôt homogène, je ne vois guère de différence entre 300 clichés ou 3000. Il en va différemment s'il se produit un incident en cours de capture, du genre passage d'un nuage ou phares de voiture. Dans ce cas la sélection a du sens.
  11. Il n'est pas impossible que le driver pour le câble de 5m ne doit pas le même que pour le câble de 3m si le fournisseur est différent. L'annonce sur Amazon précise: Nous fournissons juste le câble, le pilote FTDI, veuillez aller sur le site officiel pour le télécharger : https://www.ftdichip.com/Drivers/VCP.htm ; téléchargement du pilote : https://www.ftdichip.com/Support/Documents/InstallGuides.htm
  12. Jolie image de Jupiter. Il me semble qu'il y a un petit décalage du bleu vers le bas à droite, qui devrait pouvoir se régler en un ou deux clics sous Astrosurface ou Registax. Et j'aime bien ces teintes pastel que je ne parviens pas toujours à obtenir.
  13. Demander à Optique Unterlinden, l'importateur exclusif de Skywatcher. Leur SAV répond volontiers au téléphone. Ce sont je pense les plus aptes à répondre à ce genre de demande.
  14. J'ai eu ce problème avec mon ASI678. En fait, le driver que j'avais téléchargé sur un site astro (je ne me souviens plus lequel) n'était pas le dernier. Je suis donc allé directement sur le site ZWO, j'ai chargé le tout dernier driver et tout s'est mis à fonctionner comme par miracle. Le driver à jour date du 12 janvier 2023...
  15. En fait, j'ai eu une période où mes clichés de Jupiter étaient tout jaunes, et ne n'arrivais pas à corriger ça sous Pix. La balance des blancs était sur manuel. Finalement j'obtiens de bien meilleurs résultats de couleurs avec la balance des blancs sur auto. Manifestement une image trop rouge ou trop verte de temps en temps sur plusieurs centaines ou milliers n'a guère d'effet sur le résultat final.
  16. C'est à peu près ce que j'avais ce soir avant de rentrer mon setup. Des tonnes de turbulence. Les sautes de couleur proviennent je pense du réglage de la balance des blanc sur automatique dans Sharpcap. Le problème si on règle la balance des blansc en manuel, c'est qu'on se retrouve parfois avec des couleurs complètement fausses et difficiles à corriger au post-traitement. En tout cas, le résultat n'est pas si mal pour un premier essai avec une turbulence forte. La turbulence se voit à l'oeil nu. Dans de bonnes conditions , la planète apparaît comme un point lumineux stable sans aigrette ni zone laiteuse en périphérie. Si elle ressemble à une étoile, si elle scintille, il y a de fortes chances qu'elle saute comme un cabri une fois vue dans Sharpcap, et forcément, le résultat final sera décevant.
  17. Côté monture, j'ai une NEQ5 (SW) que j'ai pu comparer à une EXOS-2. L'EXOS-2 me semble supérieure, ne serait-ce parce que ses deux axes sont montés sur roulements (seul l'axe AD est sur roulement sur la NEQ5, l'axe DEC est juste sur paliers) et qu'elle a une marge de poids plus importante.
  18. Toujours aussi bluffant ! Deux questions si ça ne vous ennuie pas, pour tenter de combler un peu le trou sans fond de mon ignorance solaire : - en imagerie solaire, procède-t-on par empilement comme pour le CP, ou s'agit-il de clichés unitaires ? Je sais que la luminosité du soleil est particulièrement importante, mais à force de filtrer il ne reste peut-être plus grand chose du rayonnement initial. - comment restituez-vous toute une gradation de couleurs à partir d'une image N&B ?
  19. Décidément , je suis toujours plus admiratif de la qualité de votre travail. J'ai encore des tonnes de choses à apprendre en CP et planétaire, mais tôt ou tard je vais devoir franchir le pas du solaire !
  20. J'ai profité de l'éclaircie hier soir pour faire un rapide test sur Jupiter avec ma caméra ASI678 (photosite 2 microns) sur le Mak 180 (F/D nominal = 15). On est donc sur-échantillonné car un photosite de 2 microns appellerait en principe une optique à F/D= 10. L'image après empilement aussi bien par AS!3 qu'Astrosurface est floue, je dirais plutôt "vaporeuse". Je n'arrive pas à obtenir une image nette après post-traitement , ce qui est en général facile en cas de sous-échantillonnage. Pour info, la turbulence était bien présente mais modérée. Voici le résultat après traitement . Petit rappel: c'est juste un test de sur-échantillonnage, pas un concours de beauté ! Pour voir, je l'ai ré-échantillonnée avec la fonction "Resample" de Pix afin de simuler des photosites de 3 microns cohérents avec un F/D = 15. Ça donne ça: On a l'impression d'un petit gain en netteté, mais c'est peut-être dû simplement à la réduction des dimensions de l'image. Si le ciel se dégage, j'essaierai une rapide série ASI 678, ASI385, ASI 294 (pixels 2 microns, 3,75 microns et 4,66 microns) pour faire une comparaison avec les mêmes conditions de ciel entre sur et sous-échantillonnage.
  21. Merci pour cet intéressant lien. Ce que je ne maîtrise pas, c'est la latitude dont on dispose en matière d'échantillonnage pour obtenir une image correcte. Par exemple, j'ai constaté l'an dernier que les images de M.51 obtenues avec un échantillonnage de 1,08" alors qu'il eut fallu être autour de 0,4" avec ma TS 102/714 étaient médiocres. J'ai constaté une amélioration manifeste lorsque j'ai mis en place une Barlow 2x, avec un échantillonnage tombé de 1,08" à 0,54". Les images ont gagné en finesse de manière spectaculaire. Maintenant, aurais-je eu une amélioration significative en augmentant un peu le tirage de la Barlow pour descendre l'échantillonnage à 0,4", je ne sais pas. Je n'étais pas assez au fait de ces aspects à l'époque pour penser à faire l'essai. Je le ferai quand M.51 sera de retour dans le ciel devant ma maison. La question sous-jacente, c'est: "Dois-je me préoccuper de la focale réelle de mon Mak à l'instant t, ou puis-je faire l'impasse en considérant que c'est plus l'ordre de grandeur de l'échantillonnage qui importe que sa valeur exacte ?
  22. Intéressant. Je n'étais pas au fait de cette particularité. Merci pour cette utile remarque !
  23. Ça me paraît une bonne décision... J'ajouterai deux commentaires: - Il y a des cas où une Barlow est vraiment nécessaire. J'ai commencé l'astrophoto avec une Asi385 (pixel de 3,75 microns) sur ma lunette 102/714. F/D à 7 alors qu'il aurait fallu un F/D à environ 19, ou des photosites minuscules. Lorsque j'ai enfin compris ce qu'était l'échantillonnage, et installé une Barlow (pourtant d'entrée de gamme) les images ont beaucoup gagné en finesse. - En optique, la qualité se paye. J'ai comparé l'image obtenue de jour sur ma lunette avec un oculaire de 10mm d'une part, et avec un oculaire de 20mm plus Barlow d'autre part. La dégradation est conséquente. C'est ce qui va m'amener à remplacer ma Barlow actuelle par un modèle apo trois fois plus cher (sauf si je trouve le modèle convoité en occasion...) pour minimiser l'impact négatif de lentilles supplémentaires dans le chemin optique.
  24. Une des difficultés auxquelles se heurtent les communes qui souhaitent réduire l'éclairage est l'installation électrique en place. Et c'est là qu'on distingue les municipalités prévoyantes de celles qui ne l'ont pas été. En effet, les armoires électriques traditionnelles ne permettent ni de piloter les points lumineux individuellement ni d'en moduler l'intensité d'éclairage. Or il n'est pas toujours possible de couper tout un secteur à la fois car il existe bien souvent des points critiques qui doivent rester allumés toute la nuit (certains passages piétons par exemple). Une installation électrique traditionnelle est potentiellement un obstacle bloquant. L'extinction modulée requiert donc une refonte de l'architecture électrique d'éclairage, et c'est un chantier complexe et coûteux. Il me semble l'avoir déjà mentionné précédemment: à Jouy-en-Josas, le chantier s'est étalé sur 10 ans pour un coût de l'ordre de 1 million d'euros, soit un petit peu moins que 1000€ par point d'éclairage. Mais avec à la clé une économie de 85% sur la consommation. Nous bénéficions à plein depuis juillet dernier de la clairvoyance des équipes municipales (dont je n'ai pas fait partie, ni autrefois ni maintenant) qui se sont succédé depuis une décennie.
  25. Absolument superbe ! Mais pardonnez mon ignorance, c'est quoi un double étalon Fabry Perot ? PS: j'envisage un peu d'acheter un Quark pour me lancer dans l'imagerie solaire, mais ce que j'ai lu sur le côté aléatoire de la qualité d'un Quark même neuf (prix mis à part) me fait bigrement hésiter.
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