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Aïki

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Tout ce qui a été posté par Aïki

  1. Bonjour à tous, Mes essais photo de Jupiter de ces derniers jours ne sont pas à la hauteur de mes espérances. Je vois deux pistes possibles à la médiocre qualité des clichés (flous, les deux bandes visibles mais aucun détail), mais avant de vous les exposer, voici mon setup planétaire: - Lunette TS Apo 102/714 - Barlow 2X Kepler shorty - Caméra ASI678MC (photosites 2 microns, non refroidie) - Sharpcap, Carte du ciel, AS!3, PixInsight J'ai placé la caméra à environ 5cm de la Barlow afin d'obtenir un échantillonnage correct (0,4 seconde d'arc par pixel, un tiers du pouvoir séparateur de la lunette). J'obtiens ainsi un facteur de grossissement égal à 1,43 donc inférieur au grossissement nominal de 2.0. Faire fonctionner une Barlow dans ces conditions permet-il d'en obtenir les performances nominales, ou seront-elles dégradées du fait d'une distance au capteur très inférieure à sa distance focale (un peu comme dans le cas d'un réducteur de focale) ? Deuxième piste, la météo. La turbulence était faible: Jupiter ne tremblait presque pas , même en utilisant une ROI de 640x480. Par contre, l'hygrométrie était importante. Pas de buée sur l'objectif grâce à la résistance chauffante, mais ma table de jardin était couverte de gouttelettes. Par ailleurs, Jupiter et Saturne mises à part, je ne distinguais que quelques étoiles. Mais pas de halo flagrant ni autour des planètes ni autour de la lune. Je pense qu'il devait y avoir une couche nuageuse diffuse en haute altitude, laquelle a surement contribué à masquer les détails. Mais quid de l'hygrométrie ? L'humidité seule est-elle à même de détériorer une prise de vue au point de la rendre inutilisable ?
  2. Ah, intéressant ! C'est fou le nombre de choses qu'on apprend et le nombre d'idées fausses que l'on voit corrigées en fréquentant Webastro. Merci pour cette précision en tout cas. PS: une chose que j'apprécie particulièrement sur Webastro, c'est qu'on peut y écrire "Je ne sais pas" sans passer pour un plouc, et que lorsque on fait une erreur , on se fait reprendre gentiment sans se prendre une volée de bois vert au passage. Ça contribue surement au succès du site. Merci encore, Moot !
  3. Ah oui, bien sûr, pigé. Je n'avais effectivement pas réalisé que la pollution lumineuse était elle même bruitée. Une fois ce bruit traité, reste une composante parasite stable qui vient perturber la balance des blancs, et qui n'est pas trop difficile à corriger. J'ai appris quelque chose ce matin, merci !
  4. Bonjour Danielo. Combattre la PL en multipliant le nombre de poses est nouveau pour moi. Je comprends cette méthode pour combattre la composante aléatoire du bruit, car sa valeur moyenne diminue avec le temps, ce qui améliore le rapport signal sur bruit. Mais le réverbère devant chez moi éclaire de manière constante me semble-t-il, donc manifestement quelque chose m'échappe.
  5. Je ne connais pas Nina, donc je ne pourrai pas aider à régler ce problème, mais cette dominante verte est très classique en astrophoto. Elle provient en général du fait que le capteur de la camera est de type RGGB (red, green, green, blue), c'est à dire a deux pixels verts pour un bleu et un rouge. Sous PixInsight, ce point se règle en deux clics dans la fonction STF (ScreenTransferFonction). Je suppose qu'il y a l'équivalent dans Nina. Sinon, il est tout à fait normal qu'une brute de nébuleuse ou de galaxie soit noire. C'est une image linéaire, c'est à dire que l'histogramme est "tassé" du côté gauche car la luminosité du sujet est très faible, même après empilement. Il faut donc "étirer" l'histogramme de manière non linéaire (c'est à dire augmenter beaucoup la luminosité des pixels sombres, mais pas trop celle des pixels assez lumineux pour éviter de les saturer) pour rendre la cible visible. Cet étirement fait partie du post-traitement. Sous PixInsight, il est réalisé par la fonction HistogramTransformation. Sous Nina, je ne sais pas.
  6. Pas de réponse depuis un mois ? Peut-être parce que la solution idéale n'existe pas. Bon, sérions les problèmes. D'abord, les deux instruments ont à peu près le même rapport F/D, donc on pourra s'arrêter sur une taille de pixels unique, et une seule et unique caméra pour la lunette et le télescope. Mais les critères en matière de taille de pixels et de champ ne sont pas les mêmes en CP et planétaire. Côté champ, un petit capteur fait l'affaire en planétaire, pas en CP où l'on a affaire à des objets étendus. L'ASI 585 a un relativement petit capteur et est considérée comme une camera planétaire. De ce point de vue, elle sera parfaite sur les planètes et les petits objets du ciel profond, mais pas sur les M42 et consorts. Donc j'irais plutôt vers l'ASI 294 et son capteur 4/3. Côté pixels maintenant. En planétaire, on recherche la meilleure définition possible, ce qui conduit à un échantillonnage entre le tiers et la moitié du pouvoir séparateur de l'optique. Avec un 200, le pouvoir séparateur est de 0,6 seconde d'arc. Il faudrait donc viser un échantillonnage entre 0,2 et 0,3 seconde d'arc, soit avec 800 de focale un pixel entre 0,8 et 1,2 micron. je ne sais pas si ça existe. Il faudrait donc utiliser une barlow, x4 par exemple. En fait vos deux instruments ne sont pas du tout conçus pour le planétaire, mais pour les objets étendus du ciel profond. Personnellement, entre les trois propositions, je choisirais la 294, celle qui a le plus grand capteur des trois (19mmx13mm), le meilleur full well (65K) et les plus gros pixels (4,63 microns). C'est elle qui est la plus en cohérence avec vos instruments, et offrira les meilleures performances en ciel profond. Quitte à sacrifier un peu le planétaire qui n'est pas la vocation de vos optiques très marquées "grand champ".
  7. Voici: - un tournevis cruciforme si la monture est toujours munie du carter plastique noir d'origine (qu'on supprime en installant le kit Astro-Gadget); - un jeu de clés Allen, dont une toute petite (1,5mm ) qui n'est en général pas fournie dans les jeux de clé des grandes surfaces de bricolage; - un outil avec deux ergots pour dévisser les rondelles filetées (dont je ne connais pas la dénomination technique précise) qui présentent deux petits trous en face avant pour en permettre le démontage. Ci-dessous deux photos confidentielles de l'outil de haute technologie conçu par la Division technique de mon garage, section Innovations futuristes et gestion des brevets, pour en venir à bout:
  8. Quand j'ai démontée ma NEQ5 l'été dernier, j'ai trouvé trois problèmes (réglages VSF mis à part): - la graisse avait durci, - les portées inférieures de l'axe DEC étaient dépolies (l'aspect de surface évoquait un vieux 45 tours) - et la butée à bille était plus ou moins colmatée. Nettoyage général, polissage des portées et des rondelles de nylon et lubrification avec de la graisse bleue ont bien amélioré la situation, avant que je prenne finalement la décision de poursuivre l'optimisation avec l'installation d'une butée à bille sur l'axe Dec et l'achat du kit Astro-Gadget. Attention au démontage et au remontage, les jeux des axes sont faibles, il faut donc avoir la main particulièrement légère si on ne veut pas tout coincer. Le truc que j'ai trouvé en cours de route (après un coinçage sévère) , c'est de ne pas tirer ou pousser droit, mais de faire pivoter l'axe tout en le retirant ou l'insérant. De cette façon, il reste bien aligné et ne se coince pas.
  9. Je ne connais pas l'Asiair donc ne peux pas répondre en détail. Je ne suis pas sûr de bien comprendre, car je ne vois pas l'intérêt d'un autoguidage en visuel. Il offre en effet une précision de suivi de l'ordre de la seconde d'arc, indispensable en astrophotographie en poses longues, mais qui n'est pas nécessaire en visuel. Un simple GoTo sans autoguidage est à mon sens largement suffisant dans ce cas.
  10. Bonsoir, J'ai commandé , reçu et installé un kit EQStarProEQ5 d'Astro-Gadget en août / septembre dernier. Reçu 3 semaines après la commande, monté en une demi-heure, avec un petit réglage de tension des courroies le lendemain. Marche parfaitement sur ma NEQ5. Mécaniquement, m'a permis de réduire le jeu AD à environ 1500ms (de mémoire). Côté logiciel, compatible avec ASCOM, EQmod, Sharpcap, Carte du Ciel et PHD2 (en fait, tout ça a marché du premier coup). Seul défaut, les moteurs pas à pas couinent discrètement en permanence, et dès que le boîtier de contrôle est sous tension. Le SAV (Alexander, email Александр Плаха <astragadget@gmail.com> ) est compétent et particulièrement réactif. Ils étaient installés à Karkhiv avant l'arrivée massive et inopinée de touristes russes, et ont dû se replier dans une ville au sud-ouest de Kiev, hors des portées des festivités et des feux d'artifices des Gentils membres russes. Mon but était d'améliorer ma NEQ5, qui est à la limite de poids que je peux porter avec la lunette sans me casser le dos chaque fois que je sors mon setup. Ce qui m'a évité de passer sur une EQ6-R que j'avais envisagée un moment. Pub gratuite, mais il faut reconnaître les gens qui travaillent bien.
  11. Chouette ! J'ai la même (mais floue... 😒). Les conditions n'étaient pas optimales hier soir, et ça ne s'annonce pas mieux pour ce soir.
  12. Oui, c'est tout à fait exact, c'est d'ailleurs le calcul que j'ai fait pour déterminer la taille idéale des photosites. En fait, comme la focale et le diamètre de la lunette interviennent , on peut aussi se baser sur le rapport F/D (ce qui revient au même). Il n'y a pas de réponse unique. La TS 94 est très orientée ciel profond et structures étendues et souvent peu lumineuses. Pour ces cibles, il faut privilégier de gros pixels (4 ou 5 microns par exemple, voir plus) pour avoir un maximum de sensibilité, quitte à perdre en définition. Pour le planétaire, avec de toutes petites cibles (Jupiter fait une petite cinquantaine de secondes d'arc de diamètre au maximum) il faut soit du petit pixel (2 microns) ou une longue focale (et donc une barlow, mais ce n'est pas du tout la vocation de votre lunette). C'est un peu comme en automobile, aucun véhicule ne sera jamais un compromis acceptable pour quelqu'un qui veut transporter son piano à queue mais se garer comme une Smart. C'est très variable. Sur Jupiter ces dernières nuits, j'ai fait des essais entre 0,5 et 25 millisecondes, en jouant sur le gain. Mais une valeur entre 5 et 7 ne fonctionnait pas trop mal. C'est un compromis entre nombre de clichés, niveau de bruit et gel de la turbulence. Par contre, sur M-51, plus tôt en saison, c'était entre 5 et 30 secondes. Et lorsque je faisais des tests d'autoguidage, je suis monté à plusieurs minutes, pour voir. Ça dépend de la cible, de l'utilisation ou non d'une barlow (qui multiplie les temps de pause par quatre ou plus) , du gain que l'on retient , etc...
  13. Bonjour, Bonne idée la MES avec la 294 MC Pro. J'ai le même souci depuis que j'ai installé ma 385 et une barlow pour tirer le portrait de Jupiter: plus moyen de faire la MES avec Sharpcap (je suppose que le champ couvert par le capteur+barlow est trop restreint).
  14. Oui, il y a encore des colis qui passent à travers de temps en temps. Ensuite il y a l'aspect SAV...
  15. En fait, la réglementation douanière a changé , et toutes les importations de produits de provenance hors U.E. sont désormais assujettis à la TVA, et donc supportent aussi des coûts de dédouanement. Donc c'est 20% du prix (transport compris) plus un forfait dédouanement qui tourne en général autour d'une vingtaine d'euros, et possiblement des droits de douane fonctions de la provenance et de la classification douanière du produit. Pour ma part, compte tenu du faible écart de coût une fois la TVA payée, des délais de transports et de l'absence d'un SAV proche, réactif et efficace, j'ai totalement renoncé à commander en Chine.
  16. Bon, je m'y colle 😏 Tout d'abord, en théorie, en 16 bits, la valeur retournée par un pixel s'échelonnera entre 0 et 65535 (2 puissance 16, moins un). Ledit pixel pourra accumuler jusqu'à 48872 électrons au maximum. C'est ce qu'on appelle le Full Well (on pourrait dire que le seau est plein en français de tous les jours) On remarque sur le tableau que sur chaque ligne, le produit de la case "Gain Relatif" par la case "Full Well" donne toujours cette valeur de 48872. Toujours en théorie et en l'absence de bruit de lecture, au gain relatif 1, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 si'il en avait accumulé 48872, en faisant une simple règle de trois. Au gain relatif 2, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 s'il en avait accumulé deux fois moins que dans le cas précédent, soit 24436. De même au gain relatif 3, un pixel retournerait une valeur zéro s'il n'avait accumulé aucun électron, et une valeur de 65535 s'il en avait accumulé trois fois moins, soit 16290. Etc... Ou autrement dit, plus le gain est important, plus un pixel brillera pour un même niveau d'éclairement reçu. Et plus il saturera tôt. On remarque aussi que le bruit de lecture (Read Noise) décroit avec le gain. Mais il ne le fait pas de manière linéaire. Il est divisé par presque trois lorsque le gain relatif passe de un à trois, puis il reste quasiment stable ensuite (de 1,26 à 1,00). Donc de ce point de vue, il n'est pas utile de pousser le gain relatif au-delà de trois. A ce niveau, on garde une bonne dynamique (on garde en théorie environ 16000 niveaux d'éclairement) et on ne gagnerait plus rien ou presque en matière de bruit de lecture à augmenter le gain. Voilà, j'espère avoir été clair ☺️
  17. Bonjour Qwint, Pour ma part, je suis de l'avis de Kaelig, pour l'achat d'une caméra astro. C'est un sujet qui a été abordé dans divers fils ces derniers jours, il faut rechercher une cohérence entre l'optique et le capteur utilisé, c'est à dire entre le pouvoir séparateur de la lunette et la taille des photosites du capteur de la caméra ou de l'APN (au moins dans le cas du planétaire, qui est la cible privilégiée quand on débute, et où l'on recherche avant tout une bonne définition). Si les photosites sont trop gros, on perd des détails. C'est ce qui amène à utiliser une lentille de Barlow quand les photosites de la caméra sont trop grands pour la lunette utilisée. Le pouvoir séparateur de la TS 94 est de 120/94 = 1,28 seconde d'arc. Donc idéalement, il faudrait qu'un photosite capte entre le tiers et la moitié de cette valeur, soit entre 0,42 et 0,64 seconde d'arc. Ce qui donne une taille de pixel (ou de photosite pour être rigoureux) entre 0,84 et 1,29 micron. Or la taille des photosites du D300 est de 5,57 microns si je ne me suis pas trompé dans mes calculs. Ce qui veut dire qu'il vous faudrait en théorie une lentille de Barlow pour réaliser l'adaptation entre la lunette et l'APN. Je ne pense pas que l'on puisse empiler barlow et correcteur de champ, donc je suppose qu'il faudrait retirer le correcteur pour le remplacer par la Barlow, mais ce n'est pas la vocation de ce type de lunette. Avec cependant une réserve: si vous vous intéressez surtout aux objets ténus du ciel profond, le critère de sensibilité passera en premier, la définition en second. Dans ce cas, on s'orientera vers de gros pixels et ceux du D300 (que je ne connais pas spécialement) devraient faire l'affaire. Tout ceci pour vous faire toucher du doigt le fait qu'en astrophotographie, il faut d'abord décider ce que l'on veut voir et ensuite seulement constituer un équipement en cohérence avec ce choix. Et que l'astrophotographie est un domaine très technique (c'est entre autres ce qui m'y attire). Globalement: la TS 94 me paraît un excellent choix pour l'exploration du ciel profond et des objets célestes de grande étendue, avec un APN ou une caméra à gros pixels. Sa qualité optique est surement excellente, si elle est du même ordre que celle de la TS 102/714 que je possède. Elle est peu adaptée au planétaire (pour lequel on recherche un rapport F/D plus important), et c'est donc un achat qui dans mon esprit n'est pas forcément le plus courant en débutant. La monture HEQ5 est un peu surdimensionnée dans l'immédiat mais reste un achat pertinent pour le moyen et long terme. Enfin, un dernier point: la TS 94 EDPH vaut presque 1800€ neuve. Il ne me paraît pas très cohérent de la marier avec un vieil APN quand on trouve des caméras astro (non refroidies) de qualité neuves pour trois ou quatre cents euros, et d'occasion pour un peu plus de la moitié. Voilà...
  18. Très jolie, les détails sont fins et le traitement des couleurs est léger et plaisant. J'aimerais bien en faire autant (mais j'en suis loin...). En particulier, j'ai des difficultés avec l'ADC malgré l'assistance de Sharpcap.
  19. Aïki

    Une Jupiter de plus !

    En hélico survoler la lune ? 😄 Ben oui, c'est même l'endroit idéal pour se déplacer en hélico de manière économique. En effet, comme il n'y a pas d'atmosphère, on peut virer le rotor principal. Donc également le rotor anti-couple puisqu'il n'y a plus de couple à contrer. Ce qui permet aussi de retirer la BTP (boîte de transfert principale, qui transmet la puissance de la turbine au rotor). Plus de BTP, plus non plus de turbine puisqu'elle tournerait à vide. Et plus de réservoir de kérosène pour l'alimenter (de toute façon il n'y a pas d'oxygène pour la combustion). Restent le cockpit et les sièges. Economique, non ?
  20. J'imaginais à tort ... Donc on est d'accord, ça ne sert pas à corriger le bruit de lecture.
  21. Rhoooooo ! Pas le premier soir quand même !
  22. Oui, tout à fait, confusion dans mon esprit avec le cas du CP où on tente d'extraire un signal faible noyé dans le bruit. Ce qui n'est évidemment pas le cas lorsque Jupiter à l'opposition brille comme les feux d'atterrissage d'un airbus. Ah merci ! j'imaginais à tort que les offsets servaient à corriger le bruit de lecture. En fait, si je comprends bien, les offsets servent à corriger des imperfections permanentes du capteur (tramage, gradient...). Décidément, mon débroussaillage de l'astrophotographie est encore bien loin d'être achevé. Mais je suis content, j'ai appris quelque chose aujourd'hui.
  23. A la lecture de ce long fil, je me pose une question (limite hors sujet, à vous d'en juger): L'intérêt des DOF est évident en photographie du ciel profond car les images réalisées sans darks ni flats sont souvent directement bonnes à jeter, mais qu'en est-il en planétaire ? Dans ce cas, le vignettage n'est pas un problème. Je réduis mon capteur à 800x600 pour Jupiter sans ses satellites, les coins du capteur ne sont pas utilisés. Par contre la question me paraît moins claire pour le bruit. - Le bruit de lecture: comme il est constant et mesurable, il vaut surement mieux le traiter avec les offsets, A moins qu'il ne soit négligeable sur les capteurs récents ? - Le bruit thermique: On est dans une situation où l'on va typiquement prendre plusieurs milliers de clichés avec des temps d'exposition de l'ordre de quelques millisecondes, mais n'en garder en fin de compte que 10 à 20%. Qui dit temps d'exposition court dit rapport signal sur bruit faible. Mais on accumule un nombre conséquent de clichés permettant de moyenner le bruit à la baisse. Et on bénéficie d'un niveau de luminosité de la cible (au moins pour Jupiter et Saturne) tel que ce bruit est peut-être tout simplement négligeable. Alors darks ou pas darks ? - le bruit photonique: heuuu, là, je sèche...
  24. Intuitivement, moins on ajoute de lentilles, moins on a de surfaces de contact air/verre, moins on perturbe les rayons lumineux. et moins on a de dispersion et donc de chromatisme. Donc je crois que je vais tenter le changement de camera. Par contre, j'ai encore plein de choses à découvrir et expérimenter avant de me lancer dans le monochrome. J'avance à petits pas...
  25. Bonjour à tous, Jupiter étant de sortie en ce moment, j'ai reconfiguré mon setup en mode planétaire: lunette 102/714, Barlow x2 et caméra ASI 385 MC, de façon à avoir un échantillonnage à peu près correct (idéalement il faudrait un pixel de 4 microns, l'ASI385 MC est à 3,75) Bof, ça ne casse pas des briquettes. je n'arrive plus à faire la mise en station avec Sharpcap, l'alignement est bien plus délicat du fait de la plus longue focale, et il m'a fallu déshabiller mon setup CP pour habiller le setup planétaire faute d'un stock de bagues T42 suffisant. En plus, j'ai l'impression de perdre en qualité optique avec la Barlow. Pourtant ce n'est pas une daube. Donc je me demande si je ne serais pas mieux inspiré de revendre ma caméra ASI 385 (qui fonctionne parfaitement, de ce point de vue, pas de problème) pour la remplace par une ASI678MC, avec ses pixels de 2 microns, qui me permettrait de fonctionner sans Barlow et sans contrainte de back-focus. Un avis, quelqu'un ? Bon ciel à tous !
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