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Aïki
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Planète p'tite sortie planétaire rapide avant le diner
Aïki a répondu à un sujet de thierry78 dans Astrophotographie
Question sur les couleurs de Jupiter: en sortie de AS!3 après traitement de mon fichier de capture .ser, j'obtiens une image de Jupiter majoritairement beige. Ensuite, que j'utilise Registax ou Pix, l'équilibrage des blancs produit une image légèrement bleutée. D'où provient cette différence ? Est-ce que l'atmosphère absorbe les couleurs de manière différente, et que la vision de la planète hors atmosphère terrestre serait bleutée ? Ou bien ce décalage de couleurs est-il un effet de la pollution lumineuse ou de la pollution tout court ? Les logiciels partent-ils du principe que le spectre lumineux de la planète est forcément équilibré à l'origine, et que tout ce qui perturbe cet équilibre doit être compensé ? Si vous avez des idées... -
Certes ! Auprès du télescope... ou ailleurs !
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Bonsoir à tous, Un petit budget sera deux fois moins contraignant pour vous si vous commencez par du matériel d'occasion. Il y a beaucoup de choix en occasion d'entrée de gamme, et ça vous évitera de perdre le tiers ou la moitié du prix neuf à la revente. Le prix d'un équipement récent d'occasion tourne autour de 70% du prix neuf, et si vous choisissez une optique un peu plus ancienne, ce devrait être autour de 50% du prix neuf. La qualité dans les premiers prix en neuf est souvent médiocrissime. Le fait d'acheter d'occasion vous permettra de démarrer au-dessus de ce segment de marché, et transformera de vilaines taches floues en objet regardables, même s'ils n'atteindront pas la qualité offerte par une lunette apochromatique . Explorez le grenier, et (avec prudence) Leboncoin. Avec un peu de patience vous y trouverez bien meilleur que ce que vous obtiendriez en neuf pour le même prix, et en prime un interlocuteur le plus souvent sympa et passionné. Pour la petite histoire, j'ai acheté ma lunette, mon télescope, ma monture et divers accessoires ici-même (et la plus grande partie du reste chez Pierro-Astro). En tout cas, bienvenue et bon ciel !
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Ah, OK, merci pour l'info ! En tout cas, félicitations, Carte du Ciel est un logiciel efficace, simple et agréable à utiliser et qui me rend bien service. Et encore un grand merci. J'ai bossé comme informaticien pendant deux décennies, j'imagine facilement la montagne de travail et les nuits passées pour arriver à un tel résultat.
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Bonsoir à tous, Hier soir, les conditions n'étaient pas terribles: du vent, beaucoup d'humidité et une turbulence marquée. j'ai quand même sorti mon setup pour faire des tests. MES et MAP finalisées, j'ai commencé à zapper entre Sharpcap, Carte du Ciel et PHD2 d'un côté, Saturne, Jupiter et Mars de l'autre. Tout allait bien quand Carte du ciel s'est mise en grève: le GoTo ne fonctionnait plus. Ça m'était déjà arrivé une fois ou deux les jours passés sans que j'en comprenne la raison. J'avais résolu l'incident en fermant tout et en repartant à zéro. C'est ce que je m’apprêtais à faire quand j'ai remarqué que j'avais deux instances de Carte du ciel qui tournaient en parallèle. J'avais dû activer la seconde par inadvertance en double-cliquant sur l'icône Carte du ciel au lieu de ré-ouvrir la première en cliquant simplement sur la barre des taches. En fait la première instance ouverte prends le contrôle de la monture. La seconde fonctionne, voit que la monture est connectée, mais ne peut pas la piloter. Si ça peut vous servir... Finalement je n'ai pas totalement perdu mon temps car finalement j'ai fait ma première observation de Mars avec ma lunette. Pas d'image cependant car les conditions étaient vraiment trop mauvaises.
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Bonsoir, Quelques petites suggestions pour démarrer cette activité: - commencez par vous équiper d'occasion. On change souvent de matériel en astronomie. L'offre est abondante, et vous pourrez assez facilement revendre vos acquisitions quasiment au prix d'achat lorsque vous ressentirez le besoin d'évoluer. - si vous ne possédez pas déjà un reflex, regardez les caméras spécialisées qui ne vous coûteront pas forcément plus cher et auront de meilleures performances (à moins que vous ne visiez un double emploi, photo classique et astrophoto). (Et à condition d'avoir un PC naturellement...) - choisissez un matériel simple à utiliser, certains types de télescopes (les RC par exemple) sont délicats à collimater et demandent pour ce faire du matériel spécialisé. - faites attention au poids des équipements, surtout si vous envisagez une utilisation nomade. Qui dit astrophoto dit monture équatoriale motorisée (autrement, pas moyen de faire des pauses longues). Dans ce cas, attention au poids acceptable par la monture. Il est inférieur au poids acceptable en visuel. C'est la monture qui vous dictera ce que vous pouvez installer dessus. La qualité des résultats dépendra directement de sa qualité. Mieux vaut une petite lunette APO sur une bonne monture qu'une belle et grosse Takahashi hors de prix sur une monture foireuse. Pour le ciel profond, il faut de préférence une ouverture importante, donc plutôt un télescope qu'une lunette. Cela dit, j'utilise une lunette pour le planétaire comme pour le ciel profond... Donc avant de choisir un matériel, il faut définir: - l'usage fixe ou nomade; et donc le poids et le mode d'alimentation électrique (secteur ou batterie) - la facilité d'utilisation souhaitée: les lunettes ont rarement besoin de réglage et sont rapidement mises en température. Les télescopes ont des réglages plus ou moins stables et plus ou moins pointus, et sont d'une manière générale plus laborieux à mettre en température. - les cibles étendues ou restreintes. Lorsque je débutais, j'ai par exemple eu la mauvaise surprise de constater que je ne voyais que le cœur de la nébuleuse d'Orion, car j'avais acheté une caméra planétaire sans réaliser que son capteur était trop petit pour une grande nébuleuse... Comme dit Ney, qui est toujours de bon conseil, il vous faut cadrer un peu ce que vous voulez faire pour qu'on puisse tenter de vous orienter vers une configuration qui réponde à vos attentes. Globalement, 2000€ c'est déjà un budget sympa, surtout si vous partez sur du matériel d'occasion. En règle général, les astronomes amateurs sont très soigneux avec leur matériel (même s'il peut exister des exceptions) donc l'achat d'occasion est peu risqué du point de vue qualité. Par contre, attention sur Leboncoin, et même ici malgré la vigilance des modérateurs, les arnaqueurs sévissent partout. Cela dit, bienvenue ! L'astronomie, c'est passionnant, c'est souvent très gratifiant, souvent aussi très frustrant, et il y a tant de choses à découvrir qu'on n'en voit jamais le bout !
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Oui, j'avais vu et admiré les images. Ça fait un moment que ça me titille d'acheter un Mak 180, mais ça m'imposerait un changement de monture et c'est ce qui me fait hésiter. Sinon, je n'ai jamais utilisé Winjupos. Est-ce qu'on obtient une amélioration significative de la qualité d'image par rapport à un film unique ?
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Je reviens sur le sujet Barlow. La Barlow que j'utilise (modèle Kepler shorty) n'est pas mauvaise mais n'est pas apochromatique. Elle va donc nécessairement dégrader la performance optique de ma lunette. Quelqu'un ici utilise-t-il la Barlow VIP APO Baader (trois fois plus chère) préconisée par Pierro-Astro, et si oui, puis-je en espérer une amélioration notable de la qualité des images ? Ou juste une amélioration à la marge ?
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Pour aller dans le même sens: hier soir, j'ai observé Saturne quelques instants depuis ma salle de séjour, à travers ma porte-fenêtre ouverte. Saturne dansait en tous sens au point que l'on devinait à peine les anneaux. Puis j'ai sorti mon set-up , l'ai laissé refroidir une bonne heure sur la terrasse avant d'y revenir une fois le dîner expédié et la vaisselle faite. Jupiter était floue, les bandes visibles mais sans détail - sans doute un voile nuageux à haute altitude - mais ne bougeait quasiment pas. C'est tout le contraire en été où je suis obligé de passer la terrasse, et parfois même une partie de la façade au jet pour casser une turbulence locale qui rend MES et MAP plus que problématiques. Soit dit en passant, c'est vite fait et ça marche très bien.
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Heureusement, de temps à autre un bon coup de vent nettoie la crasse et redonne quelques nuits potables avant que l'activité humaine ne resalisse le ciel. Et puis Pix et autres softs spécialisés permettent de corriger pas mal de défauts. Mais en fin de compte rien ne vaut une nuit claire en altitude loin des centres urbains... (C'est bien ce qu'on appelle enfoncer une porte ouverte, non ? 😊 )
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Bonjour Monsieur le Président 😊, Je pense qu'en effet l'atmosphère au-dessus d'une grande ville est quasiment toujours de mauvaise qualité, l'activité humaine dégageant été comme hiver une chaleur et une pollution atmosphérique bien plus importantes que des terres agricoles. D'où une turbulence inévitable et une transparence aux abonnés absents. Il y a probablement aussi l'effet du médiocre seeing de ces jours-ci (2,5" par moment). Je suis en banlieue parisienne sud-ouest, orienté plein sud, et ne parviens pas en ce moment à sortir une image correcte de Jupiter, bien qu'elle brille de tout ses feux toute la soirée - tout du moins quand le ciel est (relativement) clair. Pour ma part, je vais essayer de trouver un gite dans le Morvan pour quelques jours. En effet, depuis mon retour à l'astronomie il y a un an, entre la pollution lumineuse, la pollution tout court et les caprices de la météo, je n'ai pas eu une seule nuit comparable au ciel de mon enfance en Bourbonnais. Au point que, vu la quasi absence d'étoiles au-dessus de moi, je commençais à douter de ma vision nocturne. Un bref séjour à la campagne m'a un peu rassuré sur ce point.
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Dans ma compréhension la focale n'est pas seule en cause. Deux facteurs vont limiter la finesse de détail que pourra capter l'instrument: son pouvoir séparateur, lié à son diamètre, et bien évidemment le seeing. Ma lunette est une 102mm. Son pouvoir séparateur est de 1,2 seconde d'arc. Quel que soit la Barlow utilisée, et donc quelle que soit la focale résultante, elle ne fera pas mieux. J'ai réglé la Barlow pour avoir un échantillonnage au tiers du pouvoir séparateur, soit 0,4 seconde d'arc. En caricaturant un peu, on peut dire que ça permet sur le papier d'avoir deux étoiles présentant un écart angulaire de 1,2 seconde d'arc installées chacune dans un pixel distinct, avec un pixel de séparation entre les deux. La lunette ne fera jamais mieux. Si j'augment la focale, je vais sur-échantillonner et je ne gagnerai rien en détail. Ou bien il faut que je change ma caméra pour une ayant de plus gros pixels. Je gagnerai en sensibilité mais pas en niveau de détail. L'autre facteur, c'est évidemment la qualité du ciel. Avec un seeing qui se balade entre 1,5 et 2,5 ces dernières nuits, il n'y a pas grand chose à espérer... sans parler du fait que de toute façon le ciel est couvert ! La solution pour avoir plus de détails, c'est bon ciel plus grande ouverture. La grande ouverture, j'y pense, par exemple en investissant dans un Mak 180. Par contre, nettoyer le ciel d’Île-de-France... Si vous avez une idée, je suis preneur 😊 !
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Autoguidage : parallèle/hors-axe (question rapport d’échantillonnage)
Aïki a répondu à un sujet de Qwint dans Matériel astrophotographique
Mon sentiment, c'est que les avantages du diviseur optique l'emportent sur le fait que le rapport n'est pas optimal. A quoi sert de déclencher une correction sur un décalage d'un tiers de pixel de l'imageur si la flexion en crée autant si ce n'est plus à elle seule ? On obtient peut-être de meilleurs résultats avec une lunette guide fixée de manière particulièrement rigide, mais je ne suis pas équipé pour faire ce genre de test. Le choix entre DO et lunette de guidage doit je pense prendre en compte la qualité mécanique de l'ensemble Tube optique/ Lunette de guidage. -
Autoguidage : parallèle/hors-axe (question rapport d’échantillonnage)
Aïki a répondu à un sujet de Qwint dans Matériel astrophotographique
Bonjour Qwint (ou plutôt, Bonsoir, il fait nuit...), J'ai fait des tests cet été avec un DO ZWO et un couple Imageur ASI294 MC Pro / Guidage Altaïr GPCAM IMX224. Soit 4,66μ pour l'imageur, 3,75μ pour la caméra de guidage. Donc un rapport égal à 1,24. Ça marche correctement, tout du moins quand le ciel le permet. -
Petite astuce toute simple (et connue, mais un petit rappel ne peut pas faire de mal) pour se protéger des faux acheteurs qui demandent des photos supplémentaires de votre équipement pour les utiliser frauduleusement sur le (plus ou moins) Boncoin: mettez un panneau sur la photo avec le nom de l'acheteur et la date. Le double effet Kiss Cool: ça interdit la réutilisation de l'image et ça rassure l'acheteur s'il est de bonne foi.
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Réponse partielle pour ceux que ça peut intéresser: on peut utiliser une Barlow de part et d'autre de sa valeur nominale à condition de rester raisonnable. Par exemple, une Barlow 2.0 pourra être utilisée entre les grossissement de 1,5 et 2,5 environ sans craindre une dégradation notable de ses performances optiques. Ce qui peut se révéler utile pour ajuster l'échantillonnage en fonction des circonstances du moment.
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Bonjour à tous, Mes essais photo de Jupiter de ces derniers jours ne sont pas à la hauteur de mes espérances. Je vois deux pistes possibles à la médiocre qualité des clichés (flous, les deux bandes visibles mais aucun détail), mais avant de vous les exposer, voici mon setup planétaire: - Lunette TS Apo 102/714 - Barlow 2X Kepler shorty - Caméra ASI678MC (photosites 2 microns, non refroidie) - Sharpcap, Carte du ciel, AS!3, PixInsight J'ai placé la caméra à environ 5cm de la Barlow afin d'obtenir un échantillonnage correct (0,4 seconde d'arc par pixel, un tiers du pouvoir séparateur de la lunette). J'obtiens ainsi un facteur de grossissement égal à 1,43 donc inférieur au grossissement nominal de 2.0. Faire fonctionner une Barlow dans ces conditions permet-il d'en obtenir les performances nominales, ou seront-elles dégradées du fait d'une distance au capteur très inférieure à sa distance focale (un peu comme dans le cas d'un réducteur de focale) ? Deuxième piste, la météo. La turbulence était faible: Jupiter ne tremblait presque pas , même en utilisant une ROI de 640x480. Par contre, l'hygrométrie était importante. Pas de buée sur l'objectif grâce à la résistance chauffante, mais ma table de jardin était couverte de gouttelettes. Par ailleurs, Jupiter et Saturne mises à part, je ne distinguais que quelques étoiles. Mais pas de halo flagrant ni autour des planètes ni autour de la lune. Je pense qu'il devait y avoir une couche nuageuse diffuse en haute altitude, laquelle a surement contribué à masquer les détails. Mais quid de l'hygrométrie ? L'humidité seule est-elle à même de détériorer une prise de vue au point de la rendre inutilisable ?
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Ah, intéressant ! C'est fou le nombre de choses qu'on apprend et le nombre d'idées fausses que l'on voit corrigées en fréquentant Webastro. Merci pour cette précision en tout cas. PS: une chose que j'apprécie particulièrement sur Webastro, c'est qu'on peut y écrire "Je ne sais pas" sans passer pour un plouc, et que lorsque on fait une erreur , on se fait reprendre gentiment sans se prendre une volée de bois vert au passage. Ça contribue surement au succès du site. Merci encore, Moot !
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Questions avant de passer au lucky imaging
Aïki a répondu à un sujet de rayzor dans Matériel astrophotographique
Ah oui, bien sûr, pigé. Je n'avais effectivement pas réalisé que la pollution lumineuse était elle même bruitée. Une fois ce bruit traité, reste une composante parasite stable qui vient perturber la balance des blancs, et qui n'est pas trop difficile à corriger. J'ai appris quelque chose ce matin, merci ! -
Questions avant de passer au lucky imaging
Aïki a répondu à un sujet de rayzor dans Matériel astrophotographique
Bonjour Danielo. Combattre la PL en multipliant le nombre de poses est nouveau pour moi. Je comprends cette méthode pour combattre la composante aléatoire du bruit, car sa valeur moyenne diminue avec le temps, ce qui améliore le rapport signal sur bruit. Mais le réverbère devant chez moi éclaire de manière constante me semble-t-il, donc manifestement quelque chose m'échappe. -
Je ne connais pas Nina, donc je ne pourrai pas aider à régler ce problème, mais cette dominante verte est très classique en astrophoto. Elle provient en général du fait que le capteur de la camera est de type RGGB (red, green, green, blue), c'est à dire a deux pixels verts pour un bleu et un rouge. Sous PixInsight, ce point se règle en deux clics dans la fonction STF (ScreenTransferFonction). Je suppose qu'il y a l'équivalent dans Nina. Sinon, il est tout à fait normal qu'une brute de nébuleuse ou de galaxie soit noire. C'est une image linéaire, c'est à dire que l'histogramme est "tassé" du côté gauche car la luminosité du sujet est très faible, même après empilement. Il faut donc "étirer" l'histogramme de manière non linéaire (c'est à dire augmenter beaucoup la luminosité des pixels sombres, mais pas trop celle des pixels assez lumineux pour éviter de les saturer) pour rendre la cible visible. Cet étirement fait partie du post-traitement. Sous PixInsight, il est réalisé par la fonction HistogramTransformation. Sous Nina, je ne sais pas.
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Pas de réponse depuis un mois ? Peut-être parce que la solution idéale n'existe pas. Bon, sérions les problèmes. D'abord, les deux instruments ont à peu près le même rapport F/D, donc on pourra s'arrêter sur une taille de pixels unique, et une seule et unique caméra pour la lunette et le télescope. Mais les critères en matière de taille de pixels et de champ ne sont pas les mêmes en CP et planétaire. Côté champ, un petit capteur fait l'affaire en planétaire, pas en CP où l'on a affaire à des objets étendus. L'ASI 585 a un relativement petit capteur et est considérée comme une camera planétaire. De ce point de vue, elle sera parfaite sur les planètes et les petits objets du ciel profond, mais pas sur les M42 et consorts. Donc j'irais plutôt vers l'ASI 294 et son capteur 4/3. Côté pixels maintenant. En planétaire, on recherche la meilleure définition possible, ce qui conduit à un échantillonnage entre le tiers et la moitié du pouvoir séparateur de l'optique. Avec un 200, le pouvoir séparateur est de 0,6 seconde d'arc. Il faudrait donc viser un échantillonnage entre 0,2 et 0,3 seconde d'arc, soit avec 800 de focale un pixel entre 0,8 et 1,2 micron. je ne sais pas si ça existe. Il faudrait donc utiliser une barlow, x4 par exemple. En fait vos deux instruments ne sont pas du tout conçus pour le planétaire, mais pour les objets étendus du ciel profond. Personnellement, entre les trois propositions, je choisirais la 294, celle qui a le plus grand capteur des trois (19mmx13mm), le meilleur full well (65K) et les plus gros pixels (4,63 microns). C'est elle qui est la plus en cohérence avec vos instruments, et offrira les meilleures performances en ciel profond. Quitte à sacrifier un peu le planétaire qui n'est pas la vocation de vos optiques très marquées "grand champ".
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Voici: - un tournevis cruciforme si la monture est toujours munie du carter plastique noir d'origine (qu'on supprime en installant le kit Astro-Gadget); - un jeu de clés Allen, dont une toute petite (1,5mm ) qui n'est en général pas fournie dans les jeux de clé des grandes surfaces de bricolage; - un outil avec deux ergots pour dévisser les rondelles filetées (dont je ne connais pas la dénomination technique précise) qui présentent deux petits trous en face avant pour en permettre le démontage. Ci-dessous deux photos confidentielles de l'outil de haute technologie conçu par la Division technique de mon garage, section Innovations futuristes et gestion des brevets, pour en venir à bout:
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Quand j'ai démontée ma NEQ5 l'été dernier, j'ai trouvé trois problèmes (réglages VSF mis à part): - la graisse avait durci, - les portées inférieures de l'axe DEC étaient dépolies (l'aspect de surface évoquait un vieux 45 tours) - et la butée à bille était plus ou moins colmatée. Nettoyage général, polissage des portées et des rondelles de nylon et lubrification avec de la graisse bleue ont bien amélioré la situation, avant que je prenne finalement la décision de poursuivre l'optimisation avec l'installation d'une butée à bille sur l'axe Dec et l'achat du kit Astro-Gadget. Attention au démontage et au remontage, les jeux des axes sont faibles, il faut donc avoir la main particulièrement légère si on ne veut pas tout coincer. Le truc que j'ai trouvé en cours de route (après un coinçage sévère) , c'est de ne pas tirer ou pousser droit, mais de faire pivoter l'axe tout en le retirant ou l'insérant. De cette façon, il reste bien aligné et ne se coince pas.
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Autoguidage pour suivi auto dans l'occulaire
Aïki a répondu à un sujet de Astrofreddo dans Matériel astrophotographique
Je ne connais pas l'Asiair donc ne peux pas répondre en détail. Je ne suis pas sûr de bien comprendre, car je ne vois pas l'intérêt d'un autoguidage en visuel. Il offre en effet une précision de suivi de l'ordre de la seconde d'arc, indispensable en astrophotographie en poses longues, mais qui n'est pas nécessaire en visuel. Un simple GoTo sans autoguidage est à mon sens largement suffisant dans ce cas.