Bonjour,
Effectivement, les puristes (comme je l'ai été après avoir potassé le "Construction du Telescope Amateur" de Texereau et taillé un 210mm), auront tendance à formellement déconseiller une telle approche.
Je n'ai plus les chiffres en tête mais la fine couche d'aluminium déposée par métallisation sous vide n'introduit aucun défaut "supplémentaire" à ceux de la surface optique originale et donne des résultats "bien supérieurs" à la métallisation chimique
Texereau mentionne dans le CTA 2e édition (page 243 et suivantes) , une méthode d'argenture chimique, "accessible à l'amateur" (sic) disposant de quelques produits chimiques (nitrate d'argent, sucre de table mais aussi soude caustique pure et acide nitrique...) . En 1950, on osait....
Il fallait repolir le dépôt d'argent qui noircissait "assez rapidement" dans le temps (par sulfuration).
La consultation de l'article que vous indiquez amène deux remarques. l'auteur devrait montrer (une image du miroir à l'appareil de foucault -ou autre- et les mesures effectuées) qui devrait démontrer l'innocuité de cette "peinture" sur la précision de la surface
La consultation de l'article (payant sur Internet)
Chemical Spray Silvering
Bruce Armstrong, Optical Sciences Center, University of Arizona
Applied Optics, Vol. 16, Page 2785, November 1977
Cité en référence apporterait aussi plus d'éclairage sur la destination effective de cette méthode (miroir de télescope à lambda/30 ou miroir de ....projecteur de DCA)
Conclusion, il n'est pas impossible que cela puisse marcher sur des miroirs d'astronomie.
Sachez aussi que la Société Astronomique de France dispose (ou disposait) d'une cloche à métalliser acceptant les miroirs jusqu'à 250mm.
Est ce que votre miroir vaut moins qu'une adhésion à la SAF et un ou deux voyages à Paris?