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GeoffreyJoe

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Tout ce qui a été posté par GeoffreyJoe

  1. Je ne crois pas que le sujet soit d'émettre un jugement de valeur sur cette pratique. J'ai essayé aussi, plusieurs fois, et c'est vrai que c'est bluffant d'efficacité. Le hic, c'est que personnellement ça ne me fait rien, aucune émotion. Je préfère voir une tâche floue que j'aurais cherché par moi même. Pour voir plus, les Astro photos des copains sont superbes 😄 Toute façon si ça se vend bien, c'est bien que ça plaît à un grand nombre de personnes !
  2. Bienvenue camarade guitariste 😉 En te souhaitant plein de plaisir dans la découverte de cette belle discipline qu'est l'astronomie.
  3. En voilà un beau croa à la lunette Voir la galaxie d'Andromède à l'oeil nu, c'est un beau spot que tu as trouvé là. Oui trouver le bon compromis entre beau ciel et kilomètres... pas facile ! Je ne sais pas comment tu as procédé, pour ma part j'ai passé un nombre incalculable d'heure sur Google Maps et les cartes de l'AVEX pour essayer de trouver le meilleur compromis. Félicitations, j'en suis encore loin (justement aujourd'hui je me suis fait un "tableau de chasse" des messiers ) "tentation" seulement ou tu en as finalement profité ? Ils sont très chouettes ces amas, surtout M37 que j'avais beaucoup apprécié sous un ciel pourtant urbain. Avec une 100ED ça doit être vraiment très très sympa !!
  4. Et le poids du ménisque !
  5. Citant sixela, je faisais référence à l'OVNI exclusivement en parlant de la petite différence passif/actif de l'amélioration de l'expérience à l'oculaire. Pour moi, Evscope & co c'est du "live stacking", que l'écran soit déguisé en oculaire ou pas, c'est précisément ce qu'il fait. Empilement en temp réel ? Intégration en direct ? Photo en continu ? ...
  6. Je rejoins un peu @sixela. Le visuel "pur" à travers du verre/miroir/filtre(s) utilise des moyens passifs pour "améliorer" l'expérience, là où un oculaire OVNI (puisque c'est notamment de ça qu'il s'agit dans ton message j'imagine), on utilise un moyen actif. Pour moi la seule différence se fait là. Après concernant le "visuel assisté", je préfère de loin le terme "live stacking", même s'il est anglais il a le mérite de dire très précisément ce qui se passe et ne risque de tromper personne.
  7. Salut Cox ! Cool de te trouver ici Oui je me le suis noté, à voir quel weekend ça tombe en 2024, j'espère que ça collera avec mon planning !! Rien n'est décidé encore. Pour les ES ultra light je sais que pas mal de propriétaires ont fait des améliorations (il doit même y avoir un sujet sur le forum), à voir ce que ça donne dans le temps comme tu dis. Le soucis c'est que je ne vois pas trop d'alternatives en truss tube. Les Taurus seraient une meilleure option probablement mais on est à +2x le prix d'un ES forcément... Tout ça va se réfléchir encore et en attendant le maksutov ne va pas chômer J'avoue, je l'ai fait exprès 😇 Content que ça t'ai plu, merci.
  8. Merci pour ce chouette compte rendu @Npyu_System ! A sa lecture j'ai eu l'impression d'être avec toi dans ce champ au milieu des pyrales 😄 Point rouge + chercheur, c'est vers ça que je me dirige également. Après avoir testé une fois, dur dur de s'en passer !
  9. Non clairement, le choix des cibles est discutables. j'aurai probablement l'occasion d'y retourner dans un autre contexte plus propice à une observation de bonne qualité, je ne manquerai pas d'en faire un retour ici
  10. C'est vrai que quand ça pète sur le plateau ardéchois, ça fait pas semblant ! Content que ce (très) long croa vous plaise En espérant aussi que ça donne envie à certains de faire le déplacement l'année prochaine
  11. à vrai dire, ce serait plutôt un 300 mais impérativement un ultra light démontable... Enfin ce n'est pas fait ce ne sera pas avant 2024. Non c'est clair niveau tarif c'est incomparable 😬 J'avais un pote ornithologue qui avait une longue-vue Zeiss, la qualité optique était vraiment bluffante, mais ça coûtait pas loin de 5k€...!!! Personnellement, mes exigences en terme de qualité ne vont pas jusque là, de bonnes TS Optics ou assimilé m'iraient parfaitement (chérie, si tu me lis 😇) Ah ça c'est clair ! Mais c'est déroutant aussi des fois, toutes ces étoiles que l'on n'est pas habitué à voir et qui nous parasite nos repères Au passage, ça fait un moment que je n'ai pas lu un de tes croa @Lune cendrée
  12. Comme n'importe quel objet du ciel : tout dépend de leur magnitude apparente ! Même si pour les comètes la prévision de magnitude est hasardeuse, 6 ce sera facilement visible avec n'importe quel instrument, même des jumelles
  13. Merci du partage, très chouette croa. Tu le sais peut-être, mais Epsilon de la Lyre est une double-double, mais pour séparer les deux couples d'étoiles il faut grossir assez fort (un peu comme pour Polaris). Bravo pour Uranus, j'ai beaucoup de peine à la trouver en général et n'y parviens qu'une fois sur deux. Je note quelques idées de cibles pour ma prochaine sortie
  14. Pour les jumelles 25x100, faut voir... L'encombrement est assez réduit : elles étaient rangées dans une mallette en fer à la mousse découpée (je ne sais pas si c'est d'origine), format "attaché case", et avec il n'y avait que le trépied avec rotule de type vidéo. Franchement, l'encombrement est minime, même si évidemment toujours plus qu'une paire de jumelles "classiques" que l'on peut glisser au fond du sac à dos et utiliser à mains levées. Il serait intéressant de comparer le rendu entre des 25x100 et des 10x50 plus classiques à l'observation sur les mêmes objets dans des conditions similaires... De tels tests existent peut-être, je n'ai pas cherché. Sinon, merci pour votre passage à Guilaume et toi
  15. Oui champ max en 2" d'un degré et demi. Le double amas de Persée rentre tout pile, pour vous donner une idée 👍
  16. Merci de vos messages ☺️ Comme tu dis Adam "vive le visuel", c'est tellement plus poétique ! Voir les belles photos des copains après avoir profité de mes oculaires, ça me va 😄
  17. Le Mak 150 est un bon compromis je trouve entre diamètre/prix/transportabilité. Qualité optique excellente, lundi dernier Saturne à 400x de grossissement et image à tomber par terre. Je m'étais posé la question du 180 : moi qui aime aller observer en altitude (donc monter / démonter le set up à chaque fois), le 180 apporte beaucoup plus de contraintes que d'avantages par rapport au 150. Après oui niveau tarif en neuf c'est 1200€ avec une EQ5, on en voit passer des fois en occasion mais pas énormément.
  18. Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!
  19. 😱 Je donnerais cher pour voir Mars là dedans !!
  20. Merci de partager ça avec nous ! En ce moment niveau nébuleuse intéressante, il y a M8, la nébuleuse du lagon, dans le Sagittaire, visible à l'oeil nu sous bon ciel, aux jumelles elle est déjà très remarquable. Et le duo M81 / M82 alors, qu'en as-tu pensé ? 🙂
  21. Bonjour et bienvenue, Un mak + la Lune, c'est l'équation parfaite ! Bon retour à l'astro, en te souhaitant plein de plaisir.
  22. Il semblerait oui, une affection appelant l'autre 😄
  23. Belle observation et superbe dessin, très fin. Bravo.
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