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GeoffreyJoe

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Tout ce qui a été posté par GeoffreyJoe

  1. Pas très répandus et pas au même tarif ! Le 300 Quatro de Skywatcher coûte (en neuf) le prix du 300 f5 TS/GSO/Kepler, mais comme tu dis c'est le tube seul, donc quid de la base ? Les autres références que j'ai trouvé ne jouent pas du tout dans la même catégorie budgétaire. Reste le 300 Explore Scientific démontable, qui règle en partie les inconvénients de transport / stockage. Les contraintes sont un peu différentes. Oui je pense qu'il faut comparer du matériel qui joue dans la même catégorie. Concernant les combinaisons tubes/monture, je pense qu'en restant simple la comparaison peut rester pertinente : quelle monture az minimale pour telle lunette ? Quelle monture eq ? C'est fait 👍
  2. Clairement pas, et ce même en ne tenant compte que de l'aspect optique et en négligeant le côté pratique. Moi aussi, et l'expérience le confirme dans mon cas 😅 Ce serait intéressant, mais au-delà de la taille, ces instruments ne sont pas dans la même gamme. La différence viendrait aussi certainement de la qualité optique.
  3. Pas de problème je t'envoie mon adresse en message privé pour la livraison 😄 Vu de l'extérieur (je n'ai jamais vraiment utilisé de réfracteur) c'est l'impression que j'en ai aussi. Il serait d'ailleurs très intéressant (en tout cas pour moi) te lire un test similaire entre une 80ED et une 100ED. Si jamais quelqu'un dispose de ce matériel... 😇
  4. GeoffreyJoe

    Bonjour !

    Bienvenu jeune breton ! au plaisir de te lire.
  5. le comparo est ici pour celles et ceux que ça intéresse :
  6. Bonjour tout le monde, La question est souvent posée par les débutants (dont je fais partie, et je me la suis posée) de savoir : est-ce que ça vaut VRAIMENT le coup de prendre un dobson 300 plutôt qu'un 250 ? Il se trouve qu'hier soir avec un collègue du club nous avons pu comparer côte à côte les deux tubes : son Perl 250/1200 et mon TS 300/1500. Les conditions : Nous étions tous les deux exactement au même spot, à quelques mètres d'écart. Un bord de chemin de campagne en vallée du Rhône, pollution lumineuse très forte par la présence de la Lune à 96% d'illumination (mais cachée par une haie d'arbres hauts sur tout le début de session). Le seeing était bon. Les deux télescopes ont été sortis en même temps et étaient peu ou prou à la même température. Nous avons fait la collimation ensemble avec le même collimateur laser Omegon (que je n'ai pas lui-même vérifié, mais vu qu'on l'a utilisé pour les deux scopes...). Chaque objet a été pointé simultanément avec les deux télescopes et observé avec le même oculaire à tour de rôle : ES 28/68, ES 18/82 et ES 6.7/82. Nous étions trois observateurs : moi, ayant débuté l'astro "sérieusement" il y a deux ans, mon ami débutant de cet été mais très assidu, et sa compagne néophyte totale qui a déjà mis l’œil à l'oculaire quelques fois mais qui ne pratique pas seule. Plutôt une "consommatrice". Niveau logistique : Sans surprise, le 250 est très largement à son avantage. Déplaçable tout seul en un voyage sur quelques dizaines de mètres, à deux c'est un jeu d'enfant. L'ensemble est relativement lourd (+/- 23kg) mais assez compact donc pas de problème. Le 300 n'est pas déplaçable seul du tout, à cause de sont poids bien sûr plus élevé (+/- 33kg) et de son encombrement bien supérieur. A deux, il est déplaçable d'un bloc sur quelques mètres mais guère plus. Seul, il est indispensable de séparer la base et le tube. Et même comme ça, l'encombrement de ce dernier interdit de le transporter réellement, surtout de nuit ! C'est un peu comme si vous trimballiez un petit chauffe-eau. Là où le 250 autorise un peu de flexibilité, le 300 s'utilisera à proximité immédiate de son lieu de stockage / du véhicule qui le transporte. Avantage sans appel au 250. M103 : Le bel amas ouvert dans Cassiopée est rapidement repéré assez facilement à gauche de Ruchbah, le premier "creux" du W. L'image est superbe dans les deux télescopes à tous les grossissements. La couleur de la supergéante rouge centrale de l'amas est plus évidente dans le 300, mais parfaitement visible dans le 250 tout de même. En y prêtant attention, j'ai l'impression d'un léger gain de netteté dans le 300 par rapport au 250, dans les petites étoiles centrales, mais la différence est très ténue et je connais déjà bien cet amas pour l'avoir observé plusieurs fois. Mon collègue débutant percevra certaines différences seulement une fois que je les lui aurait fait remarquer, tandis que la néophyte n'y verra aucune différence. Objectivement, la différence de rendu à l'oculaire est minime : l'amas est splendide dans les deux instruments. M57 : Le bel anneau de la Lyre est très haut dans le ciel. Facilement observable dans les deux instruments. Avec le 28mm pas de différence notable. Au 18mm peut-être un peu plus de nuances dans l'anneau au 300. En grossissant assez fort avec le 6.7, la différence entre les deux télescopes est plus marquée. L'image est un peu plus contrastée dans le 300. C'est flagrant pour qui a déjà un peu d'expérience, à peine notable pour néophyte. M13 : Le célèbre amas d'Hercule... Toujours aussi splendide malgré la l'impact de la Lune qui commence à se faire gênant. Les deux télescopes offrent un superbe spectacle, mais ici le 300 sera avantagé dès les faibles grossissements : plus d'étoiles résolues dans le centre et en augmentant les grossissements, l'impression croissante de plongée au cœur de l'amas, sans réelle perte de contraste. Le 250 montre un centre de l'amas plus laiteux et moins résolu. C'est évident même pour la personne néophyte : effet "Wouah!" en passant d'un télescope à l'autre. Le 300 est là assez largement à son avantage. la Lune : Une fois notre satellite bien levé au-dessus des arbres, nous abandonnons le ciel profond et nous plongeons sur elle. Là très honnêtement, la différence entre les deux télescope nous est apparue presque négligeable. Peut-être un micro-poil de saturation en plus dans le 300 ? Mais ce n'est même pas sûr. A noter qu'à très fort grossissement, le 250 avec ses mouvements plus "raides" et son gabarit plus compact est plus agréable à manier : l'image tremble moins et il est évidemment moins sensible au vent. Nous terminerons la soirée sur deux étoiles doubles. Epsilon Lyrae : La fameuse "double double" à gauche de Véga voit sa E1 et E2 facilement séparées même dans le chercheur (elles sont écartée de 3'28"). Chacune d'elle se dédouble dans les deux télescopes en poussant le grossissement, mais la séparation est plus évidente dans le 300. Peut-être simplement dû à la focale un peu plus longue ? Polaris : L'étoile polaire, Alpha Ursae Minoris, est aussi une double. La composante principale, que nous connaissons tous bien, est bien plus lumineuse que son compagnon. Ce dernier apparaîtra de manière plus évidente dans le 300 mais reste bien visible dans le 250. Les deux composantes distantes de 18" sont bien séparées dans les deux instruments. En conclusion : Au final, que retient-on de ce test ? - un 300 en montre un petit peu plus sur presque tout les objets, et beaucoup plus sur d'autres. Cela mérite une soirée sur de la nébuleuse diffuse/étendue : c'est prévu pour une nuit sans Lune ! - un 250 en montre déjà beaucoup sur tous les objets du ciel nocturne. Même là où le 300 est largement avantagé, le 250 n'est pas en reste est le rendu à l'oculaire est déjà superbe. - le 250 se met en œuvre, de manière générale, beaucoup plus facilement. Il est plus pratique dans tous ses aspects. - nos deux télescopes ont été achetés d'occasion en très bon état. Le 300 a coûté exactement 2x plus cher que le 250... Avec le budget du 300, on peut acheter le 250 + les 3 oculaires Explore Scientific utilisés pour ce test... Du coup, lequel choisir ? Comme premier instrument ou seul instrument : sans hésitation aucune le 250. Il sortira bien plus souvent, pourra être embarqué presque partout sous de bons cieux bien noirs, et en montrera presque autant qu'un 300. Prenez le 300 si vous avez soit déjà un instrument de plus petit diamètre que vous utilisez souvent, soit si vous habitez déjà sous des cieux noirs et qu'il restera "à demeure" chez vous. Auquel cas, les questions à se poser sont de savoir "jusqu'à quel diamètre je peux monter?" eu égard au budget et au fait de vouloir ou non observer sur un escabeau. J'espère que ce test vous aura paru pertinent, et serai ravi de lire vos retours d'expérience ou vos avis tout simplement. Bon cieux à toutes et tous G.
  7. Salut @etoilesdesecrins ! Merci pour ton passage. C'est la grosse différence avec ma pratique. Je me suis tourné vers ce "gros" diamètre tout en sachant qu'il ne serait jamais utilisé à domicile. Je l'ai acheté en me disant que les quelques fois dans l'année où je peux sortir sous de bons cieux, là il sera pertinent. Je ne programme pas de sortie si la météo est trop incertaine, surtout sur mon site de crête favori : j'ai une petite heure de (toutes petites) routes pour me rendre sur place, ça implique de dormir aussi là haut, être complètement azimuté le lendemain... BREF, je n'y vais pas au coup de chance 😄 Après il devrait me servir régulièrement pour les sorties club (mensuelles selon météo) et les animations publiques, les implications ne sont alors pas les mêmes et c'est autant un moment de partage qu'un moment d'observation (c'est même secondaire). Avec le retour des planètes (et des nuits plus longues), le Maksutov va faire son retour sur ma terrasse aussi souvent que possible, je pense que - dans les faits - il restera mon instrument n°1, par le simple fait que lui je puisse l'utiliser de chez moi et y jeter une bâche par-dessus en cas de pluie. Je vais essayer de m'astreindre à compter les sorties cette année tiens, ça peut être instructif
  8. Les 55% liés à l'exploitation doivent être grandement tributaire du type d'énergie utilisée pour produite l'électricité j'imagine. Je serais curieux de connaître l'empreinte carbone de la guerre en Irak/Yemen/Gaza/Ukraine/etc... Je suis à peu près certain que ça ferait relativiser.
  9. Ah ça fait râler ça... Possible que ce soit la graisse du serrage annulaire qui ait coulé ? Étrange tout de même.
  10. Merci pour ce croa ! Je te rejoins totalement sur l'importance du bon ciel. C'est ce qui importe le plus. M92 je fais partie de ceux qui le boudent systématiquement... Par négligence ! Je vais essayer de ne pas l'oublier 👍 je note quelques cibles qui m'ont l'air intéressantes Je ne le retrouve pas avec ce nom. C'est lequel ?
  11. @joker0247, @Lune cendrée, je compte demander ça en cadeau d'anniversaire cet automne pour me prendre des 10x50.
  12. Bon j'ai trouvé un ES 18mm / 82° à bon prix d'occasion... ne dites rien à ma femme 😶
  13. Bravo ! 👍 C'est top. Il a eu sa première lumière déjà ? Oui ave grand plaisir ! Faudrait que tu viennes à une soirée du club à la rentrée 😊 Pour Mars malheureusement ce sera sans moi cette année. Je serai à Chassiers (sud-Ardèche) pour animer la nui des étoiles avec le club "Clair d'Etoile et Brin d'Jardin". Par contre, l'année prochaine j'irais bien à la star party du CAM. 😎
  14. Un test est prévu très rapidement avec un copain qui vient de s'acheter un 250 justement, on fera un comparatif usage / observation en essayant d'être un peu rigoureux : on fera la collimation des deux tubes ensemble, même cible, en se passant le même oculaire... J'ai déjà une petite idée du résultat, pour avoir déjà manipulé les deux à peu d'intervalle : le ratio "qualité d'observation / emmerdement" est à l'avantage du 250 d'une bonne longueur 😄 Probablement le genre de chose que je ferai cet hiver au club, pour être pertinent la comparaison doit se faire "en live", en planétaire l'impact de l'atmosphère est tellement important... Par contre niveau logistique ça implique de sortir le dob + les deux caisses du mak + le trépied 😅 Un petit déménagement quoi. Moi dans l'idée c'est pas pour du nomadisme (les jumelles me suffisent dans ce cas, ou alors je prends le gros matos), c'est plutôt pour avoir un petit set-up qui reste monté en permanence, ne prend pas trop de place et que je peux sortir sans difficulté du salon à la terrasse en un voyage (éventuellement avec une bière dans l'autre main 😄) et être immédiatement prêt à observer pour quelques minutes. Je sais qu'ainsi je vais grandement augmenter mon temps d'observation à l'année ! Une petite bresser 100-600 en pack sur monture altaz à 400€ par exemple, ça me fait des appels du pied Merci à toutes et tous pour vos retours au passage ❤️
  15. Oui de ma terrasse j'ai une belle vue au sud... Mais la municipalité a décidé de ne plus couper l'éclairage public en juillet et août... 😑 Une petite lunette achromatique courte sur monture altaz viendra compléter le parc instrumental un de ces quatre c'est sûr, mais avant ce sera une paire de jumelles potable 😅 Le 300 se cantonnera aux sorties sous de beaux cieux ou animations (il en a déjà deux programmées en août). Il est tout à fait exclu qu'il monte sur la terrasse.
  16. Recadre de temps en temps
  17. Bonjour tout le monde. Voilà deux semaines que j'ai récupéré mon nouveau télescope, après une réservation effectuée voilà des mois auprès du vendeur repéré via Leboncoin. Deux semaines que je passe tous les jours devant le télescope dans mon entrée, et que - pour diverses raisons - je ne peux m'organiser une soirée astro. 😶 N'y tenant plus, voyant le ciel se dégager avec les gros orages de la journée et de la veille, hier vendredi j'ai décidé que je n'attendrai plus : "ce soir, je sors !". Le tube en question est un dobson TS Optics 300/1500 "deluxe", c'est à dire équipé d'un focuseur démultiplié et d'un axe azimutal monté sur roulements. Puisque c'est ma première sortie avec ce nouveau télescope, et ma première sortie avec un dobson, je vais vous faire autant un retour type "CROA" que "test de matos / retour d'expérience pour le débutant intéressé". La première chose sur laquelle j'aimerais insister : un 300 tube plein c'est MASSIF ! Je veux dire, vraiment. C'est gros, c'est grand, c'est lourd, c'est encombrant. Alors je savais tout ça, j'avais déjà utilisé cet exact même télescope lors d’une soirée astro publique, et pu le manipuler quelques instants. J’avais pris des mesures, etc. Malgré tout ça, je sous-estimais la logistique que ça impliquait. Au final, même en ayant une très grande voiture (Peugeot Expert), la meilleure solution que j’ai trouvé pour le charger seul est de démonter le siège côté porte latérale, installer le tube couché sur un matelas de couvertures et le sangler au pied de la demie-banquette restante. Installer la base et le reste du bazar à côté. A deux c’est plus simple : On charge le télescope entier tout monté sur sa base directement derrière la banquette, avec le tube incliné à 30° env. de l’horizontale, calé entre les appui-têtes. Seul, c’est infaisable, ou au prix d’une paire de lombaires à chaque fois 😊 Pour l’installation sur site c’est un peu pareil 😅, je m’étais dit avec un diable je pourrais transporter le dobson tout monté de la voiture à un autre endroit plus propice : fausse bonne idée. Même avec un diable un peu dimensionné, le poids de l’ensemble est tellement mal réparti que la moindre inclinaison de chaussée, trou dans le chemin ou quoi, et c’est la bascule assurée… 🫣 !! Et vu le poids des éléments, hors de question de les transporter à pieds, de nuit, avec la fatigue, sur plus de quelques mètres. Non, définitivement, c’est un matériel qui s’utilise « au cul du camion » si vous me passez l’expression. J’insiste longuement là-dessus que le potentiel acheteur débutant le sache : même en sachant à quoi s’attendre, en se disant que « oui ça va le faire » : et bien le soir où il faut y aller et le faire tout seul après une journée de boulot, c’est pas la même limonade. Je suis sûr que beaucoup comme moi auront sous-estimé cet aspect logistique. BREF, retour à ma soirée de vendredi 😊 . Une fois le tout chargé, il est 22h30 et je décide de tester un nouveau site d’observation. Site que je connais bien de jour pour y promener souvent : un plateau juste au-dessus de mon village avec d’immenses champs : vignes, lavandes, et de belles parcelles en jachère en bord de chemin. L’idéal pour s’y mettre avec mon véhicule. Je monte donc la petite route, m’engage sur le chemin cahoteux et là, aïe. Le choc. Vous savez la météo que l’on a eu depuis des semaines (pluie, soleil, pluie, soleil…), et même les plus citadins d’entre vous savent sûrement son effet sur la végétation… Je me retrouve en fait à avancer dans la jungle… ! Sur le bord du chemin, les arbustes dépassent largement et côté champs, l’herbe folle et les plantes sauvages ont poussé en gros à hauteur d’homme (ok, je ne suis pas grand, mais quand même 😅). Impossible d’y arrêter le véhicule, encore moins d’installer le télescope. Je pousse un peu plus loin que le spot prévu, c’est pire… Demi-tour, enfin, non, marche arrière sur un bon kilomètre de chemin pour essayer l’autre champ, plus loin. Même combat, perdu. Ça fait une bonne demie heure que je tourne et retourne sur des chemins défoncés par les pluies et les 4x4, le tube est ma foi solidement arrimé et ne bronche pas, voilà au moins une bonne nouvelle 😇. Je rejoins la route, et décide d’aller sur un parking au-dessus d’un village voisin. C’est plus proche de la pollution lumineuse, mais au moins je connais l’état du lieu. 23h15 me voilà ENFIN en place, et je m’installe donc sur ce parking en graviers, tout seul. Je sors la base à 3m de la voiture, je monte le tube dessus. Un coup de collimateur laser : le secondaire n’a pas bougé, le primaire un petit peu. Je desserre les vis blanches – le laser bouge encore un peu – je règle tout ça en 30s avec les vis noires, et fait attention de resserrer les vis blanches deux à deux et tout doucement, faute de quoi l’alignement bouge inlassablement. Maintenant, régler le chercheur point rouge. Problème : comment le régler sur la polaire ? Jamais de la vie je la reconnaîtrais dans un champ d’étoile à peu près au pif. La lune s’est cachée derrière les arbres. Solution : Antarès ! L’étoile est bien orangée impossible de la confondre. Je pointe donc grossièrement dans sa direction avec l’oculaire TS 30mm fourni avec le scope, je cherche la mise au point et… un chouette amas d’étoiles apparaît ! Je ne le reconnais pas… Je bouge un peu le tube en spiralant et tombe très rapidement sur un joyau couleur ambre, avec de belles aigrettes ❤️ Voilà la belle Antarès. Je la centre à l’oculaire, regarde au viseur point-rouge : il est à l’ouest (enfin, à l’est plutôt). Je mets un coup de clefs pour le réglage et… rien ne se passe. J’entends bien les « clic clic clic » mais le cercle rouge ne bouge pas du tout sur la fenêtre du chercheur… Je vérifie que j’ai bien desserré le « locking », c’est le cas… Bon, j’en ai marre, je veux observer, je vire le point rouge et montre le bon vieux chercheur 8x50 classique, et l’aligne. Je retourne voir cet amas mystère, qui se trouve juste à droite de la géante rouge, et il s’agit en fait de l’amas globulaire M4, que je ne connaissais pas ! Il est sublime, avec des filaments d’étoiles de part et d’autre lui donnant une forme arachnéenne, ou de papillon. Je change d’oculaire pour mon ES 28mm/68° : rien à voir ! L’image est meilleure en tout point. Plus piquée, plus contrastée, moins pâteuse. Je le détaille aussi avec l’Hypérion 13mm, soit un grossissement de 115x. C’est un superbe objet que je ne connaissais pas. Par contre, le vent souffle assez fort et en rafales et je réalise à quel point un gros dobson y est sensible, là où mon Maksutov, malgré une focale plus longue, est beaucoup moins pénalisé grâce à sa monture équatoriale et sa prise au vent moindre. Ensuite direction M51, qui s’évertue à m’échapper avec le Mak depuis ma terrasse. Là, je tombe dessus presque facilement ! Superbe ! Les deux bulbes sont clairement visibles, le plus gros des deux arbore une belle nébulosité autour de lui, avec en vision décalé un fugace et timide bras supérieur. Le 13mm grossit trop et confirme mon idée qu’il me manque une focale intermédiaire. Je reste donc au 28. Le spectacle est superbe et je détaille le duo pendant un moment. Je passe ensuite à M101, qui m’échappait aussi. Je la trouve, mais moins facilement que la précédente… qu’est-ce qu’elle est ténue ! Bon je ne suis pas sous un très bon ciel, la Voie Lactée est « discernable » et au nord où je pointe se trouve Montélimar… Mais la comparaison avec M51 est rude. En même temps, quand je compare les magnitudes surfaciques : 14.8 pour M101… 12.56 pour M51. Bon mais il serait temps de tester le 300 sur des objets que je connais bien, histoire d’apprécier la comparaison par rapport à mon matériel habituel. Direction l’amas d’Hercule et nouvelle constatation : pointer un objet quasiment au zénith, c’est ultra galère 😄 J’abandonne pour une cible moins haute : M57, la nébuleuse planétaire de la Lyre, facilement repérée, elle est extrêmement bien contrastée et il me semble percevoir une légère coloration dans l’anneau vaporeux. Splendide! Coloration qui me semble disparaître en grossissant à 115x. Un timide structure apparaît dans l’anneau mais le vent redouble d’efforts et je commence à avoir un peu froid. Je décide alors de pointer deux cibles que je connais très bien, pour ne pas avoir à chercher longtemps : M10 et M12 dans Ophiuchus. Je pointe le premier au laser à travers le chercheur, un coup d’œil à l’oculaire : BINGO, plein centre 😎. Je ne l’avais jamais vu comme ça. C’est simple, M10 au 300 est aussi spectaculaire que M13 dans mon 150 ! Un gros paquet d’étoiles résolues jusque loin dans le centre, une belle plage dynamique de magnitudes… en un mot comme en cent : sublime. M12 est tout aussi beau, quoi qu’un peu moins spectaculaire. Il est minuit et demie, l’heure de plier boutique et rentrer se mettre au chaud. Au final, que dire de ce TS Opticts / Kepler / GSO ? C’est assurément un superbe matériel. Le focuseur est très agréable et efficace, les mouvements en altitude et azimuth sont très bien (j’ai senti un point dur en azimuth cependant, il faudra que je regarde ça. Peut-être ai-je aussi trop serré le frein pour contrer le vent). L’ensemble fait qualitatif à manier et les images procurées et bien… c’est un 300 quoi🤩 ! Il en montre vraiment beaucoup plus qu’un 150 il n’y a pas photo. Ce qui est logique. Par contre, les contraintes logistiques sont vraiment lourdes, et si je n’étais pas tombé sur une bonne affaire comme ça j’aurais clairement pris un tube démontable. Est-ce que je regrette mon achat pour autant ? Bien sûr que non ! Mais… je ne regrette pas car ce n’est pas mon seul tube !! Il est évident qu’il verra beaucoup moins le ciel que mon Maksutov, et si je l’avais acheté comme premier instrument, je pense par contre que j’aurais regretté très fort cette « folie des grandeurs ». Bon maintenant, il va falloir l'amener sous un ciel bien noir 😍
  18. En fait c'est très déroutant de voir beaucoup plus d'étoiles que "d'habitude" ! Ça nécessite un temps d'adaptation à chaque fois 😄 les premiers instants je suis toujours bien paumé pour ma part !
  19. Ne serait-ce une bête histoire d'heure d'été / heure d'hiver ?
  20. En y repensant, je crois avoir déjà lu / entendu quelque chose d'approchant, plus un exercice de pensée/mathématique qu'une réalité physique mais ça disait en gros, si on prend un trou noir statique + un objet statique par rapport à lui à une distance X, alors en "lâchant" l'objet il accélérera en continu vers le TN et aura acquis une énergie infinie en l'atteignant, donc il aurait atteint la vitesse de la lumière. Dans mon souvenir le (ou la) conférencier faisait abstraction de tout autre élément. Je vais essayer de retrouver ça.
  21. C'est mon cas. Quand je suis sous les étoiles, le PC reste à la maison et le téléphone dans la bagnole pour servir... de téléphone en cas de pépin ! (Je sors souvent seul). Oui je crois que je vais faire ça. J'ai le J2000.0 en grand format de W.Tirion mais trop fragile pour emmener dehors. Il me sert à la maison.
  22. @fastball83 niveau oculaires les Artesky NED sont d'un bon rapport qualité/prix. Les XCEL-LX ont aussi bonne presse mais je ne les connais pas personnellement. Après il y a mieux, évidemment, tout dépend du budget 😄
  23. Tu peux nous envoyer la vidéo en question ?
  24. Superbe @francheu, belle balade galactique dis donc ! Cela fait plusieurs fois que je vois passer l'interstellarum DSA comme référence, ton retour me donne encore plus envie de le commander.
  25. OneWeb... comme si une constellation d'internet par satellites n'était pas "suffisante"... on marche vraiment sur la tête 😔
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