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MKPanpan

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  1. MKPanpan

    Éclipse

    Bonjour, Ma première modeste contribution de l'éclipse, entre les nuages. Photos faites au smartphone à l'oculaire sur une lunette achromatique 90/900 sur une monture non motorisée avec un prisme Herschel et son filtre ND3. Puis un petit traitement pour modifier les couleurs et retirer les reflets. Ça ne rend bien évidemment pas compte de ce que l'on voit à l'oculaire, mais ça fait un souvenir.
  2. Alors moi j'aurais une définition qui va dans l'autre sens. Les galaxies à noyau actif (AGN) sont des galaxies dont la luminosité est beaucoup plus importante que les autres galaxies, et ce dans différentes longueurs d'onde (par exemple les radiogalaxies.) Il semblerait, d'après le modèle unifié, que la dénomination de l'objet observé dépend en fait de l'angle d'observation de cette AGN, en fonction de si on l'observe par la tranche, de face, dans l'axe d'émission d'ondes radio, ... L'AGN peut donc prendre le nom de Quasar, Blazar, Galaxie de Seyfert de type I ou II, Radiogalaxie, ... Ce serait donc toujours un même type d'objet, mais en fonction de l'angle d'observation, on observerait des ondes radio, des ondes lumineuses, voire même un champ magnétique intense (modulo toujours le red shift.) Ces émissions électromagnétiques ont toutes pour origine l'important disque d'accrétion autour du trou noir super-massif central de ces AGN. Une AGN est donc une galaxie dont le trou noir central super-massif est en train d'accréter une quantité importante de matière, qui peut être une conséquence de la jeunesse de celle-ci (Univers jeune,) ou du fait d'une fusion de galaxies par exemple entrainant une redistribution de la matière en leur sein. A noter que presque toutes les galaxies possèdent en leur centre un trou noir dit super-massif (pour les distinguer des trous noirs stellaires,) qui ont pu plus ou moins faire le ménage autour d'eux. Par exemple, notre galaxie n'est pas considérée comme AGN mais Sagittarius A* n'est pas pour autant complètement inactif : il y a toujours de la matière qui tombe de dans puisqu'il émet des ondes radio.
  3. MKPanpan

    Éclipse

    J'espère aussi une météo pas trop pourrie chez moi, dans le Nord. Pour l'instant, j'ai ça : J'ai justement enfin réussi à obtenir mon prisme Herschel ainsi que les filtres nécessaires (polarisant, anti-IR, continuum) afin d'en profiter au maximum, même si ce n'est qu'environ 25% d'occultation par chez moi.
  4. Ah oui, c'est possible, je n'ai pas vérifié mes dires. J'avais en tête en effet qu'on pouvait en voir un qui était à environ 2,5 Gal.
  5. Les quasars sont des galaxies, plus exactement sont les trous noirs super-massifs de galaxies actives, c'est à dire très lumineuses. Hormis cela, ils ne diffèrent pas des trous noirs super-massifs situés au centre de notre galaxie par exemple. C'est juste que Sagittarius A* est peu actif (tout de même actif en rayonnement radio, dont on a pu observer il y a quelques années une image) mais il s'agit bien d'un trou noir super-massif. Les quasars que l'on observe sont situés loin de nous, peu sont dans notre environnement proche (le plus proche à ma connaissance est à 2,5 Gal, celui que tu cites à 3,5 Gal, ce sont des exceptions.) La majorité d'entre eux se sont formé lorsque l'Univers avait un âge compris entre 1 et 10 Gannées, le pic étant observé à environ 3-5 Gannées. Voici la distribution du nombre de quasar en fonction de leur redshift : C'est le signe qu'il y a eu un moment où les quasars se sont sont formés, mais aujourd'hui (à ÂgeUnivers = 13,5 Gannées,) les trous noirs super-massifs sont globalement peu actifs, à part quelques exceptions. Les quasars sont des trous noirs super-massifs actifs, ce qui signifie qu'ils sont en train d'accréter beaucoup de matière. Il est possible que lors de collisions de galaxies, les échanges de matière et les fluctuations de densité créent une explosion de naissances d'étoiles, en particulier massives, ce qui augmente alors la quantité de matière à accréter. L'exemple de OJ 287 que tu cites est probablement un exemple de fusion de galaxies étant donné qu'il y a un second trou noir super-massif en orbite autour. La matière de la plus petite des galaxies aurait été absorbée par le trou noir super-massif de la plus grande, formant donc ce quasar. L'Univers étant grand et en expansion, les fusions de galaxies sont plutôt rares dans un volume donné, mais elles auraient pu être plus nombreuses à une époque lointaine, ce qui pourrait expliquer la présence de nombreuses galaxies actives comme les quasars à ces distances.
  6. Concernant les trous noirs super-massifs, étant donné ce que l'on observe sur les quasars (galaxies anciennes avec naissances stellaires abondantes et trou noir actif,) il me semble que l'on suppose qu'ils se forment par agrégation d'étoiles et de leurs résidus, très tôt après la formation des premières galaxies. Aujourd'hui, on ne trouve guère de quasar (à notre époque en tout cas,) mais plutôt des galaxies à trou noir central super-massif mais plutôt sombre, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que ces trous noirs aient fait le ménage autour d'eux, en ayant absorbé ou expulsé les corps qui en ont croisé l'orbite. Ce que l'on observerait serait plus compliqué si je poursuis mon raisonnement précédemment cité : - de l'intérieur, on ne verrait toujours qu'une concentration énorme de matière, et du vide autour. - depuis l'extérieur, on pourrait percevoir les différents objets s'agglutiner, le temps s'étant arrêté (de ce point de vue) lors de leur franchissement de l'horizon des évènements. Mais à chaque fusion supplémentaire, le rayon de cet horizon augmente, donc comment imaginer les formes que l'on pourrait observer (en partant toujours du principe bien sûr que l'on soit capable d'en observer quelque chose depuis l'extérieur, ce qui n'est pas le cas.) Toujours est-il que ces réflexions tentent juste de donner une image compréhensible pour notre cerveau, mais n'oublie pas que le principe de base d'un trou noir, comme évoqué ci-dessus, est que l'espace et le temps n'ont plus l'apparence que nous connaissons, donc ces notions de position, de distance, de volume, et de déplacement ne sont que transposées.
  7. Pour faire quelques comparaison dans l'autre sens, lors de la dernière ère glaciaire, il y a environ 21.000 ans, la température moyenne sur Terre était environ 6°C inférieure à celle d'aujourd'hui (soit 5°C inférieur à celle de l'ère pré-industrielle puisqu'on a déjà pris plus d'1°C pour ceux qui suivent.) Voici les principales différences avec 5°C d'écart (sources : principalement wikipedia) - la température arctique était 14°C inférieure à aujourd'hui (la glaciation/ le réchauffement n'est pas isotrope, les pôles sont soumis à davantage de variations) - 25% des terres étaient recouvertes de glace, contre 10% aujourd'hui - La calotte glacière s'étendait jusqu'au tiers sud de l'Angleterre et de l'Irlande, et concernait l'ensemble des pays nordiques, baltes, jusqu'au nord de l'Allemagne et de la Pologne - le niveau de la mer était 125m plus bas (pour les raisons ci-dessus) - La France avait une végétation principalement semblable à la steppe russe ou la toundra, sauf l'extrême sud, qui était plutôt composé de forêts boréales (comme l'Espagne) Tout ça avec seulement 5°C d'écart, soit un tiers de l'écart entre les températures matinales et post-méridiennes en ce moment.
  8. Le calcul semble bon. Après en effet, quand on parle de densité des trous noirs, c'est surtout pour l'aspect didactique, de comprendre, comme tu l'as justement vu avec tes calculs, que ce n'est pas la densité d'un objet qui en fait un trou noir, mais bien seulement sa masse. Au final, peu importe ce qu'il y a dedans, puisqu'on ne peut rien en tirer. Par contre, on peut observer et conjecturer sur ce qu'il se passe à l'extérieur de celui-ci, et cela ne dépendra que de sa masse (et aussi de son moment cinétique,) mais pas de sa taille ou de son volume.
  9. Oui, je n'ai pas précisé les unités, mais la formule est en unités SI, donc R en mètres et M en kg. La formule exacte que tu cites est R = 3 Mⵙ, avec R en km (ce qui n'est pas l'unité SI usuelle.) De plus : Tu utilises des kg, des g, des km et des m, forcément, ça ne eut pas fonctionner.
  10. Oui et non. En effet, la création ex-nihilo de paires particule-antiparticule, ce qu'on appelle la fluctuation quantique est possible car la "dette" d'énergie (ou de masse) créée par cette formation est comblée par l'annihilation presque immédiate de cette paire. C'est la conservation de l'énergie. Toutefois, lorsque la formation d'une paire a lieu au niveau de l'horizon d'un trou noir, il est possible qu'un des membres du couple se retrouve "aspiré" par celui-ci et donc l'autre ne peut plus s'annihiler. On a donc créé une particule (ou une antiparticule) à partir de rien, il y a une dette d'énergie dans l'Univers. Cette dette doit absolument être comblée, et le trou noir va libérer un peu de son énergie pour combler la dette. Énergie = matière comme le dit Einstein, donc le trou noir perd en réalité un peu de sa masse. Cela conduit, à long terme, au phénomène de l'évaporation des trous noirs, théorisé par Stephen Hawking qui a donc donné son nom au rayonnement échappé du trou noir, contrevenant au principe même du trou noir. Je pense qu'il faudra ensuite songer à vulgariser la vulgarisation des propos des vulgarisateurs cités plus haut 😅
  11. Au centre d'un trou noir, il y a une singularité, c'est à dire notamment une rupture de la continuité de l'espace-temps, ce qui n'est pas prévu en Relativité Générale. Cela signifie qu'au niveau de cette singularité, l'espace (comme le temps) n'ait plus de signification, et que par extension les mots volume et densité ne signifient rien (on ne peut pas avoir de densité si on ne peut pas préciser une volume.) La matière et les particules "enfermées" dans cette singularité sont donc dans un état quantique que l'on ne connait pas. Il est éventuellement possible qu'il n'y ait pas de discontinuité de l'espace-temps et dans ce cas qu'il soit possible de traverser le trou noir mais sur une période extrêmement longue. Ce n'est pas la théorie la plus admise aujourd'hui. Quant à la distribution de la matière à l'intérieur de l'horizon, c'est complexe. Si l'on prend un trou noir stellaire en formation, on imagine une sphère qui se condense et devient trou noir lorsque son rayon atteint celui de Schwarzschild comme vu précédemment. La question est ensuite de savoir en combien de temps cette agrégat de matière atteint le "centre" du trou noir, ou sa singularité. En fait, cela peut être extrêmement rapide pour un observateur placé initialement sur cette sphère (et qui survit 🫣) Mais pour observateur qui resterait à portée suffisante, s'il avait les moyens de voir ce qu'il se passe à l'intérieur, la durée serait infinie. Donc si on avait les moyens d'observer depuis l'extérieur la répartition de la matière aujourd'hui d'un trou noir stellaire qui aurait commencé sa formation il y a quelques milliards d'années, on observerait probablement une répartition assez homogène, en tout cas similaire à celle d'une étoile. Par contre si on entrait dans ce même trou noir, il y aurait probablement un point de matière dans un état quantique inconnu dans un volume qui n'existe pas à notre sens (donc on ne verrait rien en fait) et du vide tout autour (au moins dans la zone où l'espace existe toujours, bien que fortement distordu.) Pourrait-on dire alors que sa densité est quasi-nulle 🤯 ?
  12. Bonjour, Un trou noir n'a que très peu de paramètres, le principal d'entre eux étant sa masse (le seul paramètre non nul dans un trou noir de Schwarzschild, le plus simple.) Son rayon (ou horizon des évènements) n'est qu'une conséquence de cette masse, avec sa formule : R = 2 G M / c². 2, G et c étant des constantes, R est proportionnel à M. Un calcul simple montre que la densité d'un trou noir (ou sa masse volumique) suit une loi du carré inverse : - si la masse double, la densité est divisée par 4 - si la masse triple, la densité est divisée par 9 - si la masse est multipliée par n, la densité est divisée par n² Le rayon de Schwarzschild est la limite à partir de laquelle un corps (une masse) devient un trou noir. Si on comprime le Soleil dans une sphère de 3km de rayon, il deviendra un trou noir. Mais il faudrait une force suffisante pour lutter contre les différentes pressions (électromagnétique, quantique électronique, quantique neutronique.) Notre trou noir galactique a une masse d'environ 4 millions de masses solaires, donc son rayon de Schwarschild est de 12.000.000 km (soit 17 fois le rayon de notre Soleil.) Tu peux donc calculer la densité de ce trou noir Oui
  13. Pour ceux qui parlaient de l'augmentation des rendements agricoles grâce au réchauffement climatique et grâce aux techniques de sélection des variétés, de la fertilisation chimique, de la mécanisation à outrance ... https://www.nationalgeographic.fr/environnement/alimentation-sante-dietetique-nos-fruits-et-legumes-sont-de-moins-en-moins-nutritifs
  14. Je ne suis pas adepte de la censure (je ne suis pas Elon 😷) mais je préfèrerais en effet éviter les posts politiques sur ce sujet, ainsi que les projections à trop long terme (par exemple les voyages vers Mars) pour rester focalisé vraiment sur le développement actuel du lanceur Starship. J'ai vu la même vidéo que @polorider a posté sur l'autre sujet qui concerne SpaceX (dans les nuages,) et c'est en effet un sujet intéressant, mais malheureusement trop orienté pour ce post. Je me permets de citer @VNA sur ce sujet il y a quelques temps : Je ne suis pas contre un sujet dédié à l'avenir de SpaceX et ses projets à long terme, je serais ravi de discuter des possibilités d'un voyage vers Mars avec ce véhicule. Après, vous faites comme vous voulez, je ne suis pas modérateur et pas le chef de la discussion non plus 🫡 Edit : sur les forum de NasaSpaceFlight que je lis de temps en temps, il y a un sujet infos et un sujet discussion pour chaque test, mais nous ne sommes pas aussi nombreux ici et je ne voulais pas non plus multiplier à outrance les sujets, il faut que ça reste lisible.
  15. J'espère que la France et l'Europe ont bien compris que la politique de Trump est une formidable opportunité pour l'Europe de s'émanciper au lieu de rester cachée derrière la toute puissance américaine, tant sur le plan de la défense, de la recherche publique, de l'innovation technologique, ... Il suffirait de quelques milliards pour attirer tous ces chercheurs chez nous et l'Europe deviendrait rapidement une des plus grandes puissances de l'innovation et de la recherche, avant de se faire doubler par les pays du Proche-Orient et la Chine.
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