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J'espère aussi une météo pas trop pourrie chez moi, dans le Nord. Pour l'instant, j'ai ça : J'ai justement enfin réussi à obtenir mon prisme Herschel ainsi que les filtres nécessaires (polarisant, anti-IR, continuum) afin d'en profiter au maximum, même si ce n'est qu'environ 25% d'occultation par chez moi.
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Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Ah oui, c'est possible, je n'ai pas vérifié mes dires. J'avais en tête en effet qu'on pouvait en voir un qui était à environ 2,5 Gal. -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Les quasars sont des galaxies, plus exactement sont les trous noirs super-massifs de galaxies actives, c'est à dire très lumineuses. Hormis cela, ils ne diffèrent pas des trous noirs super-massifs situés au centre de notre galaxie par exemple. C'est juste que Sagittarius A* est peu actif (tout de même actif en rayonnement radio, dont on a pu observer il y a quelques années une image) mais il s'agit bien d'un trou noir super-massif. Les quasars que l'on observe sont situés loin de nous, peu sont dans notre environnement proche (le plus proche à ma connaissance est à 2,5 Gal, celui que tu cites à 3,5 Gal, ce sont des exceptions.) La majorité d'entre eux se sont formé lorsque l'Univers avait un âge compris entre 1 et 10 Gannées, le pic étant observé à environ 3-5 Gannées. Voici la distribution du nombre de quasar en fonction de leur redshift : C'est le signe qu'il y a eu un moment où les quasars se sont sont formés, mais aujourd'hui (à ÂgeUnivers = 13,5 Gannées,) les trous noirs super-massifs sont globalement peu actifs, à part quelques exceptions. Les quasars sont des trous noirs super-massifs actifs, ce qui signifie qu'ils sont en train d'accréter beaucoup de matière. Il est possible que lors de collisions de galaxies, les échanges de matière et les fluctuations de densité créent une explosion de naissances d'étoiles, en particulier massives, ce qui augmente alors la quantité de matière à accréter. L'exemple de OJ 287 que tu cites est probablement un exemple de fusion de galaxies étant donné qu'il y a un second trou noir super-massif en orbite autour. La matière de la plus petite des galaxies aurait été absorbée par le trou noir super-massif de la plus grande, formant donc ce quasar. L'Univers étant grand et en expansion, les fusions de galaxies sont plutôt rares dans un volume donné, mais elles auraient pu être plus nombreuses à une époque lointaine, ce qui pourrait expliquer la présence de nombreuses galaxies actives comme les quasars à ces distances. -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Concernant les trous noirs super-massifs, étant donné ce que l'on observe sur les quasars (galaxies anciennes avec naissances stellaires abondantes et trou noir actif,) il me semble que l'on suppose qu'ils se forment par agrégation d'étoiles et de leurs résidus, très tôt après la formation des premières galaxies. Aujourd'hui, on ne trouve guère de quasar (à notre époque en tout cas,) mais plutôt des galaxies à trou noir central super-massif mais plutôt sombre, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que ces trous noirs aient fait le ménage autour d'eux, en ayant absorbé ou expulsé les corps qui en ont croisé l'orbite. Ce que l'on observerait serait plus compliqué si je poursuis mon raisonnement précédemment cité : - de l'intérieur, on ne verrait toujours qu'une concentration énorme de matière, et du vide autour. - depuis l'extérieur, on pourrait percevoir les différents objets s'agglutiner, le temps s'étant arrêté (de ce point de vue) lors de leur franchissement de l'horizon des évènements. Mais à chaque fusion supplémentaire, le rayon de cet horizon augmente, donc comment imaginer les formes que l'on pourrait observer (en partant toujours du principe bien sûr que l'on soit capable d'en observer quelque chose depuis l'extérieur, ce qui n'est pas le cas.) Toujours est-il que ces réflexions tentent juste de donner une image compréhensible pour notre cerveau, mais n'oublie pas que le principe de base d'un trou noir, comme évoqué ci-dessus, est que l'espace et le temps n'ont plus l'apparence que nous connaissons, donc ces notions de position, de distance, de volume, et de déplacement ne sont que transposées. -
Pour faire quelques comparaison dans l'autre sens, lors de la dernière ère glaciaire, il y a environ 21.000 ans, la température moyenne sur Terre était environ 6°C inférieure à celle d'aujourd'hui (soit 5°C inférieur à celle de l'ère pré-industrielle puisqu'on a déjà pris plus d'1°C pour ceux qui suivent.) Voici les principales différences avec 5°C d'écart (sources : principalement wikipedia) - la température arctique était 14°C inférieure à aujourd'hui (la glaciation/ le réchauffement n'est pas isotrope, les pôles sont soumis à davantage de variations) - 25% des terres étaient recouvertes de glace, contre 10% aujourd'hui - La calotte glacière s'étendait jusqu'au tiers sud de l'Angleterre et de l'Irlande, et concernait l'ensemble des pays nordiques, baltes, jusqu'au nord de l'Allemagne et de la Pologne - le niveau de la mer était 125m plus bas (pour les raisons ci-dessus) - La France avait une végétation principalement semblable à la steppe russe ou la toundra, sauf l'extrême sud, qui était plutôt composé de forêts boréales (comme l'Espagne) Tout ça avec seulement 5°C d'écart, soit un tiers de l'écart entre les températures matinales et post-méridiennes en ce moment.
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Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Le calcul semble bon. Après en effet, quand on parle de densité des trous noirs, c'est surtout pour l'aspect didactique, de comprendre, comme tu l'as justement vu avec tes calculs, que ce n'est pas la densité d'un objet qui en fait un trou noir, mais bien seulement sa masse. Au final, peu importe ce qu'il y a dedans, puisqu'on ne peut rien en tirer. Par contre, on peut observer et conjecturer sur ce qu'il se passe à l'extérieur de celui-ci, et cela ne dépendra que de sa masse (et aussi de son moment cinétique,) mais pas de sa taille ou de son volume. -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Oui, je n'ai pas précisé les unités, mais la formule est en unités SI, donc R en mètres et M en kg. La formule exacte que tu cites est R = 3 Mⵙ, avec R en km (ce qui n'est pas l'unité SI usuelle.) De plus : Tu utilises des kg, des g, des km et des m, forcément, ça ne eut pas fonctionner. -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Oui et non. En effet, la création ex-nihilo de paires particule-antiparticule, ce qu'on appelle la fluctuation quantique est possible car la "dette" d'énergie (ou de masse) créée par cette formation est comblée par l'annihilation presque immédiate de cette paire. C'est la conservation de l'énergie. Toutefois, lorsque la formation d'une paire a lieu au niveau de l'horizon d'un trou noir, il est possible qu'un des membres du couple se retrouve "aspiré" par celui-ci et donc l'autre ne peut plus s'annihiler. On a donc créé une particule (ou une antiparticule) à partir de rien, il y a une dette d'énergie dans l'Univers. Cette dette doit absolument être comblée, et le trou noir va libérer un peu de son énergie pour combler la dette. Énergie = matière comme le dit Einstein, donc le trou noir perd en réalité un peu de sa masse. Cela conduit, à long terme, au phénomène de l'évaporation des trous noirs, théorisé par Stephen Hawking qui a donc donné son nom au rayonnement échappé du trou noir, contrevenant au principe même du trou noir. Je pense qu'il faudra ensuite songer à vulgariser la vulgarisation des propos des vulgarisateurs cités plus haut 😅 -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Au centre d'un trou noir, il y a une singularité, c'est à dire notamment une rupture de la continuité de l'espace-temps, ce qui n'est pas prévu en Relativité Générale. Cela signifie qu'au niveau de cette singularité, l'espace (comme le temps) n'ait plus de signification, et que par extension les mots volume et densité ne signifient rien (on ne peut pas avoir de densité si on ne peut pas préciser une volume.) La matière et les particules "enfermées" dans cette singularité sont donc dans un état quantique que l'on ne connait pas. Il est éventuellement possible qu'il n'y ait pas de discontinuité de l'espace-temps et dans ce cas qu'il soit possible de traverser le trou noir mais sur une période extrêmement longue. Ce n'est pas la théorie la plus admise aujourd'hui. Quant à la distribution de la matière à l'intérieur de l'horizon, c'est complexe. Si l'on prend un trou noir stellaire en formation, on imagine une sphère qui se condense et devient trou noir lorsque son rayon atteint celui de Schwarzschild comme vu précédemment. La question est ensuite de savoir en combien de temps cette agrégat de matière atteint le "centre" du trou noir, ou sa singularité. En fait, cela peut être extrêmement rapide pour un observateur placé initialement sur cette sphère (et qui survit 🫣) Mais pour observateur qui resterait à portée suffisante, s'il avait les moyens de voir ce qu'il se passe à l'intérieur, la durée serait infinie. Donc si on avait les moyens d'observer depuis l'extérieur la répartition de la matière aujourd'hui d'un trou noir stellaire qui aurait commencé sa formation il y a quelques milliards d'années, on observerait probablement une répartition assez homogène, en tout cas similaire à celle d'une étoile. Par contre si on entrait dans ce même trou noir, il y aurait probablement un point de matière dans un état quantique inconnu dans un volume qui n'existe pas à notre sens (donc on ne verrait rien en fait) et du vide tout autour (au moins dans la zone où l'espace existe toujours, bien que fortement distordu.) Pourrait-on dire alors que sa densité est quasi-nulle 🤯 ? -
Questions sur la densité des trous noirs.
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Bonjour, Un trou noir n'a que très peu de paramètres, le principal d'entre eux étant sa masse (le seul paramètre non nul dans un trou noir de Schwarzschild, le plus simple.) Son rayon (ou horizon des évènements) n'est qu'une conséquence de cette masse, avec sa formule : R = 2 G M / c². 2, G et c étant des constantes, R est proportionnel à M. Un calcul simple montre que la densité d'un trou noir (ou sa masse volumique) suit une loi du carré inverse : - si la masse double, la densité est divisée par 4 - si la masse triple, la densité est divisée par 9 - si la masse est multipliée par n, la densité est divisée par n² Le rayon de Schwarzschild est la limite à partir de laquelle un corps (une masse) devient un trou noir. Si on comprime le Soleil dans une sphère de 3km de rayon, il deviendra un trou noir. Mais il faudrait une force suffisante pour lutter contre les différentes pressions (électromagnétique, quantique électronique, quantique neutronique.) Notre trou noir galactique a une masse d'environ 4 millions de masses solaires, donc son rayon de Schwarschild est de 12.000.000 km (soit 17 fois le rayon de notre Soleil.) Tu peux donc calculer la densité de ce trou noir Oui -
Pour ceux qui parlaient de l'augmentation des rendements agricoles grâce au réchauffement climatique et grâce aux techniques de sélection des variétés, de la fertilisation chimique, de la mécanisation à outrance ... https://www.nationalgeographic.fr/environnement/alimentation-sante-dietetique-nos-fruits-et-legumes-sont-de-moins-en-moins-nutritifs
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[SpaceX] 2025 - Développement programme Starship
MKPanpan a répondu à un sujet de MKPanpan dans Astronautique
Je ne suis pas adepte de la censure (je ne suis pas Elon 😷) mais je préfèrerais en effet éviter les posts politiques sur ce sujet, ainsi que les projections à trop long terme (par exemple les voyages vers Mars) pour rester focalisé vraiment sur le développement actuel du lanceur Starship. J'ai vu la même vidéo que @polorider a posté sur l'autre sujet qui concerne SpaceX (dans les nuages,) et c'est en effet un sujet intéressant, mais malheureusement trop orienté pour ce post. Je me permets de citer @VNA sur ce sujet il y a quelques temps : Je ne suis pas contre un sujet dédié à l'avenir de SpaceX et ses projets à long terme, je serais ravi de discuter des possibilités d'un voyage vers Mars avec ce véhicule. Après, vous faites comme vous voulez, je ne suis pas modérateur et pas le chef de la discussion non plus 🫡 Edit : sur les forum de NasaSpaceFlight que je lis de temps en temps, il y a un sujet infos et un sujet discussion pour chaque test, mais nous ne sommes pas aussi nombreux ici et je ne voulais pas non plus multiplier à outrance les sujets, il faut que ça reste lisible. -
J'espère que la France et l'Europe ont bien compris que la politique de Trump est une formidable opportunité pour l'Europe de s'émanciper au lieu de rester cachée derrière la toute puissance américaine, tant sur le plan de la défense, de la recherche publique, de l'innovation technologique, ... Il suffirait de quelques milliards pour attirer tous ces chercheurs chez nous et l'Europe deviendrait rapidement une des plus grandes puissances de l'innovation et de la recherche, avant de se faire doubler par les pays du Proche-Orient et la Chine.
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[SpaceX] 2025 - Développement programme Starship
MKPanpan a répondu à un sujet de MKPanpan dans Astronautique
On prend les mêmes, et on recommence 🧨 Résumé rapide de l'IFT-8, qui sera presque un copier-coller de celui de l'IFT-7 : SpaceX a réitéré, pour la troisième fois (sur 4 tests consécutifs,) le rattrapage de son Booster avec la Tour Mechazilla n°1. Cela confirme la capacité de SpaceX a pouvoir récupérer et par la suite réutiliser son Booster, ce qui permet une énorme économie pour les lancements et pour l'enchainement de ceux-ci. Toutefois, on peut noter que, comme lors du vol précédent, tous les moteurs ne se sont pas rallumés lors de la phase de rentrée atmosphérique (Boost Back Burn) après la séparation des 2 étages. Cette fois, ce sont 2 moteurs de l'anneau central (au lieu d'un seul lors de l'IFT-7) côte à côte qui ne se sont pas rallumés, et l'un d'entre eux ne s'est pas rallumé non plus lors du Landing Burn. On constate bien que cela n'empêche pas la récupération parfaite sur la Tour : Petit résumé vidéo rapide du lancement et du rattrapage du Booster : Le Ship, quant à lui, a poursuit sa route un peu plus loin que celui du vol précédent, mais une explosion dans la baie moteur suivie d'une importante fuite d'ergols a coupé 4 des 6 moteurs et le S34 est parti en vrille jusqu'à sa destruction automatisée : Les habitants des Bahamas ont pu observer à nouveau de beaux météores (la définition d'un météore étant un phénomène atmosphérique et ne concerne pas que les astéroïdes) : Attendons la suite, mais l'année 2025 ne démarre pas exactement sur la même lancée que l'année 2024 pour SpaceX -
C'est un forum d'échange ici. L'AM5 n'est pas si vieille et la Wave 150i toute récente, il est très probable que peu de personnes ici aient pu tester les 2 et les comparer. A part dans un club peut-être. Ce qui peut expliquer que tu n'as pas eu de réponse. Par contre, si tu as fait un choix, ça serait bien aussi que tu dises pourquoi plutôt que de supprimer ton sujet, l'échange va dans les deux sens.
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Vol reporté à plus tard à cause d'un problème au sol. Edit : reporté ce mercredi 5 mars jeudi 6 mars à 17h24 heure de Paris
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De plus, j'ajouterai que créer des nouveaux neurones pour remplacer des défaillants, ça ne permet que de permettre de nouveaux apprentissages, pas de récupérer des apprentissages perdus par la sénescence. Ce sont les liaisons entre neurones qui sont importantes dans les fonctions cognitives, l'apprentissage (linguistique, moteur, culturel, ...) ne provient que de l'organisation de ces connexions (entre axones et dendrites,) avec une sensibilité particulière qui se crée à chaque connexion et améliorée éventuellement par la présence de cellules gliales. Juste recréer un tissu neuronal ne fera pas un cerveau, donc l'hydre renouvelé ne se souvient peut-être pas qu'il existait déjà dans son passé.
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Oui, c'est de cela que je parlais, ok a découvert une neurogenèse dans l'hippocampe et dans la zone sous ventriculaire dont ces derniers migrent vers le bulbe olfactif. Mais les proportions de neuroblastes produits par rapport au nombre contenu dans ces régions cérébrales sont tout de même très faibles (je crois qu'on parle d'un renouvellement de 1% en 100 ans.) C'est sujet à critique également, les études ne sont pas toutes d'accord, la méthodologie ne se faisant pas sur des cerveaux vivants : https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/aux-frontieres-du-cerveau/le-cerveau-humain-adulte-ne-produirait-pas-de-nouveaux-neurones https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/aux-frontieres-du-cerveau/neurogenese-adulte-chez-lhumain-la-fin-dune-polemique-0
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De ce que je me souviens de mes études, les neurones du bulbe olfactif se multiplient, mais c'est très rare pour les autres (quelques uns ont été observés dans l'hippocampe, mais sur un pourcentage très faible.) Il faut savoir aussi que certaines cellules gliales peuvent remplacer des neurones lésés, mais avec une moins bonne efficacité. Les cellules myocardiques sont également incapables de mitose.
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[SpaceX] 2025 - Développement programme Starship
MKPanpan a répondu à un sujet de MKPanpan dans Astronautique
Post sujet à édition : Le vol test n°8 est maintenant prévu Mardi 4 mars à 0h30 heure de Paris Edit : Vol reporté de 24 heures plusieurs jours à cause d'un problème identifié sur le Booster et/ou le Ship. Nouvelle fenêtre de tir le Vendredi 7 mars à 0h30 heure de Paris. Voici le lien de la vidéo du suivi de ce vol de ma chaîne favorite, TechniquesSpatiales, dont le live devrait commencer environ 1 heure avant l'heure de décollage prévue . Edit : première vidéo contenant des infos intéressantes sur le Starship malgré l'annulation de la tentative. Seconde vidéo pour la seconde tentative. -
[SpaceX] 2025 - Développement programme Starship
MKPanpan a répondu à un sujet de MKPanpan dans Astronautique
Bonjour à tous, Compte-rendu de l'IFT-7 : source SpaceX a publié cette semaine le résumé de son enquête du vol précédent, l'IFT-7 qui a eu lieu le 16 janvier 2025 : - Le Booster a réalisé son plan de vol sans problème majeur, hormis le non-rallumage de l'un des moteurs lors de la manœuvre de retour, du fait d'un manque de puissance dans le système d'allumage de ce moteur. Cela ne l'a pas empêché de s'allumer à nouveau lors du landing burn. Pour rappel, le Booster est capable de suivre son plan de vol même en cas de défaillance de 3 moteurs (tant que ce ne sont pas les 3 centraux pour le rattrapage.) - Le Ship a connu une défaillance majeure ayant entrainé son auto-destruction (RUD ou Rapid Unsheduled Disassembly.) En effet, un incendie s'est déclaré dans la baie moteur, plus exactement dans le "grenier" (attic,) zone non pressurisée contenue entre le réservoir d'oxygène inférieur et le bouclier thermique de la baie moteur. Cet incendie a été provoqué par une fuite d'ergols, due a des contraintes non mesurées lors des tests ("vibrations harmoniques plusieurs fois plus importantes.") Les gaz étaient présents en trop grandes quantités pour être évacués efficacement, entrainant une persistance de l'incendie. Prochain vol test IFT-8 : source SpaceX a annoncé la date du 1er mars 2025 à 0h30, heure de Paris (nuit du 28/02 au 01/03) pour le prochain vol test, concernant le Booster B15 et le Ship S34. Celui-ci devrait reprendre le même plan de vol que le précédent, avec le rattrapage du Booster par la Tour A, la mise en quasi-orbite de 4 maquettes de Starlink V3, le rallumage en orbite d'un moteur du Ship, et le retour du Ship dans l'Océan Indien lors d'un amerrissage contrôlé simulant un atterrissage sur une Tour Mechazilla. Pour le Ship, plusieurs essais sont réalisés pour vérifier sa résistance lors de la rentrée atmosphérique : - des tuiles thermiques ont été ôtées pour vérifier la résistance des couches inférieures vulnérables, - des tuiles métalliques ont été installées pour essai en vue d'une alternative aux tuiles céramiques, - l'une de ces nouvelles tuiles est dotée d'un système de refroidissement actif, - les attaches de récupération du Ship ont été installées pour vérifier leur résistance thermique également, - le profil de vol de rentrée de cet essai est conçu pour tester les limites structurelles des ailerons arrière. Évolution du programme : La seconde Tour de lancement est toujours en cours d'assemblage, la structure verticale est aujourd'hui complète et les bras ont été installés. Les bras de cette seconde Tour sont bien plus courts que ceux de la première, évitant une trop grande inertie lors des mouvements de ceux-ci, en particulier lors du rattrapage en vol. Les bras ont été reliés au treuil mais n'ont pas encore été élevés en haut de la Tour. La Tour n°2 devrait être entièrement recouverte de plaques de protection (alors que seule la partie inférieure de la Tour n°1 l'est) étant donné le nombre de plaques livrées à ce jour. La table orbitale de cette seconde Tour (Pad B ) est toujours en cours d'assemblage. On rappelle que celle-ci sera placée au dessus d'un long carneau qui est toujours en cours de conception. Les réservoirs et les pompes dédiés à cette seconde table orbitale sont également en cours d'assemblage, et les canalisations sont enterrées. Si le prochain vol test se déroule sans problème majeur, il est très probable que SpaceX tente le rattrapage du Ship dès le vol test suivant (IFT-9) à l'aide de la Tour n°2. Il n'est en effet pas nécessaire que la table orbitale soit fonctionnelle pour cela. On assisterait donc à un double rattrapage : le Booster B16 par la Tour n°1, et le Ship S35 par la Tour n°2. Au Kennedy Space Center, la Tour de lancement est en cours d'assemblage, mais le chantier de la table de lancement a été suspendu, en attente probablement des tests à réaliser à Boca Chica sur le Pad B. Les installations d'assemblage des Booster et des Ship sont également en cours. Désolé si je n'ai pas d'image à vous donner, les plus belles sont souvent sur X, mais je n'ai pas de compte (et je ne compte pas en créer.) Je suis les évolutions en suivant d'autres personnes qui les citent régulièrement, à savoir : @Ringwatchers, @StarshipGazer, @LabPadre, @NASASpaceFlight -
Nous sommes dans une démocratie dans le sens où, si 75% de la population pense que le changement climatique est un problème et qu'il faut y remédier, même par des mesures impopulaires (mais moins pires que si on ne fait rien,) on aura des dirigeants qui vont dans ce sens, peu importe leur bord politique. Ce n'est pas les politiques qui font leur programme, ce sont les électeurs. On n'en a peut-être pas l'impression, mais l'opposé serait une réelle dictature très loin de ce que l'on connaît chez nous. Par contre, les opinions politiques, comme la science, évoluent relativement lentement. On n'est pas passé du jour au lendemain à un système bipartite gauche/droite à un système globalement tripartite gauche radicale/centre/droite radicale, voire même à un système avec trop de partis comme l'on a chez nous aujourd'hui. Bien sûr, la démocratie parfaite n'existe pas, à 65 millions, on ne peut être que représentés dans des "groupes" et il y a des gardes fous. Je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet, on va éviter de parler choix politique. Je ne sais pas comment fonctionne le système américain, mais si cela est possible, cela ne m'étonnerai pas qu'un troisième parti apparaisse dans les années à venir, car même Trump divise dans son camp, et la gauche américaine s'est tout de même droitisée (voir les différences de politique entre Obama et Biden.)
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Quelque soient les opinions politiques, nous sommes tout de même dans une démocratie et les actions du pouvoir politique en place à un moment donné ne font que suivre ce que la population est (plus ou moins) prête à accepter. Si la population générale est consciente des risques et des conséquences du changement climatique (ne serait-ce qu'économiques, par exemple le prix des assurances ou leur refus d'assurer des biens comme on commence à l'observer,) les politiques ne pourront que suivre le mouvement. Sinon, il est indéniable que les politiques, comme une grande partie des acteurs médiatiques, ont une formation scientifique au ras des pâquerettes, et encore moins de connaissance sur la démarche scientifique (on le voit même avec certains qui ont fait 7 ans de fac scientifique 😁) Le parcours général d'un politique aujourd'hui est un bac littéraire, éventuellement une fac d'histoire ou de droit, sciences Po, l'ENA Pour les journalistes, autrefois ils faisaient une fac dans un domaine puis devenaient journaliste dans ce domaine qu'ils connaissaient. Aujourd'hui, ils rentrent à l'école de journalisme juste après le bac, souvent littéraire aussi. Et les scientifiques sont très mauvais quand il s'agit de s'adresser à la population générale, comme dans les médias, même s'il y a certains vulgarisateurs qui le font très bien (mais à force de vulgariser, on crée parfois des biais dans la compréhension du public.) On a bien vu tout cela lorsqu'il s'est agit des débuts de l'épidémie du covid : des politiques qui ne connaissent rien à la médecine (et encore, on avait un ministre de la santé qui était médecin, ce n'est pas toujours le cas,) des scientifiques que l'on faisait intervenir sur les plateaux qui ne maitrisaient pas le format d'un journal d'information utilisant des termes nouveaux pour la lupart des spectateurs (ARNm, PCR, ... ,) des nouveaux résultats de recherches médicales relayés toutes les 5 minutes dilués au milieu des conseils de grand-mère, ... Tout est parfait pour créer soit la panique, soit la contradiction. Et donc on se retrouve avec des mesures politiques parfois dénuées de sens, une population qui se sent infantilisée, des requins prêts à profiter du chaos, et une défiance générale envers la communauté scientifique qui a grandit largement depuis 2020. Mais ne nous inquiétons pas des +2,7°C en 2050, les médias tournent en boucle sur le dernier calcul de probabilité d'impact d'un astéroïde en 2032 (par contre, sur pourquoi on donne un pourcentage de risque et ce qui pourrait faire varier la trajectoire de l'astéroïde, rien du tout.)
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Pourquoi le verrouillage de la face visible de la lune?
MKPanpan a répondu à un sujet de Bart Simpson dans Astronomie & Astrophysique
Le problème, c'est que l'explication de la masse qui est davantage attirée d'un côté par un autre corps n'explique qu'une marée sur deux. Les marées hautes sont, sur Terre, toutes les 12 heures et non toutes les 24 heures. Il y a une marée haute face à la Lune, mais aussi une marée haute à l'opposé de la Lune. L'inverse est vrai aussi. Petit schéma pour expliquer avec la mécanique Newtonienne : La Lune, dans sa représentation ponctuelle, est attirée par la force gravitationnelle de la Terre (flèche rouge) et fuit celle-ci par la force centrifuge (flèche verte.) La résultante est une orbite quasi-circulaire autour de la Terre : la Lune échappe et tombe à la fois sur la Terre, son orbite est stable. Cependant, la Lune n'est pas un point, mais bien une boule. La force gravitationnelle provoquée par la Terre n'est pas uniforme : Le point de la Lune le plus proche de nous est davantage attiré par la Terre, et le point le plus éloigné l'est moins. Il en résulte que pour garder une orbite stable, le point de la Lune le plus proche de nous doit tourner autour de la Terre plus vite, et le point le plus éloigné doit tourner moins vite. Seulement, la Lune étant un corps solide, sa vitesse orbitale est identique partout : De ce fait, pour la partie de la Lune la plus proche de nous, la force gravitationnelle l'emporte, et cette partie a tendance à tomber vers la Terre. Pour la partie la plus éloignée, la force centrifuge l'emporte et cette partie a tendance à s'échapper de la Terre. Le relative malléabilité du matériau lunaire fait que celle-ci se déforme, avec bien deux bourrelets opposés, et non pas un seul dirigé vers la Terre. En prenant l'exemple inverse, cela explique bien qu'il y a à la fois une marée haute dans l'Atlantique Est au même moment que dans le Pacifique Ouest (diamétralement opposés.) La fluidité du matériau océanique rend ces marées remarquables, mais il faut savoir que le matériau terrestre s'élève également d'environ 30cm entre marée haute et marée basse. C'est la rigidité du matériau lunaire qui a fait que la Lune a ralenti sa propre rotation jusqu'à constamment nous présenter l'un de ces bourrelets. En effet, le matériau étant difficilement déformable, il y a un retard entre le déplacement du bourrelet (marée) et son orientation face à la Terre (à l'époque où la Lune tournait plus vite que sa révolution.) L'ensemble s'est donc stabilisé petit à petit jusqu'à ce que l'un des bourrelets soit toujours face à la Terre, donc avec une rotation synchrone, ou presque car la vitesse de rotation de la Lune autour de la Terre n'est pas constante (voir mécanique Keplérienne,) et donc on observe le phénomène de libration : la Lune ne nous présente pas toujours exactement la même face mais bascule légèrement, ce qui fait que l’on peut observer au total 59% de sa surface, et non 50%. Comme l'a dit @rmor51, le même phénomène est présent sur Terre, mais celle-ci est plus massive et plus malléable que la Lune (océans.) Celle-ci a tout de même ralenti sa rotation, si bien qu'il y a 380 millions d'années, la durée du jour était d'environ 22 heures. Ce ralentissement va donc également entrainer un ralentissement de la rotation et un éloignement de la Lune par rapport à la Terre. Les éclipses totales de Soleil ne seront plus qu'un souvenir ... -
L'argument a été déjà évoqué par notre ami @Kristophe il y a tout juste 2 mois (01/12/2024) et la même vidéo a été postée par @Albuquerque en réponse juste après. Bien la preuve que @Kristophe ne lit et/ou ne regarde aucun contenu que nous publions ici ...