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MKPanpan

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Tout ce qui a été posté par MKPanpan

  1. Je ne pense pas non plus qu'il puisse traverser l'horizon des évènements à la vitesse de la lumière, puisqu'il devrait continuer à accélérer ensuite, attiré par la singularité, ce qui va à l'encontre de la vitesse limite. Pour le point de vue extérieur, les distances étant tellement étirées dans le trou noir, l'objet semblerait au contraire ralentir, et la chute devenant infiniment longue (pour peu qu'on puisse l'observer.) D'où l'un des paradoxes : comment peut grossir la singularité si les objets mettent un temps infini à y tomber ? Probablement une question de référentiel, l'observateur extérieur ne peut observer que l'absorption d'un objet par le trou noir (au niveau de l'horizon) et voir la taille de cet horizon augmenter par apport de masse, seul l'observateur à l'intérieur pourrait voir la singularité grossir (au moins en masse.)
  2. Les deux effets doivent probablement se cumuler, mais ça ne changera rien pour celui qui se déplace ou celui qui reste, 1 seconde paraît toujours durer une seconde pour chacun. Toutefois, la question se pose pour l'observateur externe : il verrait quelqu'un qui fonce vers le trou noir, puis ralentir, jusqu'à se figer une fois arrivé à l'horizon des évènements (si pas spaghettifié avant cela, et sans considérer le décalage vers le rouge de son apparence.) Le courageux voyageur, lui, aurait l'impression de s'éloigner de plus en plus vite de son compagnon prudent, jusqu'à le voir vieillir, puis, une fois arrivé à l'horizon, pourrait voir toute l'histoire future de l'Univers concentrée en quelques instants. On pourrait théoriquement parler de ralentissement ou d'accélération du temps, mais uniquement de ce qu'on voit, pas de son propre temps (la montre au poignet avance toujours à la même vitesse.) De même, il n'y a pas de raison que l'axe du temps change de sens, il s'écoule toujours dans la même direction.
  3. Il s'agit du point le plus éloigné de toute habitation, et loin des routes maritimes. La station Mir et la première station spatiale chinoise s'y sont écrasées, entre autres
  4. Tu as un bouton"suivre" juste en dessous de la fenêtre de réponse ...
  5. Oui, le classement des étoiles selon leur brillance date de bien avant les moyens de mesure instrumentale. Véga a été choisie pour référence faisant partie des plus brillantes, mais en effet pas la plus brillante (Arcturus l'est davantage également je crois.)
  6. Non, la magnitude zéro est défini comme l'éclat apparent de l'étoile Véga, la plus brillante du ciel. Pour chaque niveau de magnitude, l'éclat est multiplié divisé par 2,5 (échelle logarithmique négative.) Pour la question initiale, si j'ai compris, tu veux noter les coordonnées d'une étoile observée au télescope en te référant au cercle de coordonnées de la monture. Malheureusement, ces systèmes sont plutôt peu précis, un degré d'écart dans le ciel est une distance énorme (2 fois le diamètre de la Lune ou du Soleil,) et c'est même pas sûr que ce soit précis au degré près.
  7. Tu as raison @'Bruno, les 4,2al qui nous séparent de Proxima Centauri ont été mesurés depuis notre référentiel terrestre. D'où l'importance de toujours bien s'assurer du référentiel utilisé. Je suis donc d'accord pour dire que le jumeau A de la Terre attendra environ 10 années le retour de son frère, et que celui-ci aura voyagé 4,3 ans. C'est la contraction des longueurs qui explique que le jumeau B à bord de sa fusée ne contredit pas le principe de vitesse limite. Je vais essayer de reprendre la transformation de Lorentz, en prenant cette fois un voyage aller simple vers Proxima Centauri, et avec les bonnes valeurs (les 10 années au dessus étaient estimées à la louche) : - R est le référentiel terrestre par rapport auquel la fusée s'éloigne, R' est le référentiel de la fusée, immobile donc. - v est la vitesse de déplacement de la fusée, v = 0,9c - Δx est la distance parcourue mesurée selon le référentiel R terrestre, Δx = 4,2al - Δt est le temps mesuré pour le parcours de la fusée selon le référentiel R, Δt = Δx/v ≈ 4,67 années - γ = 1/ √(1-v²/c²) ≈ 2,3 - Δt' = Δt/γ ≈ 2 années * - La distance parcourue par la fusée Δx' est donc de 2.0,9c = 1,8al (contraction de la distance Terre-Proxima dans le référentiel inertiel de la fusée) *je me demande pourquoi on présente toujours la transformation de Lorentz comme ceci : t' = γ(t-v.x/c²) = (1/ √(1-v²/c²)).(t-v.x/c²) Avec quelques manipulations mathématiques simples, on peut obtenir t' = t/γ Ce qu'on utilise d'ailleurs intuitivement. Peut être pour une raison historique ? Si je reprends l'exemple du photon : - v = c - Δx = 4,2al - Δt = Δx/c = 4,2 années - γ = 1/ √(1-v²/c²) = 1/ √(1-c²/c²) = ∞ - Δt' = Δt/γ = 0 - La distance parcourue Δx' par est donc de 0 Le photon se déplace donc instantanément sur des distances nulles (selon son propre référentiel bien sûr.) Peut-on interpréter que, pour le photon, l'Univers est ponctuel (il n'y a pas de distance,) ou alors que le photon se déplace de manière quantique (sauts) et non pas de manière Galiléenne ? On en revient à la notion de non-simultanéité des évènements mentionnée par @sixela
  8. Cette version est bonne, mais ce qui n'allait pas dans le post initial, c'est ceci : L'astronaute est parti 10 ans pour lui, mais nous sur Terre, on devra attendre davantage. Dans ton exemple, si on envisage un aller-retour à vitesse constante (magiquement sans changement de direction et donc sans accélération), avec une vitesse de 0,9c, Ɣ=1/√(1-0,9^2) soit environ 2,3. Sur Terre, on devra donc attendre 23 ans le retour de l'astronaute. On paie donc l'astronaute 10 ans et les ingénieurs de (écrire ici le nom de l'agence spatiale réussissant l'exploit ) 23 ans 😁 Ce n'est pas le terrien qui attend 10 ans et l'astronaute qui met 4,3 ans (10/2,3) sinon cela voudrait dire qu'il voyage plus vite que la lumière.
  9. Jusque là, je ne vois pas de paradoxe, juste l'application de la Relativité Restreinte, si ce n'est que c'est celui qui voyage à des vitesses élevées pour qui le temps passe plus lentement, et il sera donc plus jeune à son retour (ou alors c'est la construction de la phrase qui pose problème : frère et frère ?) Ou alors il manque une partie de l'énoncé (voir plus bas.) Non, le temps s'étire toujours, il ne se contracte pas en Relativité Restreinte. Le temps est paru plus long pour le jumeau resté sur Terre, mais ne s'est pas raccourci pour le jumeau voyageur. Le temps se mesure selon le référentiel. Si l'on choisit un des jumeau comme référentiel, c'est toujours pour l'autre que le temps s'écoule plus lentement. Sinon, c'est que l'on change de référentiel, et la Relativité Restreinte ne s'applique plus. Après avoir cherché l'info, le paradoxe des jumeaux stipule que le frère A reste sur Terre, le frère B voyage à une vitesse relativiste constante vers un point (par exemple Proxima Centauri,) puis revient à la même vitesse. Du point de vue du jumeau A resté sur Terre, son frère ayant voyagé très vite, il reviendra moins vieilli que lui, le temps étant passé plus vite sur Terre (je ne dis pas plus jeune car on pourrait penser que l'on peut rajeunir.) Du point de vue du jumeau B voyageant en fusée, comme il est dans un référentiel universel (vitesse constante,) on peut considérer que c'est la Terre qui s'éloigne de lui à vitesse relativiste, et donc en revenant, c'est le frère A qui serait moins vieux car c'est lui qui se serait déplacé par rapport à la fusée. C'est un paradoxe qui a beaucoup fait parler depuis son énoncé dans les années 30. Toutefois la réponse simple est que ce paradoxe n'existe pas, car le jumeau voyageant a dû freiner en arrivant à l'apogée de son voyage, puis a dû accélérer pour reprendre la direction de la Terre. Il y a donc eu une modification de la vitesse, on n'est donc plus dans un référentiel galiléen pour le jumeau B. Ce n'est donc plus la Relativité Restreinte qui s'applique, mais la Relativité Générale. Il n'y a donc ici pas de paradoxe de la Relativité Restreinte. Des réponses plus détaillées en calculs ou en expériences existent aussi, notamment sur la page Wikipedia Certains se sont amusés à calculer comment le temps passe en fonction de l'importance des accélérations, en fonction d'une accélération lente ou brusque, et en prenant en compte le ralentissement du temps lors de la phase de vitesse constante, le jumeau voyageant pourrait revenir moins vieux ou plus vieux (voire même exactement au même âge en choisissant bien les vitesses,) que le jumeau resté sur Terre. Petite erreur ? il me semble que le paradoxe de Fermi pose la question de "pourquoi on n'a pas encore vu d'extra-terrestres ?" étant donné l'infinité de l'Univers et l'âge relativement jeune de notre Système Solaire par rapport à celui de l'Univers.
  10. Ou sinon, ça fait juste 3 remplissages de tanker en orbite pour envoyer des ships vers la Lune, d'après les estimations. Tout dépend de l'utilisation qui en sera fait.
  11. Merci pour la rappel, j'avais oublié ce "détail" 😆 D'après quelques interviews d'Elon Musk données à divers endroits, quelques précisions ont été données : - Le Booster B11 de l'IFT-4 a amerri à l'endroit exactement prévu, avec une vitesse "quasi" nulle, la récupération par la Tour Mechazilla devrait être tentée dès l'IFT-5 - Simultanément, les bras de Mechazilla ont été activés, ainsi que la Starshower (déluge d'eau,) pour simuler une récupération du Booster par la Tour - Sur chaque bras de soulèvement (et de récupération) de la Tour, il y a une espèce de poutrelle métallique qui est sur vérins amortisseurs, permettant d'encaisser les résidus d'énergie cinétique de la descente du Booster - Précautions quand même, le Booster sera programmé pour amerrir à nouveau sur un point précis en mer, mais proche de la côte. Si tous les voyants sont au vert, le Booster corrigera légèrement sa trajectoire pour atterrir sur Mechazilla - Concernant le Ship 29, certaines tuiles thermiques avaient été remplacées par un nouveau modèle en deux couches redondantes, la seconde couche permettant de protéger l'acier si la tuile subit des dommages en superficie. Sur l'IFT-4, on apercevait des tuiles moins épaisses qui étaient en réalité composées uniquement de cette nouvelle seconde couche. Le Ship 30 comportera uniquement ces nouvelles tuiles (les précédentes sont en cours de remplacement.) - Cela nécessiterait une inspection systématique et un remplacement probable du bouclier le plus superficiel du Ship après chaque vol, et donc un retour au hangar de celui-ci. La réutilisation rapide concernerait donc les Booster, mais un peu moins les Ships qui seront donc plus nombreux pour soutenir la cadence de tir. - Le S30 devrait également avoir ses ailerons davantage postériorisés, permettant de moins subir la chaleur du plasma et les frictions lors de la rentrée atmosphérique. Apparemment, tous les ailerons ont subi des échauffements pendant le test précédent. - Le S29 a amerri à environ 6km de l'endroit prévu, à cause notamment des problèmes dus à la perte partielle de l'aileron. - L'IFT-5 pourrait voir lieu courant juillet. Selon des rapports de la FAA sur l'installation de la base de lancement de Starship au Kennedy Space Center, quelques nouvelles informations ont été interprétées : - il y aurait 2 tours Mechazilla, dont l'une serait utilisée pour la récupération des Ships, (et l'autre du Booster ? ) - le déluge d'eau devrait être plus important (2,5 fois plus d'eau) car les pieds de la Tour test actuelle, même s'ils ont été recouverts d'un blindage supplémentaire, subissent encore la chaleur intense lors des lancements et nécessitent une maintenance entre chaque tir. - certains Boosters seraient récupérés sur des barges comme les Falcon 9, afin d'avoir une cadence suffisante de tirs (ou alors c'est une option en cas d'échec du système de récupération sur la Tour) - SpaceX et la FAA prévoient 44 tirs par an
  12. La différence est subtile pour la Terre par rapport au Soleil, car la différence entre rotation et révolution est importante. Si l'on prend Mercure par exemple, dont le rapport rotation/révolution est de 2/3, les périodes synodiques tropique et sidérale sont très différentes. Il faut que je revoie les définitions apparemment, la période synodique est l'intervalle de temps entre deux configurations identiques entre Soleil-Terre-astre
  13. Impossible que l'on soit allé sur la Lune en 1969, Elon Musk n'était pas né 😆
  14. Pour info, le Booster B12 a passé 2 tests cryogéniques en janvier dernier, rien depuis. Le Ship S30 a lui réalisé un test de mise à feu statique, sans passer par la case "spin prime test" (test des turbopompes) avant celui-ci, contrairement aux précédents ships. Apparemment, SpaceX avait passé un accord avec la FAA, stipulant qu'un échec d’amerrissage du Booster et/ou du Ship lors du test précédent ne déclencherait pas d'enquête, à condition que le reste du vol se passe bien. Le vol ayant réussi jusqu'à l'amerrissage, il est donc probable qu'il n'y ait pas d'enquête pour échec (mishap investigation,) seulement une enquête plus brève (non bloquante,) permettant de diminuer le délai entre 2 tirs. Toutefois, vu les travaux effectués jusqu'ici entre chaque tir (on est toujours sur du prototypage,) je ne suis pas certain que ce sont les délais d'investigation de la FAA qui sont en cause dans le délai observé entre les vols précédents. Cette fois-ci, seul SpaceX sera responsable du délai avant l'IFT-5. On verra si le roulement entre chaque essai est plus fluide. La Tour Mechazzilla n°1 est toujours aussi en phase de prototypage, certaines pièces doivent être changées entre chaque tir, même si elles sont de mieux en mieux protégées. La tour Mechazzilla n°2 en cours d'assemblage possède, je suppose, ces modifications "d'usine." Je suis tout à fait d'accord. D'autant plus que la Tour actuelle est entourée d'installation (tout le système de stockage et de remplissage d'ergols, ainsi que le système cryogénique,) et même la seconde tour en cours d'assemblage n'est pas très loin. Il y a intérêt à ne pas se louper d'un mètre. Je me demande pourquoi ils ne testent pas d'abord un atterrissage sur une piste de béton, assez éloignée d'autres installations. Je ne sais pas quels sont les risques de dégâts qu'un Booster de 70 mètres (un immeuble de plus de 20 étages quand même,) peut provoquer, même s'il est vide de ses ergols. On verra si la confiance ou la raison l'emporte, pour ne pas réitérer l'échec de la table de lancement sans déluge d'eau. Mais qui sait, on peut toujours être surpris.
  15. Je mets la vidéo résumé, façon film hollywoodien et musique Hans Zimmerienne, de StarbaseFR :
  16. @charpy il faut voir que la rentrée atmosphérique du ship se fait presque à la corde de la sphère atmosphérique, quasiment à l'horizontale, la descente est donc très lente au départ. C'est lorsque l'altitude descend sous les 50 km que les frottements et le freinage se font davantage ressentir et que l'altitude chute davantage. L'orientation est maintenue un peu grâce aux ailerons mais est surtout contrôlée par les propulseurs à gaz froid. Sous les 10 km, la portance de l'air devient suffisante pour planer davantage sans avoir besoin de se stabiliser activement. C'est une défaillance d'au moins un propulseur à gaz froid qui a causé les difficultés d'orientation du ship lors du vol précédent, et donc l'exposition de sa partie non protégée au plasma atmosphérique.
  17. L'avantage sur la Lune, c'est qu'on peut facilement l'envoyer en pièces détachées en plusieurs parties, donc un plus gros télescope. On pourrait aussi le faire dans le vide spatial, mais ça demande un montage automatisé des différentes parties, chacune donc avec des propulseurs, sans intervention humaine. Le Lagrange L2 et le JWST sont 4 fois plus éloignés que la Lune. À mon avis plus risqué qu'un montage sur la Lune, pour la maintenance aussi, voire pour son évolution. Pour Homo Sapiens, ou pour les colons américains par exemple, les migrations avaient pour but d'aller dans un endroit où il y avait plus de richesses : alimentation abondante, grands espaces, bois (première richesse américaine depuis la colonisation,) ... Pas sûr que les richesses soient sur Mars, il faudra tout apporter. Mais pour le principe de l'expansion naturelle de l'être humain, je suis d'accord.
  18. Ce qui revient souvent, c'est que pour la simple recherche scientifique, une sonde est au moins aussi efficace qu'un humain. Encore que ces dernières années, on a des soucis pour faire revenir les échantillons de "cailloux" martiens. Mais on a tout de même réussi à récolter et ramener des poussières d'astéroïdes, alors ça doit être faisable. Si on mettait l'argent et les compétences des vols habités dans les missions non habitées, on aurait probablement été un peu plus loin. Mais force est de constater qu'on a eu du mal aussi dernièrement à poser des sondes sur la Lune également. Je ne crois pas au discours "on a perdu le savoir," on a juste diminué l'intérêt et donc les finances dans la conquête spatiale. Le programme Starship coûte peut être 100 fois moins que le programme Apollo en dollars constants, et si l'on fait la rétrospective du développement et des problèmes pendant les programmes Mercury, Gemini et Apollo, on a quand même pris énormément de risques pour les humains. On pourrait presque dire qu'aujourd'hui, tout le monde est capable d'aller sur la Lune si on fabrique une fusée à 100 milliards l'unité et si on accepte risque de mort non négligeable. Le défi aujourd'hui est bien différent. L'intérêt d'aller sur la Lune : pourquoi pas y faire une station de recherche comme en Antarctique, un télescope au sol lunaire pourrait peut-être voir le jour, s'affranchissant des contraintes atmosphériques terrestres et de la limite de taille et de poids d'un télescope spatial (pour les fusées actuelles.) Ça peut également être une base intermédiaire pour les lancements pour aller "plus loin," pas forcément pour des humains mais aussi pour des sondes. Pour Mars, à part pour démontrer les capacités des ingénieurs à être capable de le faire, je ne sais pas quel est l'intérêt d'y aller voire d'y rester. Les adeptes de SF (dont je fais partie) croyant en la terraformation oublient quelques points essentiels : on pourrait éventuellement modifier la composition de l'atmosphère, mais augmenter la pression nécessiterait d'augmenter la capacité de la planète à la retenir, c'est à dire augmenter sa gravité. On aura peut être réussi dans quelques centaines ou milliers de générations à avoir de l'oxygène, mais à une pression de moins de 0,01 bar. Invivable, et ce n'est qu'un exemple. Vénus : c'est l'inverse, la pression atmosphérique est de 90 bars, 460°C, et chargée en acide sulfurique. Les sondes elles-mêmes ne tiennent que quelques heures au mieux. L'humain resterait enfermé dans un habitat (assez solide donc) pour ne voir qu'un épais brouillard. Peu d'intérêt. Jupiter et Saturne, si belles au télescope, sont composées de gaz (donc pas de sol, à moins peut être un noyau central,) avec une pression atmosphérique considérable, des vents à faire pâlir un breton, et, qui plus est, un champ magnétique hyper intense autour de Jupiter. Uranus et Neptune, hormis le fait que le Soleil est à peine plus lumineux qu'une autre étoile, sont également des planètes gazeuses, glacées en plus. Reste les satellites massifs comme Ganymède, Europe, Titan, Triton, peu connus encore, peut-être prometteurs (pourquoi pas pouvant même abriter une vie primitive.) Il y a peut être un intérêt pour y aller, mais on n'est plus dans les mêmes distances : Voyager a mis 18 mois pour atteindre Jupiter, 3 ans pour Saturne, 9 ans pour Uranus, 12 ans pour Neptune, et ne comptait pas freiner au passage. Au-delà, à moins de révolutionner les règles de la Physique et de développer le voyage hyperspatial, ou de révolutionner la médecine en inventant l'hibernation, il n'y a pas encore à se soucier du problème des rayons cosmiques.
  19. Une petite vidéo de l'amerissage du booster : Il y a eu a priori un incendie dans la baie moteur juste avant l'arrivée, déstabilisant le booster, mais celui-ci garde tout de même le contrôle. Ce n'est pas 100% nominal, mais le progrès est là. Étant donné que la caméra n'était pas loin, on peut en déduire que le point visé pour l'atterrissage a été respecté, à voir si c'est au mètre près comme l'exigerait un atterrissage sur Mechazilla.
  20. Bonjour, Les autorités ont approuvé le 4ème test du Starship pour demain, Jeudi 6 juin à 14h (heure métropolitaine française,) avec une fenêtre de tir de 2 heures. Pour suivre en direct le lancement, il y a : - le site officiel de SpaceX : https://www.spacex.com/launches/mission/?missionId=starship-flight-4 - la chaine NasaSpaceFlight (en VO ^^) dont le live commence à 6 heures du matin heure française (c'est-à-dire toute la nuit pour les américains) : - la chaine française Techniques Spatiales que j'aime suivre pour ses explications techniques, en association avec StarbaseFR qui suit activement ce qu'il se passe chez SpaceX : Il en existe d'autres bien sûr. Bon vol 🚀
  21. Bonjour, Pour les infos concernant les conclusions du vol IFT-3, je mets le lien ici. Concernant l'IFT-4, 2 petits changements sur le plan de vol par rapport à l'IFT-3 : - Il est prévu de se séparer du Hot Stage Ring (anneau de séparation à chaud,) juste après la séparation des deux étages, afin d'alléger le Booster. En effet, l'ajout de cet anneau, ainsi que d'autres éléments (système d'extinction d'incendie par exemple,) sur le Booster au cours des différents tests a alourdi le Booster qui n'emporte pas davantage d'ergols pour autant. Cela facilitera le ralentissement et le contrôle d'orientation du Booster pour sa descente. Tout cela devrait être corrigé pour les futures versions du lanceur, comme vu plus haut pour l'IFT-8 (?) avec le B15 (?) - il est cette fois prévu que le Ship fasse sa manœuvre de flip et tente un amerrissage contrôlé à la verticale (s'il survit à la rentrée atmosphérique,) alors qu'il était prévu un simple splash down sans ralentissement moteur lors du test précédent. Cela signifie donc qu'il n'y aura pas à nouveau de test de transfert de carburant entre réservoirs, puisque la manœuvre d’atterrissage utilise les ergols présents dans les réservoirs de la coiffe. Il n'y aura a priori pas non plus de test d'ouverture de la baie de chargement, ni d'allumage moteur dans le vide. Des mesures auront probablement été prise également pour lutter contre les problèmes rencontrés lors de l'IFT-3. A bientôt
  22. Bonjour, Voici un résumé des conclusions officielles (et publiques) de l'IFT-3 par SpaceX : - La phase ascensionnelle jusqu'à séparation des deux étages s'est déroulée de façon nominale. - Le rallumage des 13 réacteurs du Booster pour la phase de ré-entrée (boost back burn) s'est bien déroulé, mais ensuite, 6 de ces 13 moteurs se sont éteints, réduisant donc la durée de ce burn. La cause de cet arrêt moteur est apparemment la même que celle de l'IFT-2, à savoir un blocage des filtres à oxygène liquide au niveau de l'arrivée des turbopompes, bien que certaines améliorations avaient été faites sur ce Booster. - Lors de la phase d'amerrissage prévue en douceur, les 6 moteurs incriminés avaient été déconnectés et ne se sont donc pas rallumés. Les autres moteurs n'étaient pas suffisants pour ralentir suffisamment la descente du Booster, et le contact a été perdu à 462m d'altitude. Il n'est pas précisé si la destruction est liée à la vitesse excessive et aux frottements ou à une explosion déclenchée. - SpaceX dit que le vol a permis d'accomplir plusieurs objectifs jusque là inédits, à savoir l'ouverture et la fermeture de la baie de chargement, ainsi que le transfert d'oxygène liquide en apesanteur entre 2 réservoirs internes, permettant de récolter de nombreuses données pour les vols et tests ultérieurs, en particulier pour Artemis et le ravitaillement en orbite. Pourtant, il semblait en premier lieu que l'ouverture de la baie n'était pas complète. - Quelques minutes après la mise en orbite (ou quasi-orbite) du Ship, celui-ci a perdu sa capacité à contrôler son attitude. C'est pour cela que le test de rallumage d'un moteur Raptor dans le vide n'a pas été testé (automatiquement annulé par l'ordinateur de bord.) Cette perte de contrôle a entrainé, comme on l'a vu, une entrée atmosphérique non-nominale, notamment avec un plasma qui s'est formé également sur la partie non protégée par les tuiles thermiques. La perte de communication avec le Ship s'est faite à 65km d'altitude. La cause probable de la perte de contrôle d'attitude a été le blocage de valves des propulseurs à gaz froids qui permettent l'orientation du véhicule dans l'espace.
  23. Il me semble que le spectre et les raies d'absorption font partie du programme de physique de lycée (c'était mon cas vers 2005,) ainsi que le modèle d'atome de Bohr. Je ne suis plus tout à fait sûr pour ce qui concerne les sauts d'orbites (orbitales,) mais il me semble que oui. En tout cas, j'ai étudié ça en 1ère année de médecine, donc ce n'est pas réservé aux physiciens. De plus, depuis la dernière réforme du bac et la présence des spécialités à choisir, les programmes ont été augmentés en niveau (on parlait d'un niveau de terminale équivalent au premier semestre de L1 par rapport à avant la réforme.) Le spin n'est peut être pas au programme, mais ce n'est pas la caractéristique la plus complexe, bien que très abstraite. C'est à @Erintox de nous le dire. D'autre part, merci pour les infos sur le modèle standard, je pensais que la matière noire s'y accordait, mais apparemment, même si c'est mieux avec matière noire, ce n'est pas parfait y compris pour les rotations des galaxies.
  24. En effet, je ne voyais pas ça pour un Grand Oral, mais pour un travail d'études supérieures, bravo pour le sujet choisi. Je ne sais par contre pas du tout comment note le jury. Je pense quand même que le sujet traité doit se baser sur des connaissances lycéennes en plus des recherches personnelles, je ne suis pas sûr qu'expliquer le modèle ΛCDM soit ce qui est demandé, en plus de la difficulté d'étudier tout ce sujet pour notre jeune élève @Erintox, si motivé soit-il. Si la question est vraiment "démontrer la présence de la matière noire dans la galaxie d'Andromède," je pense qu'expliquer le principe de rotation différentielle calculée par les lois de Kepler mises en opposition avec les observations (mesures qui ne montrent pas de rotation différentielle, ou beaucoup moins que prévu,) ainsi que comment l'introduction d'une masse supplémentaire d'origine inconnue, serait suffisant pour ce niveau. Bien sûr, si tu es à l'aise pour aller plus loin, c'est mieux, mais il vaut mieux rester sur un sujet que l'on maitrise avant de se faire prendre dans des questions auxquelles tu ne pourras pas répondre. edit : je viens de relire ce que @22Ney44 a écrit, c'est à peu près la même chose, j'ai du mal avec le point 1 : partir du modèle standard actuel. Ce modèle standard actuel ne prend-il pas en compte la matière noire. Pour ce qui est du spectre complet d'une étoile, celui-ci est très complexe, je pense plutôt prendre le spectre de l'hydrogène dont les raies sont bien connues. On peut trouver facilement les valeurs des différentes raies de ce spectre ici. A noter que les raies Hα et Hβ de la série de Balmer sont celles les plus connues car dans la lumière visible. On utilise d'ailleurs des filtres spécifiques pour les observer plus précisément en astronomie et en astrophoto. Ce sont des raies de transition entre les différentes orbitales de l'électron de l'atome d'hydrogène. La raie à 21cm (ondes radio) évoquée dans un article plus haut correspond aux nuages moléculaires d'hydrogène (nuages froids,) cette raie étant émise dans le phénomène de transition de spin de l'électron.
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