Aller au contenu

MKPanpan

Membre
  • Compteur de contenus

    264
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par MKPanpan

  1. L'argument a été déjà évoqué par notre ami @Kristophe il y a tout juste 2 mois (01/12/2024) et la même vidéo a été postée par @Albuquerque en réponse juste après. Bien la preuve que @Kristophe ne lit et/ou ne regarde aucun contenu que nous publions ici ...
  2. La 585 a un champ plus grand et un meilleur full well, mais au détriment d'un FPS divisé par deux par rapport à la 664. La 662 a un champ encore plus petit et un FPS un peu plus grand. En fonction des cibles, il faut donc privilégier l'une ou l'autre. Pour la lune ou le soleil en lumière blanche, la 585 sera meilleure du fait du champ (même s'il faut éventuellement faire une mosaïque en fonction de l'instrument) et pour éviter la surexposition. Pour les planètes, notamment Jupiter et Saturne qui tournent vite, la 662 pour avoir rapidement un grand nombre d'images. La 664 permet un meilleur confort pour centrer la cible dans le capteur avec son champ. Pour Mars, la 585 permet d'éviter que les pôles soient surexposés. La 585 est également intéressante pour le VA ou le lucky imaging, il existe d'ailleurs une version refroidie, la moins chère sur le marché il me semble. Edit : Les 662 et 664 imagent également dans le proche IR, peut être un peu plus la 664, ce qui est peut-être intéressant pour ceux qui utilisent cette imagerie. La 678 qui est l'évolution de la 178 image dans l'IR plus lointain et est la caméra de choix pour la photométrie. Après, elles sont toutes très bonnes en planétaire, c'est une question de prix et de priorité.
  3. Et puis les 2 ppm par an datent un peu. On vient de mesurer l'augmentation du taux de CO2 pour l'année 2024 : +3,54 ppm https://gml.noaa.gov/ccgg/trends/ Bref, on ne fait pas vraiment de progrès.
  4. Non, on est toujours sur un Booster v1 avec des Raptors v2 (mais pas encore v3), qui a propulsé un Ship v2 équipé de Raptors v2 et chargé avec des maquettes de Starlink v3 🤪 Plus sérieusement, il s'agit du même type de moteurs qu'avant, les Raptors v3 sont toujours en cours de test. D'ailleurs, un des avantages de ces futurs Raptors est qu'ils n'auront pas besoin de bouclier thermique pour protéger les canalisations lors de la descente puisque celles-ci seront intégrées dans le moteur et non autour des tuyères.
  5. Blue Origin a réussi le premier lancement de sa fusée New Glenn. Le lancement de la fusée de 98 mètres a eu lieu avec succès grâce aux 7 moteurs BE-4 fonctionnant avec un mélange CH4/O2, moteurs déjà utilisés sur le lanceur Vulcan. La séparation des deux étages et l'allumage du second a réussi parfaitement. Le retour prévu du premier étage sur la barge Jackelyn n'a pas été possible, le contact a été perdu avec le premier étage alors que le rallumage de ses moteurs a réussi. Le second étage, équipé de 2 moteurs BE-3U fonctionnant avec un mélange H2/O2 a réussi ses deux poussées jusqu'à une orbite moyenne (2.400 - 19.300 km,) emportant avec un prototype du Blue Ring Pathfinder, un transporteur et ravitailleur de satellite construit par Blue Origin. Celui-ci n'était pas destiné à se séparer du second étage et est équipé de capteurs chargés de collecter des données.
  6. Je dirais plutôt succès très mitigé pour ma part, peut-être le vol le plus décevant depuis l'IFT-1. Si SpaceX a prouvé la réutilisation plus que probable d'un Booster, le fait de perdre le Ship avant même d'atteindre l'orbite est un sacré retour en arrière, et je pense que même SpaceX ne s'y attendait pas. Petit résumé : Le décollage s'est parfaitement déroulé, avec les 33 moteurs du B14 allumés, en particulier le Raptor n° 314 appelé Pi (ah ,ces geeks 😉) et décoré d'un gâteau (pie en anglais.) C'est ce moteur qui avait déjà volé lors de l'IFT-5. la manœuvre de séparation à chaud s'est également bien déroulée (on commence à en avoir l'habitude,) mais lors du Boost Back Burn, l'un des moteurs de la couronne intérieure ne s'est pas rallumé. Cela n'a pas empêché le Go for catching, nous permettant d'avoir à nouveau de belles images des moteurs chauffant au contact de l'air et des Booms supersoniques. Au rallumage final, tous les moteurs se sont rallumés cette fois-ci. Toutefois, il semblerait qu'il y ait eu à nouveau quelques flammes visibles au niveau du Booster Quick Disconnect, mais moindres que la fois précédente. Le Ship S33, premier dans sa version Block 2, a profité du fait que les spectateurs s'émerveillaient devant le Booster suspendu dans les bras de Mechazilla pour commencer à faire des siennes. En effet, on a pu observer un de ses moteurs centraux se couper à T+7:40, puis les suivants petit à petit jusqu'à la perte de la télémétrie à T+8:25. Des personnes présentes dans les Caraïbes (Bahamas, Turk Island) ont pu observer la désintégration du Ship grâce au système FTS qui a rempli son office, donnant un beau feu d'artifice. Lorsque l'on revient en arrière sur les brèves images fournies pendant le live, on peut observer quelques flammes en regard de l'aileron arrière droit du Ship, au niveau d'une de ses charnières. Cela pourrait provenir d'un incendie dans la baie moteur juste derrière. On observe également une chute rapide du niveau de CH4 ce qui pourrait signifier une fuite de carburant : (petit gif que j'ai fait moi-même, je n'ai pas trouvé d'image précise ailleurs) A noter que les canalisations de refroidissement des moteurs ont été déplacées justement au niveau des ailerons dans cette nouvelle version du Ship, il est possible que la fuite vienne de là, mais on attendra d'avoir (éventuellement) des précisions de la part de SpaceX. Toujours est-il que cet incident entrainera forcément une procédure d'enquête de la part de la FAA est risque de retarder les prochains vols, ce qui n'est pas vraiment bon pour les objectifs de SpaceX (Starlink, ...) et ceux de la NASA (Artemis.)
  7. Dans le même genre, il y a la date de la floraison des cerisiers du Japon, méticuleusement relevée depuis le IXème siècle :
  8. Post sujet à modification Nouvelle tentative ce jeudi 16 janvier à 7h, heure de Paris
  9. Sinon, pour le premier article de courrier international, on est sur le sujet de la technologie au secours de l'Homme et de l'environnement. Oui, il y a eu beaucoup de progrès, cités plus ou moins dans l'article, qui ont permis d'évoluer : augmentation de la productivité agricole (engrais, mécanisation,) baisse de natalité (simplement par éducation et contraception,) diminution d'émissions de CO2 par les véhicules (en ajoutant entre autres des turbos qui augmentent la production de particules fines ...) Le problème est surtout celui de l'effet rebond, décrit souvent : Les moteurs thermiques de voitures sont 3 fois plus efficaces qu'il y a 50-60 ans, mais on a fait des voitures 3 fois plus grosses, donc la consommation n'a pas changé, et en parallèle, on a augmenté le nombre de voitures (pas que dans les pays pauvres qui n'y avaient pas accès il y a 50, chez nous aussi.) Pour l'agriculture, c'est pareil, on n'a jamais autant gaspillé de nourriture dans le monde, on l'utilise davantage pour l'élevage et également maintenant pour en faire du carburant qui émet aussi du CO2 (voir les articles que j'ai cités il y a quelques jours/semaines) La production d'énergies renouvelables a énormément augmenté des dernières années, voire décennies, et pourtant la production des énergies fossiles est toujours en augmentation (charbon, gaz.) Seule celle de pétrole diminue car les réserves commencent à s'épuiser (hors pétrole de schiste.) ... Les nouvelles technologies nécessitent : beaucoup de temps : souvent plus d'une génération de scientifiques/ingénieurs, qui repousse d'autant la mise en place de telles solutions beaucoup d'énergie : voir plus haut beaucoup de matériaux, qui sont soit rares, soit nécessitent beaucoup d'énergie pour les extraire je ne parle même pas de l'argent C'est pourquoi penser que la technologie résoudra les problèmes, c'est faire un pari risqué, avec le risque de n'avoir aucun résultat si ce n'est d'avoir précipiter les choses. Après, personnellement, je suis plutôt pessimiste quant au changement de l'Homme, mais au moins, ceux qui seront prévenus et auront commencé à s'adapter auront peut-être un avantage sur les autres. On voit très bien que le monde commence à se replier sur lui-même. Le Grand Filtre, selon Robin Hanson, sera-t-il notre fin dû à une catastrophe naturelle , ou alors notre incapacité à maitriser les tehcnologies ?
  10. On est passé de la littérature grise à des médias internet qui citent des journaux économiques libertariens ... Les sources sont de moins en moins fiables. Sur le point de vue de l'ingénieur qui a fait une thèse, c'est étonnant qu'il ne connaisse pas la méthode d'une revue de littérature. Je n'ai pas fait autant d'études que lui, et seulement un mémoire de fin d'études, et pourtant, c'était une revue de la littérature donc je connais le fonctionnement : les mots clés utilisés sont "global warming" et "global climate change" ==> 11.944 résultats Bien évidemment, les mots clés sont très généralistes, donc on a une quantité énorme de résultats, l'équipe a préféré lire toutes ces publications pour sélectionner celles qui correspondent à la recherche, à savoir l'origine anthropique du "global warming" un grand nombre de ces études est exclu : C'est justement ce travail de sélection, car les mots clés renvoient à des études qui parlent par exemple des effet du réchauffement climatique dans la culture du maïs, ou dans la survie de certains arbres dans une région donnée, ou de l'état des nappes phréatiques, ou même du changement climatique après chaque changement de saison sur Mars. Le choix des mots clés est beaucoup trop large, ce qui fait de très nombreux articles sans rapport avec la recherche (je rappelle, l'origine anthropique.) Mais si d'autres mots clés sont ajoutés, on risque de passer à côté d'études où les mots "origine anthropique" ne sont pas inclus (ou alors, il faut faire des recherches de termes multiples : "causé par l'Homme", "origine humaine", "depuis l'ère industrielle", "ces 150 dernières années", ...) Du coup, l'énorme travail de sélection doit éliminer ces résultats inappropriés. Il reste donc 1010 études qui donnent un résultat sur l'origine anthropique ou non (ou incertain) du réchauffement climatique, et 986 d'entre elles donnent une réponse positive. Pas besoin de calculer un pourcentage là ? Si quelqu'un doute vraiment du résultat de cette revue de littérature, il peut faire la même en cherchant les résultats qui explicitent que le réchauffement n'est pas d'origine anthropique. L'article original est disponible ici : https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/8/2/024024 Il suffit de faire la même recherche, toutes les données sont dans cet article, et comparer les résultats. Ce n'est pas difficile, il suffit d'avoir du temps. Fait intéressant, la première référence bibliographique dans l'article est Claude Allègre. Mais ce n'est pas parce qu'il est cité que c'est en bien 😉 PS : si la publication d'un résultat dans un article avec un haut niveau de preuve dans une revue à comité de lecture, et cité de multiples fois est un gage de sérieux, alors une revue de littérature (sérieuse bien sûr) qui conclue à un résultat est la quintessence de la "vérité" scientifique.
  11. Le lancement de Blue Origin a été reporté à une date indéterminée pour l'instant, suite à un problème technique, non précisé non plus pour le moment.
  12. Post sujet à édition si report Le vol a été reporté au lundi 13 mercredi 15 jeudi 16 janvier, l'heure n'est pas modifiée (23h). La date peut encore bouger par pas de 24h jusqu'au 16/01.
  13. La longueur d'onde émise par un objet, donc sa "couleur", dépend uniquement de la température de celui-ci, et en particulier de sa température de surface si celle-ci est opaque. Par exemple le maximum du spectre du Soleil nous apparaît centré sur un jaune/vert, c'est à dire une température d'environ 5800K, ce qui est sa température de surface. Si c'était sa température interne qui nous apparaissait, on ne serait pas présent car la longueur d'onde des photons émise serait dans le rayonnement X dur, voire gamma. C'est le même, et encore plus, pour les étoiles en formation. Le coeur de la proto-étoile s'allume d'abord par énergie gravitationnelle, mais elle reste entourée d'un épais nuage de poussières, en particulier d'hydrogène et d'hélium, qui est opaque au rayonnement émis par le coeur. Une fois le coeur assez chaud, mais toujours par énergie gravitationnelle, un vent stellaire va repousser les poussières les plus éloignées (non suffisamment liées par la gravité) et commencer une différenciation entre la future étoile et le système planétaire éventuel (j'omets volontairement la possibilité de formation d'un système double ou triple.) Ce qui va devenir une étoile va alors sortir de son cocon et va apparaître. En fonction de la masse initiale du nuage (ou plutôt du globule,) la masse du coeur sera plus ou moins importante et celle-ci conditionnera sa température, sa couleur, et sa vie. Si l'étoile est plutôt légère, sa température de surface et sa couleur vont peu varier (autour du rouge/jaune,) l'étoile naissante étant quasiment à maturité. Si la masse est plus importante, la contraction va continuer encore un temps et sa température de surface va augmenter, sa couleur va se diriger vers le bleu. La couleur du globule initial ne permet donc pas de prédire quelle sera la couleur et la température de l'étoile qui va naître en son centre, à moins de pouvoir mesurer la masse de ce globule (et encore, il y aurait beaucoup de variabilités.) On ne peut le découvrir qu'une fois la phase T-Tauri débutée, c'est à dire après la première phase de différenciation du système stellaire, ou plus poétiquement de l'ouverture du cocon. Et comme dit précédemment, on ne connait pas la charte de couleur utilisée pour cette image, surtout qu'il s'agit probablement d'une image "grand public" donc esthétique mais pas forcément utilisable à des fins d'étude.
  14. Post sujet à édition si report Le lancement a été reporté au vendredi 10 dimanche 12 lundi 13 janvier, toujours 7h, heure de Paris, soit le même jour la veille 2 jours avant (pour l'Europe) la 7° tentative de lancement du Starship.
  15. Le vol test n°7 est toujours confirmé pour ce vendredi 10 janvier, 23h, heure de Paris, soit quelques heures après leur concurrent pour Artemis V, New Glenn de Blue Origin (qui propose un lanceur et un atterrisseur plus modéré dans sa conception et ses objectifs.) Selon le site de SpaceX, le Ship S33, premier de sa génération, verra donc comme améliorations : - diminution de la taille de ses ailerons avant, et positionnement plus vers la face dorsale pour être moins soumis à l'échauffement lors de la rentrée atmosphérique, - augmentation de 25% de la quantité d'ergols emportés, - modifications sur les conduites d'alimentation des moteurs, - un nouveau système d'avionique, - modifications des tuiles thermiques et de la sous-couche thermique, Lors du vol suborbital, le Ship tentera à nouveau le rallumage d'un moteur dans le vide, et tentera le déploiement d'une charge utile fictive, à savoir 10 faux satellites Starlink, de taille et de masse identique à leur version 3, que seul le Starship sera capable d'emmener du fait de leurs dimensions. A noter que le Starship devrait pouvoir en emporter environ 60 à terme. Ces charges utiles simulées prendront la même trajectoire suborbitale que le Ship et tomberont dans l'Océan Indien. Différents tests permettant un futur rattrapage du Ship seront également effectués. Selon le même article, Le Booster B14 utilisera l'un des moteurs récupérés du Booster B12 qui a été rattrapé par Mechazilla lors du vol test n°5. La Tour de lancement a vu quelques modifications, notamment au niveau des protections des capteurs des bras qui avaient souffert lors du précédent test au décollage, ayant annulé la tentative de rattrapage du B15. Journée chargée donc pour vendredi pour les passionné d'astronautique 🚀 Live de Techniques Spatiales :
  16. Le lancement est prévu pour ce mercredi 8 janvier, à 7h, heure de Paris. La chaîne Techniques Spatiales propose un live, prévu 1 ou 2 heures avant (pour l'instant 5h du matin 😴 mais l'heure prévue du décollage au moment de la mise en ligne du live était à 6h.)
  17. Bon au final, j'ai un peu de temps à perder prendre : - " les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003" https://www.wri.org/insights/nouvelles-donnees-les-feux-de-forets résumé très court : 2 fois plus qu'il y a 20 ans - "la superficie des terres dédiées à la production de viande a diminué" et "nous produisons 25% de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin" Des données intéressantes sur : la consommation de viande dans le monde : https://ourworldindata.org/meat-production en voyant le premier graphique et la date de la phrase sus-citée, on voit encore une fois que les complotistes, sceptiques, réalistes, je-sais-plus-quoi-istes aiment bien prendre des statistiques sur 1 seule année, surtout sur une année en 2020-2021 où c'est bien connu que la production mondiale a fait un bond ... l'occupation des sols pour l'agriculture : https://ourworldindata.org/global-land-for-agriculture ceci dit, il est vrai qu'aujourd'hui une partie de la surface agricole qui permettait de nourrir le bétail sert aujourd'hui à faire des biocarburants ... : https://www.linkedin.com/pulse/digital-green-revolution-evolving-food-vs-biofuel-kalyanaraman la première infographie montre que la même quantité de céréales (maïs) peut nourrir une personne pendant une année, ou rouler 1.000km avec une voiture au bioéthanol. Ou encore que la production de bioéthanol américaine suffirait à nourrir 412 millions d'humains dans le monde, soit la moitié de ceux qui souffrent de la faim dans le monde selon l'UNICEF ... EDIT : Et voilà, je me rends compte une fois de plus que je fais honneur à Brandolini. @Kristophe a mis environ 1 minute pour prendre 2 photos d'un bouquin dont ne sait même pas le titre, juste le numéro de page, et sans aucun commentaire, moi j'ai dû passer au total près d'une heure pour rechercher les sources et argumenter sur mes 3 derniers posts, et encore avec une rédaction plutôt faite à la va-vite.
  18. Je reprends à nouveau la phrase : "le changement climatique n'aggrave pas les catastrophes naturelles" Je ne vais pas contredire ce point complètement puisque en effet, les séismes et le volcanisme ne sont pas provoqués par le climat. Mais voici un petit article intéressant sur les conséquences du changement climatique en cas de volcanisme intense (je mets le lien du site du Dr Simon qui reprend l'article publié dans Nature) https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/11/vous-netes-pas-prets-pour-la-prochaine.html
  19. Michael Shellenberger : écrivain et journaliste, diplômé en "peace and global studies" (j'ai du mal à trouver une traduction autre que littérale,) et en anthropologie ... Se dit "expert en énergie" ? Sur le premier point : La plupart des études montrent l'inverse (source : rapport du GIEC à l'intention des décideurs) Sur le 2ème point : Depuis 2003, ça fait un recul de 7 ans avec sa déclaration qui date de 2020 ... C'est du haut niveau statistique. Sur le 3ème point : Si on entasse les vaches et les poules sur plusieurs étages, oui, ça fait moins de place ... Mais au fait, pourquoi on continue à brûler la forêt amazonienne alors ? Sur le 4ème point : On en fait quoi de l'excédent ? Et pourquoi ça continuera d'augmenter quand cela se réchauffera ? Comme dit précédemment, les espèces rentables (variétés croisées et modifiées) que l'on utilise aujourd'hui ne sont pas adaptées à des climats de demain, c'est d'ailleurs valable si jamais il se refroidit. Sur le 5ème point : Oui, c'est vrai. Et donc on préfère changer l'atmosphère et tous les êtres vivants du monde et des océans, plutôt que d'encombrer les bronches de ceux qui vivent près des villes ? Et pourquoi donner cet argument si au final le climat ne change pas ?
  20. Étant donné la fréquence attendue des essais de la fusée Starship de SpaceX, je propose de créer un unique sujet pour l'évolution du programme pour l'année 2025, au lieu de faire un sujet par vol d'essai. Installations de SpaceX : Les installations pour le développement du programme Starship sont au Texas, juste à la frontière avec le Mexique au bord du Golfe du Mexique. Le Boca Chica Village a été racheté en grande partie par SpaceX et agrandi pour y loger une partie de son personnel. A côté du village se trouve le site de production de la Starbase, où sont fabriqués et assemblés les Starships. Le site de production comporte notamment la Starfactory, où sont fabriqués et assemblés en série les constituants du vaisseau. Autrefois composés de tentes assemblées, c'est aujourd'hui un grand bâtiment d'environ 100.000 m². On y trouve aussi les Mega Bay 1 et 2, où sont assemblées les sections respectivement des Booster et des Ships. Les Ships étaient autrefois assemblés dans le High Bay qui sera remplacé par un Gigabay en vue de l'augmentation sensible de la taille des engins. Juste à côté se situe le site de Sanchez qui sert à la fois de lieu de stockage, d'assemblage et de recyclage de pièces, en particulier des tables de lancement. Plus loin, à environ 9km, se situe le site de Massey, qui sert de site de test pour les Ships et les Boosters, notamment pour les tests cryogéniques, ainsi que pour les essais moteurs des Ships (sur un pas de tir avec tranchée déviatrice de flammes.) De l'autre côté, juste au bord de mer se situent les sites de lancement orbital A et B, avec la ferme à ergols, et les 2 tours de lancement Mechazilla. A terme, SpaceX espère pouvoir fabriquer sur place ses ergols plutôt que de les faire venir par semi-remorques (plusieurs dizaines sont nécessaire pour chaque essai, y compris pour des essais de remplissage au sol.) SpaceX détient également une zone au Kennedy Space Center pour y effectuer ses futurs lancement lorsque le programme sera mature, le site de Boca Chica étant dédié au développement et aux essais. Tours de lancement : Baptisées Mechazilla, la première tour de lancement possède depuis le 2ème vol test une plaque refroidie à l'eau avec jets dirigés vers le haut (Starshower) pour lutter contre la chaleur des 33 moteurs du Booster lors du décollage. Il semblerait que cela ne soit pas suffisant puisque la deuxième tour en cours d'assemblage possédera une tranchée déviatrice de flammes, peut-être en plus d'une Starshower. La seconde tour pourrait également avoir une table de lancement mobile pour faciliter les opérations. Les tours possèdent des bras articulés appelés Chopsticks qui permettent à la fois de lever et poser le Booster sur la table de lancement, et le Ship sur le Booster. Ils permettent aussi de rattraper au vol le Booster, puis à terme le Ship. Sur la seconde tour, ces bras sont plus courts que sur la première, pour limiter le phénomène d'inertie pendant leur fermeture lors du rattrapage au vol. Les tables de lancement possèdent un système de maintien du Booster, un système d'allumage pour les 20 moteurs périphériques, un système pour éviter les explosions lors de l'allumage des moteurs, et le système de ravitaillement en ergols du Booster. Le système de ravitaillement du Ship est placé sur la Tour. Booster : Les Booster sont composés de 37 anneaux d’acier de 9 mètres de diamètre, produits en série et assemblés en sections. On trouve en bas la section de poussée comprenant la baie moteur, puis 4 sections composant le réservoir d’oxygène liquide (LOX,) une section appelée dôme commun séparant les 2 réservoirs, 3 sections composant le réservoir de méthane (CH4,) et une section appelée dôme avant, sur lequel on ajoutera l’anneau inter-étages (Hot Stage Ring) pour la séparation à chaud (non inclus pour le moment.) Ils possèdent 33 moteurs Raptors V2 d’une poussée unitaire d’environ 230 tonnes. Les 20 moteurs périphériques sont fixes et n’ont pas de système d’allumage intégré, les 10 moteurs intermédiaires et les 3 moteurs centraux sont orientables (TVC, Thrust Vector Control.) Ils possèdent également 4 ailettes grillagées (« grid fins ») qui permettent de contrôler la trajectoire du Booster lors de son vol atmosphérique. Le Booster doit évoluer dans le futur dans une version Block 2, où l’anneau inter-étage sera intégré, les grid fins seront disposés plus bas, et seront peut-être réduits au nombre de 3. Ils seront équipés de Raptors V3, qui développeront une poussée unitaire de 280 tonnes, et auront des réservoirs 10 % plus grands. La poussée totale passera de 7.000 tonnes à 8.250 tonnes. Une version Block 3 est aussi envisagée avec un Booster plus grand encore de 10 mètres, et une poussée totale de 10.000 tonnes. Ship : Les Ship sont également composés d’anneaux d’acier au nombre de 20, plus un nez (« nosecone »). Les anneaux sont assemblés en une section de poussée, une section pour le réservoir principal de LOX, un dôme commun, un dôme supérieur (le CH4 est entre ces 2 dômes,) une section de charge utile, et le nosecone comprenant les réservoirs secondaires pour l’atterrissage. Ils possèdent 6 moteurs Raptors V2, dont les 3 périphériques sont optimisés pour le vide spatial et dont les 3 centraux sont orientables. Ils possèdent 2 ailerons arrières et 2 ailerons avant, orientables. La face ventrale est recouverte de tuiles céramiques permettant de supporter la rentrée atmosphérique. Une sous-couche thermique est également présente pour palier à la perte éventuelle de tuiles thermiques. Une version Block 2 est en cours d’essai, la version Block 1 ayant vu voler son dernier exemplaire lors de l’IFT-6. Les ailerons avant ont été dorsalisés pour limiter leur échauffement lors de la rentrée atmosphérique, et le système de tuilage a été modifié. Il devrait également être équipé d’un système pour le récupérer par la tour Mechazilla. Il sera (plus tard) équipé des Raptors V3. Sa capacité d’emport en ergols est également augmentée de même que sa poussée propre, pour obtenir une charge utile en orbite autour de 100 tonnes. Une future version Block 3 verra également augmenter la taille du Ship, le Starship total mesurant donc 150 mètres au lieu des 120 mètres actuels, et permettant une charge utile de 200 tonnes pour l’orbite basse terrestre. Résumé des précédents vols tests : - IFT-1, B7/S24, 20/04/2023 : De nombreux moteurs ne se sont pas allumés et/ou se sont éteints prématurément, allongeant la durée d'extraction du pas de tir. De plus, le système TVC a connu des défaillances. Cela a empêché le Starship d'atteindre une altitude suffisante et le système d’autodestruction (FTS, Flight Termination System) a été activé par les équipes au sol. L'explosion a eu lieu environ 40 secondes après l'activation des charges. Le pas de tir, à cause de l'absence de système de déviation des flammes a subi de lourds dégâts, mettant à nu les fondations de la table de lancement. - IFT-2, B9/S25, 18/11/2023 : Le Booster, équipé d'un nouveau système TVC électrique et non plus hydraulique, et du nouveau Hot Stage Ring, a réussi sa manœuvre de séparation à chaud. Lors de son retour, de nombreux moteurs se sont éteints, entraînant une activation du FTS. Le Ship a continué jusqu'à atteindre l'altitude de 148km et une vitesse juste suborbitale avant de connaître une fin similaire du fait de la perte de communication entre les différents ordinateurs de bord suite à une fuite et un incendie. Le pas de tir a subi beaucoup moins de dégâts grâce à la mise en place de la Starshower. - IFT-3, B10/S28, 14/03/2024 : Le Booster a réussi son ascension et sa manœuvre de séparation à chaud, avec tous les moteurs en fonction. Avant l'amerrissage, le Booster a perdu le contrôle et la plupart des moteurs ne se sont pas rallumés, entraînant sa perte à 462 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Ship a atteint une trajectoire suborbitale et a fait des tests d'ouverture-fermeture du Pez Dispenser, et un transfert d'ergols entre le réservoir d'O2 de tête et le principal. Le rallumage moteur dans le vide n'a pas été testé. Le Ship a été détruit lors de sa rentrée atmosphérique, une perte de contrôle ayant empêché le vaisseau de se présenter avec le bon angle d'attaque. - IFT-4, B11/S29, 06/06/2024 : Le Booster a réussi à amerrir en douceur pour la première fois. Le Ship a réussi partiellement sa rentrée atmosphérique et a amerri en douceur, malgré la perte presque totale d'un de ses ailerons, à environ 50km du point visé initialement. - IFT-5, B12/S30, 13/10/2024 : Le Booster a été rattrapé pour la première fois par les Chopsticks de Mechazilla. Le Ship a réalisé une rentrée atmosphérique et un amerrissage en douceur au point prévu. - IFT-6, B13/S31, 19/11/2024 : Le Booster n'a pas été dirigé vers Mechazilla suite à une perte de communication avec celle-ci, et s'est posé en douceur dans le Golfe du Mexique. Le Ship a allumé un de ses moteurs dans le vide, validant la possibilité de réaliser un vol orbital. Le Ship a réussi à nouveau son amerrissage en douceur, malgré un angle d'attaque plus agressif et un certain nombre de tuiles retirées pour tester sa résistance à la rentrée atmosphérique. Prochains tests : Le prochain vol test IFT-7 devrait avoir lieu le 10 janvier 2025 à 23h, heure de Paris. Il verra décoller le B14 et le S33, premier Ship dans sa version Block 2. Il fera 1,8 mètre de plus, mais aura une baie de charge utile plus petite que le Block 1, afin d’avoir des réservoirs d’ergols plus grands. Les ailerons avant sont placés davantage sur le dos et il y a une nouvelle sous-couche thermique pour mieux résister à la rentrée atmosphérique. La porte de la baie (« Pez Dispenser ») est également modifiée. Le plan de vol devrait être le même que le précédent, avec une tentative de rattrapage du Booster. SpaceX tentera aussi rapidement le rattrapage du Ship avec Mechazilla, mais tant que la seconde Tour n’est pas opérationnelle, il faudra choisir entre récupérer le Booster ou le Ship. Pour la suite, SpaceX devrait continuer les travaux sur la Starbase, en particulier au niveau de la tour n°2 et de son pas de tir orbital qui devrait être en service courant 2025. Des travaux d’extension au niveau des fermes à ergols sont également en cours, et la transformation du High Bay en Giga Bay est prévue. Concernant les objectifs de vol de l’année, la mise en orbite étant possible, SpaceX va rapidement tester le transfert de carburant dans le vide, probablement entre 2 Ships puisqu’il n’y a pas pour l’instant d’exemplaire ressemblant à un réservoir en orbite. Quoique la fabrication en série permet de varier les exemplaires en fonction des besoins. Suite à cela, un transfert vers une orbite trans-lunaire ou peut-être vers Mars sera envisageable, pour préparer peut-être un atterrissage sur la Lune en 2026, indispensable bien sûr avant la mission Artemis 3 (s’il n’y a pas de changement dans le programme d’ici là.) La cadence de tir devra suivre en conséquence. En parallèle, le développement du Starship HLS suivra son cours, une première maquette ayant été présentée.
  21. Bonjour, En photo planétaire avec une caméra dédiée, cela n'a rien a voir avec une photo au smartphone. Il faut prendre quelques milliers de photos (vidéo de quelques minutes) et utiliser ensuite un logiciel qui va empiler les meilleures images et ensuite les traiter pour affiner les détails. Donc les photos brutes que tu obtiendras ne seront pas nettes mais après le traitement, l'image obtenue sera bien plus précise que ce que tu peux observer à l'oculaire. Sans monture motorisée, le nombre d'images prises va être limité. Le filtre IR est indispensable pour supprimer justement le signal infrarouge qui risque de diminuer la résolution de la photo. PS : le but du simulateur astronomytools est de montrer la taille que prendra l'objet photographié sur le capteur. L'image montrée ressemble plutôt à une image traitée qu'une image brute.
  22. Les autres, je ne sais pas mais je crois que Brandolini mérite un prix Nobel.
  23. Et encore, même avoir un prix Nobel dans un domaine ne garantit pas l'omniscience dans ce domaine. Par exemple Einstein, prix Nobel de physique bien sûr suite a ses travaux sur l'effet photoélectrique, et pourtant a introduit la constante cosmologique dans ses travaux sur la Relativité Générale car il ne croyait pas à un Univers non statique. Il a reconnu son erreur ("plus grande bêtise de sa vie" selon ses dires) plus de 10 ans plus tard, chose peut-être la plus difficile pour tout homme, tout scientifique qu'il est. Petite digression sur l'importance des virgules : ce n'est pas pareil d'écrire "Tu vas mourir, enc**é !" et "Tu vas mourir enc**é !" 🫢
  24. Sans vouloir faire de la pub pour Stelvision, ils ont un livre super intéressant pour les débutants et initiés à l'observation qui répond quasiment à toutes les questions qui ont été posées par l'auteur : https://www.stelvision.com/astro/boutique/le-ciel-au-telescope/ On le trouve en librairie. Il y a toute une partie sur le fonctionnement d'un télescope et des montures (dont la mise en station,) et une partie sur l'observation : quoi, comment, quand, que chercher, avec quel instrument.
  25. J'adore Big Bang Theory 😅 Je maintiens, un télescope ne fait que concentrer la lumière, il ne grossit pas. J'ai utilisé ce terme dans la deuxième partie en référence aux arguments commerciaux des vendeurs. En planétaire, cela correspondra surtout à la résolution que nous pouvons voir (pouvoir séparateur de l’œil vs celui du télescope,) donc au nombre de "pixels" pour dire simplement. L'oculaire permettra d'agrandir ces pixels comme lorsque l'on zoome sur une image numérique, mais cela n'augmente pas la résolution. C'est cela qu'on appelle improprement (à mon sens) le grossissement. En ciel profond, cela correspondra surtout à la luminosité qui va augmenter, par un nombre de photons captés plus grands par "pixel." Il y a aussi une augmentation de la résolution (importante pour les petits objets du ciel profond,) mais le plus important est l'augmentation du "signal." Dans les deux cas, cela revient optiquement au même, c'est pour cela que la caractéristique la plus importante d'un instrument est son diamètre : plus de diamètre, plus de photons captés, et donc plus de luminosité et de résolution. Les planètes sont très lumineuses (car proches) et donc on peut se permettre d'agrandir l'image le plus possible en fonction des conditions météo, sans trop perdre en luminosité et contraste. Les objets du ciel profond sont peu lumineux, surtout ceux étendus et éloignés comme les galaxies ou les nébuleuses diffuses, et agrandir l'image fera perdre en luminosité. Il faut trouver le compromis au cas par cas entre luminosité et taille de l'objet observé.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.