D'un saros à l'autre, les éclipses homologues se reproduisent presque à l'identique, à 223 lunaisons d'intervalle, donc.
Il en résulte un léger glissement, de sorte qu'une éclipse apparue à un pôle, disparaisse à l'autre, environ 1.200 ans plus tard.
Numéroter les éclipses, au sein du saros, n'est donc pas une bonne idée, me semble-t'il.
Car, lorsqu'une éclipse partielle disparaît, ou apparaît, toutes les autres sont décalées, ce qui complique leur suivi.
A mon sens, il serait plus judicieux de numéroter les lunaisons, au sein du saros, entre 1 et 223
Selon une arithmétique modulaire, calquée sur les lunaisons de Brown: la lunaison 1 du saros 1 commence à la NL du 17 janvier 1923.
224 lunaisons plus tard, on a donc la lunaison 1 du saros 2.
Ainsi, l'éclipse solaire européenne du 11 août 1999 est la Nouvelle Lune 56 du saros 5
Un saros plus tard, le 21 août 2017, nous avons, en Californie, l'éclipse solaire totale de la NL 56 du saros 6
Prenez https://www.sogedima.be/astro?graphe=9
Avancez jusqu'à une nouvelle ou pleine Lune, et cliquez sur le bouton + ou - à côté du lien Saros, sous le bouton Animer.
Vous avez les boutons des quatre phases, sous le titre "Prochaine".
Afin de voir les éclipses homologues (tant solaires que lunaires) glisser lentement, d'un saros à l'autre, jusqu'à disparaître.
Avec l'Inex (358 lunaisons), le glissement est beaucoup plus lent.
Cette numérotation des lunaisons au sein du saros est une proposition personnelle, qui n'a rien d'officiel.
Mais je pense qu'elle permettrait plus facilement d'objectiver les éclipses, d'après le numéro de la lunaison auxquelles elles appartiennent.
Qu'en pensez-vous ?