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'Bruno

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    - Dobson Lukehurst 495/2032.
    - Dobson Orion Optics 300/1200.

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  1. Je ne suis pas convaincu que ce soit la faute des oculaires. J'ai eu autrefois une lunette de 60 mm avec des oculaires 24,5 mm, ce sont les pires oculaires que j'aie jamais eus. Les oculaires de ta lunette de 60 mm sont-ils aussi des oculaires bas de gamme ? Si oui, c'est que ce n'est pas un problème d'oculaire puisque les deux instruments seraient à égalité sur ce point. (Ta lunette de 60 mm, c'est une lunette d'initiation ou bien petite lunette haut de gamme ?) La prochaine fois, tu peux faire deux vérifications simples. 1) Pointe une étoile assez brillante à fort grossissement (suffisamment haute) et défocalise-la à fond jusqu'à voir un grand disque avec l'ombre du secondaire au centre. Est-ce que cette image frémit ou ondule, ou au contraire est-ce qu'elle est stable ? Ça te donnera une idée de la turbulence. Si la turbulence est trop forte, les planètes seront forcément décevantes. De plus il faut modérer le grossissement quand il y a de la turbulences. (Je ne parle pas de la Lune. Si elle t'a déçu, c'est parce qu'elle est pleine.) 2) Maintenant, fais la mise au point (toujours à fort grossissement). Est-ce que tu arrives à obtenir un miniscule disque, ou bien l'image n'est-elle jamais totalement au point, par exemple elle est allongée ? J'ai eu une lunette de 60 mm puis un 115/900, tous deux bas de gamme. Le 115/900 permettait d'aller bien plus loin, donc qu'un 150 mm soit plus décevant qu'une lunette de 60 mm me semble impossible. Il y a sûrement une explication. -------- Ah, je découvre l'autre discussion et je vois que le problème a été résolu, ouf ! Vu ce que tu décris dans l'autre discussion, ce n'est pas un problème de collimation : la collimation est un réglage pour optimiser les images ; un télescope décollimaté ne délivre pas des images aussi horribles que dans ta description. Pour faire ce que tu décris, on peut imaginer un miroir secondaire orienté complètement de travers, ou une mise au point impossible (parfois il faut retirer la bague-allonge), ou des optiques couvertes de buées, voire de givre, ce genre de chose. Apparemment tu as trouvé, n'hésite pas à nous dire ce que c'était, on ne se moquera pas
  2. StarLord n'a pas dit qu'il voulait obligatoirement acheter des oculaires, ne l'encourage pas !
  3. Si l'image n'est pas nette à ×150, elle le sera encore moins à ×187 ou ×214 puisque le grossissement sera plus fort. Une image est toujours plus nette, plus contrastée, plus lumineuse, à faible grossissement − mais plus petite, certes. Quand on a plusieurs grossissements disponibles, l'observation planétaire demande de trouver un compromis : − grossir suffisamment pour que l'observation soit confortable ; − mais pas trop pour que l'image reste suffisamment nette.
  4. Pour voir plus de choses en ciel profond, il faut changer de télescope. Pour voir plus de choses en planétaire, il faut changer de télescope. Le grossissement n'a rien à voir. C'est dimanche, je vais détailler... Attention Avec un 150/750, on peut aller en théorie d'un oculaire 2,5 mm à un oculaire de 30 mm (voire un poil plus). Ça ne signifie pas qu'on doit utiliser ces oculaires, et même : ça ne signifie pas qu'on a intérêt à utiliser ces oculaires. Le 150/750 est un instrument d'entrée de gamme, pas cher et pourtant avec un F/D court (plus le F/D est court, plus le miroir est cher à fabriquer). Il est évident que sa qualité optique est passable (c'est honnête vu le prix), on ne pourra donc pas grossir 2×D sans avoir une image moche (la perte de contraste va noyer les détails, on ne verra plus grand chose). C'est pourquoi, en pratique, on considère que le grossissement maximum est atteint plutôt avec un oculaire de 4 ou 5 mm. Le grossissement minimum est atteint avec un 30 ou un 32 mm, mais si le champ est large, la coma sera importante en bord de champ. Du coup, a-t-on intérêt à avoir un champ si large ? Grossissements faibles Un grossissement faible peut servir à élargir le champ de vision, par exemple pour avoir les trois galaxies du Triplet du Lion ensemble. Mais un grand champ peut faire la même chose sans affaiblir le grossissement. C'est la combinaison des deux qui compte. Le champ sur le ciel est proportionnel à Axf où A est le champ apparent de l'oculaire et f la focale de l'oculaire. Exemple : Plössl 30 mm / 50° de champ : Axf = 1500 ; oculaire à grand champ (75°) de 20 mm : Axf = 1500 aussi. Le champ sur le ciel sera exactement le même. Mais pas le grossissement : avec le 20 mm la résolution sera meilleure (on grossit un peu plus) et la vision panoramique du grand champ sera plus agréable. Le choix est donc simple : si on a un budget limité qui ne permet pas d'acheter un oculaire à grand champ, on cherchera la plus longue focale possible (jusqu'à 30 mm pour un 150/750) avec un oculaire d'entrée de gamme ; si on a le budget pour un oculaire à grand champ, on ne cherche pas la plus longue focale possible mais le plus grand champ d'oculaire possible (exemple un 20 mm à grand champ). Ici, je viens d'expliquer pourquoi je dis qu'on n'a pas intérêt à choisir le plus faible grossissement possible. Mais encore une fois, il y a la coma. Là c'est asssez subjectif : si on se contente d'observer le centre du champ, en utilisant les mouvements de la raquette pour explorer la grande nébuleuse (par exemple), le bord sera vu en vision décalée et la coma ne sera pas forcément gênante. Mais si on a l'habitude de parcourir le champ du regard, on va la voir, la coma ! Je n'ai pas parlé du coulant, mais il faut savoir que si le télescope de 150/750 peut être utilisé au coulant 50,8 mm (c'est toujours le cas il me semble, mais je ne suis pas sûr à 100 %), on peut obtenir un très grand champ. Un 32 mm / 70° (ça existe au coulant 50,8 mm) donnera 3° de champ. En contrepartie, le fond du ciel sera plus lumineux, les plus faibles étoiles seront noyées dans le fond du ciel et la résolution ne sera pas très bonne (étoiles doubles non résolues). Donc pour quoi faire ? Il me semble que c'est utile (apprécier les grands champs stellaires comme si on avait de puissantes jumelles), mais il faut être conscient de ce qu'on perd. En gros, chercher le plus faible grossissement ne sert pas à voir des objets en plus, mais à les voir autrement. Grossissements forts Ce qui limite l'utilisation d'un fort grossissement, c'est l'atmosphère et la qualité optique (collimation comprise). Un soir où le ciel est stable, et si on a bien vérifié la collimation (et éventuellement rectifiée), on pourra grossir jusqu'aux limites de l'instrument (dictées par le diamètre et la qualité optique). Mais le 150/750 chinois est un instrument d'entrée de gamme, je doute qu'il soit utile de grossir plus de 200 fois. Et pour quoi faire ? Grossir une image ne fait pas apparaître de nouveaux détails. Ça dilate l'image, mais avec les mêmes détails dessus. Comme ils sont plus dilatés, ils sont moins contrastés et moins lumineux (les couleurs deviennent plus ternes). C'est pour ça que de nombreux observateurs préfèrent une petite image lumineuse et contrastée. Mais c'est subjectif. Ça dépend aussi du but de l'observation : si on observe les planètes pour leur aspect esthétique, on préférera probablement la petite image, mais si on les observe pour les étudier, et donc repérer le plus de détails possibles, on grossira jusqu'aux limites du télescope (lorsque le ciel sera stable). Exemple : mon Dobson 300 mm a un miroir correct (mesure indépendante = λ/6) mais je n'ai pas grossissement au-dessus de ×300. Un soir, j'avais deux visiteurs et je leur ai montré Jupiter. Ce soir là, un satellite allait sortir de l'ombre, un autre passer devant le disque : le satellite, puis son ombre. Je ne le savais pas, c'était un coup de bol. On a commencé par regarder Jupiter à différents grossissements et c'est mon XW 7 mm qui donnait leur grossissement préféré. Il faut dire que Jupiter était assez basse cette année-là. Grossissement : ×171. On est loin des ×600 de la théorie ! Mais le ciel était quand même assez stable et on voyait de nombreux détails sur le disque. Les détails étaient petits, mais contrastés et lumineux, l'image était vraiment esthétique. Après tout, on était au-dessus du grossissement résolvant théorique (grossissement à partir duquel un œil ayant 10/10 peut accéder au pouvoir séparateur, qui vaut D/2 − en pratique il était probablement un peu en-dessous puisque Jupiter était assez basse et donc le pouvoir séparateur était lui aussi plus bas qu'en théorie). Eh bien, sans que je leur dise (car je n'avais rien préparé) et avant que je ne la remarque moi-même, mes visiteurs ont capté la différence de diamètre entre les satellites. Ils ont vu le disque du satellite qui passait devant même au milieu de Jupiter, quand il s'en détache à peine. En fait ils ont vu tout ce qu'il y avait à voir. Avoir un plus fort grossissement ? Pour quoi faire ? Parce que la théorie dit que c'est possible ? OK, mais possible pour quoi faire ? Aujourd'hui, et à la suite d'une assez longue expérience, je me suis débarrassé de mon 4 mm et mon grossissement maximum, au 300 mm, est ×240 (avec un 5 mm). Je sais qu'il y a des gens qui aiment grossir un peu plus que ça. Ça montre surtout que c'est subjectif. Le plus important est d'observer, observer, observer, c'est là que naîtront les besoins, puis les achats. StarLord22, toi qui as ouvert de nombreux sujets, j'espère que tu as pris le temps de me lire, ça devrait te donner des pistes de réflexion pour choisir plus tard de nouveaux oculaires. Pas maintenant, je pense que ce serait trop tôt, d'autant que tu as tout ce qu'il faut pour commencer (un 25 mm, un 10 mm et une Barlow ×2), certes en bas de gamme.
  5. En visuel, ce n'est pas tellement un problème, la majorité des objets ne sont pas très étendus. Mais le champ maximal possible sur le ciel est quand même d'un peu plus de 1° (avec le oculant 50,8 mm). Ce sera insuffisant pour les Pléiades en entier, mais pour elles il faut des jumelles. Mais il faut admettre que le CN 212 est plus polyvalent. (J'ai possédé plusieurs instrument de ~200 mm, de l'Arcane 205 au Dobson Kepler 200 mm en passant par le Mewlon 210 mm et le C8 (203 mm). Le meilleur d'entre eux en ciel profond était le Mewlon. Pas grâce à ses 210 mm, mais grâce à sa qualité optique. Il m'a d'ailleurs fait comprendre que la qualité optique était utile aussi en ciel profond.) Mais bon, par rapport à la demande, je pense que Cassius1999 a intérêt à choisir une lunette de 100 mm. Mais pas plus petit...
  6. Le CN 212 est un instrument quasi légendaire, et il me semble que Takahashi ne le fabrique plus (en tout cas il n'est plus vendu en neuf). J'ai peur que celui-ci parte vite. C'est un peu l'inconvénient de certaines annonces : on n'a pas le temps d'hésiter, de peser le pour et le contre...
  7. C'est faux si tu vises une petite lunette (genre FS 78). Et note bien que si j'ai parlé du Mewlon, c'était surtout en voyant que tu envisageais de faire des observations planétaires avec la petite lunette. Si tu peux te permettre une lunette plus grosse (au moins 100 mm), ça change pas mal. Mon conseil aujourd'hui serait : achète la lunette de tes rêves en connaissant ses forces et ses faiblesses et, plus tard, dans quelques années (cinq ans, dix ans, vingt ans...) tu pourrais acquérir un instrument de plus grand diamètre (chez Takahashi : le Mewon) pour approfondir l'observation visuelle... ...ou bien acquérir du matériel pour l'astrophoto du ciel profond avec la lunette (la lunette sera très bien pour ça, mais elle aura besoin d'accessoires supplémentaires et notamment d'une monture performante).
  8. Les seuls objets du ciel profond qu'un Mewlon ne peut pas montrer en entier sont ceux qui s'observent avec un instrument plus petit, genre une lunette apochromatique... Justement, tu en as une ! Pour moi, le Mewlon est complémentaire de la lunette en ciel profond.
  9. J'ai proposé le Mewlon 180 mm parce que c'est du Takahashi, avec la qualité qui va bien... Quand je parlais de deux instruments, ce n'était pas pour les utiliser en même temps ! (Au contraire, ce serait probablement sur la même monture.) Tu sembles très attirée par les lunettes, mais sans penser à avoir un grand diamètre, c'est dommage pour le planétaire. D'où l'idée d'ajouter, plus tard (ou d'entrée, pourquoi pas ?), un instrument de plus grand diamètre avec le même standard de qualité sans trop se ruiner (nettement moins cher qu'une lunette Takahashi de 130 ou 150 mm...)
  10. Pas débutante. Je ne crois pas que la collimation soit plus compliquée que sur d'autres instruments. C'est plus simple que sur un Newton vu qu'on ne règle que le secondaire. J'ai eu un Mewlon 210 puis un C8, pour moi la collimation était plus difficile au C8 (c'était moins précis), de plus elle tenait mieux sur le Mewlon (pas besoin de la refaire à chaque fois).
  11. Sincèrement, je pense que le meilleur choix serait une lunette de 100 mm pour le ciel profond et le Mewlon 180 mm pour l'autre ciel profond (les petits objets) et le planétaire. À acquérir en deux fois, quitte à laisser plusieurs années entre les deux achats. Ce serait moi je commencerais avec le Mewlon, mais je crois que Cassius1999 a trop envie d'une lunette haut de gamme... Disons que l'idée nouvelle que j'introduis, c'est de prévoir un deuxième instrument de plus grand diamètre pour plus tard.
  12. Je ne cherche pas à te faire changer d'avis, juste à signaler qu'une lunette de 76 mm n'est pas adaptée au planétaire, elle est adaptée au ciel profond. Si on met de côté la Lune (tous les instruments sont adaptés à la Lune), les planètes réclament du diamètre, c'est obligatoire, même si la qualité optique est présente. Alors que le ciel profond, non : il existe des objets brillantes, étendus, qui s'apprécient mieux dans des petites lunettes (comme les Pléiades en effet). La spécialité d'une petite lunette apochromatique, c'est l'astrophoto et le ciel profond en visuel. Si ton premier objectif est l'observation planétaire, tu pourrais regarder du côté du Mewlon 180 mm : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/mewlon-180c-tube-optique-au-coulant-508-3175-c2x30343674 . C'est du Takahashi, et si j'en crois mon expérience avec le grand frère (j'ai utilisé plusieurs années le 210 mm), c'est le top du top. Une petite lunette 80 ED serait alors complémentaire pour le ciel profond (à acquérir plus tard sans se ruiner). Mais bon, je dis ça juste au cas où. Après tout, si tu dis avoir lu des CROAs qui t'ont donné envie d'une petite lunette apochromatique, c'est que le ciel profond t'intéresse peut-être que les planètes...
  13. Comme l'a dit Macfly51, un oculaire de 52 mm ne sert à rien sur un télescope de 150/750. Il sert sur un télescope ayant un F/D de 10 ou plus (ou 9, oui, mais c'est peu courant). De même grossir 14 fois n'a aucun intérêt sur un 150/750. Le grossissement minimum exploitable d'un télescope de 150 mm est de l'ordre de 25 fois (diamètre divisé par 6). Pour voir la galaxie d'Andromède dans toute son étendue, il faut un ciel parfaitement noir (là, avec la Lune, bof). Sous un ciel correct mais sans plus, la partie visible fait à peine 1° de diamètre. Sous un ciel périurbain, la partie visible est encore moitié plus petite (bulbe + début du disque). Ce qu'il faut faire, c'est d'abord pointer M31 avec les oculaires dont on dispose. Il est fort probable qu'un 25 mm te sera parfaitement utile pour cette galaxie. Si tu ne l'a pas trouvée, ce n'est pas un problème de matériel mais un problème de ciel et de pointage. Il faut aussi savoir que, si M31 est très célèbre, visuellement elle n'est pas spectaculaire. J'ai débuté l'astronomie avec une lunette de 60/700, et comme j'ai toujours pris des notes je me souviens de mes premières recherches de M31. C'est à la quatrième tentative que je l'ai trouvée, après avoir appris à m'orienter, à évaluer les distances, à partir du plus près possible (μ And) et, surtout, après avoir réalisé que la petite tache floue ovale (et plutôt faible), c'était elle. Sous un ciel périurbain, la lunette ne me montrait que le bulbe.
  14. Si tu n'as pas de réponse, relance ta question, de préférence en la clarifiant ou en la précisant. C'est ta discussion, c'est à toi de la faire vivre ! Si tu ne réagis jamais à nos réponses, tu risques de ne pas donner envie de participer. (Par exemple dans la dernière discussion, celle dont Robinn a mis le lien, tu n'as pas répondu à la demande de précision de Polorider. Si tu ne le fais pas, tu donneras l'impression de ne pas lire les messages. Et même si tu as lu cette demande, pourquoi ne réponds-tu pas ? C'est top secret ? Eh ben dis-le ! Là, tu serais un robot, ce serait pareil. )
  15. (Ah oui, c'est vrai qu'il y a plusieurs types de tubes démontables.)
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