-
Compteur de contenus
25927 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
17
Type de contenu
Profils
Forums
Téléchargements
Blogs
Boutique
Calendrier
Noctua
Tout ce qui a été posté par 'Bruno
-
quels oculaires en 6 mm pour une bino ?
'Bruno a répondu à un sujet de jean 07 dans Matériel général
Elle est si lourde, la Barlow ? Si oui, cherche peut-être une Barlow plus légère. Sur ma tête binoculaire, j'utilise une Barlow ×2 particulièrement compacte : (https://www.astronome.fr/accessoires/542-barlow-2x-william-optics-pour-tete-binoculaire.html) Les Pentax XF sont particulièrement légers pour des oculaires à assez grand champ (~60°). J'ai peur que tu ne trouves pas plus léger que Barlow + 2 XF avec les oculaires grands champs modernes même sans Barlow. -
Les filtres montrent les couleurs du filtre. Par exemple Jupiter vue avec un filtre rouge sera toute rouge, tandis qu'une nébuleuse restera grise parce qu'elle n'émet pas assez de lumière. Le but d'un filtre est de sélectionner certaines longueurs d'onde précises pour améliorer le contraste par rapport à ces longueurs d'onde, pas de révéler les couleurs. Il faut savoir que concernant la vision nocturne des couleurs, il y a de grandes disparités individuelles. C'est pourquoi tu risques de lire des témoignages différents Aucun filtre n'est indispensable, mais certains sont utiles. Est-ce que tu as un ciel bien transparent ? Si oui, le 115/900 peut montrer quelques nébuleuses, et un filtre UHC peut être utile. Mais c'est quand même un petit télescope, j'ai peur que ça ne vaille pas trop le coup. De plus, l'effet de ces filtres est tellement subtil qu'il vaut mieux économiser qu'acheter un filtre bas de gamme (où l'effet risque d'être indétectable). Après, ce genre de considération reste quand même très subjectif. Pour les planètes, un petit filtre lunaire permet d'observer la Lune à faible grossissement sans être ébloui. Du temps où j'utilisais un 115/900, je trouvais que c'est utile. Mais ça dégrade un peu l'image (du moins les filtres bas de gamme), ce qui ne me semble pas embêtant si c'est pour du faible grossissement. Avec un 115/900, je pense qu'aucun filtre n'est utile sur les planètes. Peut-être un filtre bleu sur Vénus ? Au 200 mm ça marche bien (Vénus est en quelque sorte « trop brillante », le filtre coloré l'affaiblit, et la couleur bleu préserve sa couleur naturelle, ça reste esthétique), mais je n'ai jamais essayé dans un 115/900. Voilà, c'est mon point de vue, mais attention : le sujet est très subjectif.
-
Si tu as du mal avec la couleur des étoiles carbonées, je suis pessimiste pour J 900.
-
C'est compatible avec le fait que tous nos gênes proviennent d'une toute petite population (genre 1000 individus − je ne me souviens plus exactement).
-
Pour moi, avant de collimater, il faut vérifier si le télescope est décollimaté (lorsqu'il y a un problème, ça peut avoir d'autres origines que la collimation). Et avant de collimater, il faut s'assurer que les éléments optiques sont bien en place. C'est la première partie de ceci : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ (paragraphe 3). Ça se fait de jour, à la maison, sans outil. Si le réglage du paragraphe 3 est fait (et c'est facile), le réglage sera quasi correct, le reste tient de l'optimisation (mais c'est utile !)
-
Je reviens d'une soirée d'observation au Dobson 495 mm. En fait ça a été très court : de 22h00 à 23h00. Avant, la mise en température a été trèèès longue, d'ailleurs je crains qu'elle n'était pas terminée quand j'ai commencé, et vers 23h le ciel s'est voilé. D'ailleurs j'ai eu de la chance, les Gémeaux ont été la dernière constellation à se voiler. J'ai donc observé 1 objet : J900. Eh bien je l'ai vue ronde, uniforme, avec des bords bien nets, et c'est tout : pas de détail à l'intérieur (j'ai cherché, mais quand il n'y a pas, pas la peine d'en inventer). Le ciel était particulièrement humide et c'est probablement la raison pour laquelle la teinte verte était difficile à détecter (quand c'est humide, ça « blanchit » les objets...) En tout cas, c'est étonnant comme cet objet est brillant, autant à ×100 qu'à ×400. D'ailleurs même à ×400 c'est tout petit. Et toujours cet aspect lisse particulier, pas comme les nébuleuses diffuses ou les galaxies.
-
La station debout est apparue bien avant l'Homo sapiens, et même avant l'Homo tout court, il me semble.
-
Le célèbre amas du Grand Chien. : NGC 2362.
'Bruno a répondu à un sujet de Gildas974 dans Les dessins
Ah, NGC 2362, une des vedettes du ciel d'hiver !... mais un peu bas chez nous. (Attention − pour ceux qui voudraient utiliser la carte pour le repérer : sur la carte, le nord est à droite. On voit que l'amas commence à être résolu, mais ça manque un peu de diamètre... L'étoile « centrale » ne ressortait pas mieux que ça ? -
Avant de faire la collimation, il faut la vérifier. Et c'est on ne peut plus simple : pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer et essayer de faire la mise au point jusqu'à obtenir une minuscule tête d'épingle. Si c'est impossible, c'est que le télescope n'est pas réglé (ou que la turbulence est très forte). On peut alors défocaliser un tout petit peu (j'ai dit "un tout petit peu"... non ! moins que ça !) et voir si l'image obtenue est allongée ou circulaire. Si elle n'est pas circulaire, c'est la collimation (ou un défaut optique, ce qui serait surprenant). Et comment tester la turbulence ? Pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer, et la défocaliser à fond (oui, cette fois à fond). On voit le primaire éclairé par la Polaire et l'ombre du miroir secondaire au milieu. Si cette image ne cesse de danser, la turbulence est forte. Au contraire, si l'image est comme figée, la turbulence est faible. En cas de turbulence, il est normal que les images planétaires soient mauvaises. Un miroir de 400 mm a forcément une assez longue durée de mise en température, donc il suffit peut-être juste de patienter : dans une heure, ça se trouve, ça ira mieux.
-
Je n’arrive pas à voir des objets lumineux
'Bruno a répondu à un sujet de winsortstela dans Support débutants
S'il vous plait, ne pourrissez pas la discussion de Winsortstela, ce n'est pas ainsi qu'on l'encouragera à revenir. -
Étoilesdesecrins : très intéressante observation, puisqu'au 300 mm tu as vu des débuts de détails, sans doute grâce à la bonne qualité optique. Lune cendrée : cela dit, je crains qu'à 100 mm de diamètre le seul intérêt de voir cet objet, c'est de l'avoir vu.
-
Wan186, Pyrene : merci pour ces précisions !
-
Très intéressant, l'article de Ph. Harrington : la nébuleuse est visible même à 100 mm de diamètre. Mais il ne parle pas de sa couleur, et c'est ça qui fait son charme. Par contre, au 300 mm, j'ai juste vu un disque uniforme (avec des bords bien nets, ce qui est inhabituel). Je ne me souvenais plus pourquoi elle avait d'abord été cataloguée comme étoile double : c'est à cause de ses lobes, mais pour les voir il faut un plus gros diamètre encore. Si tu la trouves (j'estime que c'est un des astres les plus difficiles à pointer du ciel), tu seras un des rares à venir nous la décrire... Quant à moi, j'aimerais la revoir, mais au 495 mm cette fois. J'ai pris des congés pour cette Nouvelle Lune, pour sortir enfin le 495 mm en hiver, et J900 est ma cible prioritaire n°1. L'article m'encourage à chercher si le disque est vraiment régulier et à peut-être distinguer les lobes. Mais bon, les prévision météo ne sont pas du tout encourageantes...
-
Ah, ce CROA me plaît !, notamment parce qu'il décrit des amas ouverts, souvent négligés... L'objet méconnu des Gémeaux, pour moi c'est la nébuleuse planétaire Jonchkeere 900. Elle est plutôt brillante (donc aucun problème avec un 250 mm) mais toute petite (cela dit il y a pire) et, surtout, perdue au milieu d'une région du ciel remplie d'étoiles (on est en pleine Voie Lactée). Il faut une carte précise ! Et alors on apercevra un truc bizarre : un tout petit rond bien contrasté avec une curieuse teinte bleu-vert (surtout pas de filtre). Je la décris comme une sorte de pastille fluorescente perdue au milieu des étoiles.
-
Merci ! C'est l'article 13 auquel je pensais.
-
Je n’arrive pas à voir des objets lumineux
'Bruno a répondu à un sujet de winsortstela dans Support débutants
Le problème que tu décris n'est pas un problème de collimation mais probablement de mise au point. La collimation est un réglage pour optimiser. À travers un télescope décollimaté, on peut voir les cratères de la Lune et, si on n'est pas expérimenté, on ne verra pas immédiatement la différence avec un télescope collimaté. Est-ce que tu fais la mise au point correctement, et est-ce que le dispositif fonctionne ? Par exemple, quand tu pointes une étoile, est-ce que son image change de taille quand tu tournes la molette de mise au point ? N'oublie pas que tu dois obtenir une image ponctuelle. Si c'est impossible à obtenir, il faut nous décrire avec précision ce qui se passe, par exemple est-ce que l'image est la plus petite quand l'oculaire est complètement rentré, ou bien complètement sorti (dans ce cas il y a peut-être une bague-allonge à retirer ou au contraire à ajouter), ou bien entre les deux (là c'est autre chose). -
Il n'y a pas plus timide que moi. Je suis le type, quand un cercle de personnes se forme autour de celui qui parle, et que quelqu'un vient se joindre au cercle, eh bien je suis le type qui est sorti du cercle parce que le nouveau venu s'est mis devant moi et ça n'a perturbé personne. (Je pourrai écrire un article sur la sociologie des cercles de conversation tellement j'ai observé ça. Par exemple quand quelqu'un arrive, je m'écarte exprès pour lui laisser une place, et alors mon voisin de l'autre côté referme le cercle et du coup m'en exclut puisque j'ai laissé ma place.) Sauf en astro, parce que l'astro, c'est ma passion. Les CROAs de débutant sont en général appréciés. Moi, ça me rappelle mes débuts. Mais un CROA n'est pas un compte-rendu scientifique. C'est un récit de la séance d'observation à la première personne. Il faut raconter ce qu'on a ressenti, à quoi on a pensé, mettre des anecdotes... (Pas besoin de jargon technique pour ça.)
-
Ce n'est pas à cet article que je pensais, mais à un article plus détaillé qui, je crois, ne provient en fait pas de la revue mais qui était sur son ancien site. Ça reprenait ce qui est dans cet article, mais en le détaillant par type d'objet. Mais cet article est très bien, merci de l'avoir trouvé ! (Quand je cherche quelque chose, de peur de ne pas le trouver rapidement, je commence par la fin. Là j'aurais perdu un sacré temps... )
-
Excellent sujet de réflexion ! ... et excellente idée ! Je trouve qu'effectivement il est pratique de choisir certaines étoiles pour estimer la qualité des images. La Polaire (sur un télescope non motorisé) aide à vérifier / faire la collimation, mais ce sont les étoiles doubles, je trouve, qui sont les plus pratiques pour estimer. Il faut avoir une petite liste d'étoiles doubles avec deux composantes de magnitudes similaires, et avec des écartements suffisamment serrés pour que ce soit difficile mais pas trop (quand ça turbule). En été, j'utilise souvent π Aql (pi de l'Aigle). Quand je vois deux petites billes bien séparées (c'est rare !), je sais que non seulement la collimation est bonne, mais le ciel est stable. Pour estimer la qualité du ciel, je fais certaines observations précises, toujours les mêmes, de sorte que je peux dire « c'est mieux que d'habitude » ou « c'est moins bien ». Ce ne sont pas des estimations absolues mais relatives, donc. Et je trouve que c'est utile, par exemple pour réaliser que le ciel est plus stable que d'habitude et que c'est le moment de pointer Mars. − Pour la transparence du ciel, au printemps : l'amas Coma (l'amas ouvert). Il comporte une douzaine d'étoiles entre les magnitudes 5,5 et 6,0 − c'est parfait pour un bon site de plaine. Qu'on gagne un dixième de magnitude et deux ou trois étoiles supplémentaires deviennent visibles. Au printemps, je jette un œil rapide à l'amas Coma et je vois combien d'étoiles sont visibles (rapidement, hein). Je sais assez finement si la transparence est meilleure que d'habitude. L'été j'utilise la Voie Lactée : selon comment elle est structurée, ça permet aussi une estimation assez fine. Une autre solution serait d'utiliser un amas globulaire tout juste résolu, ça aurait le même effet que l'amas Coma. En hiver, je regarde jusqu'où descend la Voie Lactée. Si elle descend jusque le Grand Chien (rarissime chez moi), c'est très bon signe. − Pour la stabilité du ciel, je reviens sur la Polaire (qui a servi à vérifier la collimation). Je regarde comment est agitée l'image déflocaisée. À force de faire cette manipe, j'ai mes repères, je sais reconnaître un ciel plus stable que d'habitude, un ciel à faire du planétaire. Mais il faut répéter et répéter cette manipe pour avoir le repère. Pour ça, il faut que tu te poses des question. − La tache floue est allongée. Mais dans quel rapport (1 sur 2, 1 sur 3, à 75 %?) et dans quelle direction (ça nécessite de pouvoir trouver les points cardinaux ; si on n'est pas précis on regarde par rapport au défilement du ciel. On peut alors écrire dans son compte-rendu : « le disque de la galaxie a un allongement de 50 % dans la direction nf (= north following, abréviation courante des observateurs anglais). − La tache floue est ronde. C'est sûr ? Regarde bien, elle ne serait pas un poil allongée (presque) verticalement ? − La tache floue est uniforme. C'est sûr ? Regarde bien, elle ne serait pas un poil plus difficile (donc plus faible) sur la droite ? Il n'y a vraiment pas de détail par dessus ? − Pense à regarder les alentours de l'objet : tiens, il y a une petite étoile double juste au nord. Ensuite, on peut ajouter à la description un croquis, c'est ce que je fais souvent (pas un dessin, juste un croquis). Tout ça peut s'apprendre en parcourant le Night sky Observer's Guide. Il y a aussi un article de Yann Pothier dans Ciel Extrême, je ne sais plus à quel numéro (les numéros sont disponibles sur son site : http://www.astrosurf.com/cielextreme/archives-ce.html ) qui répertorie tout ce qu'il faut examiner, par type d'objet. Si Yann passait par là...
-
Je ne sais pas à qui tu parles. Pour ma part je n'ai pas loupé une seule minute de travail pendant le confinement, je n'ai jamais touché de prime rénove, pire : j'aimerais qu'on rétablisse les impôts disparus (par exemple la taxe d'habitation) et même la vignette auto. J'estime avoir le droit de penser que l'endettement de la France (donc notre endettement) est une menace grave. Bien sûr, et comme je l'ai dit plus haut, c'est du court terme et ça n'empêche pas de se soucier du dérèglement climatique qui est une menace à long terme. Mais j'avoue qu'aujourd'hui il y a des choses qui me font plus peur que le dérèglement climatique (notamment la situation internationale de plus en plus tendue). On n'est pas sorti de l'auberge...
-
Bonne remarque ! À ce sujet, il me semble que ce n'est pas le cas de nos neurones. Me trompé-je ? Et sont-ce les seules cellules dont les molécules ne sont pas remplacées ?
-
Ça, c'était du temps de Hollande. En 2024 le remboursement annuel de la dette était de 145 milliards, et on prévoit 160 milliards pour 2025. C'est pour ça qu'on est passé de moins de 3 % du PIB (comme prévu par la constitution européenne) à 6 % du PIB et probablement encore plus l'année qui vient. Tu compares avec les presque 60 milliards du budget de l'Éducation Nationale, je comparerais plutôt avec les 65 milliards de réduction d'impôts depuis 2017. La ruine de l'État est une menace autrement plus importante que le réchauffement climatique, à court terme bien sûr, car nous seront bientôt comme la Grèce il y a quinze ans. ----- Oups, tu parlais juste des intérêts, pas de toute la dette. Mais il me semble que les intérêts représentent de l'ordre de 90 %, donc je pense quand même que tu sous-estimes.
-
C'est presque sûrement Jupiter. Je suppose que « 2024 » est une faute de frappe puisqu'on est en 2025. Depuis la fenêtre, ça veut dire chez soi à la maison, peut-être en ville (ne donnez pas des indications de couleur : c'est à vu à travers la fenêtre et sans aucune accoutumance à l'obscurité !) Jupiter se couche en cours de nuit, donc à l'ouest, et même au nord-ouest-ouest puisqu'elle a une déclinaison positive. Ça coïncide parfaitement avec 280° ouest avant son coucher (Bételgeuse serait plutôt à 260°-270°, et de toute façon Jupiter est nettement plus brillante que Bételgeuse). Préciser une heure même approximative permettrait de confirmer. (Hier soir j'étais à mon bureau très tard et j'ai été étonné de voir une étoile brillante à gauche, pile à l'ouest, d'autant que la pièce était allumée. C'était Jupiter, seule « étoile » visible dans ces circonstances. En fait, j'étais étonné surtout parce que la météo prévoyait un ciel couvert . Bon, c'était juste une petite éclaircie...)
-
Alors j'en profite qu'on est dimanche matin et que la discussion est au point mort (en effet il faut aller sur un forum de biologie) pour faire quelques réflexions sur l'un des grands mythes de l'humanité : l'immortalité. (Quand j'étais jeune, je voyais quatre grands mythes : l'immortalité, l'invisibilité, la téléportation et le voyage dans le temps, et le « moins facile » me semblait être l'immortalité.) Il y a plusieurs termes qui font penser à l'immortalité mais qui ne sont pas la même chose, et qu'il est utile de préciser. Dans un sens (disons) strict, on peut parler de trois qualités. Je vais préciser le vocabulaire en me basant non pas sur les dictionnaires mais sur mes lectures. Je commence par le verbe tuer. Tuer, c'est provoquer (volontairement ou non) la mort de quelqu'un par une action extérieure qu'on aura enchanchée. Si quelqu'un meurt d'une maladie, je ne l'ai pas tué, sauf si c'est moi qui lui ai refilé le virus (le virus aussi l'a tué, mais j'en suis responsable − sinon un meurtrier dira : c'est pas moi, c'est mon poignard). La plupart d'entre nous mourrons après avoir été tué (dans un accident, par un virus, par une mauvaise chute, d'un coup d'épée − là c'est moins à la mode). Ceux qui ne meurent pas après avoir été tué, eh bien ils meurent de vieillesse : la batterie est vide, ils s'éteignent. Quand on dit que les Hommes sont mortels, ça signifie que même si on n'est pas tué, on finira par s'éteindre. Voici les trois qualités. L'invulnérabilité Un être invulnérable ne peut pas être tué. Si on le transperce d'un coup d'épée, l'épée passe au travers de son corps. Si on lui refile des virus, ceux-ci n'agissent pas. Si on sabote sa voiture, il a son accident, il tombe dans le précipice, mais il en ressort indemne (sinon quelques contusions ? disons que s'il est invulnérable au sens fort du terme, il n'a même pas mal). L'immortalité Les immortels s'opposent aux mortels : ils ne s'éteignent pas, leur batterie fonctionne indéfiniment. C'est très bien décrit dans l'œuvre de Tolkien : aux Hommes a été fait le don de la mortalité − c'est un don car, sachant que leur séjour finira par prendre fin, ils construisent des œuvres, font évoluer leur civilisation, etc. − mais pas aux Elfes, qui sont immortels. Mais les Elfes ne sont pas invulnérables : on peut les tuer d'un coup d'épée, et il existe même une maladie (une sorte de renoncement à la vie par désespoir) qui peut les tuer. Autres cas similaire mais pas tout à fait : les vampires. On peut les considérer comme immortels, mais c'est parce qu'ils sont déjà morts (un mort ne peut pas mourir, est-il pour autant immortel ?) Par contre ils ne sont pas invulnérables, à condition d'employer les bons outils − un pieu dans le cœur. Orochimaru parle de l'immortalité dans ce sens précis, je crois. L'éternelle jeunesse C'est le fait de ne plus vieillir. C'est un cas particulier de l'immortalité puisque, ne vieillissant plus, on ne peut plus mourir de vieillesse. Si on a attrapé l'éternelle jeunesse enfant, eh bien on reste enfant pour l'éternité. Si on l'a attrapée le jour de nos cent ans, on reste un vieillard pour l'éternité. Du coup le terme est un peu inapproprié... On risque de confondre ces trois qualités parce qu'il y a des être qui jouissent des trois à la fois. Les dieux sont immortels, c'est vrai, mais de plus ils sont invulnérables et, si j'en crois l'iconographie des dieux de l'Antiquité, jouissent de l'éternelle jeunesse. (Le dieux des Chrétiens aussi, mais il l'a attrapée sur le tard semble-t-il puisqu'il est souvent représenté comme une sorte de Père Noël en plus sévère.) N'empêche, ce n'est pas obligatoire : les Elfes sont immortels mais pas invulnérables. Quant aux morts-vivants et autres fantômes, ils sont invulnérables (les épées passent au travers) mais je ne sais pas si on peut dire qu'ils sont immortels puisqu'ils sont déjà morts (comme pour les vampires). Et puis souvent, leur qualité de mort-vivant provient d'une malédiction qui n'est pas toujours définitive. Si vous devez un jour suivre un traitement pour obtenir l'une de ses qualités, n'oubliez pas de bien lire les mentions en petits caractères. Si vous optez pour l'immortalité, demandez l'éternelle jeunesse avec, sinon c'est un coup à se retrouver aveugle sur une chaise roulante avec des douleurs permanentes aux articulations pour l'éternité. Si vous optez pour l'invulnérabilité, n'oubliez pas de demander l'option forte, pour ne pas prendre le risque d'entrer dans un coma profond pour l'éternité suite à un accident de voiture (ah, il est pas mort,le contrat a été respecté). Et puis pensez à la remarque de Fredlarun. Si l'immortalité signifie que le corps est régénéré régulièrement mais en le transformant en une autre personne (qui n'a peut-être plus la mémoire de la personne précédente), c'est peu une arnaque : du coup nous sommes déjà immortels puisque nous nous transformons, via un processus drôlement compliqué, en descendants qui héritent de quelques-une de nos cellules − oui, ça ne s'appelle pas l'immortalité mais la reproduction, mais le principe est le même : on continue à exister, sauf qu'on n'est plus nous-mêmes. Et c'est pour ça que je vous conseille de bien lire les mentions en petits caractères. C'est pour ça, surtout, qu'il est important de bien préciser le vocabulaire, comme je viens de le faire.
-
Rapport entre focale et observation du ciel profond
'Bruno a répondu à un sujet de AstralPhantom dans Support débutants
C'est pareil que dans un 200/800 ou un 200/1200 ou un 200/2000. S'il y a de la pollution lumineuse, en effet tu ne verras que la région centrale. Et effectivement, en observation visuelle, les nébuleuses et les galaxies ne sont pas aussi belles qu'en photo. L'intérêt est autre que purement esthétique. Exemple : l'article ci-dessous décrit ce qu'on voit au télescope dans la galaxie d'Anromède. https://www.webastro.net/forums/topic/35773-keskifovoir-sur-m31/