Aller au contenu

'Bruno

Animateur Observation
  • Compteur de contenus

    25788
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    17

Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Excellente idée de regarder comment font les autres ! Mais tu peux le faire toi même : tu regardes les photos exposées dans le forum en question, il y a toujours le détail du matériel qui servi. Ça te permettra de savoir quelle genre de photo on fait avec tel matériel, et peut-être de découvrir avec horreur le budget nécessaire... Quand tu parles de « package tout fait », ça me fait penser aux télescopes qui font de l'astrophoto automatiquement : le Seestar de ZWO, l'Evscope, le Stellina, etc. (je confonds les noms de modèles et les marques, je sais qu'il y a comme marque Vaonis, et je ne me souviens plus de l'autre). Mais je ne suis pas sûr que c'est ce que tu appelles « package tout fait ». Mais je suppose que c'est juste pour t'informer. Ce serait bizarre de se lancer dans l'astrophoto si vite (après, chacun fait ce qu'il veut...)
  2. Ah oui, les astrophysiciens n'observent pas dans un télescope, ils analysent des images, et ça peut être passionnant. Mais je ne parlais pas de ça, je parlais des (relativement) nombreuses occasions de quitter son bureau, comme les congrès (souvent à l'étranger).
  3. J'ai trouvé (facilement) ce petit cours : https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_ccd/ccd-signal-bruit-apprendre.html (le début ici https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_instrumentation/introduction-instrumentation.html ) Je l'ai relu, donc je corrige : le bruit de lecture n'est pas dû qu'à la conversion analogique/numérique (d'après ce cours, c'est négligeable) mais aussi au transfert de charge. Ce cours utilise un vocabulaire différent de celui auquel je suis habitué (mais qui m'a l'air mieux choisi), en particulier parle de courant d'obscurité pour ce que j'appelais le signal thermique.
  4. Bonjour ! Qu'est-ce que tu sais déjà concernant le bruit ? Vu l'intitulé du thème, j'imagine que tu as pensé au bruit de lecture ? (Je ne sais pas si les autres bruits ont un rapport avec ce thème.) Au cas où, quelques notions de base : Le bruit, c'est un écart-type. Additionner du bruit ne se fait pas par l'opérateur d'addition usuel, mais de la façon suivante (due au fait que c'est un écart-type) : A (+) B = racine carrée de A² + B² A (+) B (+) C (+) D = racine carrée de A² + B² + C² + D² Il y a trois types de bruits : 1) Le bruit de photon. Chaque astre nous envoie des photons, qui sont transformés en signal numérique ou je ne sais quoi par le capteur. La quantité de photons dépend de la luminosité de l'astre (qu'on va supposer constante le temps de la prise de vue). Mettons par exemple que cet astre envoie 400 photons par seconde. Eh bien en réalité c'est une moyenne. Il va envoyer : 408 photons, puis 379, puis 402, 412, 399, 395, 361, 418, 390, 403, etc. En moyenne 400. Autre info : ce processus est aléatoire, mais suit une loi de probabilité précise, la loi de Poisson, et on sait que l'écart-type est alors égal à la racine carrée de la moyenne. Ici, le bruit de photon est donc de 20. 2) Le bruit de lecture. Les photons, c'est un signal analogique. Ils sont ensuite transformés en je ne sais plus quoi, qui est toujours un truc analogique, puis arrivent dans un convertisseur analogique/numérique qui convertit ce signal en nombre. Cette conversion analogique/numérique n'est jamais exacte. L'erreur est modélisable par un écart-type appelé le bruit de lecture. Chaque fois qu'on passe par le convertisseur analogique/numérique, donc chaque fois qu'on enregistre une image, on ajoute ce bruit de lecture (avec l'addition décrite ci-dessus). 3) Le signal thermique. C'est une lumière parasite due à la chaleur du milieu dans lequel baigne le capteur. Si le capteur était dans un milieu à zéro kelvin, le signal thermique n'existerait pas. De mémoire, il me semble que le signal thermique est divisé par deux si on retranche 6 degrés, quelque chose comme ça. Ce signal thermique dépend des pixels, et donc on le retire en utilisant les "darks" : des images prises en l'absence de signal lumineux. Mais ce signal thermique a un bruit, similaire au bruit de photon, le bruit de lecture. Le bruit de lecture, c'est le bruit de photon du signal thermique. Le bruit total sur une image, c'est la racine carrée de Bp² + Bl² + Bt² où Bp est le bruit de photon (dépend de la quantité de lumière enregistrée), Bl est le bruit de lecture (dépend du nombre de photos prises car 1 photo = 1 conversion analogique/numérique) et Bt est le bruit du signal thermique (dépend du signal total des darks). Bon, j'ai été plus long que prévu... Si tu cherches des infos techniques de ce genre, fouille dans les pages qui décrivent l'imagerie CCD. J'ai appris tout ça grâce au livre de Ch. Buil, donc peut-être que tu pourrais aller voir son site.
  5. Par rapport à de nombreux autres métiers, ce que tu décris, c'est quand même pas mal. Mais c'est sûr que tout dépend ce qu'on entend par bouger. Merci pour ton message détaillé qui permet d'aller au-delà d'un simple mot.
  6. Pareil : je trouve que l'oculaire de 40 mm est un bon choix (vu que tu as déjà un 25 mm), surtout pour aider à trouver les objets. Pour les observer, il ne faut pas hésiter à grossir (en fait il faut utiliser tous les grossissements disponibles). Pour le choix des objets, je pense qu'il est inutile de se casser la tête : au début de la séance, on regarde quelles constellations culminent au sud, et on choisit des objets dans ces constellation (il suffit d'avoir préparé une petite fiche avec quelques objets par constellation, ou de les avoir mémorisés). Comme le ciel tourne, si on reste assez longtemps, on pourra observer dans plusieurs constellations.
  7. Je trouve que c'est faux. Solfra l'a d'ailleurs signalé quelques messages plus haut (message du 14/02). Le métier de chercheur (astrophysique ou autre) est un métier ou on bouge beaucoup, et souvent à l'étranger.
  8. Et ce sont des photos sans suivi. Donc, pour récapituler : − En courte focale (35 mm par exemple) : poses de 5-10 secondes, pas besoin de suivi vu la courte focale, et on obtient des résultats intéressants en les additionnant. − Au foyer du télescope : la longue focale nécessite un suivi précis, donc motorisé.
  9. Bonjour ! Autrefois, du temps de l'argentique, on faisait du suivi manuel à très courte focale (genre 50 mm), mais plus personne n'en fait aujourd'hui, je crois. Mais ça ne coûte rien d'essayer.
  10. Je pense qu'il faut chercher les objets qui ont deux qualités : − des objets brillants (regarde la magnitude) ; − et faciles à pointer (proche d'une étoile visible à l'œil nu par exemple). Exemple : la nébuleuse du Crabe est proche de l'étoile ζ Tauri.
  11. Merci pour ce retour ! Il faut dire que la lunaison était parfaite : juste après le Premier Quartier, je trouve que c'est là où elle est la plus spectaculaire. J'espère vous pourrez l'observer tous les soirs et ainsi la voir évoluer peu à peu (pas besoin de veiller tard, c'est pratique).
  12. Comme tu as un bon ciel, tu devrais accéder à un gros millier d'objets. J'ai fait une liste qui vise 200 mm de diamètre (mais elle sous-estime un peu), j'ai 2234 objets dedans pour l'ensemble du ciel (donc de l'ordre de 1500 visibles depuis nos latitudes, je dirais). La Tête de Cheval est célèbre, mais c'est un objet photographique (qui n'est pas dans ma liste). Après, le souci est que la majorité des objets sont très faibles. Si par exemple on peut apercevoir des galaxies jusqu'à la magnitude 12, celles entre 11 et 12 sont très faibles. Or, quand on gagne 1 magnitude, on multiplie le nombre d'objets par 2,5 (exemple : si on voit 400 objets jusqu'à la magnitude M, on en verra 1000 jusqu'à la magnitude M+1). Ça veut dire que 60 % des objets sont très faibles (les 600 entre M et M+1).
  13. En général, quand on parle de transparence, c'est à la fois les conditions météo (ciel parfaitement dégagé) et la pollution lumineuse (pas de pollution lumineuse). Sous un ciel transparent, la Voie Lactée apparaît facilement à l'œil nu, en plaine on voit des étoiles de magnitude 6 à l'œil nu, etc.
  14. Ce qui pèse, c'est le miroir. Donc bien sûr que l'intérêt n'est pas de gagner du poids (ou alors un tout petit peu). C'est de gagner du volume : un télescope démontable prend beaucoup moins de place.
  15. BlancBim : si j'ai bien compris c'était ta première séance avec le 200 mm, et tu es déjà en train de réfléchir à acheter des filtres et des oculaires ? Je pense que c'est prématuré. C'est vrai que sur les forums on parle trop d'achats de matériels, ne te laisse pas influencer... Si tu n'as pas d'atlas, c'est peut-être l'achat le plus urgent : https://laclefdesetoiles.com/cartes-et-atlas/798-pocket-sky-atlas.html NGC 4565 : très bonne idée, mais ce n'est pas la saison, à moins de faire l'observation à 2h du matin ? Attention, il faut observer les astres quand ils sont le plus haut possible dans le ciel, donc plein sud, mais pas à leur lever. Celle-ci n'a pas l'air super facile à aborder non plus d'après ce que je lis ça et là. Je pense que tu confonds (avec la nébuleuse du Cône ?) Si tu n'es pas encore trop à l'aise avec le pointage, choisis des objets brillants et faciles à pointer, donc proches d'étoiles visibles à l'œil nu, comme M35 par exemple. Et quand tu trouves un objet, essaie tous les grossissements disponibles. Pas de préjugé !
  16. Je trouve qu'un filtre OIII et un fltre UHC sont tous deux utiles pour un télescope de 200 mm, mais je pense qu'on peut étaler les dépenses car ils ont quand même des fonctionnements proches. Je commencerais par un UHC puis, quelques années plus tard, un OIII. Après, tout dépend de ses moyens. Et puis avec l'inflation pas prête de s'arrêter, mieux vaut peut-être tout acquérir d'un coup... Effectivement, attention à ne pas se tromper de cibles. Ce qui je vais dire est peut-être un peu caricatural, mais je pense qu'il y a du vrai (voire plus) : plus une nébuleuse est photogénique, moins elle sera facile à observer. En fait c'est vrai surtout pour les grandes nébuleuses, qui ont une faible brillance de surface. Je ne parle pas de M42, qui est un objet unique, mais plutôt de la Rosette, du Cône, et bien sûr de la Tête de Cheval. À part M42, quelles sont les plus belles nébuleuses du ciel d'hiver ? Je miserais bien sur NGC 2261, qui n'est pourtant pas si connue (et bien moins photographié que les trois précédemment citées). Du coup il y aura encore une découverte à faire : la nébuleuse d'Orion en gros plan !
  17. Ah ben ça change tout !!!! Les réponses données avant cette précision risquent de ne plus être pertinentes...
  18. Ah ! Donc ça ne fait pas pareil. Est-ce que tu as noté dans quel sens c'est mieux ? En approchant l'oculaire du tube, ou bien en l'éloignant ? C'est seulement dans le deuxième cas qu'il manque une bague.
  19. C'est un excellent, excellent et excellent conseil ! Ici ce n'est évidemment pas un problème de collimation (la collimation est un réglage pour optimiser ; un télescope décollimaté permet de voir des détails sur les planètes, mais pas aussi contrastés que si c'est collimaté). Maxdgdg : la première chose à faire est de vérifier ceci. Tu dis qu'il ne se passe rien lorsque tu tournes les molettes. Soit l'hypothèse d'Adrien est bonne, soit tu n'as pas été assez attentif (ça arrive au début).
  20. Si, Briiice dans son message initial : « J’aimerai savoir si il est intéressant de s’équiper d’un panel d’oculaires grand champ 82 degrés ( ES) voir 100 degrés (APM) pour faciliter la recherche et le suivi avec le mak. » C'est à ce message que je répondais.
  21. Il y a la même confusion que sur Astrosurf : pour faciliter le suivi et le repérage, ce n'est pas de champ apparent qu'on a besoin, mais de champ réel sur le ciel. Un grand champ apparent apporte un côté spectaculaire, une vision panoramique, immersive, ce genre de chose. Mais si le grossissement est fort, le champ réel restera petit et les objets défileront vite. Inversement, avec un oculaire de 40 mm de focale on aura le champ réel sur le ciel maximal possible, mais avec un petit champ apparent (à cause du coulant). N'empêche que cet oculaire aidera au repérage (grâce à son champ sur le ciel).
  22. Il faut la chercher La coma est un défaut de la formule optique (Newton) qui dépend du F/D (plus il est court, plus il y a de coma), elle déforme d'autant plus les étoiles qu'on s'éloigne du centre du champ (ça apparaît si on a un grand champ sur le ciel). Tu peux viser une étoile assez brillante à faible grossissement, et tu regardes si elle reste ponctuelle lorsque tu l'approches du bord du champ. Un télescope à F/D = 5 devrait avoir un peu de coma mais je ne sais pas si elle est discrète (le champ n'est peut-être pas assez large pour ça ?) Sur mon ancien Dobson à F/6 je n'en voyais pas, sur mon Dobson actuel à F/4 elle est bien visible en bord de champ à faible grossissement. (Mais ne m'écoute pas, ne fais pas de tests : utilise d'abord le télescope pour faire des observations ! )
  23. 'Bruno

    Temps de pose

    Il faut faire des essais ! 5 secondes, 10 secondes, 30 secondes, 60 secondes...
  24. 'Bruno

    Je débute

    Ah zut, je n'avais pas vu que ce télescope était livré avec un seul oculaire de 25 mm. Ah les radins ! Il manquera donc deux oculaires, un moyen et un fort grossissement. Je dirais 10 mm et 5 mm.
  25. 'Bruno

    Je débute

    Oups, je l'avais loupé, merci pour le rappel ! Un oculaire en plus, c'est une bonne idée. Il me semble qu'il manque un oculaire à fort grossissement, je dirais un 5 mm. Mais il y a une telle offre... Je te recommande de ne pas te ruiner. Je trouve que le piège, avec un oculaire de courte focale, c'est qu'en entrée de gamme ils sont inconfortables, on doit coller l'œil à la lentille qui est toute petite (cas des orthoscopiques, Plössl et dérivés). Cherche des oculaires sur les sites des magasins d'astronomie et regarde bien la photo (celle de l'oculaire qui a la même focale). Exemples : − Masuyama orthoscopique 5 mm (de la très bonne qualité, mais il va falloir coller son œil ; ces oculaires sont faits pour les maniaques qui recherchent l'observation la plus pure possible, donc le moins de lentilles avec une formule optique simple, en y assumant les inconvénients − moi j'y arriverais pas...) https://www.astronome.fr/10026-large_default/oculaires-ortho-fujiyama-hd-.jpg − Explore Scientific 4,5 mm LER : là on a de la place pour placer l'œil https://www.astronome.fr/5262-large_default/oculaires-explore-scientific-52-ler.jpg
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.