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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Bonjour ! Tu ne préférais pas consacrer ton budget dans l'achat d'un nouveau Maksutov, un peu plus gros ? Sinon, attention à la taille des oculaires : pour beaucoup d'entre nous il faut les choisir pas trop gros afin de pouvoir placer les deux yeux devant.
  2. Attention qu'un 200 mm équipé pour la photo, c'est beaucoup de matériel, et c'est contraignant si on doit se déplacer sur un site en rase campagne. J'ai fait un peu d'imagerie autrefois avec un 200/800, c'était trop pénible à utiliser pour moi (montage long, difficile à équilibrer, etc.). Est-ce que tu devras te déplacer pour les observations ? En tout cas, c'est le diamètre qu'il faut pour progresser en visuel. Si la différence entre un 200 mm sur EQ6 et un 150 mm sur HEQ5 est d'au moins 500 €, je choisirais deux télescopes : le 150 mm sur HEQ5 pour la photo du ciel profond, et un Dobson 200 mm pour l'observation visuelle. Ce n'est pas grave d'avoir moins de diamètre pour la photo, par contre le matériel sera moins lourd, ça peut aider à faire plus de sorties, donc plus de photos.
  3. Bonjour ! Pour l'instant tu as quoi ?
  4. Si l'objectif premier, c'est de faire de l'astronomie avec tes enfants, je prendrais un Dobson, même de table, parce que les enfants pourront le manipuler. Si tu fais le montreur d'étoiles, à mon avis ils vont s'ennuyer, surtout que les planètes seront minuscules et la galaxie d'Andromède sera juste une tache floue. Mais si c'est l'enfant qui a pointé la planète ou qui a repéré la galaxie d'Andromède, là c'est motivant ! Selon leur âge, ils pourraient par exemple suivre Jupiter chaque soir l'automne prochain (s'il fait beau) et, s'ils la dessinent, ils la verront tourner lentement. Toi, quand tu rentres du boulot, tu es peut-être fatigué, donc tu seras bien content qu'ils soient autonomes. C'est une hypothèse (j'ai peut-être tendance à penser que les enfants seront aussi passionnés que je l'étais), mais c'est pour expliquer pourquoi un petit Dobson me semble préférable si l'objectif premier est l'astro avec les enfants. -------- Concernant le Maksutov il ne faut pas exagérer : un 90 mm est adapté pour les objets du ciel profond sauf les plus étendus (Pléiades, galaxie d'Andromède). Mais pour les objets faciles (notamment les principaux amas ouverts) il suffira d'apdater les grossissements. À grossissement égal, un Maksutov de 90 mm montre la même chose qu'un Newton de 90 mm (et plus qu'une petite lunette de 70 mm par exemple).
  5. Depuis la Terre (ou n'importe quel autre endroit de l'univers), on ne peut pas voir les objets qui y sont tombés : pour nous ils ne sont pas encore tombés. On voit juste des objets qui s'en rapprochent de plus en plus lentement. Par exemple si une mission d'exploration est venue dans les parages il y a 4 milliards d'années (venue d'une autre planète peut-être), de notre point de vue elle a presque atteint l'horizon du trou noir. Mais on la voit toujours. Quand à notre mission, partie plus récemment, elle n'est pas encore aussi proche de l'horizon (sauf si elle a avancé plus vite) et on la voit derrière. Donc en effet on risque de voir pas mal de monde, mais pas superposés (sauf si réellement les deux vaisseaux se sont rejoints). D'après ce que j'ai compris, oui. Concrètement, il y a des marées et la Lune s'éloigne. On fait des calculs pour modéliser ça : on intègre la loi de la conservation de l'énergie et ça implique, au niveau des calculs, qu'elle s'éloigne. On en conclut que l'éloignement de la Lune est causé par les marées. Je ne vois pas comment dire les choses autrement... Je ne comprends pas. On dirait que tu veux dire : s'il n'y a plus de lumière de longueur d'onde supérieure à 1 km, alors il n'y a plus de lumière de longueur d'onde supérieure à 1 km ? Non, justement, dans cette expérience on observe des franges : la matière se comporte comme une onde. Tu as raison, il y a deux choses différentes et c'est important de le comprendre. − En observant des galaxies lointaines et en estimant leur distance (par exemple avec des supernovæ de type Ia), on peut connaître la constante de Hubble. L'âge de l'univers en dépend (dans un modèle parabolique simpliste, c'est 2/(3H) je crois). Ainsi, on estime l'âge de l'univers à partir de la constante de Hubble (et des paramètres de l'univers : proportion de matière sombre, etc.) − On sait estimer l'âge d'une étoile. Ça dépend de sa composition (et sûrement d'autres choses) qu'on peut connaître grâce à la spectroscopie. Parmi les objets les plus anciens, il y a les amas globulaires. Ce sont des astres relativement proches, donc ils sont relativement bien connus (mieux que les galaxies lointaines en tout cas). Les plus anciens amas globulaires connus auraient de l'ordre de 14 à 15 Ga (milliards d'années). Est-ce que ces deux observations se contredisent ? Non ! Elle se contredisaient quand, dans les années 50, on trouvait une constante de Hubble de 250 km/s par Mpc, d'où un univers pas plus âgée que 5 Ga ou quelque chose de ce genre. C'est une des raisons pour lesquelles le modèle « du big bang » n'était pas en faveur alors. Aujourd'hui on trouve la même chose : de l'ordre de 15 Ga. Compte tenu des incertitudes, il me semble que c'est une confirmation remarquable. Les deux méthodes sont apparues presque en même temps, mais peu importe car elles ont évolué. La première estimation de la constante de Hubble a été faite par Hubble à la fin des années 1920, et il me semble qu'à l'époque on commençait à peine à estimer l'âge des plus vieilles étoiles. Ce qui compte, c'est qu'on a aussitôt trouvé une incohérence : Hubble estimait sa constante à 500 km/s par Mpc (au lieu de 70-75 aujourd'hui), d'où un univers beaucoup trop jeune (contradictoire avec l'âge de la Terre). En 1945, on découvre qu'il existe deux types de céphéides et toutes les distances extragalactiques sont multipliées par 2. Cette fois l'univers a environ 5 milliards d'années, c'est compatible avec l'âge de la Terre, mais à la même époque on connaît des amas globulaire âgés de 10-15 milliards d'années. À ce moment là, c'est l'estimation de la constante de Hubble qui est la plus imprécise, donc on se doute qu'elle est fausse mais on ne voit pas pourquoi. Des années 50 au télescope spatial Hubble, on a pu faire des estimations un peu plus précises. Juste avant le lancement du télescope Hubble, on connaissait en gros deux méthodes indépendantes, une qui donnait H ~ 50 et une autre qui donnait H ~ 100 (et donc un univers âgé de 10 Ga, chose manifestement impossible). Quand le télescope Hubble a été lancé, sa priorité était de trouver des supernovæ dans des galaxies lointaines (ainsi que des céphéides le plus loin possible pour calibrer les supernovæ). L'enjeu était d'avoir une valeur précise de H. − Si H est plus petit que 75, ce sera compatible avec l'âge des plus vieux amas globulaires. − Si H est plus grand, c'est soit qu'on ne sait pas estimer correctement l'âge des amas globulaires, soit qu'on a mal estimé les distances des galaxies lointaines (à l'époque la théorie de l'évolution des étoiles était quand même solide, mais sait-on jamais). Finalement on a trouvé que H vaut entre 70 et 75, d'où un âge entre 13 et 15 Ga, sachant que ça dépend aussi des paramètres de l'univers. (Plus tard on a trouvé que H avait changé de valeur dans le passé, ce qui impliquait une expansion accélérée.) En tout cas on ne peut pas dire qu'on a d'abord estimé l'âge des plus anciennes étoiles et ensuite celui de l'univers, ni le contraire. Tout s'est fait en même temps en améliorant peu à peu les estimations.
  6. Le coup de la bague-allonge est vraiment un grand classique ! Au moins, ce n'est pas compliqué...
  7. Bonjour ! Est-ce qu'un 250 mm serait envisageable (compte tenu de son encombrement notamment) ? Il rentrerait dans le budget, et 250 mm apporte quelque chose en ciel profond par rapport à 200 mm (je l'ai constaté en pratique). En fait, tout dépend si tu as besoin du Starsense ou pas. Tu dis que tu as des jumelles, donc tu as déjà exploré le ciel ? Si oui, est-ce que tu penses avoir besoin d'une aide au pointage ? Là, il n'y a que toi qui peut répondre, et encore (manque d'expérience...) (Ta thèse a un rapport avec l'astro, ou pas du tout ?)
  8. C'est donc un problème de mise au point. Tu parles de « réglage du focus » : est-ce que cet énorme rond gris rétrécit lorsque tu tournes la molette de mise au point dans un sens ou dans un autre ? Si oui, l'image est au plus petit lorsque le porte-oculaire est en butée contre le tube, ou lorsqu'il est le plus en arrière possible ? Dans le premier cas, il y a probablement une bague-allonge à retirer (c'est un problème très courant). Dans le second cas, il y a peut-être au contraire une bague-allonge à insérer.
  9. Quelques réponses... 1) Pour la théorie, on modélise l'univers en utilisant la relativité générale. Le modèle que l'on obtient est celui d'un espace en expansion qui entraîne les objets, pas d'un espace fixe dans lequel les objets s'éloignent les uns des autres. Refais les calculs, tu verras 2) L'amas de galaxies de la Couronne Boréale présente un décalage vers le rouge qui s'interpréterait, si c'était un effet Doppler, comme une vitesse d'éloignement de 21 000 km/s. Aucun phénomène physique connu n'expliquerait que des objets aussi gigantesques que des galaxies puissent acquérir une telle vitesse. Celles de l'amas CL J1001+0220 s'éloigneraient à 2,5 fois la vitesse de la lumière (toujours dans l'hypothèse d'un effet Doppler) : c'est tout simplement impossible. Par contre, si on fait confiance en la théorie, tout s'explique : ce n'est pas un effet Doppler (des objets qui s'éloignent à grande vitesse) mais un décalage cosmologique (l'espace s'étend entre nous et ces galaxies). Du coup tu n'as pas compris... Si nous restons en dehors du trou noir, nous voyons les objets qui s'en approchent vivre de plus en plus au ralenti. De notre point de vue, ils ne traverseront l'horizon du trou noir qu'à l'infini des temps (c'est une façon de parler). Maintenant, approchons-nous du trou noir, plus précisément de son horizon. Les Terriens nous verront de plus en plus ralenti, et nous, lorsqu'on regardera la Terre, on les verra de plus en plus en accéléré. Lorsqu'on franchira l'horizon du trou noir, on verra (en très accéléré) la fin des temps sur Terre (on verra le Soleil mourant engloutir la Terre, puis tout ça disparaître). En supposant qu'on ait des moyens optiques suffisant, bien sûr. Et une fois dans le trou noir, on ne verra plus l'univers dont on vient. En fait, on sera dans un autre univers, indépendant de l'univers de départ et n'ayant aucun interaction avec lui puisqu'il n'existe plus. En gros, et en théorie. Tout ça n'est que la conséquence des calculs et n'a jamais été observé. Le mouvement libre des corps, c'est lorsque ces corps ne subissent aucune force extérieur (comme la gravitation). La force de Coriolis, elle, s'applique lorsqu'il y a une force extérieure. Les physiciens emploient des tournures de phrase trompeuses. Par exemple lorsqu'ils parlent d'échange d'énergie, il n'y a aucun échange d'énergie autre part que dans les équations. L'énergie n'est pas un objet, c'est un nombre (une grandeur). Quand elle passe du membre de gauche au membre de droite, on dit qu'il y a un échange. C'est plus pratique pour les physiciens, qui passent leur temps à faire des calculs, mais ça met dans la tête des gens l'idée que l'énergie serait une sorte de fluide qui remplit l'espace ou un ânerie de ce genre. C'est juste un nombre, comme la température ou le diamètre. La conservation de l'énergie est une propriété qui aide à faire des calculs. Là, les physiciens font des calculs d'orbite lunaire et se rendent compte que, s'ils veulent conserver l'énergie (dans les calculs), ils obtiennent que la Lune s'éloigne. Ils ont raison : il faut que l'énergie se conserve, c'est une propriété fondamentale, et leurs calculs sont justes. Mais ils pourraient dire plutôt : « comme conséquence de la conservation de l'énergie, la Lune s'éloigne » (ou quelque chose de ce genre). Le Soleil émet dans tout le spectre, mais plus en lumière jaune qu'en lumière bleue ou rouge. Bételgeuse émet dans tout le spectre, mais plus en lumière rouge qu'en lumière jaune ou bleue. Rigel émet dans tout le spectre, avec un maximum en lumière bleue. Là où elle émet au maximum dépend de sa température : les étoiles bleues sont les plus chaudes, les rouges les plus froides. Par définition, les ondes radio sont toutes les ondes dont la longueur est supérieure à une certaine valeur, donc il n'y a pas de limite haute. Des ondes de 1 mètre sont des ondes radio, des ondes de 1 km aussi, des ondes de 1 année-lumière aussi (si ça existe...) Je crois que c'est pareil de l'autre côté avec les ondes gamma. Tout est exact, et c'est fondamental. Ce n'est pas facile à comprendre, ou même à admettre, mais si tu trouves ça incroyable, je trouve que tu es sur le bon chemin... Je ne vois pas le rapport. De plus je trouve ce raisonnement tordu. Je dirais plutôt : on ne peut pas observer d'objets au-delà de 13,8 Gal car leur lumière n'a pas eu le temps de nous atteindre. L'âge de l'univers est déterminé par le modèle (basé sur la théorie de la relativité générale) et divers paramètres dont la constante de Hubble (liée au taux d'expansion de l'espace). En gros, on remonte le temps (par le calcul) jusqu'à ce que toutes les distances soient nulles. Est-ce que tu as lu ce sujet dans le sous-forum FAQ : https://www.webastro.net/forums/topic/19651-à-quoi-ressemble-lunivers/#comment-248752 ? (Il faut lire tout le sujet, pas la première moitié, sous peine de tout comprendre à l'envers.) Il est basé sur des diagrammes d'espaces-temps, je trouve que ce sont les meilleures représentations pour aider à y voir un peu plus clair. ----- Toutes tes questions sont abordées dans la première partie du livre Le destin de l'univers, de J.-P. Luminet, que je considère comme un chef-d'œuvre de vulgarisation scientifique. Dans la deuxième partie, il explique les propriétés des trous noirs à l'aide de diagrammes d'espace-temps. C'est un livre où il faut s'accrocher, car certains passages (les plus vertigineux) sont difficiles. Mais ça vaut le coup. Si tu le trouves, je te le recommande !
  10. C'est aussi le moment de découvrir le Double Amas de Persée, situé juste à côté. De tous les amas ouverts de la région, c'est le plus spectaculaire, et on le voit même à l'œil nu sous un bon ciel. Mais au début, plutôt que de me focaliser sur une constellation (bonne idée, mais plus pour l'étape suivante), je commencerais par les objets-vedettes les plus faciles à pointer : M11, M13, M57, éventuellement M27. Si le ciel est bon, le spectacle sera au rendez-vous. (Et puis Cassiopée plus tard dans la nuit, quand elle sera haute, et on termine avec le Double Amas. )
  11. Elle trouve que les Newton sont trop encombrants lorsqu'ils sont déployés sur leur monture, n'est-ce pas ? Mais lorsque tu ranges le télescope dans ses deux cartons (celui de la monture et celui du tube optique), tu es sûr qu'elle le trouve trop encombrant ?
  12. Horreur ! 😯🤪😱
  13. Très intéressant, merci pour le lien !
  14. Ah oui, on dirait qu'il y a une promotion, ils la vendent sur une sorte d'EQ3 pour quasiment le prix du tube seul. La monture a l'air utilisable, c'est un choix qui me semble valable. Je pense la même chose, mais je sais qu'il y a des gens qui les utilisent avec bonheur. Je parlais du Dobson 150/1200 : https://www.bresser.de/fr/Astronomie/Telescopes/BRESSER-Messier-Telescope-planetaire-6-Dobson.html , mais je crois que dépasse ton budget. Le Sky-Watcher est un peu moins cher : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/telescope-dobson-sky-watcher-150-c2x30341222 Le problème des Maksutov, c'est que pour ton budget ils auront un petit diamètre. Tu pourrais choisir un 90 mm : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/telescope-sky-watcher-mak-90-sur-monture-starquest-c2x30355945 . Avantage : ce télescope est compact. Si c'est important pour toi, ça peut être une raison de l'acheter, d'autant que l'ensemble est cohérent (qualité optique correcte, monture adaptée au télescope). Mais 90 mm, ce n'est pas 150 mm...
  15. Le 150/1400 est moins encombrant : il a un tube court. Mais il est forcément mauvais (*), donc il n'est indiqué pour personne. Ce qui n'est pas indiqué pour les enfants, c'est la monture équatoriale, qui est plus complexe. Une monture Dobson, on tire, on pousse, on bouge le tube dans les directions gauche-droite ou haut-bas. Une monture équatoriale : on desserre les axes d'ascension droite et de déclinaison (mais pas d'azimut et de hauteur, attention de ne pas les confondre), on bouge le tube en AD et décl. (souvent en diagonale), on serre les axes d'ascension droite et de déclinaison. Si on oublie de desserrer avant de bouger le tube, on abîme les mouvements. Le 130/1000 n'aura pas une aussi belle image malgré un plus faible diamètre. Il a (probablement) une qualité optique comparable à celle des 150 mm de la même marque, mais il a un plus petit diamètre donc montrera un petit peu moins de détails. Fais attention que dans la gamme Bresser, 300 € permet d'acheter le tube de la lunette 100/1000 mais sans la monture il me semble. ------ (*) Plus un Newton est court, plus il est compliqué de fabriquer le miroir. Ou alors il faut ajouter un élément supplémentaire : une lame correctrice. C'est ainsi qu'il existe des Schmidt-Newton (avec une lame de Schmidt) ou des Maksutov-Newton (avec un ménisque de Maksutov). Ils sont compacts, mais forcément plus chers. Là, le 150/1400 est compact et pas plus cher car il n'a pas cet élément optique supplémentaire (à la place ils ont mis une Barlow intégrée, et pour ne pas faire monter le prix, elle est mauvaise). Voilà pourquoi ces télescopes catadioptriques n'ont pas une bonne qualité.
  16. Le 150/1400 est un télescope catadioptrique à miroir sphérique. C'est ce qu'on appelle dans le jargon de l'optique un « culs de bouteille ». Pourquoi ils proposent ces appareils s'ils sont mauvais ? Parce que ça se vend (à des acheteurs qui préfèrent des instruments compacts). Les Newton 150/750 et 150/1200 sont des instruments corrects (mais d'entrée de gamme). Un 150/1200 ne donnera pas de meilleures images planétaires (ni plus mauvaises) qu'un 150/750 puisqu'il a le même diamètre et la même qualité optique (je pense), et que ce sont les deux seuls critères qui comptent. Le 130/1000 est un « vrai » Newton, mais c'est un modèle qui a l'air peu courant et je n'en ai jamais entendu parler. Mais il y a un plus petit diamètre. Attention, un télescope ou une lunette de 1 m de long, ça peut être pénible sur une monture équatoriale (prévoir d'observer debout, assis sur le tabouret ou assis par terre selon la cible visée, et essayer plusieurs montages avant de trouver celui qui permet d'avoir les molettes pas trop loin). Si un Dobson 150/1200 rentre dans ton budget, ce sera à mon avis le plus simple, et tes enfants pourront le manipuler (alors qu'une lunette sur monture équatorale, ce serait trop risqué).
  17. C'est impossible. Ce n'est pas une impossibilité technique, elle est due à la structure de l'espace-temps (c'est en quelque sorte géométrique). Mais OK, mettons que tu aies trouvé le moyen de modifier la structure de l'espace-temps (créant ce que la science-fiction appelle l'hyper-espace). Inévitablement, tu vas percuter une molécule de matière interstellaire sur ta route. Cette cochonnerie est partout, il y en a tellement qu'elle nous cache le noyau de notre propre galaxie. Percuter une molécule interstellaire à cette vitesse, ça ne pardonne pas. Bizarrement, la science-fiction n'a pas trouvé de parade à cette certitude d'être pulvérisé dès le début du trajet.
  18. Entre une lunette 100/1000 et un télescope 150/750 ou 150/1200 (les 150/1000, je ne crois pas que ça existe), je trouve qu'il y a de quoi hésiter. Pour l'observation planétaire, il faut du diamètre et de la qualité optique. Je doute qu'un 150/750 soit d'aussi bonne qualité optique qu'une lunette 100/1000 car la parabolisation coûte cher, j'ai lu des tests (mais ils sont anciens) qui indiquent une qualité plutôt médiocre, et j'ai lu pas mal de messages sur les forums où les gens n'arrivent pas à voir les détails de Jupiter dans leur 150/750 (sans que ça vienne forcément du télescope : ils ont peut-être pointé trop bas, etc.) Quant au 150/1200, il a un miroir sphérique, donc il sera aussi « bon » que le 150/750 grâce à son F/D plus long, mais je ne sais pas si ce serai si bon que ça (là je n'ai pas de test en mémoire). La lunette 100/1000, j'ai confiance. Ces lunettes ont bonne réputation (plus que les 120/1000 d'ailleurs). Les deux lentilles ont au total quatre faces, qui peuvent être sphériques vu le F/D (la tolérance du polissage est quatre fois moins exigeante), je ne vois pas comment l'optique pourrait être médiocre. Quant au chromatisme, avec un tel F/D il devrait être peu gênant. Je ne sais pas si on verra les disques d'Airy, mais je les ai vus sans problème dans une 80/800 achromatique, donc j'ai espoir. Qui les a vus à travers un 150/750 ? Bref, je pense que, d'un point de vue purement optique, cette lunette est probablement meilleure que le Newton 150/750. Mais il y a le diamètre. La résolution en dépend aussi et peut-être que 150 mm, ça compensera une optique un peu médiocre ? Il faudrait regarder sur le sous-forum des tests si des instruments de ce genre y sont décrits. gRRosminet : c'est pour observer à la ville ou à la campagne ? (À la ville ==> pas de ciel profond, dans ce cas je prends la lunette, son petit diamètre sera moins handicapant qu'en ciel profond car c'est souvent la turbulence et non le diamètre qui limite la résolution. À la campagne ==> possibilité de ciel profond, là j'hésite. Si tu es attiré par le ciel profond, je vote pour un 150/1200 car en ciel profond le diamètre est très important, mais tu sembles attiré plutôt par les planètes...) Attention, les planètes dans un petit instrument amateur sont toujours très petites et ne montrent pas facilement des détails. Peut-être que ça les fera rêver, peut-être pas. (La Lune, par contre, aucun problème : elle est spectaculaire même à petit diamètre.)
  19. Je vais essayer d'expliquer ça... Quand on observe une galaxie située à deux milliards d'années-lumières (2 Gal), c'est-à-dire dont la lumière a mis 2 milliards d'années (2 Ga) pour nous parvenir, alors forcément : − Il y a 2 Gal, lorsque la galaxie a émis la lumière que nous recevons, elle était située à une distance plus faible que 2 Gal car, entre temps, l'expansion l'a éloignée. − Aujourd'hui, lorsque nous recevons sa lumière, elle est plus éloignée que 2 Gal. La distance de 2 Mal est une distance d'espace-temps, pas seulement d'espace : c'est une distance entre deux objets qui ont une coordonnée spatiale et une coordonnée temporelle différentes : ces deux objets ne sont pas au même endroit, et pas au même temps. Mais, si on veut, on peut calculer la distance spatiale entre la galaxie lointaine et nous il y a 2 Ga, lorsqu'elle a émis la lumière que nous recevons (elle est plus courte), ainsi que la distance spatiale entre la galaxie et nous au présent (elle est plus longue). Ce sont deux autres distances, le calcul est compliqué (il dépend des paramètres de l'univers). Pour approfondir : http://atunivers.free.fr/universe/redshift.html
  20. 'Bruno

    Nagler 12T4 vs Radian 12

    Merci pour les précisions !
  21. M31 dès la deuxième sortie ? Eh ben ça commence bien !
  22. 'Bruno

    Nagler 12T4 vs Radian 12

    Un test entre deux oculaires de même focale, c'est très intéressant ! Je suppose que le test a été effectué avec le 200 mm indiqué sur ton profil. Mais tu devrais le préciser. J'ai quelques questions... − Est-ce que l'oculaire modifie l'équilibrage du télescope ? − C'est flagrant sur M10, c'est-à-dire ? Il y a plus d'étoiles à travers le Nagler ? (Ce serait surprenant, et donc ça vaut le coup d'être clair sur ce point.) − Le contraste meilleur au Radian, c'est dans quel sens ? Si ça signifie que grâce au ciel plus noir, on voit mieux les étoiles faibles ? Ça contredirait le point précédent... − Tu ne le dis pas, mais je suppose que cette fois le confort est OK ? (Apparemment tu ne vas pas encore changer... )
  23. Bonjour Pippa ! Un télescope doit prendre de la place. Ainsi il aura un gros diamètre, c'est l'essentiel. Il existe des télescopes compacts, mais les rendre compact revient plus cher (ça se fait en ajoutant un élément optique). Et tu as un petit budget. Si tu trouves un Dobson 150/1200 ou 200/1200 en occasion, ce sera très bien (on est nombreux à avoir débuté avec un plus petit diamètre). Mais un 130/900 équatorial n'est pas non plus un mauvais choix. Dans tous les cas, il faudra peut-être que tu fasses de la place près de la porte du jardin...
  24. 'Bruno

    image floue

    Ah, super ! J'espère que tu as du beau temps, il y a Saturne et Jupiter en ce moment...
  25. Si j'étais à ta place (mais je ne le suis pas) je n'achèterais pas de collimateur pour l'instant. Ces accessoires ne sont pas indispensables (mais pratiques). On peut collimater avec cette méthode : https://www.webastro.net/noctua/les-fiches-techniques/régler-son-télescope-collimation-etc-r142/ (le début), qui a l'avantage d'aider à comprendre le processus, je trouve (c'est la méthode qui était parue dans un Ciel et Espace à mes débuts). Surtout, pour savoir si le télescope est collimaté il n'y a qu'une méthode : regarder une étoile (l'outil sert à régler, c'est l'étape suivante).
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