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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. OK, le but est de protéger ceux qui sont dans la vaisseau lorsque celui atteint la vitesse de la lumière. Ou bien lorsqu'il s'en approche de très près. (Les calculs, c'est un moyen.) Eh bien je ne vois pas le problème. Déjà, chipotons sur le vocabulaire. La masse d'un corps (ici le vaisseau spatial) est constante. Ce que tu calcules n'est pas la masse mais la « masse inerte » du vaisseau. Tu veux conserver la même masse tout court ? C'est déjà le cas. Tu veux conserver la même masse inerte ? Impossible : elle augmentera avec la vitesse. Si cette masse intervient pour protéger les passagers, c'est que tu veux leur envoyer le vaisseau en pleine poire : l'énergie cinétique du choc tendra vers l'infini. Ou bien tu penses que le vaisseau va s'échauffer ? La chaleur vient des frottements entre le vaisseau et les particules interstellaires, j'imagine que puisque l'énergie cinétique tend vers l'infini, ce sera le cas de la température ? Mais bon, si une seule particule de matière interstellaire croise le vaisseau, il sera de toute façon pulvérisé. C'est de ce danger que tu veux protéger les passagers ? (En science-fiction on va lui rajouter un bouclier : pas de frottement, pas d'impact.) En relativité restreinte il est impossible pour un corps ayant une masse d'atteindre la vitesse de la lumière. Donc la masse que tu calcules ne vaut jamais l'infini. La théorie ne pose pas de problème. Pour faire de la science-fiction il faut évidemment trouver une combine, mais ne sera jamais qu'une combine. Je trouve que ton explication convient pour faire de la très bonne science-fiction : le savant de ton histoire pourrait expliquer sa découverte comme tu le fais : « lorsque c=v, il y a un infini qui apparaît dans l'équation M(v) [...] M1, M2 et M3... sont des impulsions de Dirac dont la somme M = M1 + M2 + M3... = m0. » puis « je peux fabriquer une série d'impulsions d'energie pour propulser le vaisseau à la vitesse de la lumière ». Oui mais c'est impossible d'aller à la vitesse de la lumière ? Et là tu sors ton argument : « Dans toutes les théories physiques, lorsque un infini apparaît dans une équation [...] » + le coup de la série qui vaut -1/12. En gros : l'impossibilité d'atteindre la vitesse de la lumière découlait d'une théorie incomplète. De même que Newton a été complété par Einstein, Einstein est désormais complété par la théorie de ce savant. Et pour faire tout ça, pas besoin des calculs détaillés ! (Si tu veux faire de vrais calculs, ça ne peut pas marcher car tout ça n'est qu'une combine.)
  2. Ce genre de discours m'agace parce que c'est très exagéré. Par exemple quand le pointage automatique est arrivé, avec notamment la monture SkySensor, on en disait du bien et ça faisait rêver. À la grande époque où Meade puis Celestron ont démocratisé le pointage automatique, la plupart des gens n'avaient rien contre (on ne va quand même pas donner de l'importance à un ou deux hurluberlus qui disaient n'importe quoi). Dans le club où j'étais à l'époque, il y avait plusieurs personnes équipées de pointage automatique et jamais personne n'en a dit du mal. Sur les forums d'alors (je fréquentais fr.sci.astro à la fin des années 90, puis Skylink, puis Astrosurf à partir de 2002) il y avait des débats, c'est vrai, je me souviens de quelqu'un disant qu'utiliser un « goto », c'est comme aller au Mont Blanc en hélicoptère au lieu de faire tout le chemin... mais c'était vrai ! Il y a toujours des irréductibles, mais peu nombreux et, en général, ils parlent pour eux, ils ne généralisent pas. Pour l'arrivée de la CCD, pareil : ça faisait rêver (et moi le premier). Oui, la revue Astro Ciel avait tendance àenvoyer quelques piques (ils étaient à fond derrière la vidéo astro), mais c'était pas méchant. Ce qui a fait réagir avec ces nouveaux télescope (Unistellar, Vaonis...) ça a été la publicité tapageuse. Je ne me souviens pas avoir vu de messages dénigrant cette façon de pratiquer l'astronomie en général (par contre il y a des gens qui ont dit que ce n'était pas pour eux, mais ça c'est normal). Ce sont les publicités trompeuses qui ont alimenté de sacrés débats (« c'est équivalent à un télescope de 1 mètre de diamètre », « extraordinaire : on a détecté Pluton en pleine ville », etc.). Je trouve ça bien, les débats, surtout quand ça permet de contrer les discours trompeurs de la publicité. Mais ce qui m'agace le plus, c'est la technophilie abusive. J'ai lu, réellement, des gens nous expliquer que dans dix ou vingt ans, tout le monde utilisera ces appareils. Je n'aime pas qu'on décide à ma place de ce que je ferai plus tard. Et je sais que c'est faux car on parle de loisirs, donc de plaisir : il y a encore des gens qui aiment faire de la marche à pied ou du vélo (non motorisé), alors qu'on a inventé les voitures, et il y a encore des gens qui continuent à pointer à la main. Dans cinquante ans (si la civilisation ne s'est pas effondrée), il y aura toujours des gens qui utiliseront des télescopes classiques à la main parce que c'est ça qui leur fera plaisir. Et puis c'est souvent le discours un peu parano de certains défenseurs des télescopes connectés (« tout le monde était contre », « personne n'y croyait », etc.) qui braque, plus que les critiques de ces appareils. Pourquoi ramener ça ? Aujourd'hui, les télescopes automatisés d'Unistellar et Vaonis ont trouvé leur public, apparemment ils ont du succès dans le Monde entier. Bon, ça ne s'est pas encore démocratisé (argh le prix), mais ce n'est que le début. Bref : tout va bien, tout le monde se fait plaisir, et s'il faut relancer un débat, je suis prêt (j'aime bien les débats ).
  3. Bonjour ! Pourquoi veux-tu atteindre la vitesse de la lumière ? Ça n'a aucun intérêt puisque c'est impossible mais que, par contre, on peut (en théorie) atteindre n'importe quelle vitesse inférieure mais aussi proche qu'on veut. Par exemple pour atteindre une étoile située à 10 années-lumière, il faudra 10 ans à la vitesse de la lumière, mais 10 ans et demi à une vitesse un poil plus faible : qu'est-ce que ça change ? Ce qui est intéressant pour la science-fiction, c'est de dépasser la vitesse de la lumière, non ? À part ça, je n'ai pas compris le but des calculs. Le but est décrit en langage mathématique, mais ça donne quoi en français ? Tu n'as pas montré le calcul de l'inverse. J'essaie... M(v) = m0 / √(1-v²/c²) = m0 / A(v) où un développement limité de A(v) en v ~ c, donc en 1 - v/c ~ 0, est A(v) = √2 [1 - v/c]^(1/2) - √2 [1 - v/c]^(3/2) + o(v^(3/2)) (Mouais, bof...) Quand au développement de Puiseux, je suis allé chercher sur Internet... houlà, c'est au-dessus de mes capacités. Espérons qu'il y ait des matheux de haut niveau par ici !
  4. Ma lunette de 60/700 venait des Trois Suisses, ça doit être comparable.
  5. Oui mais le budget est serré. D'après ce que tu dis, ces accessoires ne sont pas inutilisables, mais médiocres. C'est normal vu le prix. J'ai débuté avec une lunette 60/700 puis un télescope 115/900 équipé d'oculaires Huygens avec 30° de champ apparent, c'était encore pire que les oculaires des instruments à bon marché d'aujourd'hui. Mais pas inutilisable. Mais quand tu parles de changer le renvoi coudé et les oculaires, c'est pour plus tard, n'est-ce pas ? Genre au prochain anniversaire ? Sinon on dépasse les 120 €.
  6. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    Merci pour ta réponse, j'y vois plus clair ! Si j'ai bien compris, dès que tu vises un objet il commence à cumuler ses photons (convertis en signal numérique, peu importe) et tu vois donc l'image s'améliorer, surtout au début. À un moment donné, tu lui dis d'enregistrer l'image et il l'enregistre en indiquant comme temps de pose le temps qu'il a accumulé les photons. Une autre façon de faire aurait été : je lui demande 20 minutes de pose, et pendant qu'il fait la pose, on ne peut pas regarder dedans. Comme en imagerie. Du coup il faut patienter 20 minutes. Et ensuite on contemple l'image, une image terminée, qui ne bouge plus. Cette façon aurait été moins intéressante, moins vivante en quelque sorte, et je craignais que ça fonctionne ainsi, mais non. C'est une information importante, je trouve (pour les gens comme moi qui n'en ont jamais vus fonctionner). (Mon dessin de M101 est dans la section CROA.)
  7. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    Merci pour tes précisions ! Du coup, tant que tu es là, peux-tu expliquer concrètement ce qui se passe ? Par exemple, je pointe... je fais pointer M65 et M66 et je demande 2 minutes de pose. Je regarde : c'est encore un peu bruité, allez, on lance une pose de 30 minutes. Il se passe quoi ? 1) J'attends une demi-heure que la pose soit terminée. J'en profite pour aller faire une petit sieste. Et au bout d'une demi-heure, je retourne au télescope et je regarde l'image dans l'oculaire : ah, cette fois l'image est pas mal, bien mieux que la pose courte ! 2) Pendant 30 minutes, je vois l'image s'enrichir peu à peu : elle est de moins en moins bruitée, les bras des galaxies sont de plus en plus contrastés, des étoiles faibles apparaissent. C'est ce genre de précision qui permet de bien comprendre le fonctionnement de cet instrument qui, de plus, est encore rare. (Et c'était en fait ça, ma question, mais je n'avais pas été très clair.) ----- PS : j'ai posté aujourd'hui un dessin de M101 avec la supernova, fait au Dobson 300 mm la nuit dernière. Ta M101, faite en 19 minutes de pose, écrabouille complètement ma vision à l'oculaire, il suffit de la comparer avec mon dessin où je me suis pourtant efforcé de faire apparaître des détails devinés en vision décalée.
  8. Une marque connue, 70 mm de diamètre, un F/D de presque 13 donc pas de souci pour l'optique, une petite monture intéressante, ça rentre dans le budget, et avec un témoignage d'un utilisateur satisfait par dessus le marché ! Merci DireStretch, c'est une excellente idée, et si ce n'était que de moi, le débat est clos : y'a pas mieux (en neuf − mais pour un cadeau je trouve qu'il vaut mieux du neuf).
  9. Geoffrey Joe : vu comme elle était brillante hier, elle devrait être visible encore un bout de temps, surtout avec un diamètre pas trop petit. Je la verrai peut-être tout l'été au 300 mm. En tout cas, aujourd'hui, elle doit être visible dans un 115/900, ou dans un 200 mm en ville (mais sans M101...) Olivufu : j'ai pris mon temps pour le dessin, d'ailleurs ça m'a étonné quand j'ai regardé l'heure à la fin : j'y ai passé une heure. Et j'ai pris mon temps avec tous les oculaires, parce que la structure spirale était vraiment difficile à tracer parmi les étoiles.
  10. Pour moi non, à cause du chromatisme, comme je le disais dans mon premier message. Mais si tu comptes surtout faire du ciel profond, la lunette 102/660 est un bon choix.
  11. OK, ce sont des instruments classiques, avec une monture d'entrée de gamme mais correcte pour le prix. Je pense que la différence de prix s'explique par le fait qu'une lunette (sauf les toutes petites) est toujours un peu plus chère qu'un télescope de Newton.
  12. "J’ai vu différents modèles (télescope ou lunette), dont les 2 que je mets ici :" Une lunette de 60 mm et un Newton de 76 mm. Budget 120 €. Peut-être qu'on peut trouver des 200 mm en occasion (?) mais ça ne m'était pas venu à l'idée. De toute façon tu as raison de signaler que les Dobson de table sont parfaitement adaptés à la demande et c'est surtout ça qui est important.
  13. Hors-sujet. Ici on parlait de lunettes de 60 ou 70 mm.
  14. Les télescopes d'initiation sont toujours livrés avec des oculaires, mais parfois il ne manque... En général Il en fait trois : un faible grossissement, un moyen grossissement et un fort grossissement. SI D est le diamètre en mm, un grossissement de D/4 ou moins est un faible grossissement, D/3 ou D/2 est un moyen grossissement, et D voire plus (jusqu'à 2×D) est un fort grossissement. Mais s'il te reste des sous pour acheter des oculaires, achète un télescope plus gros. C'est le diamètre qui compte le plus, pas les oculaires. Poste un lien.
  15. Voici mon récit de l'observation de M101 de la nuit dernière. − Lieu : le jardin de ma petite maison dans un village qui éteint les lampadaires la nuit. − Instrument : Dobson Orion Optics 300/1200. Comme j'étais fatigué, je n'avais qu'un objectif : observer M101 et voir sa supervova. Mais la supernova est-elle encore visible ? Elle devrait être en train de décroître, peut-être est-elle retombée à sa magnitude 14 de la découverte, voire pire ? Et la nuit sera-t-elle suffisamment noire ? Je suis un peu à la limite. D'après un site d'éphémérides, il n'y a pas de nuit noire à Nancy, mais à Épinal c'est OK un court instant. Je suis à une latitude intermédiaire, donc ça doit se jouer à une fraction de degré. Genre : le Soleil descend à -17,7° au lieu de -18,0°. Effectivement, entre 1h00 et 2h15 le ciel était pas mal, si j'en juge par la Voie Lactée. J'ai donc sorti le Dobson 300 mm, sans attendre de mise en température : il fait aussi frais dans la cuisine que dans le jardin. Pointage de M101, que je n'avais pas observé depuis une éternité. Au Pentax XW 20 mm, la galaxie est faible, sauf la petite région centrale parfaitement ronde. Mais le disque est bien plus faible : c'est une zone autour du bulbe, plus étendue d'un côté que de l'autre, où le ciel est plus clair. En fait, une fois qu'on s'est habitué, c'est plutôt facile. Elle est plut petite que je ne le croyais, il est vrai que j'ai 1° de champ. J'avais préparé un petit schéma pour situer la supernova, au cas où elle aurait faibli : ben elle n'a pas faibli du tout ! Comment ça se fait ? En tout cas on ne voit qu'elle. Normalement, une supernova, c'est une étoile faible cachée dans le disque de la galaxie. Là on voit une étoile brillante et une faible nébulosité un peu à l'écart. J'ai commencé le dessin au XW 7 mm : placement des étoiles, recherche des étoiles les plus faibles (le champ est pauvre...) et dessin des bras de M101. Oui, on voit les bras, mais c'est difficile ! La seule fois où j'ai bien vu la structure spirale de M101, c'était en 2004 (les débuts du 300 mm !) et je les avais vus mieux que ça. Mais je sais que je grossit trop. Alors je passe au XW 20 mm... Non : je ne sais pas pourquoi, je décide d'essayer le Nagler 9 mm d'abord. Ah, c'est mieux : on voit les mêmes étoiles (j'imaginais que le 7 mm montrerait mieux les plus faibles, en fait non) et on voit mieux les bras. Il faut utiliser la vision décalée à outrance, et même très décalée, et alors on devine une structure complète : plusieurs bras parallèles. Mais difficile à placer, c'est vraiment à la limite, et la vision est fugace. Le disque de M101 est vu aussi bien qu'au 20 mm (donc faible !), mais il est plus grand et donne l'impression d'une structure laiteuse. Je retourne au XW 20 mm : les étoiles faibles sont éteintes, et la structure spirale n'est pas mieux qu'au 9 mm. Étonnant : le 9 mm est vraiment mon oculaire préféré sur cet objet. Le dessin d'hier soir (nord en haut) : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2023/m101-sn2023.png (J'ignore pourquoi l'image ne s'affiche pas.) La supernova est facile : c'est l'étoile la plus brillante sur le dessin, sur un bras très faible (d'ailleurs l'étoile gênait...) Conclusion : voici une supernova qui devrait être facile à suivre !
  16. (Le modèle présenté par Archange34 a une monture qui me paraît suspecte : je ne vois pas de mouvements lents. Ça ressemble à un trépied photo. J'ai peur que ce ne soit pas adapté à l'observation à fort grossissement (Lune, planètes). Je préfère la monture du Powerseeker. Attention à la monture ! Mais je me trompe peut-être. Archange : tu en as déjà manipulé une ? On arrive à suivre à fort grossissement ?)
  17. Bonjour Mamie Marcelle ! J'ai commencé à m'intéresser à l'observation vers onze ans (pendant ma sixième), je m'étais amusé à repérer quelques constellations mais j'avais du mal. Déjà je songeais à commander au Père Noël un petit télescope. Mais bien sûr, à cet âge, j'avais d'autres centres d'intérêt. J'ai attendu mes treize ans pour commander un jouet, et l'année suivante une vraie lunette de 60/700 avec laquelle j'ai pu débuter. Au bout de deux ans j'avais fait le tour. Il faut dire que j'étais mordu et je la sortais à la moindre occasion. Mais ce sont des souvenirs inoubliables ! Si ton petit-fil est aussi mordu que je l'étais, il va adorer son cadeau (et ses grands-parents... ) Bref, une petite lunette de 60/700 me paraît le meilleur choix pour ton budget (mieux, 70/700, mais je crois que ça dépasse). Prends-la chez une marque spécialisée comme Celestron. Je me trompe peut-être, mais j'ai une mauvaise image de National Geographic. Le petit Newton 76/350 est un télescope court, ce n'est pas bon optiquement (c'est séduisant à cause de sa petite taille, donc ça se vend, et à des débutants qui ne savent pas ce qu'ils perdent). Dans l'entrée de gamme, un télescope ou une lunette doit avoir un rapport F/D de dix voire plus (exemple : une lunette 70/700 ou un 70/900, ça existe). Le télescope 76/700 est valable mais je préfère la lunette, disons qu'elle est moins risquée (je pourrais développer, mais mon message va être interminable et tu n'as peut-être pas envie d'un cours d'optique...) Le filtre solaire n'est pas un argument car un jeune enfant ne devrait pas, je crois, observer le Soleil. C'est une technique pointue parce que ça demande des filtres spéciaux. Le mieux est de partir sur le principe suivant : il ne faut jamais viser le Soleil (très dangereux, on peut finir aveugle, Galilée ne me contredira pas). Je dirais même : ne jamais sortir le télescope dehors quand il y a du Soleil. Un télescope, c'est fait pour être sorti après le coucher du Soleil. Je suis allé vérifier les prix. Voici la valeur sûre en initiation : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/lunette-70-700-sky-watcher-sur-az2-c2x30337314 . Ça dépasse de très peu le budget, aussi je te la recommande... Avantages : − Une lunette de 70 mm, c'est mieux que 60 mm. − Skywatcher est une marque reconnue qui a fait ses preuves. − Ces petites lunettes sont parfois vendues avec des montures tellement merdiques qu'elles rendent l'instrument inutilisable − j'en ai vues, c'est honteux de vendre ça à des enfants à qui on va tuer leur vocation scientifique. La lunette Skywatcher est proposée avec une monture utilisable, elle. − Elle est complète (livrée avec trois grossissements, même si le fort grossissement est un peu excessif − mais sur la Lune ça devrait passer). Il faudra s'entraîner à son utilisation à la maison, de jour (à l'intérieur, pas dehors !), car même si c'est l'instrument le plus simple à manipuler qui soit, c'est néanmoins compliqué. Au début l'enfant devra peut-être être accompagné. Comme c'est son cadeau, j'estime qu'il doit pouvoir l'installer tout seul et l'utiliser tout seul (sinon c'est pas un cadeau, c'est une arnaque), mais sous la surveillance des parents qui auront lu le mode d'emploi avec lui. Attention, c'est un instrument de précision, il faudra qu'il en ait conscience, mais aussi sa famille (je déconseille de laisser la lunette montée dans la chambre, c'est un coup à la faire tomber en passant l'aspirateur ou s'il y a un animal à la maison, il vaut mieux la ranger après utilisation, et du coup savoir la remonter à la sortie suivante). Bon, j'en ai encore tartiné des lignes... C'est parce que l'idée d'un enfant de dix ans qui va découvrir l'astronomie me fait penser aux bons souvenirs de mon enfance...
  18. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    Très intéressant témoignage ! Et j'adhère à la remarque de Lune Cendrée sur sa pertinence. L'oculaire électronique semble bien fonctionner, ça confirme d'autres témoignages qu'on a lus ça et là. Et ça, c'est vraiment du visuel assisté. Justement, quand on regarde à l'oculaire, il faut attendre 20 minutes pour apercevoir les bras spiraux, ou bien c'est plus rapide ? Ça mériterait d'être détaillé (dans un CROA ?). Les réactions passionnelles étaient surtout dues à la publicité tapageuse et à un certain excès d'enthousiasme. Tous les témoignages positifs que j'ai lus provenaient d'astrams avec déjà de l'expérience, qui avaient utilisés de gros instruments et cherchaient désormais la simplicité. Comme Viking Asgard. Ceci confirme que l'evscope répond à un besoin précis qui n'était pas satisfait jusqu'alors.
  19. 'Bruno

    Bortle

    (Quant à moi, je réagissais à la sous-discussion de Krotdebouk et Skywatcher707 concernant la différence entre SQM et estimation de la qualité du ciel.)
  20. 'Bruno

    Bortle

    Je pense que la différence entre le SQM et une estimation visuelle est que le SQM donne une valeur objective tandis que l'estimation visuelle dépend de notre vue. Certaines personnes voient réellement mieux les objets faibles que d'autres, j'ai déjà vu ça, ça peut aller jusqu'à une magnitude de mieux. L'estimation visuelle sera donc différente entre deux personnes différentes. Le SQM mesure la magnitude de surface du fond du ciel : s'ils sont bien réglés, tous les appareils donneront la même valeur.
  21. Le souci avec la lunette 102/660, c'est que c'est une lunette achromatique avec un F/D de 6,5. Pour une lunette achromatique, plus le F/D est court, plus il y a de chromatisme : le chromatisme est un défaut qui diminue le contraste, donc un défaut très embêtant si on veut observer les planètes (en ciel profond c'est moins grave, il suffira de rester à des grossissements peu élevés). Il y a pire : il existe des lunettes de 100/500, qui sont en fait des sortes de « demi jumelles » (on observe pas les planètes avec). Mais F/D=6,5 c'est quand même court, c'est plus proche de 5 que de 10, du coup j'ai peur que les observations planétaires soient limitées. Pour un petit budget, en effet je crois qu'il n'y a pas mieux que le télescope 130/900. Ou alors la lunette 90/900 ? Le diamètre est plus petit, mais c'est une lunette achromatique à F/D = 10 et le chromatisme ne sera pas gênant. En général une lunette est comparable à un Newton de diamètre un petit peu plus grand. J'ai déjà eu l'occasion de comparer une 90/900 avec un télescope 115/900, on avait compté les étoiles visibles dans M11 et M13, il y en avait pile poil autant. Si elle est équivalente à un 115/900, je m'attends à ce que le télescope de 130 mm reçoive un poil plus de lumière que la lunette 90 mm. D'un autre côté, la lunette n'a pas besoin d'être réglée (collimation) et pourrait donner des images planétaires un poil meilleures que le télescope si on n'est pas sûr de sa collimation (de plus ce télescope a un miroir sphérique, ce qui n'est pas très gênant compte tenu de son F/D relativement long mais fait peut-être une petite différence).
  22. Oui, on met toujours le bleu pour la longueur d'onde la plus courte (ici le rouge) et le rouge pour la longueur d'onde la plus longue (ici l'infrarouge). D'ailleurs si le décalage vers le rouge est énorme, ça peut être proche des vraies couleurs (ce qui apparaît rouge était initialement bleu, ce qui apparaît infrarouge était initialement rouge). Bref, on observe des trucs bleus et des trucs rouges dans ces galaxies lointaines. C'est ce qu'on observe dans toutes les galaxies, par exemple le bulbe d'une spirale est jaune et les bras sont plutôt bleus.
  23. Orion se lève en effet à l'est. Mais depuis les Fidji, les Marquises sont un poil plus au nord, du coup c'est le nord de la constellation d'Orion qui se lève dans leur direction, du côté de Bételgeuse. La ceinture d'Orion n'indiquera pas la bonne direction, on ira plein est, vers Tahiti. Quant à la date du lever héliaque, je ne sais pas. Ça se calcule (j'ai un livre qui explique comment) mais c'est compliqué, surtout qu'il faut tenir compte de la précession des équinoxes. La méthode la plus simple est d'utiliser un logiciel de planétarium (exemple : https://stellarium-web.org/ ) et d'essayer. Le lever héliaque se produit juste avant le lever du soleil : cale-toi sur une heure et fait avancer le calendrier.
  24. Je crois que Samuel_09 parle de son chercheur bien réglé pour nous rassurer : c'est bien Vénus qu'il vise, pas une autre source de lumière. Donc il observe Vénus et voit à la place l'araignée du télescope. Si c'est bien ça, je penche pour la 2ème hypothèse d'Adrien 44 : la mise au point n'est pas faite (problème très classique). Solution : tourner les molettes de mise au point jusqu'à ce qu'on voie une planète minuscule en forme de quartier (plus c'est petit, plus on s'approche de la mise au point).
  25. Voizein : peux-tu préciser ce que tu as reçu comme oculaires ? LH44 parle de Plössl, mais je crois que sur un 130 mm tu as des « Super » (sorte de Ramsden, c'est du bas de gamme). J'ai eu autrefois un télescope chinois livré avec deux Plössl de 25 mm et 10 mm et les deux oculaires étaient corrects, du coup j'ai tendance à croire que ce sont uniquement les « Super » qui ont un 10 mm médiocre. Comme focales, pour une gamme de trois oculaires, je choisirais 6 - 12 - 25 (environ) : on passe d'un grossissement à l'autre en multipliant par 2. Pas 30 mm car on ne pourra pas avoir du grand champ apparent au coulant 31,75 mm. Ensuite ça dépend du budget. Attention : changer les oculaires ne change pas grand chose au niveau des détails perçus. Si tu ne vois pas les bras spiraux des galaxies avec un oculaire basique, tu ne les verras pas plus avec un oculaire haut de gamme (pour vraiment améliorer, il faut changer de télescope).
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