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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Skywatcher707 : merci pour les précisions, je suis tout à fait sur la même longueur d'onde. Etoiledesecrins : ah ben on utilise le 300 mm de la même façon ! Bref, un oculaire à faible grossissement est utile, mais il faut peut-être le choisir en fonction du correcteur de coma éventuellement prévu ensuite (ou pas...)
  2. Oui, mais tu n'es pas obligé d'avoir le plus faible grossissement possible. Les objets étendus réclament un grand champ sur le ciel (vu qu'ils sont étendus). Qu'on peut obtenir avec un grossissement un peu plus fort mais un champ apparent un peu plus grand. Ça suggère de chercher le plus grand champ sur le ciel possible, plutôt. Mais il y a la coma... Pour voir les Pléiades ou M31 en entier, j'utilise des jumelles. Un 300 mm n'est-il pas fait pour détailler les objets plus petits ? Répondre oui permet de faire des économies (c'est mon cas) ; si tu réponds non il faudra assumer. J'ai déjà regardé dans un Nagler 26 + Paracorr installés sur mon télescope, c'est magnifique... mais c'est le prix du télescope ! Sans Paracorr le Nagler 26 a trop de champ sur le ciel et la portion nette est vraiment trop petite. Bref : pour moi, un faible grossissement est intéressant pour le pointage, et là ce n'est pas grave si les étoiles ne sont pas bien nettes. Mais j'admets qu'un 300/1200 est idéal pour faire du grand champ, à condition d'avoir un correcteur de coma ou de ne pas dépasser une certaine limite (j'ai 1° de champ, mais même là la coma est visible, il faut l'utiliser en regardant au centre, le bord étant réservé à la vision décalée qui ne fera pas la différence). Justement, on parle d'un télescope à F/D = 4, c'est court ! Il faut vraiment ne pas faire d'observations à grand champ pour se passer de Paracorr (c'est mon cas). En fait, j'ai commandé assez récemment un correcteur de coma : le modèle Baader. Je l'ai retourné immédiatement au magasin et échangé contre une autre commande (des oculaires pour ma tête binoculaire, ce que je ne regrette pas). Le problème, qui n'est jamais signalé par les gens qui utilisent un correcteur de coma autre que Paracorr, et je me suis fait avoir, n'étant pas au courant vu qu'on ne me l'avait pas dit et que le site ne le dit pas explicitement, c'est qu'il faut ajuster la distance de l'oculaire au correcteur, ce qui se fait avec des bagues qui correspondent à chaque oculaire (et qui existent pour les oculaires Baader, mais je n'en ai pas). Le Paracorr permet justement de s'en passer grâce au mécanisme pour ajuster la position. Mais il coûte 700 € à présent, tant pis. (Ah non, 800 €, on dirait. Pff...) --------------------------- JJ17 : tu conseilles le correcteur Kepler, mais comment ajuste-t-on la distance ? C'est ce correcteur que tu utilises ?
  3. Attention, il y a deux choses différentes : − Le champ apparent de l'oculaire. C'est de lui dont tu parles. Pour moi c'est un élément de confort important, et si j'avais le choix entre 68° et 82° (avec deux oculaires de même qualité optique), ce serait forcément le 82°. − Le champ sur le ciel. Il dépend de la focale et du champ apparent (il est proportionnel au produit des deux). Tu as l'air de chercher un faible grossissement. Pour quoi faire ? Pour avoir le plus grand champ sur le ciel possible ? Pour ça tu peux aussi utiliser un grossissement plus fort avec plus de champ apparent, ça compensera. Avantage : fond de ciel plus noir, meilleure magnitude limite. Mais plus le champ sur le ciel sera grand, plus tu verras la coma.
  4. Le texte que tu cites dit qu'il a eu un bachelor. Donc what quoi ?
  5. Bonjour Gegen, j'ai le même à la maison ! (Le tien est un Orion ou Orion Optics ?) Tu es sûr d'avoir besoin d'autant de champ ? Il y aura de la coma. Le Kepler 19 mm est encore disponible, il est moins lourd et moins cher. (Mon plus faible grossissement est un Pentax XW 20 mm, eh bien j'ai pas mal de coma malgré un champ qui ne dépasse pas 1°. Ça ne me gêne pas car j'utilise peu le faible grossissement.)
  6. Pour moi il vaut mieux démonter l'ensemble et ranger le tube optique dans son carton quand il ne sert pas. Je ne suis pas partisan de laisser trôner l'instrument dans le salon, j'aurais trop peur de faire un malheur par distraction (genre en passant l'aspirateur).
  7. Justement, augmenter le diamètre permet de compenser un ciel moyen. J'en ai fait l'expérience lorsque j'ai acheté mon Dobson 495 mm juste après avoir découvert le ciel de Lozère au 300 mm : avec le 495 mm utilisé sur ma terrasse, dans un village partiellement éclairé proche d'une petite ville, je voyais la même chose qu'à travers le 300 mm en Lozère. Autrement dit : c'était comme en vacances, mais au quotidien. Si un 50 cm n'est pas raisonnable, ce serait à cause de son poids ou de son encombrement (par exemple mon 495 mm passe tout juste la porte du jardin ; si j'avais un 600 mm je ne pourrais pas l'utiliser à la maison).
  8. Sinon il existe un amas globulaire dans le Sagittaire qui a ces propriétés : NGC 6717 juste à côté de Nu-2 Sgr, éclatante étoile jaune. (Je dis ça pour info, car l'objet cherché par Robinn est en effet NGC 404, le « fantôme de Mirach ».)
  9. Le surnom « casque de Thor » est apparu suite aux images du Télescope Spatial. Ça signifie que personne n'a vu un casque de Thor en visuel, ni même sur les photos prises au sol. Je préfère son ancien surnom de nébuleuse du Canard.
  10. C'est une question vraiment subjective ! Les trois avantages que tu cites sont de vrais avantages, surtout le porte-oculaire démultiplié. Personnellement je ne possède aucun de ces trois accessoires : pas d'oculaire longue focale à grand champ (parce que ça ne m'intéresse pas, mais c'est subjectif), pas de ventilateur (mais ça me rendrait bien service certains soirs), pas de porte-oculaire démultiplié (n'empêche que c'est un confort très appréciable − un jour peut-être je changerai de porte-oculaire...). Comme quoi on peut s'en passer. À mon avis tout dépend de la somme que tu es prêt à dépenser. Il y a un télescope avec équipement basique et un télescope avec des options (utiles mais non indispensables). C'est comme quand on achète une voiture... -------- Je viens de regarder l'équipement du Sky-Watcher : les oculaires sont des "Super", c'est-à-dire des "Super Ramsden" je crois : du très bas de gamme. Normalement ce sont les oculaires livrés avec les instruments d'initiation, voilà qu'ils les livrent avec des Dobson 250 mm... Par contre le GSO a deux oculaires corrects (si le Plössl 9 mm est le même que j'avais avec mon Kepler 200 mm acheté il y a vingt ans, c'est un oculaire tout à fait correct, du même niveau que les Plössl Meade que j'utilisais à l'époque). Mais ce n'est pas un argument si tu as déjà d'autres oculaires ou si tu comptes rapidement en acheter de nouveaux .
  11. Avec un chercheur coudé, on ne peut pas viser. C'est un inconvénient important. Souvent, les gens ajoutent un pointeur point rouge ou Telrad.
  12. Dans le questionnaire, tu ne semblais pas attacher d'importance à la transportabilité. En fin de compte c'est un critère important ? Comme Dobson 150 de table, il y a ce modèle : https://www.astronome.fr/telescopes/2572-telescope-dobson-bresser-messier-5-.html , en tube plein, plus proche de ton budget mais avec un diamètre un peu plus petit (ils font aussi un modèle 150/750, il est au même prix que le 150/1200). Ce serait bien d'avoir des témoignages d'utilisateurs. Si ce n'est pas déjà fait, va voir dans le forum des tests, il y a probablement des tests de mini-Dobson.
  13. Si tu aimes les calculs... La turbulence atmosphérique a une certaine épaisseur. La lumière issue d'un astre traverse l'atmosphère « à l'oblique » (sauf si l'astre est au zénith) comme le montre cette figure (trouvée au hasard sur internet − elle illustre un autre phénomène, peu importe) : La longueur d'atmosphère traversée par le rayon lumineux est dessinée en rouge (ou en vert, c'est pareil) : on voit bien qu'elle est plus grande que l'épaisseur de l'atmosphère. Or la turbulence atmosphérique dépend de cette longueur : plus cette longueur est grande, plus on verra de turbulence. La longueur d'atmosphère traversée par le rayon lumineux est : L = E / sin(h) où E est l'épaisseur de l'atmosphère et h la hauteur de l'astre (0° à l'horizon, 90° au zénith). En gros, la turbulence sera 1/sin(h) fois plus importante à la hauteur h qu'au zénith. Si Saturne est à 10° de hauteur, la turbulence est donc près de 6 fois plus importante. À 5° de hauteur : 11,5 fois plus importante. (Dans le nord de la France, Saturne culminera à 30°, la turbulence sera déjà 2 fois plus importante que pour les habitants des tropiques qui pourront la voir au zénith.)
  14. En plus petit diamètre, je trouve que le mieux est le Newton classique 130/900, par exemple chez Sky-Watcher : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/telescope-sky-watcher-130-900-sur-equatoriale-eq2-c2x30248708 La monture est un peu légère mais elle est utilisable. J'ai déjà regardé dans ce type de télescope, l'optique est correcte, on peut en faire quelque chose. Les mini-Dobson me séduisent moins à cause de la structure ouverte. J'ai entendu dire que c'était mauvais pour la turbulence instrumentale (l'observateur est trop près du secondaire) mais c'est peut-être du chipotage. Ça a l'air compact, mais il ne faut pas oublier que ça nécessite une table. Et puis le F/D est plus court donc la fabrication du miroir devrait être plus coûteuse (parabolique). Si ce n'est pas le cas, j'ai un doute... Le 130/900 a un F/D suffisamment grand pour qu'un miroir sphérique convienne, et fabriquer un bon miroir sphérique ne coûte pas cher (c'est une forme qu'on obtient naturellement, donc ça peut se faire avec une machine). Mais bon, je trouve moi aussi qu'un Dobson 150/1200 est nettement mieux : plus simple d'emploi, plus stable, et bien sûr plus de diamètre.
  15. Je trouve que ce sont de bonnes questions... Le sujet est difficile. Par exemple il existe plusieurs façons de définir la distance. 1. La distance entre une galaxie lointaine et nous est la longueur d'espace-temps qui nous sépare (pas seulement d'espace, mais d'espace-temps : nous observons cette galaxie telle qu'elle était (et là où elle était) à une autre époque), autrement dit la longueur du trajet de la lumière. C'est cette distance qui entre en jeu dans la loi de Hubble : RV = H . d (RV : vitesse radiale, H : constante de Hubble, d : distance). 2. La distance entre cette galaxie lointaine aujourd'hui et nous (distance qui a augmenté en raison de l'expansion de l'univers). Cette fois c'est une longueur d'espace. Je trouve cette distance artificielle puisque la galaxie lointaine aujourd'hui ne fait pas partie de notre univers observable (elle est trop éloignée pour être observable) et a peut-être même disparu. Mais bon, c'est juste une définition. (Et il existe d'autres façons de définir une distance en cosmologie.) Rappelons aussi que l'univers observable est la portion d'espace-temps que nous pouvons observer, compte tenu de la vitesse finie de la lumière. C'est une portion d'espace-temps, pas d'espace : ses points sont situés à différentes époques. Supposons que l'univers soit âgé de 13,8 milliards d'années (par rapport à notre présent), noté 13,8 Ga. C'est la valeur que j'adopte dans tout ce texte. Eh bien, forcément, l'univers observable a pile poil un rayon de 13,8 Gal (milliards d'années-lumière). C'est son rayon au sens de la définition 1 puisque l'univers observable est une portion d'espace-temps. Lorsque les gens disent que l'univers observable fait 45 Gal, ils utilisent la définition 2, mais je trouve que c'est trompeur : la portion d'espace qui fait 45 Gal n'est pas l'univers observable mais autre chose (aucun point de cette portion d'espace n'est observable !) (J'ai l'impression qu'il y a un effet de mode dans cette idée que l'univers observable ferait 45 Gal, car autrefois on ne disait pas ça. Le problème c'est que l'univers observable au sens de la distance 1 a un sens, correspond à quelque chose de physique : l'ensemble des points qui interagissent avec nous, tandis que celui au sens de la distance 2 n'a pas de sens précis, aucun de ces points d'interagit avec nous, ils sont trop loin...) Et maintenant je reviens à tes questions. ... de diamètre. Il ne s'agit pas de l'univers observable mais de la portion d'espace présent qui correspond à l'univers observable. Rien de cette portion d'espace n'est observable (la lumière ne nous est encore pas parvenue). Ce n'est pas la raison. Il est vrai qu'à très grande distance le taux d'expansion est tel que ce qui est inobservable restera inobservable. Mais attention, c'est quelque chose de subtil, ce n'est pas une histoire d'expansion qui irait plus vite que la lumière car l'expansion n'a pas de vitesse mais un taux. Mais c'est subtil. Pour le moment, évite de parler de vitesse d'expansion : ça n'a aucun sens (la hausse des prix, c'est un pourcentage, pas une vitesse ; l'expansion de l'univers c'est pareil : 7 % par milliard d'années). La raison, c'est que si un objet est situé à plus de 13,8 Gal (distance dans le sens 1 : longueur du trajet de la lumière), sa lumière n'a pas terminé de parcourir le trajet et n'a donc pas atteint nos yeux (ou nos capteurs). Comme c'est la vitesse maximale possible, nous ne sommes pas en interaction avec cet objet. En quelque sorte il n'existe pas (encore) pour nous. Mais il suffit d'attendre quelques années, ou quelques milliards d'années, pour que la lumière finisse par terminer le trajet (sauf s'il est au-delà d'une certaine distance où l'expansion l'emporte, mais c'est compliqué à comprendre et impossible à expliquer sans diagrammes d'espace-temps). Par définition, chaque point de l'univers est pile poil au centre de son univers observable. Mais chaque point à un univers observable différent. 13,8 Gal si tu parles de l'univers observable et de la distance au sens 1. Nous voyons cette galaxie telle qu'elle était il y a 13,3 Ga. L'univers est âgé de 13,8 Ga (par rapport à notre présent). La galaxie que nous observons est donc située à une époque égale à 0,5 Ga. Ça colle. Ça, c'est de la bonne question : ça permet de récapituler certaines choses importantes. Mais... tu parles de l'univers observable au sens de la distance 2 et à l'époque de cette lointaine galaxie (= les objets de l'univers observables ramenés à cette époque lointaine) ou bien de tout l'univers ? Dans le premier cas, intéressons-nous à la portion d'espace correspondant à notre univers observable, et ramenée au présent. C'est ce truc qui fait 46,5 Gal de rayon. C'est une portion de l'univers un peu arbitraire, mais utile pour faire le raisonnement qui suit. Si on la ramène 13,3 Ga en arrière, cette portion de l'univers est en effet plus petite puisque, entre temps, l'univers s'est dilaté. Par exemple si le taux d'expansion était constant (ce n'est pas le cas), 7 % pour milliard d'année, cette portion ferait 18,9 Gal (en fait un peu moins car l'expansion s'est accéléréeà. Et effectivement, nous étions bien plus proche de cette proto-galaxie qu'aujourd'hui vu que l'expansion nous éloigne sans cesse d'elle. En fait, si on définit : D = distance d'espace-temps entre la galaxie telle qu'on l'observe (dans le passé) et nous ; D1 = distance spatiale entre la galaxie et nous il y a 13,3 Ga ; D2 = distance spatiale entre la galaxie et nous au présent ; forcément D1 < D < D2. Dans le deuxième cas (tu parles de l'univers tout court), personne ne sait quelle est la taille de l'univers. Il est peut-être infini (ce "peut-être" n'est pas une hypothèse invraisemblable qu'on ne peut pas tout à fait exclure, c'est une vraie possibilité, compatible avec les mesures de platitude de l'univers : soit l'univers est plat, et alors il est infini (sauf géométries exotiques disons), soit il est courbe, mais avec une courbure tellement petite qu'on n'arrive pas à la mesurer, et qui assure que s'il est fini, il est largement, mais alors largement plus grand que l'univers observable (dans le sens qu'on veut : distance 1 ou distance 2 peu importe). Du genre 10^10^10 fois plus grand. Cette phrase n'a aucun sens. Entre deux objets séparés de 100 millions de km, l'expansion les éloigne de 7 millions de km chaque milliard d'année soit 0,007 km/an ou encore 2,22.10^-10 km/s. C'est extrêmement lent, largement inférieur à la vitesse de la lumière. Entre deux objets séparés de 10^20 km, l'expansion les éloigne de 7.10^18 km chaque milliard d'année, soit 7 milliards de km par an, ou encore 222 km/s. Ah, c'est déjà plus rapide, mais pas assez. Par contre, s'ils sont séparés de 10^24 km, l'éloignement est de 2 220 000 km/s, cette fois au-delà de la vitesse de la lumière. Ces calculs sont naïfs (et j'ai fait vite, il y a peut-être des erreurs de calcul), en réalité je pense qu'il faut tenir compte d'effets relativistes ou de trucs encore plus subtils. C'est pour montrer une chose essentielle : la vitesse de récession de deux objets peut être plus ou moins grande que celle de la lumière, ça dépend de leur distance. Parler de vitesse d'expansion de l'univers n'a donc aucun sens. Il faut parler d'un taux d'expansion. Voir calcul plus haut. Beaucoup plus que ça il me semble. Et peut-être même infini. Derrière dans le sens "encore plus loin" ? Eh bien on les voit, mais encore plus loin dans le passé. Et celles qui sont encore plus loin que ça, peut-être qu'on ne les voit pas parce qu'elles n'étaient pas encore formées... Quant aux galaxies situées devant (plus proches), on les voit, mais dans un passé plus récent (mais peut-être que certaines, plus proches encore, on ne les voit plus parce qu'il leur est arrivée une bricole entre temps...) Oui si on parle de la distance au sens 2 : l'expansion nous a éloigné du point où se trouvait autrefois cette proto-galaxie (mais au présent, il y a quoi ? on ne le saura que dans 13,3 Ga, pourquoi en parler ?) Non, 13,3 Gal est une distance au sens 1, donc la lumière a mis 13,3 Ga à faire le parcours. Comme l'univers est âgé de 13,8 Ga, elle était bien âgée de 0,5 Gal. C'est vraiment là où je trouve que tu poses de bonnes questions, parce que c'est un point qui me semble mal compris. Cette proto-galaxie est à 13,3 Gal seulement dans le sens 1. Tout simplement. Dans le sens où sa lumière a parcouru un trajet de 13,3 Ga (à la vitesse de la lumière). Aujourd'hui, l'endroit où est situé cette proto-galaxie (personne ne sait ce qu'il y a à cet endroit) est peut-être situé à une quarantaine de Gal (ça se calcule). De l'univers observable (au sens de la distance 2) : voir plus haut. De l'univers complet : personne ne sait. Peut-être infini. (Note que si l'univers est aujourd'hui infini, il l'a toujours été, ce qui rend alors difficile de comprendre le concept de naissance de l'univers. Je ne dis pas ça pour t'embrouiller mais te convaincre que tout ça n'est pas simple, aussi il faut faire attention avec les raisonnements simplistes.) Non. À l'époque la distance spatiale entre nous et cette galaxie était bien plus petite que ça. 13,3 Gal, c'est la distance parcourue par la lumière entre la galaxie dans le passé et nous dans le présent. C'est une distance spatio-temporelle dans l'univers observable (au sens strict : la portion d'espace-temps contenant les points de l'espace-temps qui sont observables). La distance entre cette proto-galaxie et notre Galaxie à l'époque où l'univers était âgé de 500 Ma (mais est-ce que ça a un sens, notre Galaxie n'existait probablement pas ?) est inférieure à cette valeur. La distance entre cette proto-galaxie au présent et notre Galaxie (sauf que cette proto-galaxie n'existe peut-être plus au présent...) est supérieure à cette valeur. Un calcul naïf me donne ces valeurs (à prendre comme des ordres de grandeur pour illustrer le truc) : Il y a 13,3 Ga, la proto-galaxie était situé à 8,5 Gal de nous. C'est à ce moment que les photons que l'on capte aujourd'hui sont partis de cette proto-galaxie. Ensuite, nous nous éloignons de 7 % par milliard d'années. Ainsi, 13,3 Ga plus tard, la distance est devenue 20,9 Gal. (Rappel : en réalité le taux d'expansion est croissant, il était un peu plus petit dans le passé.) La trajectoire du photon est plus longue que 8,5 Gal puisque nous nous sommes ensuite éloignés. Elle est plus courte que 20,9 Gal puisque, dans le passé, la distance était plus courte. Elle fait 13,3 Gal. (Pour le calcul naïf, j'ai pris la moyenne géométrique.) Tu demandes quelle était la taille de l'univers observable lorsque l'univers était âgé de 500 Ma ? C'est très simple : 500 Mal (au sens de la distance 1). Personne ne pouvait capter la lumière situé à plus de 500 Mal puisque celle-ci n'avait pas encore eu le temps de terminer son trajet. Note que notre univers observable il y a 500 Ma n'est pas l'univers observable actuel, y compris au sens de la distance 2. Chaque seconde, le rayon de notre univers observable augmente de 300 000 km. Cette question n'a aucun sens. Demande quel était le taux d'expansion à l'époque et aujourd'hui. Aujourd'hui il est de 7 % par milliard d'année (ce qui correspond à un éloignement d'environ 75 km/s pour deux objets séparés de 1 mégaparsec = la constante de Hubble). Autrefois il était plus petit que ça, à cause de l'accélération de l'expansion. Je ne sais pas de combien (mais pas beaucoup plus petit... peut-être 5 % mais pas 0,001 %). N'hésite pas à demander des précision si je n'ai pas bien expliqué, c'est important !
  16. Mon dessin au 300 mm : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2005%e9t%e9/m11.jpg (Si quelqu'un sait pourquoi, lorsque je mets le lien vers une image, l'image ne s'affiche pas, je serais très intéressé, car ça fait plusieurs mois que ça dure. Est-ce une forme de bizutage ? Parce que c'est un lien vers les « concurrents » d'Astrosurf ? À cause de mon bloqueur de publicité ? Ai-je été marabouté ? Est-ce que ça vous le fait aussi ?...) On voit bien le carré central. Pour moi qui ne suis pas spécialement doué en test de Rorschach, c'est le carré qui est la forme dominante. Ce qui est sûr, c'est que le surnom qui a été donné à cet amas est « le vol de canards sauvages », et qu'il est dû à la multitude d'étoiles qui semblent suivre les deux étoiles de tête. Vous avez bien sûr le droit d'inventer un surnom (et il n'aura ni plus ni moins de valeur que les autres), mais admettez que c'est votre invention.
  17. Pareil, je trouve que M11 (au 300 mm comme au 495 mm) est un carré. Un carré avec des chaînes d'étoiles assez rectilignes qui en partent et font des angles. Note que ce n'est pas un canard sauvage mais un vol de canards sauvages.
  18. J'aime beaucoup le dessin de NGC 6781 : à première vue on voit un rond flou, et en regardant mieux le dessin on aperçoit l'anneau presque complet. C'est comme à l'oculaire !
  19. J'ai vu récemment une photo de M101 où elle semble avoir faibli (si j'en juge par une comparaison avec les étoiles voisines). En terme de magnitude limite stellaire, la magnitude 11 est aisément accessible à un petit diamètre (en rase campagne, un 150 mm atteint normalement 13½, donc même en ville la magnitude 11 devrait être atteignable (par contre il ne faut pas compter voir M101)). Mais si comme je le crois elle a faibli, ça peut devenir plus difficile. Il faut essayer, et vite !
  20. Oui, je l'ai tenté lors d'une soirée de printemps où le ciel était particulièrement transparent. La difficulté n'était pas de séparer les deux composantes (il suffit de grossir) mais de voir la deuxième : en plus il fallait un ciel stable. La première composante était très faible mais vue en permanence (en vision décalée quand même, je crois), et la deuxième est apparue au bout d'un moment. À part ça, j'ai vu samedi soir PG 1718+481 au 300 mm. C'était faible, comme prévu, mais pas trop difficile. Il faudra que je fasse un CROA...
  21. Quand vous avez un problème de ce genre, pensez à fournir un minimum d'information, comme le modèle du télescope, ou du du viseur ou du chercheur. Bertrand du Nord : OK, un chercheur classique, je connais. S'il n'y a pas moyen d'aligner pile poil le chercheur avec le tube, ça peut venir de la base. Est-ce qu'elle ne bougerait pas un peu quand on agrippe le chercheur ? (Sur mon 300 mm c'est le cas : même quand je vis à fond, ça ne tient plus bien et la base peut aller un poil à gauche, rendant impossible l'alignement précis. Je fais donc très attention à ne jamais agripper le chercheur. Quand j'enlève et remets le bouchon, je suis précautionneux car si j'appuie un peu, ça peut faire tourner le chercheur − en fait la base.)
  22. Bonjour ! Le critère n'est pas le grossissement mais le diamètre. Plus le diamètre est élevé, meilleur sera le pouvoir de résolution (on pourra voir de plus fins détails), ce qui permet d'utiliser des forts grossissement. Mais attention aux pièges du marketing : on voit parfois des petits télescopes annoncés avec de très forts grossissements qui seront réellement atteignables, mais sans montrer beaucoup de détails à cause du petit diamètre et, pire, avec une énorme perte de contraste. L'image se forme au foyer du télescope, et l'oculaire est une loupe qui sert à l'examiner. Le niveau de détails sur l'image dépend uniquement du diamètre. Un fort grossissement montrera exactement les mêmes détails, mais en plus gros, par rapport à un grossissement plus faible. Il faut savoir que plus on grossit, plus on diminue le contraste. Il faut donc trouver un équilibre entre un grossissement suffisamment fort pour que l'image soit confortable à examiner (qu'on n'ait pas l'impression de faire un test de vue en essayant de déchiffre la toute dernière rangée de lettres...) mais pas trop pour qu'elle reste contrastée. En fait il faut avoir plusieurs grossissements disponibles. À part ça le 150/1200 est un bon choix. Il existe un modèle sur monture équatoriale (celui qui t'intéresse) et un modèle sur monture azimutale (Dobson). L'un ou l'autre ont leurs avantages et leurs inconvénients. Ce genre de télescope doit permettre de grossir 200 fois Quant au Soleil, je n'y connais rien, je passe mon tour.
  23. Bravo ! Il te reste à vérifier une étoile, avec le plus fort grossissement possible.
  24. Je ne sais pas, j'ai du mal à interpréter les photos (il faudrait voir l'ensemble du télescope). Mais toi, tu vois tout ce qu'il y à voir. Suis le tutoriel. Mais il est certain que le télescope est décollimaté.
  25. La collimation peut parfaitement se faire sans accessoire. Regarde le tutoriel : il permet d'atteindre un bon niveau de précision. Pour faire mieux, il faut collimater sur une étoile.
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