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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. L'étoile ν And est précisément au-dessus de la photo, au niveau de la traînée. Celle-ci serait donc l'une des quatre traînées de diffusion formée par une étoile très brillante à cause de l'araignée. « WO GT 71 V2 », c'est une lunette ? Ah, zut. (Mais je ne vois pas d'autre explication.)
  2. Quoiqu'il en soit, il y a des moyens de vérifier les hypothèses, et c'est juste du bon sens. Par exemple si les images sont pourries, on pointe une étoile et on défocalise complètement, afin de voir le miroir éclairé par l'étoile. Eh bien si la turbulence est importante, ça se voit immédiatement : l'image bouillonne, on a l'impression de la voir au fond d'une piscine, là c'est clair qu'il faut attendre une heure ou deux voire une prochaine soirée. Si par contre l'image est figée ou presque, le ciel n'est pas en cause, c'est l'instrument (au sens large, oculaire compris). Alors on vérifie la collimation : on grossit, on fait la mise au point et on regarde si l'étoile est une minuscule disque parfaitement circulaire, puis on défocalise un tout petit peu, le moins possible, pour évaluer la circularité du disque. Parfois, il a l'air plus allongé d'un côté : c'est décollimaté, ou bien c'est un défaut de l'oculaire (ou même de nos yeux). Il y a des moyens de tester ça.
  3. Ah, tiens, je ne suis pas le seul. (Bon, j'ai aussi un filtre Hβ, mais il sort rarement) Je n'ai jamais pris la peine d'acheter un UHC parce que j'avais déjà essayé et que je préfère le OIII, que j'utilise moi aussi depuis vingt ans (vingt-et-un même). À vrai dire je ne suis pas très filtre, à part pour les Dentelles et M17 (et quelques objets plus faibles comme le Croissant).
  4. Quand tu as essayé de faire la mise au point, tu n'étais pas en butée (du réglage) n'est-ce pas ? Je pose la question au cas où c'est juste que la mise au point doit se faire plus avant ou en arrière que prévu. Avec un Maksutov, l'oculaire ne bouge pas (mais le miroir) et du coup ça ne se voit peut-être pas aussi facilement qu'avec une lunette ou Newton. Quand tu arrives en butée, tu le sais, ou bien ça ne se remarque pas ? En tout cas, si c'est la turbulence, c'est qu'elle était vraiment très forte. Du coup je trouve étonnant qu'il y ait eu une si grande différence entre le 14 mm et le 8,8 mm. Si c'est pourri au 8,8 mm, ça devrait déjà être un peu dégradé au 14 mm. Bref, pour moi la raison de ce souci n'est pas établie.
  5. Adamckiewcz : ce dessin est superbe ! On voit toute la géométrie de la planète et son anneau, par exemple l'ombre de l'anneau qui s'éloigne de l'anneau sur les bords parce que la planète est sphérique et, donc, les bords son plus éloignés, et l'ombre de la planète qui coupe l'anneau des deux côtés parce qu'on est presque en opposition et le Soleil éclaire presque de face (je vérifie... c'était le 21/09). Mais ce sera mieux quand les anneaux seront plus ouverts !
  6. J'ai lu ça aussi, il y avait une raison précise mais je ne m'en souviens plus. C'était une lunette à 4 lentilles ? Une Petzval ? Mais j'ai l'impression qu'elle n'est plus au catalogue.
  7. Je viens de lire la définition de Wikipédia : « On appelle panchromatique (du grec pan, tout et chrôma, couleur) une réponse physico-chimique (émulsion photographique, pigment photosensible, etc.) qui ne discrimine pas les couleurs, c'est-à-dire dont la sensibilité à la longueur d'onde de la lumière est similaire à celle de la vision humaine. » (c'est moi qui souligne) Je sais que l'astrophoto a longtemps utilisé des films sensibles surtout au bleu. D'ailleurs la magnitude photo est quasiment équivalente à la magnitude B. Donc si j'ai bien compris, un jour on a réussi à concevoir des films sensibles aussi bien au bleu qu'au rouge (et aux longueurs d'onde entre les deux), comme l'œil humain. Ce serait ça, le panchromatisme. Tu donnes l'exemple du TP 2415 qui, il semble, était en effet sensible jusqu'au rouge. Mais les capteurs monochromes vont au-delà : ils sont sensibles aussi (et de façon importante) au rouge profond et même au proche infrarouge, ils ne simulent pas la vision humaine. On sait par exemple que la magnitude que l'on mesure à partir d'une image CCD n'est pas une magnitude visuelle. Pour cette raison, j'en déduis qu'on ne peut pas parler de panchromatisme à propos des caméras noir et blanc. (Mais c'est une hypothèse à partir de la définition que je viens de lire.) Forever : est-ce que tu as entendu dire que certains films comme le 103a étaient non panchromatiques ? Si c'est le cas, ça confirmerait mon interprétation de la définition de Wikipédia.
  8. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. La NASA s'occupe surtout d'astronautique, pas d'astrophysique. Ton sujet de recherche parle de planètes transneptuniennes, d'orbites, etc. ça concerne plutôt le Bureau des Longitudes. Si tu ne l'as pas fait, c'est peut-être à eux qu'il faudrait d'abord envoyer ce rapport, non ? (En me relisant, je vois que Charpy en a déjà parlé.) Autre chose : dans un forum comme celui-ci, il y a un système de messages privés (MP) ; c'est lui qu'il faut normalement utiliser, ça évite de divulguer ton email (ça évite aussi d'utiliser les services de Google, soi dit en passant). Lorsque tu as reçu un MP, tu as une notification.
  9. Bonjour Nolan ! Ça c'est du projet ! Est-ce que tu as optimisé le programme ? Par exemple je sais qu'il est possible de compiler du Python (pas à la base, mais il existe des moyens de le faire). L'as-tu fait ? Je pense aussi aux formules mathématiques. Souvent, il ne faut pas écrire dans le programme la formule mathématique telle qu'elle est écrite dans un livre. Par exemple, les calculs de positions planétaires sont basés sur des formules de ce genre : truc = a + b * t + c * t^2 + d * t ^3 Si tu le programmes ainsi : truc = a + b * t + c * pow(t, 2) + c * pow(t, 3) tu es fou (perte de temps colossale car 'pow' est adapté aux puissances quelconques, donc basé sur des calculs d'exponentielle et logarithmes). Mais heureusement, 'pow' n'existe pas en Python (si, il doit exister un Math.pow, mais oublions). (Je prends cet exemple pour illustrer l'intérêt de savoir ce qu'on fait.) Tu vas peut-être écrire : truc = a + b * t + c * t**2 + d * t**3 qui est équivalent à : truc = a + b * t + c * t*t + d * t*t*t Les calculs sont redondants ! On calcule t*t, puis on le recalcule pour la puissance 3. Ce qu'il faut faire, c'est ça : truc = a + t * (b + t * (c + t * d)) Ça porte un nom, d'ailleurs, mais je l'ai oublié. Je te laisse compter le nombre de + et de * pour constater le gain, sachant qu'une multiplication consomme nettement plus de temps qu'une addition. Si tes calculs comprennent un grand nombre de séries de ce type (et j'imagine que oui), et surtout si on développe à une puissance importante, ça peut faire gagner beaucoup de temps d'optimiser. Je pense aussi aux formules avec des fonctions trigo. Comme qu'on trouve ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_de_coordonnées_célestes Les calculs de sinus et cosinus, c'est long (par rapport aux opérations élémentaires). Ces formules sont écrites pour être lues, mais il ne faut pas les implémenter telles quelles. Par exemple dans la rubrique "coordonnées horizontales aux coordonnées horaires" on voit qu'il y a deux fois cos h cos Z (chacun consomme deux calculs de cosinus et une multiplication). Dans le programme, il faut calculer ça une seule fois, le mettre dans une variable temporaire et remplacer les deux cos h cos Z par cette variable temporaire : on n'aura ainsi effectué qu'une fois les deux cosinus et la multiplication, on divise par deux le temps de calcul. Et ça se trouve, ces cos h et ces cos Z sont peut-être utilisés ailleurs. Si par exemple ils sont dans une boucle et que tu les calcules à chaque tour de boucle, c'est du méga gaspillage : il faut les calculer avant. TIens, je pense aussi à certaines boucles du genre : while f(x) < g(y) où x est modifié dans la boucle mais pas y. Si on boucle un million de fois, on va calculer un million de fois g(y) alors qu'il ne change pas. Non, il faut calculer Y = g(y) (Y est constant) avant la boucle, et ensuite faire la boucle while f(x) < Y. Regarde toutes les boucles et fais attention à ne pas recalculer dedans des données qui ne varient pas. Là encore, ça peut être différent des formules du livre (si on a une formule Sigma de i = 1 à f(N), dans le livre il y aura le f(N) mais ça se trouve il ne varie pas dans la somme, dans un programme il faut le calculer avant la somme). Voilà, ce sont des idées. Peut-être que tu as déjà pensé à tout ça. Mais si ce n'est pas le cas, je crois que c'est une bonne idée d'y penser.
  10. Attention, il te faudra probablement un gadget pour rehausser la monture (je ne sais plus comment ça s'appelle, un tube vertical...) Je possède une lunette 150/1200 : pour pointer en-dessous de Sirius, je me mets sur la pointe des pieds ; pour observer à l'équateur je suis bien assis ; pour observer pas loin du zénith (genre M27) je suis à genoux par terre ; et je n'ai jamais essayé le zénith.. Tu ne préférerais pas plutôt un Schmidt-Cassegrain ou un Maksutov-Cassegrain ? Évidemment, c'est plus cher, mais le tube ne sera pas aussi lourd et tu pourras observer debout en permanence (avec un tube court, la position ne change guère).
  11. En fait ça dépend de qualité du ciel et du budget. J'ai débuté avec une petite lunette, la Lune était géniale mais sur les planètes, bof. Avec 100 € de budget, on n'aura pas mieux que les phases de Vénus, les deux bandes de Jupiter (et ses satellites) et l'anneau de Saturne, les observations seront répétitives. Avec 500 € de budget, on commence à voir des détails sur les surfaces planétaires (formations martiennes, Grande tache rouge de Jupiter, complexité des anneaux de Saturne, jeux d'ombre des satellites de Jupiter), chaque jour il y aura du nouveau. Ça dépend de la qualité du ciel pour le ciel profond, que d'aucuns pourraient trouver passionnant même à petit diamètre en rase campagne, mais certainement pas en ville. Mais bon, si Squale a un très petit budget (après tout, il n'a pas osé le préciser...), genre 100 €, ce sera la lunette Sky-Watcher 70/700 ou rien, je crois. Squale : au niveau du site d'observation, ce sera comment ? (Jardin ou autre ? Ciel bien noir ? Vue dégagée vers le sud ?) (C'est marrant, récemment j'ai revu le film L'opération corned beef dont tu es un des héros...)
  12. Bonjour Matix ! Ce télescope, c'est pour tous les deux, est-ce que ta copine a déjà des préférences ? Juste pour être rassuré, vous avez un site d'observation ? Le ciel est bon ? Sinon : On ne saurait mieux dire.
  13. 'Bruno

    Galaxies

    Le pointage au télescope est plus difficile qu'aux jumelles à cause du champ plus rétréci. Pour progresser, je pense qu'il faut partir d'objets faciles à pointer, comme M31. Donc avant M51, il faudrait que tu arrives à pointer des objets faciles, notamment des amas d'étoiles, comme M13 (en début de nuit), le Double Amas, NGC 457, le trio du Cocher M36-37-38 (plus tard), etc. M51 n'est pas bien placée en ce moment : trop basse, attends le printemps.
  14. Un télescope permet d'observer tous les astres : planètes, mais aussi étoiles voire galaxies (à condition que le ciel le permette). C'est pourquoi je pense qu'il ne faut pas se cantonner à l'observation planétaire, surtout si c'est un télescope pour découvrir l'astronomie. Et puis le budget étant modeste, tu n'auras pas beaucoup de choix.
  15. 'Bruno

    Astrophoto

    Il faut être sûr que le foyer pourra être atteint avec cet appareil photo.
  16. Le filtre UHC fonctionne sur les nébuleuses à émission. Le filtre OIII ne fonctionne pas sur toutes les nébuleuses à émission. C'est le cas notamment pour certaines nébuleuses d'hiver connues comme NGC 2024 et IC 433 (dans la région de la Tête de Cheval) si je ne confonds pas. Donc le filtre UHC est plus généraliste. Mais pour les nébuleuses sur lesquelles le OIII fonctionne, le OIII apporte un petit plus en détails (même si la nébuleuse semble moins lumineuse qu'à travers l'UHC). Ceci avec 200/300 mm de diamètre et sous un bon ciel. Alors c'est lequel le mieux ? Aucun (s'il y en avait un, l'autre ne se vendrait pas). Certaines personnes préfèrent l'UHC là où, dans les mêmes conditions, d'autres préfèrent l'OIII.
  17. Tu as des oculaires en 31,75 mm donc tu as besoin d'un filtre en 31,75 mm. Le coup d'anticiper le jour où tu utiliseras le coulant 50,8 mm a un gros inconvénient (selon moi), c'est que tu vas faire une dépense plus importante pour une éventualité qui n'est pas certaine. Pour info, j'utilise sur mes Dobson 300 mm et 495 mm le coulant 31,75 mm et j'ai des filtre 31,75 mm. Depuis vingt ans. De toute façon, vu la pollution lumineuse chez toi, il n'est pas certain qu'un filtre interférentiel te satisfasse. Tu devrais essayer (si tu connais quelqu'un qui peut t'en prêter un...)
  18. Les filtres Astronomik sont des valeurs sûres. Si aujourd'hui je voulais acheter un filtre UHC, je le prendrais dans cette marque. Un filtre UHC fait voir le ciel en vert et blanc, puisqu'il ne transmet qu'une longueur d'onde précise dans le vert. Mais seuls les objets lumineux montrent des couleurs, pas les nébuleuses (à l'exception de M42 qui, justement, est naturellement verte). En gros, les étoiles très brillantes seront vertes. C'est le cas par exemple de 52 Cygni près de la Petite Dentelle. Le reste sera vu en noir et blanc. Un tel filtre n'est pas fait pour mieux voir les couleurs, mais pour mieux voir les nébuleuses.
  19. Merci Macfly51 pour le lien, je ne connaissais pas ce site ! --------------- (Suite du message, hors-sujet) Ah bon, où ça ? Un bloqueur de publicité est aujourd'hui indispensable pour protéger ses données personnelles et pour renforcer la sécurité de sa navigation. Je ne citerai pas le nom de celui que tout le monde conseille pour ne pas en faire de publicité. C'est celui que Chrome a décidé de désactiver automatiquement, ce qui en dit long sur son efficacité.
  20. J'aime beaucoup ce site : https://www.scopereviews.com/ Ce ne sont pas des tests optiques, mais des tests de ce qu'on voit au travers un télescope, et faits par un testeur très expérimenté.
  21. Nébuleuses planétaires : et comment ! Les filtres UHC et OIII sont adaptés à ces objets, par définition en quelque sorte (ils filtrent tout sauf la bande spectrale où ces nébuleuses émettent le plus de lumière). Aucun effet sur les galaxies : les galaxies sont formées essentiellement d'étoiles, qui émettent dans toutes les longueurs d'onde. En fait, les filtres interférentiels éteignent les étoiles (donc les galaxies).
  22. La pollution lumineuse, ce n'est pas ce que toi ou ton jardin subissez, c'est que le ciel au-dessus de ta tête subit (sauf si tu utilises un télescope pour observer tes plantes ). Elle provient des centaines de milliers de lampadaires de l'agglomération montpelliéraine ainsi que des villes et villages voisin(e)s. Mon expérience des filtres interférentiels en milieu urbain n'est pas concluante. (Pour moi, ces filtres sont d'autant plus intéressants que le ciel est transparent.) Je ne dis pas ça pour te dégouter mais pour éviter, peut-être, que tu en espères trop. Cela dit, je sais que tout le monde ne fait pas le même constat. C'est subjectif. Sinon, je suis totalement d'accord avec Macfly : il faut prendre le haut de gamme, quitte à attendre un peu pour réunir la cagnotte. Et je ne dirais pas ça pour les oculaires, hein. C'est que l'effet est subtil, alors autant prendre ceux qui ont le plus de contraste et de transmission.
  23. Si on veut faire une analogie entre l'observation visuelle et l'astrophoto, il faut d'abord noter que le F/D est important en photo seulement de façon indirecte. En réalité, c'est l'échantillonnage qui est important en photo. J'ai fait de l'imagerie (du ciel profond) il y a plus de vingt ans avec un Mewlon 210 mm, dont le F/D était de 11,5. Si on croit que c'est le F/D qui compte, on sera étonné. Mais j'utilisais une caméra CCD SBIG ST6, avec des pixels de 25 µm, ce qui me donnait un échantillonnage de 2" environ. En fait, j'étais dans les mêmes conditions que l'utilisateur d'une caméra moderne ayant des pixels de 2,5 µm utilisée avec un télescope à F/1,15 – j'étais donc en sous-échantillonnage, en fait ! En observation visuelle, on utilise plusieurs oculaires. C'est comme si en photo on utilisait plusieurs caméras et qu'on adaptait la caméra (l'échantillonnage qu'elle induit) à l'objet observé. Pour du grand champ, on prend une caméra avec de gros pixels (un oculaire à longue focale) ; pour les planètes, on prend une caméra avec de petits pixiels (un oculaire à courte focale). En pratique, les astrophotographes ont une caméra et un télescope, donc pour eux, c'est en effet le F/D du télescope qui importe : ils doivent trouver la caméra dont les pixels ont une taille qui permettra un échantillonnage compatible avec les objets ciblés ou bien envisager d'utiliser une Barlow précise (en planétaire). Mais en observation visuelle, on dispose de plusieurs oculaires, et les focales d'oculaires sont très variées, allant de 2,5 mm à 50 mm voire plus. Le F/D compte pour les choses suivantes : Les défauts optiques si c'est une lunette achromatique (F/D court ==> perte de contraste par chromatisme) ou un Newton (F/D court ==> coma). Le choix de sa gamme d'oculaire. Avec un F/D = 4, on peut choisir des oculaires de 3 mm à 20 mm, avec un F/D = 10, on aura une gamme équivalente avec des oculaires de 7,5 à 50 mm. Le F/D ne compte pas pour les choses suivantes : La magnitude limite atteignable par le télescope : elle dépend du diamètre du télescope et du site. La résolution : elle dépend du diamètre et de la qualité des optiques. (Comme la qualité des optiques peut dépendre du F/D dans certains cas, oui, ça dépend aussi un peu du F/D, mais indirectement.) Le contraste : il dépend du diamètre du primaire, du diamètre du secondaire et de la qualité des optiques. (Idem.) Le champ maximal possible sur le ciel : il dépend de la focale et du coulant des oculaires.
  24. Oui mais @nebujul fait allusion à de l' observation visuelle principalement. Le F/D n'a pas d'importance. La focale, oui, pour connaître le champ maximal sur le ciel. Avec 1800 mm de focale et au coulant 31,75 mm, le champ maximal sur le ciel sera de 0°55'. La plupart des objets du ciel profond rentrent, sauf les plus étendus : Pléiades, M31 en entier, M44... ------------------------------ Nebujul : la différence de magnitude limite entre un 150 mm et un 250 mm est de 1,1. En ville, la magnitude limite à l'œil nu est moins bonne qu'à la campagne. De combien ? Si la magnitude limite en ville est moins bonne qu'à la campagne, mais avec un écart inférieur à 1,1, on verra plus d'étoiles en ville avec le 250 mm qu'à la campagne avec le 150 mm. Si au contraire la magnitude limite en ville est moins bonne qu'à la campagne avec un écart supérieur à 1,1, c'est le 150 mm à la campagne qui montrera plus d'étoiles que le 250 mm en ville. À la campagne, on est souvent limité à 6. Dans une grande ville, on est limité à 3. Dans ce scénario, le 150 mm à la campagne gagne largement (de 2 magnitudes). Ceci est valable pour les étoiles, donc aussi les amas d'étoiles, et ça l'est presque pour les galaxies (je dirais que, empiriquement, j'ai l'impression que ça marche de la même façon). Pour les nébuleuses diffuses ou les faibles nébuleuses planétaires, la qualité du site est plus importante, et pour les petites nébuleuses planétaires brillantes, c'est le diamètre qui est le plus important. Je viens de regarder l'échelle de Bortle (je ne l'utilise pas, je préfère évaluer directement la magnitude limite), il y a 1,5 magnitude d'écart entre Bortle 3 et 6, donc avec le 150 mm tu gagneras 0,5 magnitude. Ce n'est pas beaucoup, mais c'est déjà ça (c'est la différence, sur un même site, entre un 200 et un 250 mm).
  25. 'Bruno

    Besoin aide

    Pour savoir si ça vient de la monture, il suffit de faire des poses très courtes. Pointe un champ d'étoiles brillantes, genre les Pléiades, et tu verras bien si le défaut est visible en 1 seconde pose. Si oui, ça ne vient pas du suivi. Si par contre c'est net, ça ne vient pas du télescope (ce n'est pas la collimation ou la mise au point).
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