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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Il y a deux choses différents : − Le pouvoir séparateur de l'œil nu. Il est de 1' pour quelqu'un qui a une bonne vue. C'est même la définition du 10/10 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouvoir_de_résolution#Pouvoir_de_résolution_de_la_vision_humaine − Le pouvoir séparateur que permet le télescope. Il ne dépend pas du grossissement (car grossir une image n'ajoute pas de détails dans celle-ci, c'est juste que ça fait dilater l'image <-- il faut absolument comprendre ça (*)) mais du diamètre du télescope. Il existe plusieurs formules parce qu'il existe plusieurs critères (voir sur la même page Wikipédia les schémas présentant des étoiles doubles). En pratique, on utilise souvent la formule p = 120"/D(cm) (on en a parlé dans les x pages précédentes), qui traduit la possibilité de séparer deux points proches (étoiles doubles). (**) ----- (*) Une image se forme au foyer du télescope. La taille que fait cette image au foyer dépend de la longueur focale du télescope ; le niveau de finesse (le pouvoir séparateur) dépend du diamètre. Pour examiner cette image, on utilise une sorte de loupe qu'on appelle un oculaire, et qui permet d'élargir l'image (son angle de vision augmente − c'est une question d'angle, donc on parle de grossissement). Mais c'est la même image : celle formée au foyer, c'est juste qu'on l'élargit. La résolution sur l'image ne dépend donc pas de la loupe utilisée pour l'examiner. C'est comme quand on zoome sur une image : l'image grossit sans montrer plus de détails, et il y a le risque de zoomer trop fort et de voir les pixels. (**) Si on veut aller plus loin, il y a un point fondamental à signaler : quand on vise une étoile avec le télescope, on ne voit pas l'étoile mais une image artificielle qu'on appelle l'image de diffraction : un minuscule disque qui n'est pas le disque de l'étoile. C'est parce que l'étoile est beaucoup trop petite pour être vue comme on voit la Lune ou les planètes. La diffraction est un phénomène assez compliqué, mais je crois qu'il est abordé en terminale. Le diamètre du disque de diffraction (appelé tache d'Airy) peut se calculer avec cette formule : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouvoir_de_résolution#Tache_d'Airy . Si un objet est plus petit que cette valeur, on ne verra pas l'objet mais la tache de diffraction associée. La plupart des étoiles ne font pas plus que quelques millionièmes de seconde d'arc, or le disque de diffraction des télescopes d'observatoire est plus grand : quelques centièmes de seconde d'arc, c'est pourquoi on ne voit pas les étoiles mais les disques de diffraction. Un homme sur la Lune est trop petit, lui aussi, pour être vu avec un télescope courant. S'il est dans l'espace et s'il est éclairé (par exemple par le soleil), il formera un point lumineux que l'on verra peut-être au télescope (selon l'intensité lumineuse), mais uniquement sous l'aspect d'un disque de diffraction. (Sur la Lune on ne verra rien puisqu'il sera mélangé au paysage.)
  2. J'ai réfléchi récemment au matériel pour faire de l'imagerie, si je voulais en refaire (j'ai arrêté, mais on ne sait jamais). J'ai cherché le moins cher possible sans être obligé de bricoler, pour moi c'est le Newton 150/750 sur HEQ5. Mais c'est vrai que, pour du visuel, 150 mm est un peu petit. Mais une autre possibilité, c'est de faire en deux instruments : la photo avec une lunette 80 ED sur EQ5, et un « petit » Dobson 200 mm à côté (500 € le Dobson, le reste pour la lunette quitte à la sous-équiper au début). Si je partais de zéro et si je voulais faire à la fois du visuel et de la photo, c'est la seconde possibilité que je préférerais.
  3. J'en déduis que cette ânerie est largement diffusée sur Internet. Quelle misère ! (Heureusement qu'il y a les explications de Popov pour bien clarifier le sujet !) En tout cas voilà une expérience intéressante ! Je ne trouve pas qu'il va à l'essentiel, il donne une réponse superficielle passe-partout. Mais tu as raison pour le reste (aller trop loin dans les explications, c'est tout à fait moi... ) Justement, personne ne dit que c'est de l'intelligence humaine. Il y a plein de types d'intelligences. Mais si c'est basé sur un réseau de neurones (informatiques), c'est bien de l'intelligence artificielle. Attention : l'intelligence artificielle n'est pas de l'intelligence qui serait artificielle, c'est une expression en deux mots qui qualifie une technique de traitement de l'information basée sur une simulation du fonctionnement du cerveau (les réseaux de neurones). En tout cas je suis épaté par le dialogue que tu as obtenu. On croirait vraiment (je trouve) une discussion avec un humain.
  4. Aucun accessoire n'est indispensable. Mais je pense qu'il faut trois oculaires (grossissements faible, moyen et fort) or souvent les télescopes ne sont livrés qu'avec un ou deux. Donc pour moi le seul accessoire indispensable pour commencer est un (ou deux) oculaire(s) manquant(s).
  5. Pour l'astrophoto « classique », il faut viser soit un 150/750 sur HEQ5, soit un 200/1200 sur EQ6. Mais il existe autre autre technique d'astrophoto, basée sur l'accumulation de très courtes poses,qui permet, il me semble, d'éviter la grosse monture.
  6. Des réponses ont été données, mais je viens insister sur le point suivant − c'est important je crois : On parle ici (dans cette phrase) d'observation visuelle. Déjà, il faut savoir que l'adjectif lumineux n'est pas un terme d'optique. Pour moi il ne veut rien dire et je ne l'emploie jamais. En fait, ceux qui l'emploient lui donnent un sens différent les uns des autres (par exemple les uns lui donnent un sens pour l'astrophoto, et les autres croient que c'est valable pour le visuel − piège classique et trompeur, et je soupçonne Zorzevic d'être tombé dedans...) Soyons précis. La quantité de lumière collectée ne dépend que du diamètre. Un C8 permet d'atteindre la même magnitude limite que tout autre télescope de 200 mm. Magnitude limite, ça on sait ce que ça veut dire (si on ne chipote pas). On verra donc les mêmes astres et les mêmes détails dedans (d'autant que le pouvoir de résolution dépend lui aussi du diamètre). Si on emploie le même grossissement, l'image sera identique (à part l'inversion) si on néglige des facteurs secondaires comme la transmission ou la qualité optique (secondaire ici, où on parle d'instruments de qualité optique similaire). En fait, le F/D n'a d'importance que pratique, justement pour le choix des oculaires afin d'obtenir des grossissements adaptés. Un télescoper à F/D deux fois plus grand aura besoin d'oculaires à focale deux fois plus longue, ce qui rejoint d'ailleurs la remarque de Zorzevic si je l'ai bien comprise. Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'un même télescope donnera une image plus « lumineuse » (dans le sens du langage courant) à faible grossissement et moins « lumineuse » à fort grossissement. − À faible grossissement, le fond du ciel sera plus « lumineux » (dans le sens de la clarté, qui est un terme d'optique précis), l'image aura peut-être l'air plus « lumineuse » (dans le sens du langage courant), mais le fond du ciel noiera les plus faibles étoiles. La magnitude limite sera donc moins élevée ; par exemple dans un 200 mm on ne résoudra pas les grands amas globulaires, sinon quelques étoiles très faibles en périphérie ; ils n'aurait que l'apparence d'une tache floue. − À fort grossissement, le fond du ciel sera moins « lumineux » (dans le sens de la clarté), le ciel sera parfaitement noir et on aura peut-être l'impression d'une image plus « sombre » (dans le sens du langage courant), mais les plus faibles étoiles émergeront du fond du ciel. La magnitude limite sera plus élevée ; par exemple dans un 200 mm on résoudra les grands amas globulaires en plusieurs dizaines d'étoiles faibles ; ce sera très esthétique. Bref, arrêtons de parler de « luminosité », ça ne veut rien dire et ce n'est pas important. Parlons de diamètre (ou de magnitude limite). Un C8 sera aussi bon en ciel profond et en planétaire que tout autre télescope de 200 mm de même qualité optique. Oui, on ne pourra pas avoir un très grand champ, mais ça ne concerne qu'une poignée d'objets qui, de toute façon, sont plutôt adaptés aux jumelles (comme les Pléiades). J'ai utilisé plusieurs 200, dont un Kepler 200 et un C8. Mais mon meilleur 200 mm, en planétaire comme en ciel profond, c'était un Mewlon 210. À cause de sa meilleure qualité optique. Avec le C8, j'ai fait de nombreuses observations du ciel profond, les mêmes qu'avec le Kepler 200 − mais pas avec les mêmes oculaires.
  7. J'ai relu la demande initiale. J'en déduis que le meilleur choix serait de prendre des jumelles stabilisées. Et en priorité : c'est le printemps, il y a plein d'oiseaux, mais pas beaucoup de planètes... Ensuite, on ajoutera une lunette achromatique longue pour observer la Lune et jeter un œil rapide sur les planètes (pas de lunette ED : c'est une observation secondaire, on ne va pas jeter tout le budget dedans), par exemple une 90/900 classique. C'est plus encombrant, mais ce n'est pas grave : les planètes ne se déplacent pas aussi rapidement que les oiseaux.
  8. Non, la quantité de lumière dépend du diamètre. Si le diamètre et le grossissement sont identiques, et toutes choses étant égales par ailleurs, l'image sera identique. Mais toutes choses ne sont pas égales par ailleurs : le chromatisme est nettement plus important avec la 80/400 (plus du double). Cette petite lunette est en fait un instrument spécialisé (grand champ et faible grossissement), alors que ta 80/910 est un instrument polyvalent (même en grand champ : elle permet 1,8° au coulant 31,75 mm et 3,0° au coulant 50,8 mm si c'est possible de l'utiliser).
  9. 'Bruno

    Mars mai 2023

    Elle est un poil plus grande moins petite qu'Uranus ! Moi aussi j'ai un 300 mm mais je n'essaie même pas.
  10. Et si c'est provisoirement, en attendant de passer à une monture plus grosse ? ---- Ah non, je viens de voir une photo, elle est plus petite que je ne l'imaginais vu son numéroo. Bon, ben il faudra changer de monture. De toute façon la AZ4 supportera une petite lunette pas super performante en planétaire (ou alors il faut accepter le Maksutov, en effet).
  11. Si je voulais faire de l'observation terrestre et de l'observation planétaire, je choisirais deux instruments, car l'observation planétaire nécessite un certain diamètre, donc un instrument assez lourd, qui ne sera pas adapté à l'observation terrestre. La question est vraiment difficile, seuls ceux qui ont essayé les deux pourront répondre correctement, ce n'est pas mon cas. Tu as examiné plusieurs lunette ED courtes, donc plus chères et en effet optimisées pour la photo. Et pourquoi pas une lunette 100 ED ? Elle sera moins pratique pour l'observation terrestre, mais au moins on a 100 mm, ce qui me semble un minimum pour ne pas s'ennuyer sur les planètes (mais je suis peut-être trop exigeant ?). Et l'observation terrestre, de toute façon, je trouve plus pratique de la faire avec un autre instrument, spécialisé.
  12. Si on ne cherche pas à être précis, c'est assez facile à condition de savoir que, à 0 heure : c'est l'ascension droite 0h qui culmine le 21/09, c'est l'ascension droite 6h qui culmine le 21/12, c'est l'ascension droite 12h qui culmine le 21/03, c'est l'ascension droite 18h qui culmine le 21/06, (en gros, en heure solaire). Exemple : à quelle heure le Scorpion culmine cette nuit ? Antarès est à ~16h30 d'ascension droite. Ça culmine quand à minuit ? 21/06 à minuit : AD = 18h 05/06 à minuit : AD = 17h 21/05 à minuit : AD = 16h Réponse : Antarès culmine à minuit le 28/05. Donc il culmine à 2h le 28/04. Là on est une semaine après le 28/04, il culmine à 1h30. C'est 1h30 en heure solaire. Donc à 1h30 TU si on habite sur le méridien de Greenwich (je néglige l'équation du temps). Paris est à environ 10 minutes à l'est, donc Antarès y culmine plus tôt : à 1h20 TU, soit 3h20 en heure d'été. C'est approximatif : disons que si Antarès culmine à 2h ou 4h heure d'été, c'est que je me suis trompé quelque part.
  13. Tonip veut trois oculaires (deux + celui qui était livré), mais c'est pas bête de viser quatre oculaires : on n'est pas obligé de les acquérir tous d'un coup. Et j'aime bien les choix d'Adamckiewicz. Tonip : qu'en penses-tu ? Tu pourrais partir sur un 12 mm et un 3,2 mm d'abord, puis un 5 mm plus tard. (Ou d'abord le 5 mm, vu que les planètes sont mal placées en ce moment, et le 3,2 mm l'automne prochain pour Jupiter. Du moins si tu peux reconstituer une cagnotte d'ici là.)
  14. Bonjour Tonip ! Avec 100 € par oculaire, tu auras pas mal de choix. Je vais juste parler des focales. On doit pouvoir grossir environ 200 fois avec ce télescope, ce qui nécessite une focale de 3,5 à 4 mm. Et au milieu, je verrais bien un 9 ou 10 mm, qui donnera un grossissement moyen. Tu peux fouiller les sites des magasins (par exemple https://www.pierro-astro.com/ , https://www.telescopes-et-accessoires.fr/ ou https://www.astronome.fr/ , qui proposent un vaste choix) et regarder ce qui existe dans ces focales.
  15. Est-ce possible de photographier les débris à l'intérieur de l'oculaire ? Si oui, ce serait probablement une bonne idée de leur envoyer ce genre de photo.
  16. La photo de Vénus correspond bien à ce qu'on voit en visuel, en effet. On voit bien que Vénus est gibbeuse et non pleine, n'est-ce pas ? Mais elle est tellement brillante, ça pète de partout... C'est pour que ça que j'aime bien le filtre bleu foncé : il efface une bonne partie de tout cet éblouissement et montre plus facilement la forme de Vénus.
  17. La collimation consiste à aligner parfaitement les optiques. C'est un réglage pour optimiser les observations, notamment pour la recherche de la haute résolution. J'estime que ce n'est pas obligatoire quand on découvre le ciel. Ce qu'il faut au début, c'est vérifier que les optiques sont en gros correctement placées (ce qui se fait en vérifiant l'image de la Polaire, comme je l'ait dit plus haut). Ce n'est pas facile à expliquer (j'ai essayé dans cet article : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ ) mais très simple à montrer (par exemple dans un club). L'optimisation, c'est pour plus tard.
  18. Je dirais plutôt de la méthode que de l'entraînement : optimise la séance, mets les chances de ton côté. − Observe les planètes quand elles sont le plus hautes possibles (Vénus avant la tombée de la nuit, mais Jupiter aussi si possible). − Isole-toi de la turbulence (surtout pas d'observation à travers une fenêtre, ne vise pas une planète au-dessus d'une maison chauffée, etc.) − Attends au moins une demi-heure la mise en température (en attendant, fais des observations à faible grossissement). − Vérifie en pointant la Polaire (et en la mettant au centre du champ) que le télescope est réglé et à température : la Polaire doit être un minuscule disque pas allongé, et doit rester circulaire quand on défocalise un tout petit petit petit petit peu). Quand tu défocalises à fond, regarde si l'image bouillonne ou pas : si elle est figée, c'est LA nuit pour les planètes ; si ça bouillonne ce ne sera pas terrible, il faut peut-être attendre. La Barlow permet de grossir plus fort. Pour ça il faut que l'image soit nette, car en grossissant plus fort, on diminue le contraste. C'est quand tu verras une image détaillée que tu pourras dire : ce serait bien de pouvoir encore grossir.
  19. Avec le 6 mm tu vois une petite boule ? Très bien, maintenant il faut chercher des détails sur cette petite boule. Une Barlow peut être utile en général, mais pas dans ton cas : si tu as du mal à voir des détails sur cette petite boule, c'est parce que Jupiter est peu contrastée. Or si tu grossis encore plus (avec une Barlow), l'image perdra encore en contraste (plus on grossit, plus on perd du contraste). Il vaut mieux une petite image nette qu'une grosse image floue. Et avec le 6 mm, l'image n'est pas petite (par rapport aux caractéristiques du télescope). Quand Jupiter était près de Vénus, elle était basse. Attends l'automne prochain pour conclure (ou les fins de nuits d'été) : elle sera plus haut et ce sera bien mieux. Là, c'est le ciel du printemps, le plus difficile pour un débutant je trouve (ciel profond difficile, et pas de planètes pour le moment sinon Vénus encore petit et gibbeuse), mais on dirait qu'on a un printemps pluvieux... Patiente avec la Lune et Vénus jusque l'été prochain : là il y aura des objets faciles à découvrir, et Saturne en deuxième partie de nuit (si tu as le droit de passer la nuit dehors...), et Jupiter au petit matin (si tu aimes te lever tôt pendant les vacances...)
  20. Un oculaire de 6 mm offre un grossissement parfaitement adapté à ce télescope. Comme dit plus haut, Mars est trop lointaine, donc trop petite, et Jupiter n'est pas visible (tu as tenté de l'observer quand ? l'automne dernier lorsqu'elle était haute ou cet hiver peu avant son coucher ?) Reste Vénus : si elle est trop basse quand tu l'observes (par exemple si tu attends la nuit), elle risque de danser et parfois même de se dédoubler (turbulence). Mais examine l'image avec attention : tu dois voir non pas un minuscule disque mais un minuscule disque gibbeux (elle est éclairée aux 2/3). Attention : les planètes sont toujours beaucoup plus petites qu'on ne le croit au début. Pense aussi à préparer tes observations. En ce moment Mars fait 5" de diamètre : évidemment qu'on ne verra rien qu'un point brillant. Même Vénus est encore petite (17"), mais elle s'approche petit à petit et offrira un spectacle intéressant en juin et juillet : dans un mois elle ne sera plus éclairée qu'à moitié (quartier de Vénus) et ensuite, alors qu'elle continuera à s'approcher (et son disque à être plus grand), sa phase sera de plus en plus fine. Ce sera observable si les conditions sont bonnes (v. message précédent), en particulier si Vénus n'est pas trop basse. Si tu tiens vraiment à faire un achat, je dirais plutôt un 9 mm qu'un 8 mm (qui me paraît trop proche), mais je ne suis pas emballé, je trouve que 6 mm est un bon choix. Et pourquoi pas un filtre bleu foncé ? Ce filtre ne servirait que sur Vénus. J'en ai un, utilisé avec un 200 mm (puis un 300 mm), et ça marche très bien : sans filtre, l'image est trop lumineuse, bouillonnante, souvent dédoublée ; avec filtre l'image est bien moins lumineuse et le dédoublement parasite disparaît. La couleur bleue n'est pas trop artificielle vu que le ciel, à ce moment là, est bleu (oui, je n'attends pas qu'il fasse nuit pour observer Vénus, elle serait alors trop basse). J'aime bien observer les phases de Vénus (mais je sais que beaucoup d'entre nous n'y voient guère d'intérêt) et j'utilise systématiquement le filtre. Mais bon, rappelons le proverbe : on ne résout pas un problème avec un achat. Je pense que tu as d'abord besoin de faire plusieurs tentatives sur Vénus, et avant la nuit tombée, avant de conclure qu'il y a un problème. Jupiter, attends l'automne prochain (ou les fins de nuits d'été). Mars, ce sera pour 2025 (et encore, elle sera dans une configuration défavorable).
  21. J'adore tes dessins parce que les amas globulaires, j'ai essayé, je n'y arrive pas... Il faut que je regarde comment tu as fait !
  22. Caulre : j'ai retrouvé le lien de mon article, je l'ai inséré dans mon message précédent. Mais bon, la collimation, normalement, c'est plus tard. Au début on n'a pas besoin de s'en préoccuper, on a juste besoin de vérifier que les éléments optiques ne sont pas de travers (comme expliqué au début de mon article). Si j'ai bien compris tu n'as pas de télescope, donc tu ne peux pas suivre un tutoriel sur la collimation.
  23. Quand on débute, collimater est en effet difficile. Mais c'est souvent inutile au début. Et il y a plus difficile : trouver les ojets. J'ai débuté quand j'étais adolescent, sans aucune aide, eh bien j'ai mis du temps à apprendre à pointer. Par contre ma collimation n'a posé aucun problème - il est vrai que j'ai pris mon temps. Surtout : j'ai attendu que le télescope (un 115/900) soit décollimaté pour le collimater. J'avais appliqué une méthode publiée dans la revue Ciel et Espace à l'époque, méthode que j'ai quasiment recopiée dans cet article (la première partie) : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/
  24. Avec un oculaire de longue focale au coulant 31,75 mm, ce télescope donne facilement 1° de champ. La Terre tourne de 360° en 24h (environ), donc elle tourne de 1° en 24h/360 = 4 minutes. Si on observe à faible grossissement, on a un délai 4 minutes pendant lesquelles l'objet défile (et encore, c'est la valeur à l'équateur ; à déclinaison plus élevée ça dure plus longtemps). Donc je me demande si vous n'avez pas un autre problème. Le télescope est bien équilibré ? Est-ce que le tube a tendance à piquer du nez ?
  25. Pourquoi veux tu ta retraite ? Moi aussi, la retraite, quand j'avance elle recule, comment voulez-vous que je la calcule ? Mais on est hors-sujet. C'était quoi le sujet ? Ah oui : l'heure exacte... Eh bien il est 20h20. ----- Edit : oups, il est 20h21.
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