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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Je soupçonne la même chose que Norma. J'ai eu un 300/1200 sur EQ6 motorisée. Très vite j'ai acheté une monture Dobson et je l'utilise toujours. Mais au début, je l'utilisais sur EQ6, uniquement pour faire du visuel. Eh bien je n'ai jamais eu de difficulté avec la mise en station, et à vrai dire je ne l'ai jamais vraiment faite. Ce que je faisais, c'était le « jeté de monture ». La monture était réglée une fois pour toutes pour presque 50° de latitude. Quand j'installais le télescope, je posais d'abord le trépied en le dirigeant vers l'étoile polaire, puis je posais la monture dessus, c'est tout pour la mise en station. Et le suivi se passait très bien. Il y avait un viseur polaire, j'ai regardé une fois dedans par curiosité mais je ne l'ai jamais utilisé. La « vraie » mise en station, celle qui est difficile, ne sert qu'en astrophoto. Concernant les télescopes que tu as retenus, je préfère le Maksutov 127 mm, léger et plus polyvalent (surtout si on ajoute de bonnes jumelles pour les objets étendus). Les lunettes achromatiques, surtout la 120/600, seront moins bien adaptées l'observation planétaire. Le Maksutov 150 mm coûte un peu plus cher que 1000 €, surtout sur monture motorisée, mais ça permettrait d'avoir un diamètre pas trop petit. Je pense à ce modèle : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/telescope-sky-watcher-mak150-black-diamond-sur-neq3-2-c2x30356119 Plus tard on pourra lui ajouter la motorisation, il me semble que c'est prévu. En attendant, le suivi manuel n'est pas insurmontable (surtout que le tube est court, donc les molettes seront toujours à portée de main).
  2. Oui mais là ce n'est pas concret. Je ne demandais pas comment faire les tests, mais ce que tu avais testé et comment tu avais conclu que le 150 était nettement meilleur. En fait je suis sceptique. J'attendais une réponse du genre « la division de Cassini, le même soir, était difficile au 130 et nettement plus facile au 150 », quelque chose comme ça, pour savoir à quel point il y a une différence. Là on dirait que tu n'as pas testé.
  3. Ce que je dis, c'est justement la pratique vs la théorie. La théorie dit qu'un miroir parabolique est meilleur qu'un sphérique, mais si on regarde en détail ce n'est pas évident. Tu trouves que l'optique d'un 150/750 est nettement meilleure que celle d'un 130/900 ?
  4. Il est très facile de faire un bon miroir sphérique : on frotte deux disque de verre l'un contre l'autre, la seule surface qui glisse sur l'autre est une sphère, donc les deux disques prennent naturellement la forme d'une sphère (l'une concave, l'autre convexe). Au bout d'un certain moment, la sphère est excellente. Problème : la sphère n'est pas une parabole. Disons que c'est une approximation d'une parabole, mais pour un 130/900 elle est un peu au-dessus de la tolérance requise. On a une bonne sphère, mais pas une très bonne parabole : il y a un peu d'aberration de sphéricité. Bon, c'est un instrument d'initiation. (Le 115/900 sphérique, lui, est dans la tolérance.) Le 150/750 ne peut pas, lui, être sphérique. Non seulement son F/D est plus petit, mais son diamètre est plus grand. Pour avoir la même aberration de sphéricité que le 130/900, il faudrait un 150/1200 (je viens de faire le calcul : pile poil 1200, et justement ça existe !). Donc le 150/750 est parabolique (il existe néanmoins des 150/750 sphériques, ils sont à fuir). Mais c'est un miroir industriel fait avec une machine, sa parabole n'est pas très bonne. Elle est elle aussi au-dessus de la tolérance. (je me souviens qu'Il y a dix ans, F. Jabet avait mesuré un 150/750, il était à λ/2 si je me souviens bien, c'est un petit peu au-dessus de la tolérance mais pas choquant vu le prix). Bref, je ne crois pas que le 150/750 soit meilleur que le 130/900 : sa parabole semble ne pas être bonne, pas meilleure que la sphère d'un 130/900. C'est normal, ce sont des télescopes à bon marché.
  5. Tu parles bien d'observation visuelle, n'est-ce pas ? Dans ce cas, c'est le diamètre et la qualité optique qui comptent, pas le F/D. Ces instruments ont généralement la même qualité optique, donc seul le diamètre parle : c'est le 150 mm qui devrait montrer le plus de choses (mais il n'y aura pas énormément de différence).
  6. C'est quand même rare de prendre ses enfants dans la voiture en même temps que son télescope. − Quand on part observer, on ne force pas la famille à venir, ils vont s'ennuyer, ils auront froid et sommeil, ils ne verront rien, ils feront la gueule. − Quand on part en vacances avec la famille, on se consacre à la famille, pas besoin d'emporter le télescope.. Ou alors OK, les enfants sont demandeurs, ils viendront une fois mais, à moins d'être passionnés, ils comprendront vite qu'il vaut mieux regarder la télé. Et OK, on prend le télescope pendant les vacances, pourquoi pas, sauf qu'il y a la Lune, que le terrain de camping est éclairé, et qu'on n'a pas le temps après les soirées en famille. Je préfère « sacrifier » ce genre de possibilité, qui ne concernera pas plus de 0,1 % des observations, plutôt que brider le diamètre. Mais ce n'est peut-être pas pour ça que Delcencen ne peut pas utiliser la banquette arrière.
  7. Je ne suis pas d'accord. Si on augmente la focale, on sur-échantillonne (en fonction du télescope et du seeing). Avoir comme projet la photo du ciel profond est suffisant, surtout quand on n'a jamais fait de photo. Et alors on fait le choix que tu as décrit hier soir. (Disons que le choix d'un APN ou d'une caméra CCD me semble le seul choix vraiment important à cette étape.) Je crains qu'on embrouille Thibault_ en lui demandant, dès maintenant, de se spécialiser.
  8. Pour moi, pousser est plus précis que tirer. C'est quoi que tu appelles flexion et extension ?
  9. On peut viser avec l'œil gauche dans un chercheur droit qui est fixé à gauche (en fait en haut à gauche) du télescope : je le sais, c'est ce que je fais depuis 2002 (depuis mon Kepler 200). Le Dobson Lukehurst est ambidextre (façon de parler). Je sais, j'ai essayé, mais à ça oblige à tirer au lieu de pousser, donc je préfère mettre le chercheur à gauche.
  10. C'est peut-être un préjugé (comme quoi les Newton d'entrée de gamme n'ont pas toujours de bonnes optiques) mais je préfère le Maksutov 90 dans ton contexte (Lune et planètes). On trouve par exemple le Skywatcher à 309 € dans le magasin de Colmar. Après, il reste à acheter la caméra, effectivement il faudra probablement attendre une occasion ou que tu renfloues tes économies. Mais sois conscient que ce sera pour faire des images de la Lune, pas pour étudier les nébuleuses et galaxies...
  11. C'est pourtant ce que je fais depuis toujours (j'aurais fini par m'y habituer ?) Sur mon Dobson Lukehurst, on peut mettre l'ensemble porte-oculaire + chercheur à gauche ou à droite. Puisque j'utilise l'œil gauche, je me suis dit : ce sera plus pratique de le positionner à droite. J'ai essayé, et je l'ai remis aussitôt à gauche car, positionné à droite, je dois faire le suivi manuel en tirant, mais je trouve plus précis de le faire en poussant. (Conclusion : pour être sûr, mieux vaut utiliser le pointeur + le chercheur.)
  12. Attention, on est tous différents et tout le monde t'a donné des conseils différents ! Et je ne suis pas d'accord avec tous... Ah, ça je comprends ! Pour éprouver du plaisir et progresser, tu as besoin que l'astronomie soit un projet. Je suis convaincu que c'est une démarche qui permet de ne jamais se lasser. Et l'astrophoto est en effet un beau projet. Dans ce cas, mon conseil sera le suivant (ce n'est pas forcément ce que te conseilleraient les autres participants, ils sont différents de moi...) : attends ! Pour le moment, commence à observer le ciel pour t'y familiariser tout en te renseignant sur la technique : la photo astro, c'est compliqué, ça s'apparente à une expérience scientifique (d'où l'intérêt d'un tel projet !), tu devras probablement lire quelques bons livres (celui de Th. Legault est un classique) pour avoir suffisamment de connaissances avant d'acheter le matériel. Tu voudrais qu'on te conseille sur le matériel, mais si on veut t'expliquer, il ne suffit pas de quelques phrases dans un forum, il faut un livre. Quand j'étais étudiant, je voulu faire de l'imagerie mais je n'avais pas les moyens. Je ne suis pas forcément patient, c'est juste que je n'avais pas de sous (mais dès que j'ai eu les moyens, je me suis lancé). Tu es dans une situation similaire : non seulement tu n'as pas assez de sous, mais en plus tu n'as pas de ciel correct. Pas le choix : tu vas probablement devoir attendre. Comment ? Ça fait déjà des années que tu attends ? Bon, ben... encore un peu... Pas d'accord : il y a réellement des gens qui n'adhèrent pas à l'observation visuelle, que la vision des taches floues laisse froids (et parfois ce sont de futurs astrophotographes). Et puis Tartifletttesssss a un ciel urbain. Justement, je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir faire avec son budget sinon des photos de la Lune, en espérant qu'il ne s'en lasse pas (je connais des gens qui se lassent de la Lune : moi). Tu as vu ? Je l'ai conseillé avant toi ! En effet, je pense que c'est la seule chose abordable pour le moment. Les planètes ? Non, pas avec un petit diamètre. Après, pour tenir le coup pendant plusieurs années avec la Lune, je pense qu'il faut vraiment s'y intéresser. Par exemple avoir des notions de géologie lunaire doit permettre de donner un sens à ses observations lunaires. Donc : se documenter ! Toujours pas d'accord (mais là c'est pour chipoter ) Lors de ma première année de fac (en sciences), j'ai plus fait d'astronomie que de maths et de physique. (Il faut dire que ce n'était pas très difficile et l'emploi du temps était léger – mais en deuxième année là il y avait du boulot !) Je pense que ça m'a été très profitable car j'ai appris plein de choses sur l'astrophysique, que je n'aurais pas eu le temps d'apprendre par la suite (sinon à ma retraite...) Disons qu'il faut bien doser vie personnelle et vie professionnelle mais là on tombe dans les généralités, ce n'est pas le sujet...
  13. Note qu'un chercheur droit, ça ne veut pas dire qu'il est à droite mais qu'il est droit : il n'est pas coudé. (Oui, oui, tu avais compris, mais en lisant « l'œil gauche dans le chercheur droit », j'ai trouvé difficile de passer à côté du jeu de mot... ) Pour ma part je n'utilise que l'œil gauche, parce que c'est mon œil directeur : je l'utilise à l'oculaire et avec le chercheur. Le chercheur est à droite du porte-oculaire, c'est vrai, mais reste à gauche du tube et ne m'empêche pas de pointer. (Ah, c'est vrai que si le chercheur est positionné en haut, c'est peut-être plus compliqué ? Je ne me souviens plus comment il était sur mon ancien Kepler 200/1200 mais je l'utilisais de la même façon sans problème.) ----------------------------- Mais le problème ne se pose-t-il pas pour le pointeur ?
  14. Je ne vois pas le rapport. Utilise l'œil gauche. Comme dit plus haut (Cygnus65), l'inconvénient d'un chercheur coudé, c'est qu'on ne peut pas viser, il faut donc le coupler avec un pointeur.
  15. Bonjour ! Pas évidente, ta situation... Et si tu laissais tomber la photo en attendant la fin de tes études ? Il faut que tu trouves un bon métier pour avoir des sous, au fin fond des Ardennes pour avoir un bon ciel. Avec 400 € tu peux en effet avoir un 130/900, mais cet appareil n'est pas conçu pour la photo, en particulier le foyer n'est pas accessible en général (sauf bricolage ?) Cela dit il doit y avoir moyen de photographier la Lune derrière un oculaire, mais sans plus. Et un 150/750 équatorial dépasse le budget. Ou alors un Maksutov 90 mm ? Mais avec un diamètre si petit, là encore tu seras essentiellement limité à la Lune. (Un 130 mm a un plus grand diamètre et devrait apporter plus de détails, mais je me méfie des Newton bas de gamme, ils sont peut-être un peu plus « lumineux » mais la résolution risque de ne pas être meilleure.)
  16. Je ne pense pas que ça aidera. Son compagnon a l'air de s'y connaîre, ici la difficulté est surtout de deviner ce qui lui convient. Je pense que le mieux est de ne pas essayer de deviner : lui demander. Surtout pas de surprise !
  17. 'Bruno

    254 ou 305 ?

    Je n'ai pas de Paracorr, même si je reconnais que c'est utile : ce télescope me sert à détailler les objets. j'utilise un faible grossissement pour le repérage, mais alors peu importe si les étoiles sont étalées au bord. Et pour les objets étendus, je fixe le centre. C'est le télescope le plus facile à collimater que j'ai eu depuis des années. Le Mewlon, il faut une clé Allen. Le C8 aussi (et en plus le miroir est à F/D=2 ne l'oublions pas). Mon Kepler 200/1200 était assez facile à collmater, mais pas aussi facile que mon Orion Optics 300/1200. Le Lukehurst 495/2032 par contre est difficile à collimater. La différence n'est pas le F/D mais le système de collimation. Pour l'Orion Optics c'est très bien fait, il suffit de tourner du bout des doigts trois grosses vis, et c'est très sensible, donc précis. Sur le Lukehurst, on a le poids du miroir, dans un sens ça tourne facile, dans l'autre c'est difficile, et parfois le miroir « tombe » d'un coup. Le plus grand inconvénient est en effet le prix. Mais pour le télescope d'une vie, je trouve que ça se tient.
  18. 'Bruno

    254 ou 305 ?

    Dommage que les Chinois ne fassent pas de Dobson 300/1200 (il y a bien un tube chez Skywatcher, mais pas de monture Dobson). Le mien est léger (je le transporte en un seul tenant), rapide à sortir (comme hier soir pour moins d'une heure lors d'une éclaircie impromptue, sans prendre le temps d'attendre la mise en température ou de vérifier la collimation), permet d'observer assis quel que soit l'objet, et le diamètre assure de voir pas mal de choses... Je le garderai toute ma vie, et ce ne serait pas le cas avec un 300/1500.
  19. Ah, j'ai bien aimé NGC 4244, elle est longue... mais faible en effet. Un dessin fait en 2004 avec mon 300 mm (à l'époque monté sur une EQ6) : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2005-04-10/ngc4244.jpg (Ah ben zut, comme sur Astrosurf mon image ne s'affiche pas. Donc ça vient de moi. Quelqu'un a une idée de l'explication ? Parce que ce n'est pas du https ? Avant ça marchait, mais plus depuis environ un mois...)
  20. Les étoiles sont tellement, mais alors tellement lointaines que, vis à vis de la mise au point, une année-lumière ou l'infini, c'est pareil (et même 400 000 km : pour un télescope, même la Lune est à l'infini). Pour en savoir plus, renseigne-toi sur la notion d'infini en optique. Ça dépend aussi de la taille de tes yeux. Si la fourgonnette fait 5 mètres de long et que tes yeux dont 10 mètres de diamètre, tu verras la piéton. Dans un télescope c'est pareil : l'obsctacle (le miroir secondaire) est toujours plus petit que les yeux (le miroir primaire). Je pense qu'il faut aussi apprendre à désaprendre (ses préjugés). Par exemple quand on montre ce schéma : Les gens croient parfois (souvent ?) que le rayon du haut vient d'une étoile située d'un côté du champ et que le rayon du bas vient d'une étoile située de l'autre côté. Alors que les deux rayons proviennent de la même étoile. (Si on sait ça, on voit bien que l'étoile est visible au télescope, bien qu'elle soit située derrière le miroir secondaire.) Le schéma pour une étoile en bord de champ, c'est celui-ci : Tous les rayons sont issus de la même étoile, qui située un peu vers le haut.
  21. Non, non, Begnat996 ne parle pas de booster le trépied et la monture, juste de rectifier celles qui « foirent ». Ça existe, j'en ai rencontrées, ces montures sont inutilisables pour faire de l'astronomie. Quand on choisit une lunette de 70 mm, il faut faire attention de ne pas se tromper de modèle.
  22. Si, si, il obstrue, mais un peu. Moins que si l'observateur était devant ! C'est parce que pour voir les étoiles tu fais la mise au point à l'infini. Si tu fais la mise au point à 1 mètre, tu ne verras plus d'étoiles, par contre tu verras l'image du miroir secondaire.
  23. Je ne pense pas qu'il soit utile de suréchantillonner sous prétexte que l'objet est petit.(À moins peut-être de faire de l'imagerie à très courte pose ?)
  24. Dans le Dragon, trop bas voire invisible chez toi, il y a NGC 5907, une des plus belles galaxies de la classe NGC 3044, pour moi presque l'égale de NGC 4565. J'ai retrouvé mes observations de NGC 3044. En avril 2021 j'ai noté : « faible, très allongée, étonnante , s'étend très loin en vision décalée. ». J'ai même fait un dessin au brouillon, jamais remis au propre, où j'ai noté un bulbe allongé difficile à distinguer, sans noyau : pareil que toi. J'ai aussi une observation plus vieille (en 2004), dans des conditions un peu moins bonnes et j'ai fait un croquis : elle s'étendait moins loin. J'en déduis que la qualité du ciel joue beaucoup sur l'allongement perçu.
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