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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Je parlais du processus de mise au point, pas toujours bien compris par les débutants, en me demandant si ce n'était pas ça qui t'avait empêché de voir Vénus. Ceci n'a rien à voir avec le grossissement. (*) Si tu vises Vénus, tu places un oculaire dans le porte-oculaire. À ce moment là, sauf coïncidence extraordinaire, l'image n'est pas au point. À la place de Vénus, on voit un grand disque brillant : l'image du miroir primaire éclairé par Vénus. Ce qu'il faut faire, c'est rapetisser cette image jusqu'à ce qu'elle soit la plus petite possible : alors c'est Vénus qu'on voit (et non le miroir primaire qu'elle éclaire). Ah, ce n'est pas un très bon choix. Tu n'as rien entre le 20 mm et le 4 mm ? Le 4 mm grossit trop pour ton télescope. À part sur la Lune, il donnera des images peu contrastées, probablement décevantes. L'oculaire de 20 mm avec la Barlow ×3 donne un grossissement intéressant, compatible avec le télescope, mais c'est une Barlow bas de gamme et ça ne sera pas terrible. Mais essaie ! Les oculaires ne zooment pas. Mais je suppose que tu voulais dire : lequel grossit le plus ? Il faut absolument que tu saches faire ce calcul : G = F / f où G = le grossissement, F = la focale du télescope (ici 1000 mm) et f = la focale de l'oculaire. − Oculaire de 20 mm : G = 1000 / 20 = 50 fois. − Oculaire de 20 mm avec Barlow ×3 : G = 3000 / 20 = 150 fois (c'est un grossissement déjà élevé pour ce télescope). − Oculaire de 4 mm : G = 1000 / 4 = 250 fois (oculaire bien trop fort pour ce télescope). − Oculaire de 4 mm avec Barlow ×3 : G = 3000 / 4 = 750 fois (grossissement grotesque absurde). Documente-toi ! (Oui, très bonne idée de commencer par la Lune ! Bon, en ce moment elle est visible en fin de nuit, ce n'est pas forcément pratique, mais ça évolue vite.) ------ (*) Si tu gardes les même oculaire, la mise au point doit être faite au début. Ensuite, pas besoin d'y retoucher même si tu changes de cible (tous les astres sont à l'infini par rapport au télescope). Par exemple si tu passes de Vénus à la Lune sans changer d'oculaire, pas besoin d'y retoucher. Par contre, chaque fois que tu changes d'oculaire, il faut refaire la mise au point, car chaque oculaire a sa propre mise au point.
  2. On a tous débuté un jour et on a sûrement tous fait les choses un peu de travers... Donc bien sûr que tu peux revenir pour d'autres conseils. Peut-être en poursuivant dans cette discussion, d'ailleurs. J'ai vu sur ce forum deux difficultés majeures (et la première, je l'ai moi-même vécue). 1. Le chercheur doit être aligné. Sinon, tu vas viser Vénus au chercheur et croire, à tort, que Vénus est visible à l'oculaire alors que pas du tout. Une bonne idée, c'est de l'aligner en visant un objet éloigné (si possible 500 m ou 1 km, par exemple le haut d'un clocher). On vise l'objet éloigné directement au télescope, on le centre, et ensuite, on règle le chercheur sur cet objet : désormais, le télescope et le chercheur visent exactement dans la même direction. N'hésite pas à fignoler ce réglage. J'ai un proverbe : chercheur pas réglé, autant aller se coucher. Car sans se réglage on ne peut rien trouver. C'est peut-être ça qui t'a empêché de trouver Vénus (effectivement si le télescope vise le ciel à côté, ça peut expliquer le « gris »), c'est pourquoi j'en parle. 2.Un oculaire ne permet pas de zoomer. Beaucoup de grands débutants croient, lorsqu'ils tournent les molettes de mise au point, que c'est un zoom, car l'image qu'ils voient grossit ou diminue. En fait, cette image est le reflet du miroir éclairé par l'astre. Ce qu'il faut faire quand on pointe Vénus (par exemple), c'est d'abord rapetisser cette image pour la rendre la plus petite possible : c'est alors qu'on voit l'astre et non pas le reflet du miroir qu'il éclaire. Toutes les étoiles sont des points (pas des ronds, des points !), et Vénus est minuscule (actuellement de forme gibbeuse : elle est éclairé aux trois quarts). Une planète au télescope, c'est tout petit, tout riquiqui, surtout la première fois. Et ça va te surprendre, tu vas te demander comment on arrive à voir des trucs sur un machin aussi petit... (Spoiler : on y arrive, mais pas forcément du premier coup.) Chaque fois que tu vises un astre, commence par le plus faible grossissement, qui sert pour le pointage, et essaie les autres grossissements dans l'ordre croissant. Sois conscient que tu as un télescope d'initiation donc n'attends pas de miracles. Sur Vénus, tu verras juste les phases. En ce moment elle est gibbeuse et très petite, mais elle s'approche lentement. Début juin, elle aura la forme d'un quartier éclairé à 50 % et sera nettement plus proche. Au mois de juillet elle sera plus intéressante, avec un croissant de plus en plus fin et un diamètre apparent qui augmentera, mais elle ne sera pas très haute au coucher du Soleil. En août elle va « doubler » la Terre par l'intérieur et sera visible, en septembre, au petit matin − et nettement plus haute qu'en juillet : on verra un petit croissant symétrique qui sera de moins en moins fin. Ce sera le meilleur moment cette année pour apprécier sa phase, même avec un télescope d'initiation.
  3. Si le télescope est livré avec deux oculaires (souvent le cas), il manquera un fort grossissement. Mais comme les planètes ne sont pas visibles en ce moment (*), ça peut attendre un peu. (Ce n'est pas facile de débuter en été, la saison des galaxies, donc des objets les plus lointains et en général les plus difficiles. Mais bon, je ne vais pas t'encourager à attendre, surtout avec l'inflation qui continue...) Tous les autres accessoires sont utiles mais pas indispensables. Je trouve qu'il est plus judicieux de mettre tout le pactole dans le télescope et acheter des accessoires plus tard, même dans quelques années, qu'acheter un télescope moins puissant pour l'équiper d'accessoires d'entrée. C'est parce qu'il n'est pas possible, plus tard, de transformer un petit en gros télescope. Par exemple on peut vérifier (et même refaire) la collimation sans accessoire. Voir ce sujet : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ . (De plus, attention : il ne faut pas refaire la collimation. Il faut la vérifier d'abord. Si tu n'es pas sûr, ne touche à rien.) ------ (*) Sauf Vénus, qui est très bien placée en ce moment. Mais on ne peut observer que se phase, sans détails dessus. Un fort grossissement n'est donc pas aussi indispensable que pour détailler Mars, Jupiter ou Saturne (on reconnaîtra la phase, mais ce sera tout petit...)
  4. Vérifie quand même que tu pourras descendre et monter les escaliers avec (c'est moins encombrant mais reste relativement lourd). Normalement on transporte ce matériel en deux morceau, donc je suis plutôt optimiste. Si par exemple la base fait 10 kg, c'est à peine plus lourd qu'un pack de 6 bouteilles d'eau.
  5. Eh ben ? N'ai-je pas cité ces deux marques comme proposant du matériel correct ? En fait, Omégon avait il y a quelques années (et a probablement toujours, c'est juste que je n'ai pas bien suivi) deux gammes : une gammes pas chère avec du matériel pas bien équipé, et une gamme plus chère au niveau des valeurs sûres que sont Sky-Watcher et Orion. Si le 150/750 qui t'intéresse vient de la première, ce n'est pas forcément recommandable (mais c'est moins cher). Je crois que Bresser fait pareil et que Bellatrix est sa gamme basse (j'ai vu un catadioptrique dans cette gamme, c'est un signe). Bref : si tu ne cherches pas les prix les plus bas, tu auras du matériel correct. Il n'y a pas de secret : si c'est moins cher, c'est moins bon. Je serais toi je ne chercherais pas les prix les plus bas, quitte à économiser encore un peu, ainsi tu n'auras pas de mauvaises surprises.
  6. Bonjour ! Précisons : tu as besoin d'un télescope pour faire de l'observation visuelle (inutile de préciser planétaire ou ciel profond, dans ce contexte ça n'est pas du tout discriminant, de plus il n'y a aucune raison de différer à plus tard le ciel profond, surtout quand aucune planète n'est visible à part Vénus) et qui soit facile à transporter dans les escaliers. Puisque tu n'a pas peur des réglages et de l'apprentissage du ciel, il me semble que ce sont les seules contraintes. Après, tout dépend si tu es courageux ou pas. Pendant pas mal d'années, la décennie précédete, j'ai vécu dans un appartement au troisième étage, et je descendais mon Dobson 300 mm en deux morceaux. C'est seulement quand j'étais très motivé, voire un manque, que je le descendais dans la voiture. Donc même si tu es courageux, je pense que ce n'est pas un instrument à te conseiller. Mais peut-être que tu serais assez courageux pour un Dobson 200 mm ? Fouille les sites des magasins astro et cherche à obtenir le plus gros diamètre possible. Ne regarde pas la monture, quel intérêt ? (En télescope compact, je ne trouve pas mieux qu'un Maksutov 127 mm.)
  7. Je ne peux que répéter ce que j'ai déjà dit plus haut : Skywatcher707 a dit que, de plus, le 150 mm sera meilleur optiquement. Je suis sceptique pour la raison expliquée plus haut, mais ça n'empêche que nos deux conclusions coïncident : le 150 mm est mieux que le 130 mm (pour moi : grâce son diamètre ; pour Skywatcher707 : grâce à son diamètre et son miroir parabolique). As-tu des questions plus précises qui t'empêchent encore de choisir ? Si tu cherches des occasions, n'hésite pas à nous indiquer les modèles exacts que tu rencontres, car il existe du matériel médiocre (par exemple évite les 150/1400 qui ne sont pas de vrais Newton, et évite la marque Eden Astro si tu la trouves : même gratuit ça ne vaut pas le coup). Sky-Watcher, Orion, Kepler, Omegon, Bresser, Celestron, Perl proposent du matériel correct (*), et leurs instruments d'entrée de gamme sont probablement de qualité semblable (souvent identiques). ----------- (*) Sauf lorsqu'ils vendent des télescopes catadioptriques : 114/1000 et 150/1400 principalement. Je crois qu'Omegon et Bresser en proposent, attention.
  8. Je soupçonne la même chose que Norma. J'ai eu un 300/1200 sur EQ6 motorisée. Très vite j'ai acheté une monture Dobson et je l'utilise toujours. Mais au début, je l'utilisais sur EQ6, uniquement pour faire du visuel. Eh bien je n'ai jamais eu de difficulté avec la mise en station, et à vrai dire je ne l'ai jamais vraiment faite. Ce que je faisais, c'était le « jeté de monture ». La monture était réglée une fois pour toutes pour presque 50° de latitude. Quand j'installais le télescope, je posais d'abord le trépied en le dirigeant vers l'étoile polaire, puis je posais la monture dessus, c'est tout pour la mise en station. Et le suivi se passait très bien. Il y avait un viseur polaire, j'ai regardé une fois dedans par curiosité mais je ne l'ai jamais utilisé. La « vraie » mise en station, celle qui est difficile, ne sert qu'en astrophoto. Concernant les télescopes que tu as retenus, je préfère le Maksutov 127 mm, léger et plus polyvalent (surtout si on ajoute de bonnes jumelles pour les objets étendus). Les lunettes achromatiques, surtout la 120/600, seront moins bien adaptées l'observation planétaire. Le Maksutov 150 mm coûte un peu plus cher que 1000 €, surtout sur monture motorisée, mais ça permettrait d'avoir un diamètre pas trop petit. Je pense à ce modèle : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/telescope-sky-watcher-mak150-black-diamond-sur-neq3-2-c2x30356119 Plus tard on pourra lui ajouter la motorisation, il me semble que c'est prévu. En attendant, le suivi manuel n'est pas insurmontable (surtout que le tube est court, donc les molettes seront toujours à portée de main).
  9. Oui mais là ce n'est pas concret. Je ne demandais pas comment faire les tests, mais ce que tu avais testé et comment tu avais conclu que le 150 était nettement meilleur. En fait je suis sceptique. J'attendais une réponse du genre « la division de Cassini, le même soir, était difficile au 130 et nettement plus facile au 150 », quelque chose comme ça, pour savoir à quel point il y a une différence. Là on dirait que tu n'as pas testé.
  10. Ce que je dis, c'est justement la pratique vs la théorie. La théorie dit qu'un miroir parabolique est meilleur qu'un sphérique, mais si on regarde en détail ce n'est pas évident. Tu trouves que l'optique d'un 150/750 est nettement meilleure que celle d'un 130/900 ?
  11. Il est très facile de faire un bon miroir sphérique : on frotte deux disque de verre l'un contre l'autre, la seule surface qui glisse sur l'autre est une sphère, donc les deux disques prennent naturellement la forme d'une sphère (l'une concave, l'autre convexe). Au bout d'un certain moment, la sphère est excellente. Problème : la sphère n'est pas une parabole. Disons que c'est une approximation d'une parabole, mais pour un 130/900 elle est un peu au-dessus de la tolérance requise. On a une bonne sphère, mais pas une très bonne parabole : il y a un peu d'aberration de sphéricité. Bon, c'est un instrument d'initiation. (Le 115/900 sphérique, lui, est dans la tolérance.) Le 150/750 ne peut pas, lui, être sphérique. Non seulement son F/D est plus petit, mais son diamètre est plus grand. Pour avoir la même aberration de sphéricité que le 130/900, il faudrait un 150/1200 (je viens de faire le calcul : pile poil 1200, et justement ça existe !). Donc le 150/750 est parabolique (il existe néanmoins des 150/750 sphériques, ils sont à fuir). Mais c'est un miroir industriel fait avec une machine, sa parabole n'est pas très bonne. Elle est elle aussi au-dessus de la tolérance. (je me souviens qu'Il y a dix ans, F. Jabet avait mesuré un 150/750, il était à λ/2 si je me souviens bien, c'est un petit peu au-dessus de la tolérance mais pas choquant vu le prix). Bref, je ne crois pas que le 150/750 soit meilleur que le 130/900 : sa parabole semble ne pas être bonne, pas meilleure que la sphère d'un 130/900. C'est normal, ce sont des télescopes à bon marché.
  12. Tu parles bien d'observation visuelle, n'est-ce pas ? Dans ce cas, c'est le diamètre et la qualité optique qui comptent, pas le F/D. Ces instruments ont généralement la même qualité optique, donc seul le diamètre parle : c'est le 150 mm qui devrait montrer le plus de choses (mais il n'y aura pas énormément de différence).
  13. C'est quand même rare de prendre ses enfants dans la voiture en même temps que son télescope. − Quand on part observer, on ne force pas la famille à venir, ils vont s'ennuyer, ils auront froid et sommeil, ils ne verront rien, ils feront la gueule. − Quand on part en vacances avec la famille, on se consacre à la famille, pas besoin d'emporter le télescope.. Ou alors OK, les enfants sont demandeurs, ils viendront une fois mais, à moins d'être passionnés, ils comprendront vite qu'il vaut mieux regarder la télé. Et OK, on prend le télescope pendant les vacances, pourquoi pas, sauf qu'il y a la Lune, que le terrain de camping est éclairé, et qu'on n'a pas le temps après les soirées en famille. Je préfère « sacrifier » ce genre de possibilité, qui ne concernera pas plus de 0,1 % des observations, plutôt que brider le diamètre. Mais ce n'est peut-être pas pour ça que Delcencen ne peut pas utiliser la banquette arrière.
  14. Je ne suis pas d'accord. Si on augmente la focale, on sur-échantillonne (en fonction du télescope et du seeing). Avoir comme projet la photo du ciel profond est suffisant, surtout quand on n'a jamais fait de photo. Et alors on fait le choix que tu as décrit hier soir. (Disons que le choix d'un APN ou d'une caméra CCD me semble le seul choix vraiment important à cette étape.) Je crains qu'on embrouille Thibault_ en lui demandant, dès maintenant, de se spécialiser.
  15. Pour moi, pousser est plus précis que tirer. C'est quoi que tu appelles flexion et extension ?
  16. On peut viser avec l'œil gauche dans un chercheur droit qui est fixé à gauche (en fait en haut à gauche) du télescope : je le sais, c'est ce que je fais depuis 2002 (depuis mon Kepler 200). Le Dobson Lukehurst est ambidextre (façon de parler). Je sais, j'ai essayé, mais à ça oblige à tirer au lieu de pousser, donc je préfère mettre le chercheur à gauche.
  17. C'est peut-être un préjugé (comme quoi les Newton d'entrée de gamme n'ont pas toujours de bonnes optiques) mais je préfère le Maksutov 90 dans ton contexte (Lune et planètes). On trouve par exemple le Skywatcher à 309 € dans le magasin de Colmar. Après, il reste à acheter la caméra, effectivement il faudra probablement attendre une occasion ou que tu renfloues tes économies. Mais sois conscient que ce sera pour faire des images de la Lune, pas pour étudier les nébuleuses et galaxies...
  18. C'est pourtant ce que je fais depuis toujours (j'aurais fini par m'y habituer ?) Sur mon Dobson Lukehurst, on peut mettre l'ensemble porte-oculaire + chercheur à gauche ou à droite. Puisque j'utilise l'œil gauche, je me suis dit : ce sera plus pratique de le positionner à droite. J'ai essayé, et je l'ai remis aussitôt à gauche car, positionné à droite, je dois faire le suivi manuel en tirant, mais je trouve plus précis de le faire en poussant. (Conclusion : pour être sûr, mieux vaut utiliser le pointeur + le chercheur.)
  19. Attention, on est tous différents et tout le monde t'a donné des conseils différents ! Et je ne suis pas d'accord avec tous... Ah, ça je comprends ! Pour éprouver du plaisir et progresser, tu as besoin que l'astronomie soit un projet. Je suis convaincu que c'est une démarche qui permet de ne jamais se lasser. Et l'astrophoto est en effet un beau projet. Dans ce cas, mon conseil sera le suivant (ce n'est pas forcément ce que te conseilleraient les autres participants, ils sont différents de moi...) : attends ! Pour le moment, commence à observer le ciel pour t'y familiariser tout en te renseignant sur la technique : la photo astro, c'est compliqué, ça s'apparente à une expérience scientifique (d'où l'intérêt d'un tel projet !), tu devras probablement lire quelques bons livres (celui de Th. Legault est un classique) pour avoir suffisamment de connaissances avant d'acheter le matériel. Tu voudrais qu'on te conseille sur le matériel, mais si on veut t'expliquer, il ne suffit pas de quelques phrases dans un forum, il faut un livre. Quand j'étais étudiant, je voulu faire de l'imagerie mais je n'avais pas les moyens. Je ne suis pas forcément patient, c'est juste que je n'avais pas de sous (mais dès que j'ai eu les moyens, je me suis lancé). Tu es dans une situation similaire : non seulement tu n'as pas assez de sous, mais en plus tu n'as pas de ciel correct. Pas le choix : tu vas probablement devoir attendre. Comment ? Ça fait déjà des années que tu attends ? Bon, ben... encore un peu... Pas d'accord : il y a réellement des gens qui n'adhèrent pas à l'observation visuelle, que la vision des taches floues laisse froids (et parfois ce sont de futurs astrophotographes). Et puis Tartifletttesssss a un ciel urbain. Justement, je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir faire avec son budget sinon des photos de la Lune, en espérant qu'il ne s'en lasse pas (je connais des gens qui se lassent de la Lune : moi). Tu as vu ? Je l'ai conseillé avant toi ! En effet, je pense que c'est la seule chose abordable pour le moment. Les planètes ? Non, pas avec un petit diamètre. Après, pour tenir le coup pendant plusieurs années avec la Lune, je pense qu'il faut vraiment s'y intéresser. Par exemple avoir des notions de géologie lunaire doit permettre de donner un sens à ses observations lunaires. Donc : se documenter ! Toujours pas d'accord (mais là c'est pour chipoter ) Lors de ma première année de fac (en sciences), j'ai plus fait d'astronomie que de maths et de physique. (Il faut dire que ce n'était pas très difficile et l'emploi du temps était léger – mais en deuxième année là il y avait du boulot !) Je pense que ça m'a été très profitable car j'ai appris plein de choses sur l'astrophysique, que je n'aurais pas eu le temps d'apprendre par la suite (sinon à ma retraite...) Disons qu'il faut bien doser vie personnelle et vie professionnelle mais là on tombe dans les généralités, ce n'est pas le sujet...
  20. Note qu'un chercheur droit, ça ne veut pas dire qu'il est à droite mais qu'il est droit : il n'est pas coudé. (Oui, oui, tu avais compris, mais en lisant « l'œil gauche dans le chercheur droit », j'ai trouvé difficile de passer à côté du jeu de mot... ) Pour ma part je n'utilise que l'œil gauche, parce que c'est mon œil directeur : je l'utilise à l'oculaire et avec le chercheur. Le chercheur est à droite du porte-oculaire, c'est vrai, mais reste à gauche du tube et ne m'empêche pas de pointer. (Ah, c'est vrai que si le chercheur est positionné en haut, c'est peut-être plus compliqué ? Je ne me souviens plus comment il était sur mon ancien Kepler 200/1200 mais je l'utilisais de la même façon sans problème.) ----------------------------- Mais le problème ne se pose-t-il pas pour le pointeur ?
  21. Je ne vois pas le rapport. Utilise l'œil gauche. Comme dit plus haut (Cygnus65), l'inconvénient d'un chercheur coudé, c'est qu'on ne peut pas viser, il faut donc le coupler avec un pointeur.
  22. Bonjour ! Pas évidente, ta situation... Et si tu laissais tomber la photo en attendant la fin de tes études ? Il faut que tu trouves un bon métier pour avoir des sous, au fin fond des Ardennes pour avoir un bon ciel. Avec 400 € tu peux en effet avoir un 130/900, mais cet appareil n'est pas conçu pour la photo, en particulier le foyer n'est pas accessible en général (sauf bricolage ?) Cela dit il doit y avoir moyen de photographier la Lune derrière un oculaire, mais sans plus. Et un 150/750 équatorial dépasse le budget. Ou alors un Maksutov 90 mm ? Mais avec un diamètre si petit, là encore tu seras essentiellement limité à la Lune. (Un 130 mm a un plus grand diamètre et devrait apporter plus de détails, mais je me méfie des Newton bas de gamme, ils sont peut-être un peu plus « lumineux » mais la résolution risque de ne pas être meilleure.)
  23. Je ne pense pas que ça aidera. Son compagnon a l'air de s'y connaîre, ici la difficulté est surtout de deviner ce qui lui convient. Je pense que le mieux est de ne pas essayer de deviner : lui demander. Surtout pas de surprise !
  24. 'Bruno

    254 ou 305 ?

    Je n'ai pas de Paracorr, même si je reconnais que c'est utile : ce télescope me sert à détailler les objets. j'utilise un faible grossissement pour le repérage, mais alors peu importe si les étoiles sont étalées au bord. Et pour les objets étendus, je fixe le centre. C'est le télescope le plus facile à collimater que j'ai eu depuis des années. Le Mewlon, il faut une clé Allen. Le C8 aussi (et en plus le miroir est à F/D=2 ne l'oublions pas). Mon Kepler 200/1200 était assez facile à collmater, mais pas aussi facile que mon Orion Optics 300/1200. Le Lukehurst 495/2032 par contre est difficile à collimater. La différence n'est pas le F/D mais le système de collimation. Pour l'Orion Optics c'est très bien fait, il suffit de tourner du bout des doigts trois grosses vis, et c'est très sensible, donc précis. Sur le Lukehurst, on a le poids du miroir, dans un sens ça tourne facile, dans l'autre c'est difficile, et parfois le miroir « tombe » d'un coup. Le plus grand inconvénient est en effet le prix. Mais pour le télescope d'une vie, je trouve que ça se tient.
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