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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Il y a pas mal d'années, j'avais rédigé ça sur l'observation de M31 : https://www.webastro.net/noctua/observation/keskifovoir/keskifovoir-sur-m31-la-galaxie-dandromède-r12/ Ça montre qu'il y a quand mêmes des choses à voir dessus, même si sa mauvaise réputation n'est pas injustifiée.
  2. Ben oui, d'où ma réponse (« Un renvoi coudé risque de trop reculer le capteur, et le point focal risque de ne pas pouvoir aller si loin en arrière. ») Mais Caius dit que la plage de mise au point est gigantesque, ce qui suggère que ce risque n'existe pas. De plus tu dis que la "meilleure mise au point" est obtenue alors qu'il y a de la course dans les deux sens (tu dois signaler ce genre de détail d'entrée, pour ne pas perdre du temps avec des hypothèses inadaptées), donc le problème n'est pas une incapacité à atteindre le point focal. Visiblement, Saturne est floue, soit parce que ça turbule (elle était haute dans le ciel ?), soit parce que le télescope est mal collimaté. (En fait au début je croyais que l'image de l'étoile était celle obtenu lors de la "meilleure mise au point", et on était loin ! Mais non, tu l'as appelée figure de diffraction par erreur, comme l'a signalé Gehelem.)
  3. C'est le contraire. Mon hypothèse, c'est que tu es trop en arrière par rapport aux positions possibles du point focal. Un renvoi coudé sert en observation visuelle, parce que l'oculaire doit être situé derrière le point focal, souvent assez loin derrière. En imagerie, le capteur doit être situé pile sur le point focal. Un renvoi coudé risque de trop reculer le capteur, et le point focal risque de ne pas pouvoir aller si loin en arrière.
  4. Bonjour ! Si tu utilises un renvoi coudé pour l'imagerie, il faut probablement le retirer (il ajoute de la distance, le point focal risque de ne pas être atteignable).
  5. Le champ sur le ciel est A×f / F (A = champ apparent, f = focale de l'oculaire, F = focale du télescope), sachant que le produit A×f ne peut pas dépasser 2700 au coulant 50,8 mm (d'où un champ sur le ciel maximum théorique de 2700/1200 = 2°15'). Pour avoir le plus grand champ sur le ciel possible, il faut que A×f soit égal à 2700. Avec un oculaire de 40 mm, on aurait le plus grand champ sur le ciel possible sur le ciel avec A = 2700/40 = 67,5°. C'est pas mal mais on peut faire mieux. Avec un oculaire de 32 mm on aurait A = 2700/32 = 84°. Voilà ! Ce sont des calculs théoriques, mais ils montrent que, pour avoir le champ sur le ciel maximum, il est plus judicieux de choisir une focale pas trop grande afin de maximiser le champ apparent (qui donne une vision panoramique). (Et puis la pupille de sortie sera plus raisonnable et le fond du ciel un poil moins lumineux.)
  6. Est-ce que tu n'aurais pas tendance à toujours visser du même côté ? Si c'est pour le réglage du secondaire, chaque fois qu'on visse une vis, il faut dévisser les deux autres, sinon tout va être trop serré et ce ne sera plus réglable... (Je dis ça parce que ça m'est arrivé.)
  7. La poussière n'a aucune incidence sur la netteté des images, et quasiment aucune incidence tout court. Ne te disperses pas... D'après ce que tu dis, c'est d'abord un problème de réglage. Le point rouge est peut-être là où il est, mais il reste à vérifier sur une étoile (la Polaire).
  8. En fait j'ai l'impression que tu as envie de te faire plaisir en achetant un nouveau télescope. Au début je croyais que c'était pour avoir des images planétaires plus détaillées, à présent tu parles d'accélérer le pointage, ce qui n'a rien à voir avec l'achat d'un nouveau tube optique. (Pour améliorer le pointage, la question n'est pas Maksutov vs Cassegrain, mais goto vs pushto.) Oui, si tu as le budget, tu pourrais acheter un nouveau télescope sur monture équatoriale goto. Si tu peux te le permettre, je te recommande d'examiner la possibilité d'une lunette ED de 120 mm (pas plus, après le tube devient trop long, limite ingérable). Il y a de nombreux témoignages indiquant qu'une lunette de ce type est complémentaire d'un plus gros télescope : sortie plus rapidement, vite à température, avec une excellente optique, elle donne de très belles images planétaires (mais petites) sans avoir à faire de réglage. C'est juste une idée si tu cherches un « instrument-plaisir » (mais ça coûte cher !).
  9. C'est une lunette (lentille à l'avant, oculaire à l'arrière), forcément que l'image est inversée.
  10. Parce que tu as un télescope de 400 mm. À moins que l'optique soit mauvaise, il donnera de meilleures images planétaires qu'un télescope de plus petit diamètre. Après, si tu as du mal à le régler, il est tout à fait possible qu'un télescope (ou une lunette) plus petit(e), d'excellente qualité, te donne de meilleures images planétaires, mais dans ce cas je pense qu'il faudrait que tu essaies.
  11. Note bien que pour conclure que c'était bon, il ne faut pas se contenter de vérifier que le retour du laser est OK, il faut ensuite inspecter l'image d'une étoile au plus fort grossissement disponible, par exemple la Polaire. Je trouve que les étoiles doubles serrées sont un bon test car on a l'échelle (donnée par l'écartement des deux composantes), on peut donc évaluer si l'étoile est trop grossière ou pas. Par exemple, en été, Pi Aquilae est facile à pointer, et c'est une étoile double suffisamment serrée pour servir de test assez sévère (aussi bien de test de collimation que de test de turbulence, d'ailleurs). Elle me sert de temps en temps avec le 300 mm ou avec le 495 mm, du moins quand il me semble que ça ne turbule pas trop.
  12. Je l'ai dit dans mon message. Ou alors tu demandes avec quel outil (un mètre pliant) ? Ah ben voilà, le F/D est de 4,5. Donc si le miroir fait 400 mm, la distance focale est de 4,5 x 400 = 1800 mm, un standard. Il ne faut pas voir les planètes en plus gros. Le 4,5 mm donne un grossissement de pile 400 fois (sa focale est égale au F/D, donc le grossissement est égal au diamètre). À la limite tu pourrais acquérir un grossissement intermédiaire, avec un oculaire d'environ 6 mm. Il faut que tu observes quand la turbulence est faible. Attends que la planète soit au plus haut dans le ciel, ne commence pas à observer trop tôt (mise en température), fignole la collimation en l'évaluant sur une étoile (la Polaire) et en étant très pointilleux, et attends que les conditions météo soient favorables (par exemple il arrive que le ciel soit très stable sous un ciel brumeux). Pour savoir si les conditions sont favorables, j'ai indiqué une méthode dans mon premier message.
  13. Non. Regarde ce schéma : La distance focale est la distance entre le miroir primaire et le foyer (en suivant les rayons lumineux, hein, pas à vol d'oiseau). Pour avoir une idée de la focale, pointe la Lune (en ce moment elle est presque pleine, ça tombe bien). Ensuite tu enlèves l'oculaire. Tu prends un bout de papier, tu le mets derrière le porte-oculaire (vide) et tu essaie de rendre la Lune la plus petite possible (et alors la plus lumineuse) sur le bout de papier. La position du papier, c'est celle du foyer.
  14. Quand tu décides d'observer les planètes, fais la vérification suivante : tu pointes la Polaire (elle ne bouge pas) à fort grossissement et tu la défocalises à fond. On voit le miroir primaire éclairé par l'étoile, et l'ombre du miroir secondaire. Essaie d'évaluer si cette image est bouillonnante, ou frémissante, ou si elle ondule légèrement, ou si elle est figée. Ça te donnera une idée de la turbulence au moment de l'observation, surtout si tu fais ça régulièrement.
  15. Acheter un télescope dédié au planétaire est à mon avis une fausse piste, sauf si tu es prêt à débourser une grosse somme d'argent. Il faut adapter le grossissement en fonction de la turbulence, donc si un fort grossissement donne une image floue, tu as raison de te limiter à un grossissement plus faible. Et du coup les planètes sont toutes petites, ben oui... Mais de temps en temps la turbulence est moins importante, parfois le ciel se fige. Là, les images planétaires changent du tout au tout. J'en ai fait l'expérience l'été 2021 : deux nuits suite avec une Jupiter comme je ne l'avais pas vue depuis dix ans, et comme je ne l'ai pas revue depuis. Des nuits comme ça arrivent régulièrement, et pour tomber dessus, il faut sortir le plus souvent possible (ce qui n'est pas mon cas). Es-tu sûr que la collimation est parfaite ? Si tu comptes montrer des planètes aux visiteurs, passe du temps à fignoler la collimation. J'ai un très bon souvenir d'une soirée où j'ai montré Jupiter un soir où ses satellites avaient des configurations intéressantes (l'un passait devant le disque, l'autre sortait de l'ombre, ils se sont croisés et on pouvait distinguer les différences de diamètre). J'avais le temps alors j'ai passé une heure à fignoler la collimation. Comme le Dobson n'est pas motorisé, on s'est limité à x190, donc Jupiter n'était pas bien grosse. Mais nette. Et mes visiteurs ont vu ce qu'il y avait à voir sans que je leur dise. Parfois, les gens savent lire une image planétaire sans avoir besoin d'elle remplisse le champ (ce qui est impossible, de toute façon). C'est très simple : tu pointes la Polaire à fort grossissement et tu décollimates à fond. On voit alors le miroir primaire éclairé par l'étoile et, au milieu, l'ombre du secondaire. Est-ce que l'image bouillonne ? frémit ? ondule légèrement ? est figée ? Si tu examines ça régulièrement, tu auras une échelle de valeur qui te permettra de dire, à tout moment : ah ça turbule un peu mais pas trop (par exemple). (Et tu verras que, souvent, si on attend un certain temps, ça s'améliore : le temps que le télescope se mette à température, mais aussi que l'atmosphère s'équilibre. En été ça peut être long.)
  16. Nan mais c'est la science-fiction : supposons que la Terre est ronde et qu'elle tourne autour de Jupiter. Nan, mieux : du Soleil. Et on exploite les conséquences sur les populations de ce monde. Par exemple, si la Terre tourne, les arbres sont penchés en sens inverse à cause de la vitesse ; les nuages sont plaqués à l'arrière du globe ; quand les gens sautent une seconde, il retombent trois-cent mètres plus loin (car la Terre a avancé sous leurs pieds) ; etc.
  17. Mouais, ça change pas grand chose par rapport à l'ancien serveur : Mais c'est vrai que trois armoires de mémoire vive, c'était insuffisant.
  18. On enlève un « morceau de la surface » terrestre grand comme « la moitié de l'Amérique ». C'est superficiel, ce n'est pas découper une tranche de tomate, juste une calotte (plus ou moins) fine. Ça devrait donc très légèrement modifier le centre de gravité (ça dépend de l'épaisseur du morceau de surface enlevé), ce qui risque en effet de changer l'axe de rotation terrestre, mais pas de beaucoup.
  19. vi est toujours très utilisé dans le monde Linux (en fait c'est une variante qui est très utilisée : vim). J'ai essayé de l'apprendre, j'ai laissé tomber, mais c'est parce que j'ai été convaincu que ce truc là est ce qui se fait de mieux. Je ne serais pas étonné qu'un grand maître ceinture noire d'informatique comme Créateur de Bugs soit capable de fermer proprement un fichier ouvert avec vi, manipulation totalement inaccessible au commun des mortels (moi j'ai dû débrancher la machine...) (Je parle français, je le prononce vé-hi et je fais ce que je veux.)
  20. Les Dobson 250 mm sont souvent livrés avec un 25 mm et un 10 mm, ce sont de bons choix de focale, il manque un 5 mm pour avoir un fort grossissement. (Mais quand on dit 5 mm, ça peut être 4 ou 5 ou 6 ou même un peu plus.) Les Dobson à bon marché sont tous fabriqués dans deux ou trois usines en Chine. La différence vient plutôt de l'équipement. Si tu hésites entre différents modèles, regarde les différences d'équipement ou d'accessoire et, si ça ne te dis rien, reviens nous en parler (en indiquant les différences). Par exemple un modèle sera fourni avec un chercheur coudé, un autre avec un viseur point rouge, quelle est la différence ? Je trouve qu'un forum est un bon endroit pour en savoir plus.
  21. Tout les accessoires sont utiles, aucun n'est indispensable. Je te conseille d'attendre avant de t'équiper en accessoires, ainsi tu les choisiras en fonction de ta première expérience (par exemple si tu aimes bien observer la Lune et qu'elle t'éblouit, un filtre lunaire pourra être intéressant, pas si tu l'observes rarement). Concernant les oculaires, je pense qu'il faut quand même en avoir trois, bien étagés, pour observer à faible, moyen et fort grossissement.
  22. Accumuler des poses courtes dépend du bruit de lecture du capteur. Si le bruit de lecture est égal à zéro, il est absolument identique de faire N poses de t secondes ou une seule pose de N fois t secondes. En pratique le bruit de lecture n'est pas nul, il faut donc poser plus longtemps en temps de pose cumulé (genre faire 60 poses de 1 minutes pour avoir l'équivalent d'une pose de 30 minutes). Si ça marche mieux avec des objets lumineux que des objets faibles, c'est parce que c'est vrai aussi pour les photos à long temps de pose.
  23. Pas d'accord, il suffit d'accumuler des poses courtes. Ce ne sera pas optimal, mais c'est possible, surtout qu'on est à F/D = 4. D'ailleurs l'ancien propriétaire faisait des photos avec cette configuration. De plus il me semble que son appareil photo est bien adapté à la photo en poses courtes voire très courtes (ce que certains ici appellent improprement le visuel assisté).
  24. Ce qui est embêtant avec ce genre de configuration, c'est que le porte-oculaire peut être inaccessible dans certaines positions, à moins de tourner le tube dans ses colliers, ce qui est pénible. Quand j'utilisais le 300 mm sur EQ6, j'avais repéré une position de départ qui m'assurait d'avoir le porte-oculaire à bonne hauteur quand je visais le sud et je m'y tenais. Il y a aussi l'équilibrage qui est compliqué (très important en photo), là aussi il vaut mieux équilibrer pour une région du ciel (exemple : méridien sud). Si tu fais beaucoup de visuel avec ce télescope, observer debout pourrait te fatiguer. Je suis presque dans ta situation : j'observe dans le jardin, dans un petit village perdu qui éteint ses lampadaires la nuit. Eh bien même dans cette situation, j'apprécie vraiment la simplicité du Dobson : vite sorti, vite rentré, je peux profiter des éclaircies. Ton 300 mm sur EQ6, tu ne pourras pas le laisser dehors (à moins d'avoir une cabane de jardin ?) il faudra donc le monter, puis le démonter. Je l'ai fait quand j'avais la EQ6, pour du visuel il n'y a pas besoin de faire une vraie mise en station donc ce n'était pas compliqué à part l'équilibrage. N'empêche, ça prend du temps, et c'est lourd (et la monture Celestron est plus lourde que l'EQ6) Pour du visuel, je pense que tu as intérêt à préférer un Dobson 300 mm goto. Je crois que tu as écarté la solution des deux télescopes ; c'est surtout là-dessus que je ne suis pas d'accord avec ton choix (en quoi deux télescopes plutôt qu'un est un inconvénient ?). À ta place je viserais une lunette 80 ED sur HEQ5 pour l'astrophoto + un Dobson 300 mm goto pour le visuel. Mais bon, on en a déjà parlé...
  25. C'est gros et lourd, mais « trop » ne dépend que de toi. Quand j'étais jeune, ça ne m'aurait pas fait peur j'ai déplacé un 300/1200 sur EQ6 en rase campagne (là ton matériel sera encore plus lourd). Aujourd'hui je ne pourrai plus, mais pas seulement à cause de mes cheveux grisonnants, surtout parce qu'entre temps j'ai découvert la monture Dobson. La monture Celestron CGX est costaude et je ne me fais pas d'inquiétude pour supporter le tube. Les intervenants plus hauts te mettent en garde qu'elle pourrait être limite pour l'astrophoto à cause du poids des accessoires supplémentaires (l'appareil photo, le dispositif d'autoguidage, peut-être autre chose). Oui mais les photos que tu nous as montrées prouvent qu'avec ce matériel il est possible de faire ces photos, il faut croire que la monture tient le choc. (Elles ne sont pas optimales pour un 300 mm, mais comme toi je trouve ça convaincant ; cela dit ne perd pas à l'esprit qu'une lunette 80 ED avec du matériel optimal fait aussi bien, sauf que ce sera avec des poses nettement plus longues). Ça ne dépend que de toi. Si tu vas voir le matériel, tu pourras juger. Non, là je trouve que c'est exagéré d'utiliser ce genre d'argument. La collimation, ça s'apprend. Sii elle n'est pas parfaite au début, ça n'empêche pas de découvrir le ciel. Disons qu'il ne faudra pas trop tarder l'apprentissage, mais tout le monde y arrive (normalement). Et ça ne dépend pas (que) du F/D. Mon Orion Optics 300/1200 est facile à collimater parce que le système de collimation est très bien fait : doux, précis, pas besoin d'outil. Il est plus facile à collimater que mon ancien Kepler 200/1200, sans parler de mon ancien C8 (il est vrai que le primaire est à F/2). Là tu auras un télescope chinois donc à mon avis ce sera plus compliqué quand même, mais je trouve que ce n'est absolument pas un critère de choix. Le gros point noir de ce télescope, c'est que ça va être un « bazar » (le surnom de mon 300/1200 quand il était sur EQ6), mais on te l'a déjà dit cent fois et, si j'ai bien compris, tu es dans on contexte où ce n'est pas vraiment un inconvénient. Ton choix n'est pas le mien, mais c'est ton choix. (Je trouverais malheureux que tu dépenses un pactole pour un matériel que quelqu'un aura choisi à ta place.)
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