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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Tout à fait ! Mais je préfère dire : trouver le bon grossissement qui révèle le mieux l'objet (la notion de pupille de sortie n'est pas toujours bien comprise et ce n'est pas elle qui intervient directement). Moralité de tout ça : quand on débute (et quand on ne débute pas), il faut observer les objets avec tous les grossissements disponibles.
  2. Dire les choses comme ça manque de précision et peut tromper. Qu'est-ce qui est plus lumineux ? Si j'observe des étoiles faibles, je les verrais moins bien avec une grande pupille de sortie qu'une petite. Ce qui est plus « lumineux » (entre guillemets car « lumineux » n'est pas une notion d'optique mais du langage de tous les jours), ce sont les objets étendus, par exemple le fond du ciel qui va noyer les plus faibles étoiles et les petites galaxies. Tu sais très bien ce que tu entends par « lumineux », mais pas forcément ceux qui te liront : certains pourraient croire que les objets faibles s'observent à faible grossissement, par exemple.
  3. Qu'est-ce que tu appelles la luminosité ? Il existe la notion de clarté d'un objet : objet ponctuel, comme une étoile ou un astéroïde, ou bien objet étendu, comme une nébuleuse. La clarté des objets étendus diminue lorsque le grossissement augmente. Ainsi, une faible nébuleuse sera mieux visible à faible grossissement. Mais la clarté des objets ponctuels est fixe. Or, parmi les objets étendus, il y a le fond du ciel : le ciel nocturne lui même est lumineux. Plus on grossit, plus le fond du ciel s'assombrit, tandis que les étoiles gardent la même clarté. C'est ce qui explique que les étoiles faibles sont mieux visibles à fort grossissement : elles émergent du fond du ciel parce que celui-ci est plus sombre. Tu noteras que c'est une question de grossissement. Le grossissement dépend de l'oculaire, mais ce n'est pas l'oculaire en soi qui explique la diminution de clarté, c'est le grossissement (disons que l'oculaire y participe indirectement).
  4. Je rebondis sur le message d'Adamckiewicz pour montrer que les calculs sont simples. Exemple : j'ai un télescope de 200 mm de diamètre et de 1200 mm de focale. On calcule le rapport d'ouverture : F/D = 1200/200 = 6. − Oculaire donnant une pupille de 5 mm (grossissement D/5) : il a une focale de 5 × 6 = 30 mm. − Oculaire donnant une pupille de 2 mm (grossissement D/2) : il a une focale de 2 × 6 = 12 mm. − Oculaire donnant une pupille de 1 mm (grossissement D/1) : il a une focale de 1 × 6 = 6 mm.
  5. Il faut tenir compte du diamètre et de la focale du télescope. N'hésite pas à lire les tonnes de tutoriels consacrés au choix des oculaires, c'est un grand classique.
  6. (Ce comparatif est la suite d'une discussion où Loïc30 avait cité précisément les trois instruments, mais c'est vrai qu'il devrait les rappeler ici, afin qu'on ne soit pas perdu lorsqu'on relira le sujet dans quelques années...)
  7. Bonsoir ! La pupille de sortie dépend des caractéristiques du télescope, ça n'a donc pas de sens de parler d'oculaire à petite pupille de sortie. Exemple : un oculaire de 10 mm utilisé avec un Orion Optics OMC 200 (c'est un Maksutov 200/4000) donnera une pupille de sortie de 0,5 mm, mais s'il est utilisé avec un Takahashi Epsilon 130 mm (ouvert à F/3,3) il donnera une pupille de sortie de 3 mm.
  8. À mon avis, pour des séances publiques il vaut mieux montrer les objets que l'on connaît.
  9. Tu pourrais ainsi te baser sur le catalogue Messier, mais en ajoutant des objets « oubliés » par Ch. Messier : j'avais fait un « complément Messier » pour ça : http://www.astrosurf.com/bsalque/cmessier.htm (La liste complète des objets est en bas de la page.)
  10. 'Bruno

    2 Objets Mystérieux

    Oui mais la première fois ? Et si on n'a pas l'habitude de regarder le ciel la nuit ? La première fois que j'ai vu les phares d'un avion en approche, je ne savais pas ce que c'était. J'ai attendu plusieurs minutes, ça avait légèrement bougé par rapport aux étoiles, puis ça a bougé de plus en plus et, au dernier moment, c'est passé au-dessus de moi et j'ai distingué les trois feux d'un avion tout fait classique. Mais quand il est loin (à peut-être 100 km) et ne bouge pas par rapport aux étoiles, ça ne ressemble pas du tout à un avion.
  11. Si la résolution effective est la même sur les deux images, il y aura forcément la même finesse d'image dans les deux cas. Mais on parlait d'un réducteur de focale de 0,75 et pour une caméra avec de petits pixels, passant d'un échantillonnage de 0,77" à 0,66". Si M57 est toute petite avec le réducteur, elle est presque aussi petite sans. Ce que tu oublies de prendre en compte est que la résolution effective ne dépend pas (en premier lieu) de la focale. Tu as l'air de croire qu'il suffit de doubler la focale pour doubler la résolution. Non, la résolution dépend de la qualité du suivi, de la turbulence qui étale les images pendant la pose, donc de la monture et du temps de pose. S'il faut poser plus longtemps, il faut une monture capable de le faire. Bref, je ne vois pas pourquoi M57 avec un échantillonnage de 0,66" à travers un télescope de 200 mm montrera plus de détails que M57 avec un échantillonnage de 0,77" (le pouvoir séparateur d'un 200 mm étant de 0,60"). Par contre ça augmente le temps de pose de 36 %, ce n'est pas négligeable.
  12. Mon avis : le Dobson 250 mm en tube plein est un très bon choix par rapport à ton contexte. Il est livré avec deux oculaires : je t'en recommande un troisième pour avoir un fort grossissement, un 5 mm disons. Et c'est tout. Ce qui est important, c'est d'observer dès que possible. Pour mieux voir les planètes et les objets du ciel profond, il ne faut pas des accessoires mais de l'expérience : apprendre à regarder, à se servir de la vision décalée, regarder chaque objets avec tous les grossissements disponibles, etc. Si vraiment tu veux acheter des oculaires supplémentaires, choisis des oculaires à grand champ, ils sont adptés aux Dobson (qui n'ont pas de moteur de suivi). Les plus chers sont les meilleurs (c'est simple, hein ! ). La mauvaise nouvelle, c'est que ce Dobson a un F/D court (= 5), qui a pour inconvénient de réclamer de bons oculaires (car les défauts optiques des oculaires sont amplifiés quand le F/D est court). Les accessoires, tu les achèteras plus tard en fonction de ton expérience et de tes goûts, car pour la plupart d'entre eux le choix est subjectif (c'est pour ça que tu liras tout et son contraire). En plus du troisième oculaire, c'est vrai qu'avoir des cartes de repérage est indispensable, soit sous forme d'atlas, soit avec un logiciel. Encore un choix subjectif. Sinon, la différence entre les trois Dobson 250 mm tube plein qui t'intéressent : − Sky-Watcher est une marque bien connue. Les deux oculaires livrés avec sont médiocres (attention : les "Super" ne sont pas des Super Plössl mais des Ramsden modifiés, c'est du bas de gamme). Plus haut je conseillais juste un troisième oculaire, mais là je suis déçu, s'il te reste des sous tu pourrais en effet choisir deux oculaires pour les remplacer. − Le Perl a l'air identique. Je soupçonne que c'est bel et bien le même. − Le Bresser m'attire plus grâce aux tourillons (les demi-cercles) : ça facilitera l'équilibrage (le point faible des deux précédents). Il n'est livré qu'avec un oculaire de 25 mm, mais un bon (un Super Plössl). Là maintenant, je pense que le Bresser est supérieur aux deux autres pour ces raisons (tourillons et oculaire), mais je peux me tromper. Avec ce télescope, il manquera deux oculaires, de 5 mm et 10 mm par exemple.
  13. Je trouve que c'est une très bonne idée ! En fait c'est ce que j'avais en tête lorsque je t'ai demandé si tu avais un télescope. Commence par faire une liste d'objets accessibles à ta lunette, puis observe-les tous : une description + un dessin. Tu pourras alors les présenter dans une page Web qui se complètera petit à petit. Tu pourrais ainsi te baser sur le catalogue Messier, mais en ajoutant des objets « oubliés » par Ch. Messier : j'avais fait un « complément Messier » pour ça : http://www.astrosurf.com/bsalque/cmessier.htm
  14. Ah, la discussion se poursuit à cet endroit : https://www.webastro.net/forums/topic/225104-celestron-nexstar-4se/#comment-3023211 --- INTERDIT DE RÉPONDRE ICI --- (sinon on va tout mélanger) ----------------- (Je laisse ma réponse de tout à l'heure) Attention : Deborah a remonté un vieux sujet, ce n'est pas à Charles Templar qu'il faut répondre mais à Deborah. Deborah : je ne connais pas ce modèle, mais Celestron est une marque fiable, tu ne prends pas de risques. Ton mari a été consulté ? Ce n'est pas une surprise ? Ce télescope est très bien si ton mari a des contraintes d'encombrement ou de transport. Par exemple si vous êtes citadins et qu'il devra emmener le télescope en voiture jusqu'au site d'observation à la campagne, c'est ce genre de télescope qui est bien adapté. Mais bien sûr, la transportabilité nécessite de « sacrifier » le diamètre. Si le but est d'observer les planètes, le « goto » est utile parce qu'il apporte un suivi automatique (mais le pointage automatique ne sert à rien : les planètes sont visibles à l'œil nu !). C'est si vous habitez à la campagne avec un site d'observation à proximité (jardin, terrasse...) que c'est un mauvais choix puisque, pour le même prix, vous auriez un télescope non-compact de plus grand diamètre, donc plus performant, par exemple un Dobson vu que le but n'est pas de faire de la photo. Mais je suppose que vous en avez parlé avec le vendeur.
  15. Ici : http://www.astrosurf.com/bsalque/batlas.htm Conseil : ne te limite pas à une phrase par message, ça ne fait pas avancer le dialogue et c'est agaçant.
  16. Donc tu sais programmer, super ! Pour dessiner une carte du ciel, il faut dessiner des ronds à la position calculée sur la carte à partir des coordonnées des étoiles. Ça ne s'explique pas en un simple message. A priori il faut pouvoir faire de la programmation graphique. Et là c'est à toi de donner un maximum de renseignements (*) (ne serait-ce qu'écrire explicitement que tu sais programmer, et si oui avec quels outils exactement). Là je dois te tirer les vers du nez, c'est désagréable. Je te montre deux cartes que j'ai faites, est-ce que ça te dirait de faire l'une ou l'autre (ou les deux) ? − Un extrait de mon atlas des constellations : http://www.astrosurf.com/bsalque/Atlas/Q04c.pdf − Une carte du ciel à nos latitudes en juillet 2010, avec la position des planètes : http://www.astrosurf.com/bsalque/2010-07.pdf ------ (*) Si tu écris une phrase par message, le dialogue va durer des années !
  17. Si c'est avec le même télescope, augmenter la focale augmente le rapport F/D. Pour quoi faire cadrer serré ? Et puis c'est faux, au lieu d'allonger la focale, il suffit de « croper ». Tazdevil parle d'un échantillonnage de 0,66". Tu crois vraiment que s'il doublait la focale (et quadruplait le temps de pose), il atteindrait une résolution de 0,33" ? Avec un télescope de 150 mm ?
  18. Ben je trouve que ton projet est excellent, pas besoin d'en chercher un autre. Il faut juste que tu saches programmer et que tu saches ce qu'est une projection en cartographie. C'est pour ça que je posais la question plus haut. Si oui et si tu te lances là-dedans, je pourrai t'aider car je l'ai fait et j'ai adoré !
  19. Tu as renoncé au projet de carte du ciel ? Dommage. Est-ce que tu as un télescope ?
  20. Ah, je comprends à présent ! Est-ce que tu sais programmer ? Est-ce que tu sais ce qu'est une projection en cartographie ? Si oui, tu peux écrire toi même un programme qui génère des cartes du ciel. Il faudra se baser sur un catalogue d'étoiles, par exemple le Bright Star Catalogue (http://cdsarc.u-strasbg.fr/viz-bin/Cat?V/50). Si non, il faudra peut-être trouver un autre projet...
  21. Ce qui est dommage, c'est qu'ils présentent des photos des objets-vedettes (M42, M31, la Lagune, tout ça) mais des dessins seulement pour les petites taches floues. Quel dommage qu'ils n'aient pas mis de dessins de M42, de la Lagune, des Dentelles, etc. !
  22. Ce qui compte, c'est l'échantillonnage. Si on allonge la focale soi disant pour cadrer au mieux les petits objets, on va suréchantilloner, avec comme conséquence une augmentation du temps de pose. Non, il ne faut pas chercher à cadrer les petits objets (pour quoi faire ?), ce qu'il faut faire c'est adapter l'échantillonnage, et il me semble que c'est ce qu'a fait Tazdevil. (Ensuite, si on veut on fera un crop, voilà tout.) ------ Gain en résolution uniquement si le diamètre du télescope, l'atmosphère et la qualité du suivi le permettent !
  23. Non, non, c'est plutôt deux ou trois par an. Disons qu'il y a eu une petite coupure en 2021 à cause de l'arrêt de la maison d'édition, si j'ai bien compris. Attention qu'il y aura au moins 89 « constellations » au lieu de 88 puisque les nuages de Magellan seront traités à part. Je ne serais pas surpris qu'ils traitement à part, aussi, l'amas Virgo. Donc 90 « constellations » : il faut s'attendre à avoir entre 25 et 30 tomes. Chouette ! Ces livres sont, pour moi, le chef-d'œuvre absolu de la littérature astronomique : ils surpassent les trois tomes de Burnham, que je considérais jusqu'alors comme le chef-d'œuvre des chefs-d'œuvres. Mais il ne s'agit pas d'un guide d'observation. C'est une présentation (extrêmement bien faite !) de ce que sont les objets que nous observons. Savez-vous que les Dentelles du Cygne ne sont pas les restes d'une supernova qui a explosé, mais l'allumage du gaz expulsé avant l'explosion par l'onde de choc due, elle, à l'explosion et qui a rattrapé ce gaz (en gros) ? Voilà de quoi parlent ces livres. Ils permettent d'en savoir plus sur ce qu'on observe. Je trouve qu'il n'y a pas grand intérêt à observer des taches floues si on ne sait pas ce qu'elles sont. Les guides d'observation sont très utiles pour nous expliquer comment trouver les taches floues, et les Annals of the deep sky (ainsi que le Burhnam's Celestial Handbook) remplissent l'autre moitié : nous raconter ce que sont ces taches floues. Burham est plus littéraire et nous le raconte comme un guide qui nous ferait visiter un château. Kanipe et Webb sont plus scientifiques et nous décrivent l'astrophysique des objets avec de multiples schémas et photos. Attention, Chrismlt ne parlait pas du Night Sky Observer's Guide, qui est bel et bien un guide pratique pour l'observation (il y a des descriptions dans plusieurs instruments, des dessins, des photos, des cartes de repérage), mais des Annals of the deep sky.
  24. C'est surtout une question de diamètre. Avec lunette 80 mm, 2,5xD donne 200 fois de grossissement. C'est trop peu pour être gêné par la turbulence atmosphérique. Mais une lunette ED de 200 mm aurait beaucoup plus de mal à atteindre 2,5xD : 500 fois, c'est trop fort la plupart du temps depuis nos sites d'observation courants. C'est le fort grossissement qui passe mieux. C'est grâce à la qualité optique : si celle-ci n'est pas très bonne, les images sont moins contrastées, un peu plus empâtées : elles ne peuvent donc pas être grossies autant qu'une image parfaitement contrastée.
  25. Ben oui, mais si tu as les moyens et que tu fonctionnes par coup de cœur, peu importent les arguments rationnels, non ? J'ai l'impression que le plus gros risque, c'est celui d'avoir des regrets si tu laisses tomber. Au pire, elle fait double emploi et tu la revends. Parfois il ne faut pas écouter nos avis... (Zut, du coup il ne faut pas m'écouter ) (Je ne connais pas ce modèle, mais j'ai déjà regardé dans une 127/1200 appartenant à un membre du club. C'est une lunette excellente pour le ciel profond à grand champ. J'ai un très bon souvenir de la Voie Lactée d'été à grand champ avec un Ethos 21 mm je crois.)
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