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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Ne nous dispersons pas et n'embrouillons MarcDesmilles ! Déjà, on ne résout pas un problème en achetant un accessoire. Voilà, bien répondu ! Sur la vidéo, la Lune n'est pas très nette. Ce n'est pas un problème de suivi puisque c'est une vidéo ! Quant à la collimation, avant de dire que c'est mal collimaté il suffit de vérifier. MarcDesmilles : quand tu regardes la Lune au télescope, avec un oculaire, elle n'est pas plus nette que ça ? Normalement elle est bien plus nette que ça. C'est seulement si le problème persiste aussi à l'oculaire qu'on pourra dire que c'est la collimation. Je sais pas, j'ai l'impression que la mise au point n'est pas terminée, mais je n'ai pas compris si ça pouvait venir de là.... C'est flou comme si c'était pris à travers une fenêtre. MarcDesmilles : ce n'est pas pris à travers une fenêtre, par hasard ? La turbulence ? À ce point ? Si cc'est la turbulence, la Lune sera aussi floue à l'oculaire. Pense à faire des comparaisons avec l'image à l'oculaire, la prochaine fois, qu'on sache si le défaut vient du télescope ou de la prise de vue.
  2. En général, on a besoin d'un faible grossissement pour maximiser le champ sur le ciel. Or le champ sur le ciel dépend de la focale mais aussi du champ apparent de l'oculaire. Exemple : au coulant 31,75 mm, comparons un Hyperion24 mm (68°) et un Plössl 32 mm (52°). 24 x 68 = 1632 32 x 50 = 1664 C'est la même chose. Pourtant, je trouve préférable d'utiliser celui qui a la plus courte focale : − Il a le plus grand champ apparent, ce qui donnera une vision panoramique. − Il grossit plus, ce qui donnera une meilleure résolution et diminuera la luminosité du fond du ciel, faisant apparaître les plus faibles étoiles. Du coup je ne trouve pas judicieux de se forcer à acquérir un oculaire donnant le grossissement équipupillaire.
  3. [Je supprime ma remarque devenue inutile.] Inconvénient : on ne peut pas pointer avec, il faut donc ajouter un dispositif de pointage.
  4. Voilà, ça c'est un point que MarcDesmilles pourra vérifier la prochaine fois (ce soir ?).
  5. La luminosité des jumelles, ça n'existe pas (sauf si les jumelles sont fluorescentes). Là tu parles de la clarté des objets étendus (nébuleuses, fond du ciel...) C'est intéressant mais pas essentiel, je trouve. La notion de magnitude limite me paraît bien plus importante.
  6. Houlà, ça se disperse... MardDesmilles a dit qu'il obtenait une image nette dans le viseur ou l'écran du boîtier photo, même en zoomant. Donc ce n'est pas un problème de turbulence ou de backfocus ou de défaut optique. Ce n'est pas non plus une question de temps de pose trop long. Pourquoi, alors que l'image est nette dans le viseur ou l'écran du boîtier photo même en zoomant, la photo est floue ? Voilà la question. N'embrouillons pas le sujet...
  7. Ah OK. J'en parlais parce qu'il y a le même réglage que celui indiqué par Jeap, mais tu as l'air de dire que ce réglage ne sert à rien, c'est ça ?
  8. Bonjour ! Je ne vois pas trop l'intérêt de rechercher le grossissement minimum. Le plus grand champ sur le ciel, ça je comprends. Et tes calculs m'ont l'air juste. Dans l'optique de chercher le plus grand champ sur le ciel, il faut trouver des oculaires ayant A = champ apparent et f = focale tels que A × f ~ 2700 (valeur maxi au coulant 50,8 mm). L'oculaire que tu cites convient parfaitement.
  9. Dire les choses de cette façon est trompeur. C'est la clarté des objets étendus (nébuleuses, fond du ciel...) qui dépend de la pupille de sortie. Mais la clarté des étoiles dépend du diamètre (et de la transmission), et la magnitude limite dépend aussi du grossissement. Le diamètre est le critère n°1 : il est évident qu'on verra bien plus de choses avec des jumelles 25x150 qu'avec des jumelles 7x42, pourtant avec la même pupille de sortie. De plus la différence entre 5,25 et 5,00 de pupille de sortie est quand même négligeable.
  10. Ah, la nébuleuse de l'Étoile Flamboyante... Le Cocher est bien bas en ce moment. Il faut attendre qu'il monte. D'autant que c'est une nébuleuse très faible. Une petite astuce : les objets NGC ont été découverts visuellement, les objets IC ont été découverts par la photo. Donc la majorité du temps, les objets objets IC sont plus difficiles. (Exception : les grands amas ouverts comme IC 4756 ou les Pléiades Australes qui obéissent à une autre logique.)
  11. Si j'étais toi je vérifierais quand même mon hypothèse.
  12. J'ai réduit ta photo : n'a-t-elle pas l'air nette ? (à vrai dire je ne trouve pas...) http://www.astrosurf.com/bsalque/lune-floue.jpeg (Elle est tellement moche que le forum refuse de l'afficher !)
  13. Du coup j'en ai profité pour régler mon porte-oculaire MoonLite, parfois il avait tendance à se rétracter si, accidentellement, je le poussais de la tête. J'ai quelques clés allen, heureusement j'avais la bonne. Eh bien c'est un réglage fin : un poil de tour de vis et on sent la différence.
  14. 'Bruno

    Oculaires?

    En planétaire, l'accessoire qui change tout, c'est la tête binoculaire. Il faut juste vérifier qu'on arrive à fusionner les images (je sais que certains n'y arrivent pas). La tête binoculaire William Optics coûte dans les 300 €, c'est de l'entrée de gamme et pourtant ça marche : − J'ai l'impression que ça grossit deux fois plus. − Quand je pointe la Lune, on dirait un poster ! − Et la magie : les effets de la turbulence sont compensés je ne sais comment par le cerveau, donnant une image moins turbulente, plus agréable. Le modèle William Optics est livré avec deux oculaires de 20 mm et une Barlow, et ça fonctionne très bien. Sur un C8 ça donnera x200, c'est parfait ! Pas besoin d'acheter d'autres oculaires. À côté de ma tête binoculaire, j'ai des oculaires Pentax XW et Nagler qui coûtent, pour un seul d'entre eux, autant que la tête binoculaire. Ben je préfère observer les planètes avec la tête binoculaire d'entrée de gamme. Donc 300 € et quelques, c'est cher, mais pas plus qu'un oculaire haut de gamme qui, lui, n'atténuera pas la turbulence. (J'ai cité le modèle William Optics parce que je le connais, mais je suppose que les autres marques sont tout aussi recommandables.)
  15. Hypothèse : le viseur affiche une image nettement plus petite qui, du coup, semble nette. (Quand on rétrécit une image, ça la rend toujours plus nette en apparence.)
  16. Je viens juste pour te dire : essaie ce qu'a dit Jeap ! Tant que tu n'as pas essayé, tu ne peux pas conclure qu'il faut changer le porte-oculaire.
  17. Si tu envisages l'imagerie du ciel profond, je t'encourage à calculer les échantillonnages : p = taille du pixel en mm F = focale du télescope en mm La taille du pixel sur le ciel correspondra à un angle a = arctan(p/F). Exemple : avec un 150/750 et des pixels de 6 µm, on obtiens a = arctan(0,006/750) = 4,584E-04 degrés = 1,65". Je trouve que c'est pas mal pour du ciel profond. Avec des pixels de 3 µm, on aurait seulement 0,83" par pixels, or le télescope et la monture ne permettent probablement pas d'atteindre cette résolution, on serait donc obligé de poser 4 fois plus longtemps (vu que les pixels sont 2 fois plus petits) sans que ça apporte quoi que ce soit. C'est vrai qu'un C8 avec réducteur F/6,3 aura une focale longue et, avec les pixels minuscules des capteurs modernes, un échantillonnage trop petit. C'était bien avec les anciens capteurs, mais les constructeurs des APN et des caméras CCD font un concours de celui qui aura le plus de mégapixels, et pour ça le plus facile est de les rétrécir (c'est pourquoi je considère le nombre de mégapixels comme un attrape-gogo : on se retrouve avec des pixels riquiquis et un gros suréchantillonnage). Je t'encourage aussi à regarder (si tu ne l'as pas encore fait) quel matériel précis (monture, capteur, matériel de guidage, réducteurs de focale...) utilisent les astrophotographes. En général c'est précisé dans les sujets où ils exposent leurs photos. Tu verras ainsi le matériel « qui marche », par exemple quel réducteur de focale donne des résultats.
  18. Ah oui, bonne idée de réviser ! Du coup tu pourras poser la question aux gens, quelque chose (la présente discussion) me dit qu'ils ne répondront pas tous pareil ! Pour M27, explique bien que c'est ce qui attend notre Soleil dans quelques milliards d'années (beaucoup de gens croient que toutes les étoiles finissent par exploser, hé non). Essaie aussi d'expliquer le coup du "dernier souffle", même sans rentrer dans les détails de l'ionisation. Il faut expliquer que, pendant que le cœur de l'étoile se rétracte et se réchauffe, ses couches externes sont éjectées peu à peu. Un jour, le cœur finit par atteindre une température qui chauffe le gaz environnant (plutôt que dire qui l'ionise) au point de le rendre lumineux : on voit le gaz éjecté. Mais ça ne dure pas longtemps car, à mesure que ce gaz s'éloigne de l'étoile mourante, il se refroidit. Quelque chose dans le genre. Quand au coeur, qui se transformera en naine blanche, on le voit au Dobson 250 mm au milieu de la nébuleuse (mais c'est discret...) Et il faut préciser que les autres étoiles qui se projettent sur la nébuleuse sont en fait en arrière plan. (M27 est une des plus proches nébuleuses planétaires, je crois.)
  19. Si tu fais allusion à l'expansion de l'univers, c'est que tu n'as pas compris sa nature. L'expansion de l'univers ne met rien en mouvement, c'est juste qu'elle augmente les distances. Par exemple elle étire les longueurs d'onde (le décalage vers le rouge cosmologique n'est pas un effet Doppler mais la conséquence de l'augmentation des longueurs d'onde dans l'espace en expansion). De plus je ne comprends pas à quoi tu penses lorsque tu parles des limites de l'univers. Il me semble que dans les théories modernes l'univers n'a pas de limite, il est même possible qu'il soit infini.
  20. C'est en général ce que font les possesseurs de Schmidt-Cassegrain, et c'est grâce au réducteur de focale que ces instruments sont considérés comme polyvalent. Il faut juste vérifier le champ du réducteur de focale, comme l'a dit Krotdebouk plus haut. Autrefois j'ai fait de l'imagerie avec une caméra SBIG ST7 et j'utilisais un C8 avec un réducteur Optec Maxfield F/3,3 (comme tout le monde à l'époque) ; ce réducteur était adapté au petit capteur de la ST7, mais pas plus gros. Tu sais déjà quel capteur tu vas utiliser ? Mais effectivement, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des utilisations avec un Maksutov. D'ailleurs en général il me semble que les réducteurs de focale sont attachés à une formule optique voire à un instrument précis. Par exemple je crois que les réducteurs de Celestron ne sont utilisés que sur des Celestron.
  21. Je pense que c'est sous-entendu : toutes les propriétés des astres que l'on étudie sont valables au moment de l'observation. Lorsqu'on dit qu'une galaxie est en collision avec une autre, c'est sous-entendu au moment de l'observation, même si cette collision a en réalité cessé depuis belle lurette. Lorsqu'on dit qu'une supernova vient d'exploser dans NGC 4647, c'est le même sous entendu, car en réalité elle a explosé il y a 17,5 millions d'années : on ne peut pas dire qu'elle « vient » de le faire... Mais c'est toujours sous-entendu : par rapport aux observations, du coup on ne le précise jamais. (C'est pour ça que j'avais mal compris ta question au début, je croyais que tu t'interrogeais sur la définition précise du début du phénomène nébuleuse planétaire par rapport à l'évolution d'une étoile.) Par contre je suis en désaccord sur un point : pour moi, dire que M27 a 4000 ans est vrai, parce qu'on vit dans un espace-temps dans lequel nous n'avons accès qu'à l'univers observable, et dans notre espace-temps observable M27 a bien 4000 ans. En gros, quand on parle de M27, on parle de M27 sur la photo, pas de M27 le 05/08/2022. C'est un point de vue qui me semble plutôt correct. (Il me semble que l'espace-temps ayant notre âge en tout point n'a pas plus de réalité que l'espace-temps observable.) Et je suis d'accord que le débat est intéressant ! Surtout si ça encourage à observer M27, qui vaut le coup !
  22. Si elle est près d'une étoile, elle se déplacera grâce au vent stellaire. Et là, ça dépend de la vitesse de ce vent. Ensuite, il y a sa vitesse en orbite, qui dépend de plein de paramètres. Mais tu parles de confins de l'univers, donc tu supposes qu'elle n'est proche d'aucun objet, c'est bien ça ? Dans ce cas je pense que la réponse est zéro. Pour faire avancer la planche de surf, en l'absence de gravitation, tu penses à quel phénomène ? La pression due aux molécules interstellaires ?
  23. En fait j'avais répondu un peu de travers... Pour ta question, je suis d'accord avec toi, et pas d'accord avec Alhajoth et 22Ney44. Tout à fait d'accord. (Mais ça n'a aucun intérêt de connaître son âge réel actuel puisqu'on n'a pas accès à son présent.)
  24. French_7 : en fait je n'avais pas compris la question précise, et je ne serais pas étonné de ne pas être le seul. Bref, 4000 ans, c'est l'âge de la nébuleuse au moment où on l'observe, pas ce que tu appelles son âge réel actuel. Je suis d'accord avec toi, pas avec Alhajoth et 22Ney44. 22Ney44 : si l'âge est mesuré par la vitesse d'expansion, c'est qu'on mesure la durée entre la nébuleuse telle qu'on l'observe et le moment théorique où cette nébuleuse devait avoir un diamètre nul. Si cette durée est de 4000 ans, ça veut dire qu'il a fallu 4000 ans à la nébuleuse pour atteindre la taille que l'on observe sur les images actuelles. C'est donc bien l'âge observé sur les images actuelles, qui ne comporte pas la « correction » due à sa distance. Ma précédente réponse, un peu hors-sujet : L'âge d'une nébuleuse planétaire, c'est la durée écoulée depuis qu'elle s'est « allumée ». Mais le gaz de cette nébuleuse était présent depuis des millions d'années (il a été expulsé peu à peu par l'étoile mourante), et l'étoile était là depuis plus longtemps (des milliards d'années en général). Une nébuleuse planétaire se forme durant un instant précis, très court : au moment où le résidu de l'étoile (future naine blanche) devient suffisamment chaud pour ioniser le gaz qui l'entoure. À ce moment, un fort vent stellaire arrache une dernière fois une partie des couches externes de l'étoile, cette fois à grande vitesse. La vitesse d'éjection est de l'ordre de la dizaine de km/s. 10 km/s, c'est 30.000 fois moins que la vitesse de la lumière, il faut donc 30.000 ans à ce gaz pour être éloigné de 1 année-lumière de son point de départ, l'étoile. À cette distance, le gaz est trop loin pour être ionisé, la nébuleuse planétaire est de nouveau éteinte. En fait, une nébuleuse planétaire ne reste allumée que quelques milliers d'années avant de s'éteindre peu à peu à mesure que le gaz s'éloigne de l'étoile. La nébuleuse devient alors de plus en plus faible, fantômatique, puis invisible. Quelques milliers d'années comparées aux milliards d'années écoulées depuis la naissance de l'étoile, c'est très court. C'est pour ça que les nébuleuses planétaires sont des objets rares. Une nébuleuse planétaire, c'est le dernier souffle − son plus beau ! − de l'étoile mourante.
  25. Ah OK. Je pensais à des soirées organisées pour le public, genre Nuit des Étoiles, mais effectivement ça doit être ça.
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