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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Avec l'ETX, quel(s) grossissement(s) utilisais-tu le plus ? Si tu avais un grossissement préféré en ciel profond, regarde la focale de l'oculaire. Il te faudra alors un oculaire de cette focale divisée par 3,3333 (ce nombre est le rapport entre le F/D=15 de l'ETX et le F/D=4,5 du Flextube, ça te permettra d'avoir un grossissement équivalent). Par exemple si tu aimais observer avec un 20 mm, pour le Flextube il faudra un 6 mm. (En planétaire ce calcul ne marchera pas à cause de la turbulence.)
  2. Oui, mais ce sont deux instrument entre lesquels on peut hésiter (deux télescopes d'initiation à bon marché).
  3. Très bonne idée de comparer ces deux instruments !
  4. Normalement la magnitude limite dépend du temps de pose. (Et des performances du télescope.)
  5. Pour la collimation, il faut défocaliser le moins possible, idéalement il faut vérifier la collimation sur l'étoile focalisée. Là tu présentes une étoile très défocalisée, on ne verra pas de défaut, sauf s'il est énorme (et alors on l'aurait vu rien qu'en examinant le télescope). Défocaliser comme sur ton image peut servir pour un star test, ou pour évaluer la turbulence, c'est autre chose.
  6. Oui, éventuellement un filtre lunaire pour observer la Lune à faible grossissement. Par contre, les filtres colorés ne devraient pas t'être utiles sur les planètes : ce sont des accessoires très spécifiques qui servent à améliorer le contraste sur des formations précises : tempêtes de poussière sur Mars, formations dans les bandes de Jupiter, etc. Ça sert pour des observations pointues (et ça rend l'image moche) ; avant l'ère du marketing, c'était recommandé à partir de 300 mm de diamètre. J'en possède deux, un bleu et un rouge. Le bleu est utile sur Vénus à partir de 200 mm de diamètre, tellement la planète est lumineuse. Quand j'observais au 115/900, je ne trouvais pas Vénus trop lumineuse. Le rouge ne m'a jamais convaincu, même au 300 mm. Il est vrai que je ne fais pas de suivi des formations planétaires. Par exemple j'ai vu la tempête de poussière sur Mars en novembre 2020 (avant les astrophotographes, donc au début je ne savais pas ce que c'était....) avec mon Dobson 300 mm... sans filtre. (Je crois que c'est un filtre jaune qui peut aider à mieux voir ces tempêtes. Celle que j'ai vu était très facile, presque aussi blanche que la calotte polaire sud.)
  7. Je n'en vois pas l'intérêt sur un télescope de 115/900. Mais je ne suis pas fan des filtres en général. Si tu as des sous pour acheter un bon Plössl et quelques filtres, je dirais de les utiliser pour acheter juste un oculaire, mais à grand champ.
  8. S'il n'est pas rond vu du porte-oculaire, c'est qu'il n'est pas orienté exactement vers le porte-oculaire : il faut le tourner légèrement.
  9. Pareil que tout le monde, j'aime beaucoup ces dessins grâce à leur réalisme !
  10. Tu pourrais essayer de discuter avec le vendeur. Quand je revendais du matériel, ça m'arrivait fréquemment d'attendre que l'acheteur ait essayé chez lui le matériel (et que tout soit OK) avant d'encaisser son chèque. Évidemment, il faut une confiance mutuelle, mais entre astronomes amateurs normalement on s'entend bien.
  11. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    Ah, un jeu amusant ! Je dirais : NGC 40, NGC 7008, NGC 7479 (en plus Le Den a soufflé) et... Ah, l'amas ouvert, je ne vois pas. NGC 7789 ?
  12. Tu dis que tu as un Kellner 25 mm et un Plössl 10 mm. Tu en es bien sûr ? (J'ai regardé sur le site du magasin, ils parlent d'un Kellner 25 mm et un Kellner 9 mm.) Je te crois, hein, mais c'est juste pour être sûr, car les instruments d'initiation sont souvent livrés avec des oculaires "Super" (des Ramsden modifiés, je crois, à ne pas confondre avec des Super Plössl), et eux sont médiocres. Normalement les Plössl chinois sont corrects. Les Kellner, je ne sais pas. (J'ai eu autrefois un Dobson chinois qui était livré avec des Plössl 25 mm et 9 mm, et je ne voyais pas la différence avec des Super Plössl de marque Meade que je possédais déjà.) Bref, je ne suis pas convaincu que tes oculaires soient si médiocres. Un oculaire à grand champ pourrait être intéressant, il donnera des vues plus spectaculaires. Mais fais quelques observations avant de choisir un oculaire plus haut de gamme, pour être plus sûr de tes besoins.
  13. Merci pour les précisions ! Si tu as un peu de temps, tu pourrais re-travailler ton texte (assembler les trois parties) et le poster sur le forum des tests. Je pense que ton témoignage pourrait faire un test très instructif, d'autant que ce serait un test comparatif (ce qui n'est pas courant).
  14. Très intéressant témoignage ! La Barlow aussi avait été achetée plus tard, ou bien était-elle livrée avec le télescope ? Le test serait vraiment intéressant si tu avais observé en même temps au télescope de 130 mm, comme semblait l'annoncer la première phrase. Aurais-tu oublié un paragraphe ? (Une telle comparaison serait très instructive car ce sont deux instruments très proches en théorie.)
  15. Je possède la 150/1200, c'est presque pareil. C'est un instrument qui a des qualités, mais ce n'est pas un instrument facile à sortir et à manipuler. Comparé à mon Dobson 300/1200, c'est le jour et la nuit : il faut installer la monture, les contrepoids, poser la lunette, avec un équilibrage difficile vu la longueur du tube. Et la longueur du tube complique la manipulation : pour observer, il faut bien tendre les bras car les flexibles sont looooooin. Impossible de pointer au zénith car le chercheur droit est en bas du tube, et difficile sans se faire un torticolis dès que la hauteur dépasse 60°. On observe à genoux par terre quand l'astre est très haut, debout sur la point des pieds quand il est bas... Plus facile à sortir et emmener que le Flextube 250 mm, je verrais bien un Dobson 150/750 de table (à condition d'avoir une table).
  16. Bonjour NicoC ! Les oculaires de 25 mm et 10 mm sont bien choisis, il manque juste un fort grossissement, et je pense que tu peux viser un 6 mm (150 fois). Les formules théoriques ne doivent pas être prises au pied de la lettre. Et je pense qu'il est inutile de collectionner les oculaires, surtout avec un instrument d'initiation. Là tu sembles parti pour en avoir six... (Je précise que j'ai eu un 115/900 quand j'étais jeune et il m'en reste de très bons souvenirs. Attention toutefois à ne pas lui en demander plus qu'il ne peut offrir : en ciel profond, par exemple, son domaine de prédilection, ce sont les amas ouverts − plus que les nébuleuses et galaxies.)
  17. Ah oui, bonne remarque ! J'avais eu ça autrefois sur mon 115/900 : le support du chercheur avait un rayon de courbure plus court, ça avait déformé le tube, du coup le porte-oculaire n'était plus perpendiculaire au tube. Ça aussi, il faut le régler avant de collimater. ------------------- Par rapport au tube, vu de devant ? Exemple : Il faut vérifier que la taille des branches de chacun des quatre côtés est identique. On s'en fiche du concentrer, on n'est pas encore à l'étape de collimation. Si le secondaire n'est pas au centre du tube, s'il est mal orienté, pas en face du porte-oculaire ou si le porte-oculaire n'est pas à 90°, l'image du concentrer ne sera pas exploitable. Enlève cet accessoire et regarde dans le porte-oculaire : est-ce que le secondaire est bien en face ? Ah non, il faut régler ça avant de passer à la suite. C'est OK, on peut passer à la collimation. Tu parles des vis de collimation ? Tant que le secondaire n'est pas correctement positionné, tu n'as pas à y toucher.
  18. Le miroir secondaire doit être centré par rapport à l'entrée du tube. C'est logique, non ? Une fois ce réglage fait (avec les vis de l'araignée), on n'y touche plus. Ensuite, si le miroir secondaire n'est pas centrée par rapport au porte-oculaire, il faut le centrer en le déplaçant à la main selon l'axe du tube (vers le haut du tube ou vers le bas). Une fois bien en face du porte-oculaire, on serre la grosse vis (dont le desserrage a permis de translater le support du secondaire) et on n'y touche plus. Si le miroir est alors vu elliptique, il faut ensuite le tourner sur lui même (toujours à la main) pour bien le mettre en face du porte-oculaire (il doit apparaître parfaitement circulaire). Et on n'y touche plus. Normalement, tous ces réglages se font une fois pour toutes, ça ne bougera plus (surtout le premier, qui normalement est fait à l'usine). Mais si on ne les fait pas, il sera impossible de collimater. Il reste alors à collimater, réglage très précis qui se fait avec les vis de collimation.
  19. Tu veux dire que le miroir secondaire, vu de l'avant du télescope, n'est pas centrée ? Dans ce cas il faut régler les pattes l'araignées, il doit y avoir des petites vis sur le tube pour faire ça. Sur cette photo on voit deux vis en bas et à gauche, en face des pattes de l'araignée : Le miroir secondaire doit être centré par rapport à l'avant du tube (normalement il n'y a aucune raison qu'il soit décentré, mais il faut en tout cas vérifier). Ensuite, pour le centrer par rapport au porte-oculaire, il faudra éventuellement le translater le long de l'axe optique en dévissant la vis de fixation du support du secondaire (tube mis à l'horizontale, on ne sait jamais) et en le positionnant correctement à la main, puis en revissant cette vis. On en profitera pour tourner le secondaire de sorte qu'il soit vu circulaire dans le porte-oculaire. Ensuite, on peut commencer la collimation.
  20. En fait ce n'est pas une question de facilité, mais de possible / pas possible. Plus précisément, si on note A le champ apparent (exemple : 50° pour un Plössl, 80° pour un oculaire à très grand champ) et f la focale de l'oculaire, alors, pour des raisons géométriques : au coulant 31,75 mm, Axf ne peut pas être supérieur à ~1650; au coulant 50,8 mm, Axf ne peut pas être supérieur à ~2750.
  21. Sur les galaxies brillantes, c'est compliqué. Si j'ai bien compris, le profil photométrique de la galaxie est modélisé par des isophotes elliptiques jusqu'à la magnitude 25 par seconde d'arc (ou 24 ? il me semble que c'est un de ces deux valeurs qui est utilisée dans le Third Reference Catalogue). C'est à partir de cette modélisation qu'on calcule la magnitude totale, la magnitude de surface, les dimensions a et b, la direction de l'allongement et d'autres paramètres (dont le rayon du disque qui contient la moitié de la lumière). Je pense que cette méthode correspond à ce que tu appelles une détermination scientifique des magnitudes. Par contre, sur les galaxies faibles, ce sont des estimations imprécises, et je soupçonne que ça se fait automatiquement sur les images numériques. Sûrement un coup du mouvement propre des étoiles !
  22. Avant de collimater, il faut placer les éléments optiques correctement. Je n'appelle pas ça la collimation car on ne doit pas utiliser les vis de collimation ni d'outil de collimation : centrer et orienter le miroir secondaire se fait à vue et à la main (en desserrant la grosse vis puis en la resserrant à la fin). Le miroir secondaire doit être vu, depuis le porte-oculaire, rond et centré. C'est expliqué ici au début du paragraphe 3 : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ Et ensuite, on s'occupera de collimater.
  23. Oh les beaux dessins ! Le Jupiter en couleur est vraiment superbe. J'aime bien aussi NGC 157, c'est une galaxie que je trouve difficile en raison du contraste entre sa région centrale brillante et ses bras très faibles (que je n'ai jamais vus au 300 mm). Ils savent faire la distinction entre magnitude V et magnitude B ? Je préfère me baser sur les catalogues des pros. Vérifions (ma référence est le Third Reference Catalogue of Galaxies de De Vaucouleurs)... Ah, c'est bien 10,4 − le SAC semble en effet fiable. Je vois que la magnitude de surface est de 12,9 par minute d'arc carrée, c'est peut-être elle qui est utilisée par Sky Safari (un écart de 2/10 de magnitude est tout à fait possible entre deux catalogues différents) ?
  24. Je collimate mon Newton depuis des années, mais j'ai du mal à interpréter cette image : on voit mal le miroir secondaire (je ne distingue pas le miroir secondaire et son support) et ce qui se réfléchit dedans. On dirait que tout est centré par rapport à la pastille, mais celle-ci me paraît vraiment décalée par rapport au secondaire (il est normal qu'il y ait un « offset », mais pas aussi marqué je pense). Ça me donnerait envie de vérifier la position du miroir secondaire, à vue, juste en regardant dans le télescope. Ensuite, pour vérifier la collimation, pour moi il n'y a qu'une méthode valable (pour la vérifier, pas forcément pour la faire) : vérifier sur une étoile.
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