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Tout ce qui a été posté par 'Bruno
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Couleurs nébuleuse ou autres astres du ciel
'Bruno a répondu à un sujet de StarLord22 dans Support débutants
Retente l'observation en absence de Pleine Lune, la nébuleuse sera bien plus spectaculaire et probablement colorée ! (C'est une des rares nébuleuses qui montre des couleurs, cela dit ça dépend aussi de notre propre sensibilité). -
Est-ce que tu fais la même mise au point sur la Lune, ou Jupiter, ou Saturne d'une part, et Mars d'autre part ? Tu dois faire la même mise au point. Si la Lune est nette, ne touche pas à la mise au point et vise Mars. En tout cas, si tu ne vois pas la calotte martienne, c'est qu'en effet il y a un problème (peut-être la trop faible hauteur par rapport à l'horizon). Tout à fait, et c'est très important de bien comprendre ça.
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Donut non identifié sur une image stackée
'Bruno a répondu à un sujet de roza dans Support débutants
Pourtant c'est exactement à ça que ça ressemble. -
Quels sont toute les couleurs de filtres en astronomie ?
'Bruno a répondu à un sujet de Nd sciences 2024 dans Support débutants
Disons qu'il assombrit les autres couleurs, donc met en avant (indirectement) les détails qui ont la même couleur que le filtre. -
Quels sont toute les couleurs de filtres en astronomie ?
'Bruno a répondu à un sujet de Nd sciences 2024 dans Support débutants
Il existe des filtres de pratiquement toutes les couleurs (bleu, vert, jaune, orange, rouge...) Mais attention, à travers un filtre coloré on ne voit pas la couleur de l'astre mais la couleur du filtre. Par exemple si on observe Jupiter à travers un filtre rouge, on verra Jupiter toute rouge. En fait, comme l'a dit Ant-1, les filtres colorés ne servent pas à voir les couleurs des astres, mais à augmenter le contraste. -
Comme dit plus haut, il ne faut pas la monter sur le renvoi coudé. Je viens de regarder les caractéristiques de la caméra : ses photosites font 1,45 µm, c'est donc adapté aux courts F/D (au foyer, ça donne un échantillonnage de 0,33" alors que la lunette a un pouvoir de résolution de 1,33"), ce sera très bien avec un futur 200/1000 par exemple (échantillonnage de 0,3" soit pile poil la moitié de la résolution théorique, très bien). La taille est de 5,6×3,2 mm, ce qui donne un champ de 21'×12' : trop petit pour avoir la Lune en entier.
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Temps de refroidissement d'un miroir de 300mm en BK7
'Bruno a répondu à un sujet de LouisLeGros dans Support débutants
Effectivement, ça ne grossit "que" 200 fois, il devrait y avoir pas mal de soirée où ce grossissement n'est pas trop fort, à moins que ton site d'observation soit vraiment inadapté. Jupiter passait-elle au-dessus de maisons chauffées ? -
Temps de refroidissement d'un miroir de 300mm en BK7
'Bruno a répondu à un sujet de LouisLeGros dans Support débutants
Si l'instrument n'est pas à température, il y a de la turbulence instrumentale. Il est extrêmement facile de savoir s'il y a de la turbulence (instrumentale ou autre) : pointer une étoile brillante (avec un Dobson, la Polaire), la défocaliser complètement et regarder si l'image du miroir primaire est figuée, vibre à peine, frétille, s'agite ou danse. Le délai de mise en température dépend de la différence de température entre l'endroit où le télescope est stocké et le site d'observation. Au bout de 2h30 + 0h45, normalement ça devrait être à température. Une hypothèse possible est que tes autres forts grossissements (peux-tu préciser lesquels) sont trop forts par rapport à la turbulence du ciel. (Si j'ai bien compris, LouisLeGros obtient de mauvaises images avec des oculaires plus forts que le 10 mm, pas avec le 10 mm.) -
(Chipotage, quoique...) En fait non : à la question « monture manuelle ou avec suivi ? », tu as répondu en donnant le nom de la monture. On ne connaît pas tous par cœur la liste des montures et leurs caractéristiques, il aurait été plus simple de répondre, par exemple : « avec suivi ».
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Il me semble qu'en ciel profond, ce qui compte, c'est l'échantillonnage, et je ne vois aucune raison de le lier à la taille des objets. En longue pose, il dépend plutôt du seeing et de la qualité du suivi. Si je ne me trompe pas, les pixels font 3,75 µm. On aura donc un échantillonnage de 1" (c'est déjà petit, le suivi doit être très bon) avec une focale de 770 mm − il suffit d'enlever le réducteur, ça ne sert à rien d'ajouter une Barlow sauf à trouver amusant de poser quatre fois plus longtemps pour rien. Cette focale convient aussi bien aux petits objets qu'aux objets étendus, et c'est la taille de la caméra qui dira si l'objet rentre dedans.
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C'est Lune Cendrée qui a parlé de chromatisme atmosphérique. Il ajoutait juste une précision concernant ce que j'appelais les fausses couleurs. En effet, il y en a aussi avec le chromatisme atmosphérique. Voilà, c'est tout il me semble. Oui, il est impossible que tu n'aies pas de chromatisme, ce sont les lois de l'optique. Mais tu ne parlais pas de chromatisme, juste d'un effet du chromatisme : les liserés bleutés ou ce genre de fausses couleur. Là oui, c'est possible de ne pas en avoir, et tu as bien décris ça en fonction des astres observés. Et on comprend bien, dans ton témoignage, que le chromatisme est réduit et n'empêche pas d'avoir de très belles images même à fort grossissement, c'est ça qui est intéressant, d'autant que la formule Petzval n'est pas forcément très connue.
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La phrase que tu cites prouve qu'il ne confond pas. (Mais j'ai peut-être mal compris ton intervention ?)
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Ah, zut, tant pis (et en plus je suppose que c'est de ma faute, parce que j'ai eu le sentiment qu'il y avait un malentendu avec Babar001). Alunysse83 : tu as effacé ton témoignage mais je ne l'oublie pas. Il était bien détaillé, du coup je me dis que tu pourrais peut-être le re-poster dans la section des tests ?
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Wikipédia : Une aberration chromatique est une aberration optique qui produit différentes mises au point en fonction de la longueur d'onde. On observe alors une image floue et aux contours irisés. Elle résulte de la décomposition de la lumière blanche en plusieurs bandes de couleurs. Une des conséquences du chromatisme, ce sont les liserés bleutés autour des astres lumineux. Mais le chromatisme (aberration qui produit différentes mises au point etc.) existe pour tous les astres, il affecte toute la lumière qui passe dans la lunette. L'effet principal, je trouve, est de diminuer le contraste. Ce n'est pas parce que tu ne vois pas de liseré bleuté (ou autre effet de couleur) qu'il n'y a pas de chromatisme. C'est peut-être juste que la cible n'est pas assez lumineuse. Exemple : les étoiles d'un amas globulaire. Je crois que c'est pour ça que Babar001 réagissait. Tu constates que cette lunette est meilleure que tes précédents instruments, c'est ça que je trouve intéressant dans ton témoignage, mais je soupçonne que Babar001, lui, a des instruments encore meilleurs que la lunette Petzval, par exemple des lunettes apochromatiques haut de gamme, et qu'il ferait la différence, même sur un amas globulaire, en constatant plus de piqué dans l'une que dans l'autre.
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Le chromatisme n'est pas plus ou moins fort selon les objets : tous les objets sont affectés de la même manière par la perte de contraste due au fait que les rayons lumineux focalisent différemment selon leur longueur d'onde (ce qui s'appelle le chromatisme). Il me semble que ce que tu décris, c'est les fausses couleurs des étoiles doubles, ou bien le liseré bleuté autour de la Lune et des planètes, ce genre de chose qui dépend des objets. Ce n'est pas le chromatisme (mais c'est provoqué par lui). Tu vois bien que tu ne parles pas de chromatisme mais des effets de couleur qui en proviennent. Diminuer le chromatisme signifie précisément améliorer le contraste. Il n'y a donc pas de « aussi ».
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Attention, il me semble qu'Alunysse83 ne parle pas du chromatisme mais des fausses couleurs générées par le chromatisme. Bien sûr qu'il y a du chromatisme (les rayons lumineux ne convergent pas au même point selon la longueur d'onde), et il ne dépend ni du grossissement ni des objets observés. J'ai fait la remarque plus haut, mais Alunysse83 continue de ne parler que les fausses couleurs, or la visibilité de celles-ci dépend des objets, de leur luminosité, du grossissement, etc. Il me semble qu'on ne peut pas évaluer le chromatisme à partir seulement des fausses couleurs. Ceci n'empêche pas que le témoignage d'Alunysse83, parce qu'il est détaillé, est très intéressant – tout comme la lunette apparemment !
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Lune Cendrée, GeoffreyJoe : merci pour la photo et pour le lien !
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La photo ne s'affiche pas, j'ai une erreur 404. Peux-tu la reposter ? Ça m'intéresse de voir de quel siège vous parlez, ça pourrait me servir !
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Quand tu parles du chromatisme, en fait tu parles d'une de ses manifestation : les liserés colorés autour des planètes ou de la Lune. Mais le souci principal du chromatisme, c'est la perte de contraste (du fait que le foyer n'est pas le même en fonction de la longueur d'onde), qui rend l'image plus ou moins floue. Cette perte de contraste existe pour tous les objets et pour tous les grossissements. Ce n'est pas parce que tu ne vois pas de liseré coloré qu'il n'y a pas de chromatisme. N'empêche, ton témoignage montre que le chromatisme n'est pas important jusqu'à ×160, qu'il n'empêche pas d'avoir de belles images planétaires. Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de témoignage concernant la formule Petzval, c'est pourquoi je trouve le tien intéressant. Est-ce en lisant ce genre de témoignage que tu as opté pour cette lunette, ou était-ce un choix un peu risqué ? (Il y a deux ans j'ai acheté une lunette Bresser 150/1200. Elle est pénible à utiliser à cause de la longueur du tube. Du coup ton témoignage me donne un peu de regrets : question chromatisme, une Petzval 150/750 est peut-être au niveau de mon achromatique, et je m'embête pour rien...)
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Étonnant ! Mais j'ai trouvé confirmation sur Cloudy Night, ici : https://www.cloudynights.com/topic/648571-tasco-302911-114500-spherical-or-not/ Au message n°2 : « there is a "diaphragm inside the focuser tube to limit using the full diameter of the mirror making it about 60mm in diameter; the diagonal is only 23mm minor axis, which would work on the smaller diameter. » Si j'ai bien compris, c'est fait exprès pour ne pas avoir les inconvénients d'un miroir sphérique trop court. C'est donc 60/500 et en effet le choix des oculaires devra en tenir compte. Mais bon, c'est un télescope de supermarché, on n'a guère fait pire, est-ce que tu n'est pas en train de perdre ton temps ?
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Je ne suis pas convaincu que ce soit la faute des oculaires. J'ai eu autrefois une lunette de 60 mm avec des oculaires 24,5 mm, ce sont les pires oculaires que j'aie jamais eus. Les oculaires de ta lunette de 60 mm sont-ils aussi des oculaires bas de gamme ? Si oui, c'est que ce n'est pas un problème d'oculaire puisque les deux instruments seraient à égalité sur ce point. (Ta lunette de 60 mm, c'est une lunette d'initiation ou bien petite lunette haut de gamme ?) La prochaine fois, tu peux faire deux vérifications simples. 1) Pointe une étoile assez brillante à fort grossissement (suffisamment haute) et défocalise-la à fond jusqu'à voir un grand disque avec l'ombre du secondaire au centre. Est-ce que cette image frémit ou ondule, ou au contraire est-ce qu'elle est stable ? Ça te donnera une idée de la turbulence. Si la turbulence est trop forte, les planètes seront forcément décevantes. De plus il faut modérer le grossissement quand il y a de la turbulences. (Je ne parle pas de la Lune. Si elle t'a déçu, c'est parce qu'elle est pleine.) 2) Maintenant, fais la mise au point (toujours à fort grossissement). Est-ce que tu arrives à obtenir un miniscule disque, ou bien l'image n'est-elle jamais totalement au point, par exemple elle est allongée ? J'ai eu une lunette de 60 mm puis un 115/900, tous deux bas de gamme. Le 115/900 permettait d'aller bien plus loin, donc qu'un 150 mm soit plus décevant qu'une lunette de 60 mm me semble impossible. Il y a sûrement une explication. -------- Ah, je découvre l'autre discussion et je vois que le problème a été résolu, ouf ! Vu ce que tu décris dans l'autre discussion, ce n'est pas un problème de collimation : la collimation est un réglage pour optimiser les images ; un télescope décollimaté ne délivre pas des images aussi horribles que dans ta description. Pour faire ce que tu décris, on peut imaginer un miroir secondaire orienté complètement de travers, ou une mise au point impossible (parfois il faut retirer la bague-allonge), ou des optiques couvertes de buées, voire de givre, ce genre de chose. Apparemment tu as trouvé, n'hésite pas à nous dire ce que c'était, on ne se moquera pas
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StarLord n'a pas dit qu'il voulait obligatoirement acheter des oculaires, ne l'encourage pas !
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Si l'image n'est pas nette à ×150, elle le sera encore moins à ×187 ou ×214 puisque le grossissement sera plus fort. Une image est toujours plus nette, plus contrastée, plus lumineuse, à faible grossissement − mais plus petite, certes. Quand on a plusieurs grossissements disponibles, l'observation planétaire demande de trouver un compromis : − grossir suffisamment pour que l'observation soit confortable ; − mais pas trop pour que l'image reste suffisamment nette.
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Pour voir plus de choses en ciel profond, il faut changer de télescope. Pour voir plus de choses en planétaire, il faut changer de télescope. Le grossissement n'a rien à voir. C'est dimanche, je vais détailler... Attention Avec un 150/750, on peut aller en théorie d'un oculaire 2,5 mm à un oculaire de 30 mm (voire un poil plus). Ça ne signifie pas qu'on doit utiliser ces oculaires, et même : ça ne signifie pas qu'on a intérêt à utiliser ces oculaires. Le 150/750 est un instrument d'entrée de gamme, pas cher et pourtant avec un F/D court (plus le F/D est court, plus le miroir est cher à fabriquer). Il est évident que sa qualité optique est passable (c'est honnête vu le prix), on ne pourra donc pas grossir 2×D sans avoir une image moche (la perte de contraste va noyer les détails, on ne verra plus grand chose). C'est pourquoi, en pratique, on considère que le grossissement maximum est atteint plutôt avec un oculaire de 4 ou 5 mm. Le grossissement minimum est atteint avec un 30 ou un 32 mm, mais si le champ est large, la coma sera importante en bord de champ. Du coup, a-t-on intérêt à avoir un champ si large ? Grossissements faibles Un grossissement faible peut servir à élargir le champ de vision, par exemple pour avoir les trois galaxies du Triplet du Lion ensemble. Mais un grand champ peut faire la même chose sans affaiblir le grossissement. C'est la combinaison des deux qui compte. Le champ sur le ciel est proportionnel à Axf où A est le champ apparent de l'oculaire et f la focale de l'oculaire. Exemple : Plössl 30 mm / 50° de champ : Axf = 1500 ; oculaire à grand champ (75°) de 20 mm : Axf = 1500 aussi. Le champ sur le ciel sera exactement le même. Mais pas le grossissement : avec le 20 mm la résolution sera meilleure (on grossit un peu plus) et la vision panoramique du grand champ sera plus agréable. Le choix est donc simple : si on a un budget limité qui ne permet pas d'acheter un oculaire à grand champ, on cherchera la plus longue focale possible (jusqu'à 30 mm pour un 150/750) avec un oculaire d'entrée de gamme ; si on a le budget pour un oculaire à grand champ, on ne cherche pas la plus longue focale possible mais le plus grand champ d'oculaire possible (exemple un 20 mm à grand champ). Ici, je viens d'expliquer pourquoi je dis qu'on n'a pas intérêt à choisir le plus faible grossissement possible. Mais encore une fois, il y a la coma. Là c'est asssez subjectif : si on se contente d'observer le centre du champ, en utilisant les mouvements de la raquette pour explorer la grande nébuleuse (par exemple), le bord sera vu en vision décalée et la coma ne sera pas forcément gênante. Mais si on a l'habitude de parcourir le champ du regard, on va la voir, la coma ! Je n'ai pas parlé du coulant, mais il faut savoir que si le télescope de 150/750 peut être utilisé au coulant 50,8 mm (c'est toujours le cas il me semble, mais je ne suis pas sûr à 100 %), on peut obtenir un très grand champ. Un 32 mm / 70° (ça existe au coulant 50,8 mm) donnera 3° de champ. En contrepartie, le fond du ciel sera plus lumineux, les plus faibles étoiles seront noyées dans le fond du ciel et la résolution ne sera pas très bonne (étoiles doubles non résolues). Donc pour quoi faire ? Il me semble que c'est utile (apprécier les grands champs stellaires comme si on avait de puissantes jumelles), mais il faut être conscient de ce qu'on perd. En gros, chercher le plus faible grossissement ne sert pas à voir des objets en plus, mais à les voir autrement. Grossissements forts Ce qui limite l'utilisation d'un fort grossissement, c'est l'atmosphère et la qualité optique (collimation comprise). Un soir où le ciel est stable, et si on a bien vérifié la collimation (et éventuellement rectifiée), on pourra grossir jusqu'aux limites de l'instrument (dictées par le diamètre et la qualité optique). Mais le 150/750 chinois est un instrument d'entrée de gamme, je doute qu'il soit utile de grossir plus de 200 fois. Et pour quoi faire ? Grossir une image ne fait pas apparaître de nouveaux détails. Ça dilate l'image, mais avec les mêmes détails dessus. Comme ils sont plus dilatés, ils sont moins contrastés et moins lumineux (les couleurs deviennent plus ternes). C'est pour ça que de nombreux observateurs préfèrent une petite image lumineuse et contrastée. Mais c'est subjectif. Ça dépend aussi du but de l'observation : si on observe les planètes pour leur aspect esthétique, on préférera probablement la petite image, mais si on les observe pour les étudier, et donc repérer le plus de détails possibles, on grossira jusqu'aux limites du télescope (lorsque le ciel sera stable). Exemple : mon Dobson 300 mm a un miroir correct (mesure indépendante = λ/6) mais je n'ai pas grossissement au-dessus de ×300. Un soir, j'avais deux visiteurs et je leur ai montré Jupiter. Ce soir là, un satellite allait sortir de l'ombre, un autre passer devant le disque : le satellite, puis son ombre. Je ne le savais pas, c'était un coup de bol. On a commencé par regarder Jupiter à différents grossissements et c'est mon XW 7 mm qui donnait leur grossissement préféré. Il faut dire que Jupiter était assez basse cette année-là. Grossissement : ×171. On est loin des ×600 de la théorie ! Mais le ciel était quand même assez stable et on voyait de nombreux détails sur le disque. Les détails étaient petits, mais contrastés et lumineux, l'image était vraiment esthétique. Après tout, on était au-dessus du grossissement résolvant théorique (grossissement à partir duquel un œil ayant 10/10 peut accéder au pouvoir séparateur, qui vaut D/2 − en pratique il était probablement un peu en-dessous puisque Jupiter était assez basse et donc le pouvoir séparateur était lui aussi plus bas qu'en théorie). Eh bien, sans que je leur dise (car je n'avais rien préparé) et avant que je ne la remarque moi-même, mes visiteurs ont capté la différence de diamètre entre les satellites. Ils ont vu le disque du satellite qui passait devant même au milieu de Jupiter, quand il s'en détache à peine. En fait ils ont vu tout ce qu'il y avait à voir. Avoir un plus fort grossissement ? Pour quoi faire ? Parce que la théorie dit que c'est possible ? OK, mais possible pour quoi faire ? Aujourd'hui, et à la suite d'une assez longue expérience, je me suis débarrassé de mon 4 mm et mon grossissement maximum, au 300 mm, est ×240 (avec un 5 mm). Je sais qu'il y a des gens qui aiment grossir un peu plus que ça. Ça montre surtout que c'est subjectif. Le plus important est d'observer, observer, observer, c'est là que naîtront les besoins, puis les achats. StarLord22, toi qui as ouvert de nombreux sujets, j'espère que tu as pris le temps de me lire, ça devrait te donner des pistes de réflexion pour choisir plus tard de nouveaux oculaires. Pas maintenant, je pense que ce serait trop tôt, d'autant que tu as tout ce qu'il faut pour commencer (un 25 mm, un 10 mm et une Barlow ×2), certes en bas de gamme.
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Aide au choix d'une Takahashi (débutante ou presque)
'Bruno a répondu à un sujet de Cassius1999 dans Support débutants
En visuel, ce n'est pas tellement un problème, la majorité des objets ne sont pas très étendus. Mais le champ maximal possible sur le ciel est quand même d'un peu plus de 1° (avec le oculant 50,8 mm). Ce sera insuffisant pour les Pléiades en entier, mais pour elles il faut des jumelles. Mais il faut admettre que le CN 212 est plus polyvalent. (J'ai possédé plusieurs instrument de ~200 mm, de l'Arcane 205 au Dobson Kepler 200 mm en passant par le Mewlon 210 mm et le C8 (203 mm). Le meilleur d'entre eux en ciel profond était le Mewlon. Pas grâce à ses 210 mm, mais grâce à sa qualité optique. Il m'a d'ailleurs fait comprendre que la qualité optique était utile aussi en ciel profond.) Mais bon, par rapport à la demande, je pense que Cassius1999 a intérêt à choisir une lunette de 100 mm. Mais pas plus petit...