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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Non. Dire ça est une énorme exagération trompeuse. Mais c'est vrai que le gain de diamètre est moins visible en planétaire car à partir de 200-250 mm c'est surtout la turbulence qui limite la qualité des images. En ciel profond, ce qui compte, c'est le diamètre et la qualité optique. Disons qu'un F/D long empêchera d'observer en entier les objets très étendus (genre plus de 1°), qui sont très minoritaires. Si tu pointes une galaxie lambda, l'image sera identique à travers un 200 mm ouvert à F/4 et un 200 mm ouvert à F/10 de même qualité optique pourvu que le grossissement soit le même. En planétaire, ce qui compte, c'est le diamètre et la qualité optique. Disons qu'un F/D court nécessitera pour les forts grossissements une lentille de Barlow, ou des oculaires ayant (façon de parler) une lentille de Barlow intégrée. C'est pareil (ce n'est ni un avantage ni un inconvénient). Dans ton cas, ce qui compte est le poids et l'encombrement, d'où l'idée d'un instrument plus petit, donc a priori moins intéressant, mais qui sera sûr de sortir plus souvent. Mais si tu es motivé, l'idée du 250 mm démontable me paraît bonne. (Je serais toi, je choisirais plutôt un 200 mm démontable et j'envisagerais de déménager... mais je ne suis pas toi.) Quant à la lunette 127/1200, j'ai déjà regardé dedans et j'ai bien aimé. En particulier elle est parfaite pour le ciel profond à grand champ (belle image sur un champ de ~2°). Mais je trouve qu'elle fait double emploi avec le Dobson 200/1200. Avec la monture, elle risque d'être plus lourde et plus encombrante (j'ai peur qu'elle nécessite un voyage supplémentaire car le trépied et la monture ne vont pas pouvoir se trimballer en un seul voyage). Il est vrai que chaque élément pris séparément est peut-être plus facile à transporter. (Quand j'habitais en appartement, pour moi la principale contrainte était le nombre de voyages à faire jusqu'à la voiture (et en fin de nuit jusqu'à l'appartement). Pour ça, le Dobson 200/1200 était mieux que le C8 sur monture équatoriale.)
  2. Albuquerque : je crois qu'Adamckiewicz parlait de la disponibilité du matériel : depuis un an ou deux il y a des ruptures de stock un peu partout. Mais pour un petit peu plus de 2000 € on peut avoir un 400 mm : https://www.promo-optique.com/fr/telescopes-dobson/6477-telescopes-dobson-sky-watcher-flextube-400-1800mm (bizarre, il est moins cher qu'ailleurs). Le modèle tube plein était encore un peu moins cher mais on dirait qu'il n'est plus commercialisé, en tout cas je ne le trouve pas.
  3. Non : après la mise à température tu pointes une étoile au plus fort grossissement disponible, tu la mets au centre du champ, et tu fais la mise au point. Tu regardes si c'est bien un disque minuscule et pas un truc allongé ou en forme de coma par exemple. Si c'est OK, tu défocalises un tout petit peu, le moins possible, du moment que tu arrives à voir un petit point noir au milieu du minuscule disque blanc : l'ombre du secondaire. Ce point noir doit être au centre. C'est une erreur courante de trop défocaliser, du coup on ne voit plus rien (si on voit un défaut quand c'est franchement défocalisé, c'est qu'il devait être visible juste en examinant les pièces optiques). Les cercles concentriques, si ce sont les anneaux de diffraction, OK, mais on les voit en faisant la mise au point, à très fort grossissement et à condition que la turbulence soit suffisamment discrète.
  4. Ne dramatisons pas ! Glaphil n'a pas appuyé, donc ça devrait être sans conséquence.
  5. Quand vous parlez d'un autre univers, vous parlez de quoi exactement ? Si c'est une région de l'univers où les lois sont différentes, c'est le même univers, c'est juste que les lois sont différentes.
  6. Je dirais que si le but est d'archiver l'image définitive, il ne faut pas perdre en qualité, donc pas compresser. Comme tu l'as traitée au format FITS, tu la conserves au format FITS. Cette image ne doit jamais être effacée et doit être sauvegardée avec les données habituelles des sauvegardes. Pour l'envoyer par mail, ou la poster sur un forum, ou en faire un fond d'écran, tu crées une image JPG à partir de l'image définitive, et au besoin tu la redimensionnes ou tu sélectionnes la portion utile de l'image.
  7. Pour l'imagerie, oui. Soyons précis.
  8. Attention, Max0oh a bien précisé qu'il veut faire du visuel dans un premier temps, donc on devrait d'abord lui parler d'accessoires pour le visuel. Max0oh : fais bien le tri entre les conseils destinés à l'observation visuelle et les conseils destinés à l'observation dite « VA ». Par exemple le réducteur de focale est indispensable en VA, pas en visuel. J'ai utilisé un C8 pendant quelques années et, pour moi, le premier accessoire qu'il faut acquérir, c'est un bon renvoi coudé. À moins que ça ait changé (ou que ce soit différent avec les C9), le renvoi coudé d'origine était bas de gamme. C'est dommage d'avoir une bonne optique si elle est gâchée par un renvoi coudé bas de gamme... Choisis un modèle 50,8 mm si tu comptes utiliser un oculaire 50,8 mm (bonne idée, mais ça coûte cher). Et puis il faut bien sûr des oculaires, et c'est tout pour commencer. On peut ajouter un filtre lunaire (j'aime bien le double filtre polarisant) si sa luminosité gêne, et plus tard un filtre interférentiel pour redécouvrir les nébuleuses (enfin, certaines). Ne pas oublier que tous les accessoires sont utiles mais aucun n'est indispensable. En VA le premier accessoire est le réducteur de focale, à moins de trouver une caméra avec de gros pixels (si ça existe encore...)
  9. Ce n'est pas le sujet (et je ne vois pas qui tu vises...)
  10. La photo stellaire ne se fait pas avec un Dobson mais avec un instrument sur monture équatoriale (sinon ce sera juste la Lune), c'est pour ça que, à budget égal, le diamètre sera forcément plus petit. Le Dobson, c'est si tu renonces à la photo (ou alors juste la Lune). Si tu tiens à faire de la photo stellaire (celle qui montre la couleur des objets célestes) ton budget est insuffisant mais tu peux planifier les achats peu à peu en commençant par le télescope 150/750. Mais il faudra changer tôt ou tard la monture. Comparons : 1) Un dessin du groupe M59-M60 (quatre galaxies) effectué avec un Dobson Kepler 200/1200 avec ses oculaires de base (450 €). On voit des taches floues : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/maj/m60.jpg 2) Une photo de ce groupe trouvée sur Webastro : https://www.webastro.net/forums/topic/156584-m59-m60-t250-f4/ . On voit des couleurs ainsi que les bras de la galaxie spirale (les autres sont des galaxies elliptiques). La photo a été prise avec un 250 mm (je n'en ai pas trouvées avec un 200 mm), une monture AZEQ6 (2000 €), une caméra Atik One (3000 €), avec des filtres R, V, B (700 € par exemple chez Astrodon).
  11. AstroRudi : ta réponse de ce matin est dans l'autre discussion que Massive a ouvert : https://www.webastro.net/forums/topic/213809-quel-téléscope-pour-bien-débuter/#comment-2993018 (Il ne faut surtout pas répondre là-bas, c'est désormais ici que ça se passe. Sinon on va tout mélanger.)
  12. Bonjour ! À question courte, réponse longue... Tous les télescopes (et lunettes) permettent d'observer la Lune, les planètes, les étoiles, les galaxies, etc. Mais l'image sera d'autant plus riche que le diamètre sera grand. − Un télescope permet de voir des objets invisibles à l'œil nu, parce qu'il capte bien plus de lumière que l'œil (c'est un « entonnoir à photons »). La quantité de lumière captée par un télescope dépend du diamètre. − Un télescope permet de voir de petits détails invisibles à l'œil nu, parce que sa résolution est plus fine que celle de l'œil. La résolution dépend du diamètre et de la qualité optique. − Un télescope permet de distinguer des régions de teintes presque identiques, par exemple la Tache Rouge sur le disque de Jupiter, parce qu'il a le pouvoir d'amplifier les contrastes. Ce pouvoir dépend du diamètre et de la qualité optique. Les Dobson permettent d'avoir le plus de diamètre à budget fixé. Mais en photo c'est différent. En photo stellaire on fait de longues poses qui accumulent la lumière, pas besoin de grand diamètre si on peut poser des heures. La résolution des photos stellaires est limité par la turbulence atmosphérique et, surtout, la qualité du suivi de la monture (pendant qu'on pose, le télescope doit pointer la même région du ciel à une fraction de pixel près, c'est très difficile et coûteux). En planétaire on fait au contraire des poses extrêmement courtes pour figer la turbulence atmosphériques, puis on cumule toutes ces poses pour construire la meilleure image possible. Conséquence : on voit beaucoup plus de choses sur le photos. Dit autrement : on voit beaucoup moins de choses à l'oculaire qu'en photo, en particulier on voit beaucoup moins les couleurs (la visibilité des couleurs dépend du diamètre). Bref, : oui, un Dobson permet de regarder tout ça (comme tout type de télescope), mais tu seras peut-être déçu selon tes attentes (avec 450 € tu peux obtenir un Dobson 200 mm, mais sauf si tu vas en haute montagne, tu ne verras pas les structures spirales des galaxies − le site d'observation est primordial). D'où l'intérêt de la photp, d'ailleurs. C'est plus cher, mais on voit les bras spiraux des galaxies, et en couleur si on utilise un capteur couleur. Du coup je pense qu'il faut que tu réfléchisses bien à ton envie de photos : ce sera forcément au détriment du visuel (avec un instrument à plus petit diamètre), il y aura forcément des dépenses à prévoir par la suite, mais ça peut être passionnant, surtout si tu as un état d'esprit scientifique (l'astrophoto est une discipline très technique). Après, si tu fais une croix sur la photo, ne serait-ce que pour le moment, et si tu sens attiré par l'observation visuelle (malgré ses handicaps), tu vas pouvoir t'offrir un Dobson 200 mm : 200 mm, c'est déjà pas mal, surtout sous un bon ciel.
  13. Jdav : Colmar, c'est vraiment trop loin de la Suisse ? Depuis Bâle c'est tout près, mais tu viens peut-être des Alpes ? Je trouve que ce serait dommage de se priver du télescope idéal à cause d'une demi-journée de transport. Après, il suffit peut-être de patienter : les stocks, ça évolue...
  14. Si l'encombrement des 300 mm en tube plein te convient, je trouve que c'est le mieux. Parce qu'un Dobson en tube plein, c'est sorti en deux secondes, du coup c'est sorti souvent. Alors que le tube démontable, du moins si tu le démontes, après il faut le remonter. C'est pas bien compliqué, mais un petit peu plus quand même... Surtout ne me crois pas sur parole. Mais penses-y. ---------------------------- Non, j'ai tout lu, et j'ai cité ces deux éléments à titre d'exemples. Je ne vois pas le rapport entre tes questions (toutes) et le choix de Jdav. Par exemple − c'est juste un exemple, hein − en quoi le fait qu'il a peut-être eu de mauvaises images sur Saturne à cause de la turbulence et non de l'instrument change quoi que ce soit au choix de son futur télescope ? Je ne dis pas que tu as tort, mais que tu devrais peut-être dire ce que tu as en tête (mettre en garde Jdav que le diamètre ne fait pas tout ?).
  15. Houlà, c'est un interrogatoire... Je trouve que ces questions sont secondaires. Ce n'est pas parce que Jdav n'a pas de chaise adaptée que ça va l'empêcher d'acquérir un 300 mm et de l'utiliser. Et on s'en fiche un peu des conditions d'observation de Jdav quand il était enfant, je trouve...
  16. Bonjour ! On gagne toujours à avoir plus de diamètre, donc si tu as la possibilité d'utiliser un 300 mm, il n'y a pas à hésiter ! Pour avoir observé dans les deux, pour moi le 300 mm montre toute la structure spirale de M51 tandis que le 250 mm n'en montre qu'une partie. Mais bon, si tu as les moyens pour un 400 mm, c'est 400 mm qu'il te faut... Par contre, ne te jette pas sur les accessoires. En général ces télescopes sont livrés avec deux grossissements, un moyen et un faible, il manque donc juste le fort grossissement. Pour le Kepler, je dirais qu'il manque un 5 ou 6 mm (x250 ou x300). Il faut ensuite de l'expérience pour savoir quels accessoires nous seront utiles. Les accessoires, on peut toujours les acheter plus tard, par contre on ne pourra pas changer le diamètre, donc je t'encourage à prendre le plus grand diamètre compatible avec tes contraintes.
  17. Si Jupiter semble plus nette au 115/900, c'est peut-être parce que tu utilises un grossissement plus faible ? Compare à même grossissement : ça se trouve, la turbulence empêche de grossir plus pour le moment (en attendant que la planète monte). Pour vérifier la collimation, il faut pointer une étoile (au Dobson la Polaire), la centrer, grossir au maximum de ses possibilités, faire la mise au point et regarder à qoui ça ressemble. Ça doit ressembler à un tout petit disque. En cas de doute, défocaliser très légèrement jusqu'à voir l'ombre du secondaire (comme un tout petit point noir au milieu d'un disque blanc un poil dilaté). Si ce point est au centre, a priori c'est bon (pour faire mieux il faut collimater sur l'image de diffraction). S'il n'est pas au centre, ce n'est pas bon : il faut re-collimater. Il faut être le plus près possible de la focalisation (idéalement, on collimate sur l'image focalisée), il ne faut surtout pas défocaliser franchement (on risque de ne voir que le décalage du secondaire).
  18. Mais si ! Avec 100 mm, cette lunette sera limitée en ciel profond par son diamètre tout autant qu'elle sera limitée en planétaire par son diamètre. Mais 100 mm, ce n'est pas ridicule non plus, il y a déjà de belles observations à faire en ciel profond (notamment les amas ouverts), à condition d'avoir un ciel transparent, et en planétaire où quelques détails commencent à apparaître à ce diamètre (Tache Rouge de Jupiter, mais peu contrastée, difficile ; calotte polaire de Mars l'hiver prochain...) En tout cas je trouve que c'est un bon choix.
  19. C'est important pour toi d'avoir les positions, tu ne te contenterais pas de dessiner des trajectoires ?
  20. Il me semble que nos connaissances actuelles ne nous permettent pas de savoir si l'univers est fini ou infini. Donc il peut en effet être infini. Peut-être que la présentation faite au grand public est celle d'un univers fini, mais je pense que les chercheurs n'ont pas oublié l'autre hypothèse.
  21. (On ne dit pas qu'il faut forcément faire de la science. On est en train de discuter de cette possibilité. et de comment c'est mis en œuvre.)
  22. 'Bruno

    Nexstar évolution 6

    Entre un 150 mm obstrué à 20 % (Newton long) et un 150 mm obstrué à 33 % (Schmidt-Cassegrain), la différence est de 0,08 magnitude. C'est rien. Entre un 150 mm non obstrué et un 150 mm obstrué à 33 % (Schmidt-Cassegrain), elle est de 0,125 magnitude, c'est presque rien. Changer d'oculaire aura plus d'impact. Un coup de fatigue aura plus d'impact. C'est en effet la quantité de lumière qui est primordiale en ciel profond. Elle provient du diamètre, pas de la configuration optique. En effet il est polyvalent. Pour les objets étendus, il faut pouvoir utiliser le coulant 50,8 mm, je ne sais pas si c'est le cas pour le modèle 150 mm. Mais bon, ce n'est qu'une minorité d'objets.
  23. 'Bruno

    Nexstar évolution 6

    (Il n'y a aucun rapport entre l'obstruction et la capacité d'un télescope en ciel profond.)
  24. Non, non. Ce que j'ai cru comprendre, c'est qu'il s'agissait de mesurer la position des planètes à l'œil nu, ce qui est original. Mais j'ai l'impression que le projet de BillAstro n'est pas bien défini et je le soupçonne (parce que la question est vague) de ne pas connaître assez le sujet pour se lancer là-dedans (mais c'est juste une hypothèse). C'est pour ça que j'ai parlé de noter les positions sur une carte pour mettre en évidence la trajectoire : ça me paraît plus amusant et moins pointu.
  25. Argh, j'ai oublié de préciser : à 90° du nœud ascendant, c'était 90° en longitude. C'était évident pour moi mais c'est vrai qu'il manquait cette précision. Bref, on parle bien de la même chose ! (J'ai parlé de ça parce que le « point le plus haut » ne fait pas partie des points qu'on définit dans une orbite, contrairement au périgée ou au nœud ascendant par exemple. Pour expliquer de quel point tu parlais en me référant aux points connus, je devais parler du nœud ascendant, et j'ai précisé qu'il s'agissait du point situé 90° de longitude plus loin.)
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