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Tout ce qui a été posté par 'Bruno
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D'après Calcul astronomique pour amateurs (S. Bouiges), la longitude du nœud ascendant dérive de -0.0529539522°/ siècle (mouvement rétrograde), soit en gros -2"/an. C'est lent ! Je crois que la coïncidence que tu as remarqué avec le périgée et l'apogée risque de durer un bout de temps (plusieurs siècles). (90° du nœud ascendant, ça veut dire que c'est par rapport au nœud ascendant. Si par exemple le nœud ascendant est à 127°, le point le plus haut est à 217°. Environ, parce que l'orbite n'est pas circulaire.)
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OK : il s'agit bien de mesurer, pas de calculer. (Plus de la moitié des réponses parlait de calculer.) Le plus simple est effectivement d'utiliser une monture équatoriale : on calibre les cercles de coordonnées sur une étoile proche (dont on connaît les coordonnées), on pointe la planète, et on lit ses coordonnées sur les cercles. Est-ce que tu es à l'aise en maths ? Si je devais faire ça sans lunette ou télescope (en particulier sans monture), je mesurerais la distance angulaire d'une planète avec deux ou trois étoiles voisines à l'aide de... je sais pas, puis je transformerai ça en exercice de géométrie cartésienne (dans le plan si les étoiles sont suffisamment proches, car la géométrie sphérique est bien plus compliquée). Mais ce que je ferai, en fait, pour que ça soit amusant : je reporterais la position des planètes sur une carte des constellations. Le but serait non pas de calculer ses positions mais de visualiser sa trajectoire, en particulier de mettre en évidence les deux points de rebroussement. De plus, la largeur de la boucle, par effet de parallaxe, permettra de calculer (en gros) la distance de la planète. Mesurer cette largeur se fera sur la carte, connaissant son échelle. (Et ce serait plus précis, donc plus amusant, en le faisant à l'aide de jumelles.)
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Je suppose que c'est le plus haut en latitude, donc à 90° du nœud ascendant. Je pense qu'effectivement il y a une variation lente puisque la longitude du nœud ascendant varie lentement.
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Ah, par « relever les positions exactes », j'avais compris : faire des mesures. Ce n'est pas ça, BillAstro ?
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Merci Goofy pour les infos ! En tant que regardeur d'images, j'approuve !
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Un sursaut de supernova ? Elle était de type Ia (v. lien donné par Goofy) : une naine blanche qui a été désintégrée. Elle n'existe plus, la naine blanche, elle est en charpie, donc elle ne risque pas d'avoir un sursaut. Bref, il y a la position d'anciennes supernovae dans la base de données, donc le télescope peut pointer dans cette position, ce faisant il pointe vers le galaxie qui a abrité la supernova, OK.
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Merci pouu les précisions ! Effectivement, il y a un truc à la place de la supernova. Mais on est sûr que c'est la supernova et pas une région HII ? J'ai un gros doute car si c'est la supernova, donc une étoile, c'est de loin l'étoile la plus brillante de la galaxie (la seule visible sur l'image !), presque aussi brillante qu'une supernova. Et depuis plus de trente ans... Le cartouche informatif, oui, c'est une réussite et c'est très utile. De façon générale, j'aime bien la présentation des images. Toutes les images prises avec cet instrument sont orientées le nord en haut, je crois (ou le sud ?) et ont le même champ, ça permet d'avoir une base de comparaison pour les objets. (C'est combien le champ ?)
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Vous avez commandé un 115/450 et vous aviez pas vu que c'était des centimètres ?... Impressionnant ! Un engin pareil, ça doit atteindre la magnitude 18 (en stellaire). Vivement les comptes-rendus voire les dessins !
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Pourquoi M66 est-elle appelée SN 1989 B ? Tu as pris cette image en 1989 ?
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Ah mais ce n'est que le point de départ du raisonnement. Je n'ai pas détaillé vu que l'épreuve est terminée.
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En fait un bon angle de réflexion, plutôt que se demander pour quelle raison un corps céleste serait invisible, serait de se demander au contraire pour quelle raison il serait visible. Réponse : pour être visible, il doit émettre de la lumière (étoiles, quelques nébuleuses à émission) ou bien être éclairé (le reste). Là, déjà, ça exclut tous les objets non stellaires isolés, par exemple les planètes vagabondes qui errent entre les étoiles Ensuite, la lumière doit être dans la bonne longueur d'onde et suffisamment intense. Encore un riche sujet !
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Bonjour ! Voici un sujet intéressant... Il peut y avoir a priori deux raison à la non visibilité à cause de la distance : À cause de la distance, l'objet est trop faible. Pour un objet donné, la quantité de lumière reçue est inversement proportionnelle au carré de la distance : s'il est 10 fois plus éloigné, on recevra 10² fois moins de lumière. À cause de la distance, l'objet est trop petit. La taille apparente est inversement proportionnelle à la distance : si l'objet est 10 fois plus éloigné, sa taille apparente sera 10 fois plus petite (en terme de longueur, pas de surface). En fait ce n'est pas tout à fait une raison : s'il est trop petit mais envoie suffisamment de lumière, on le verra sous forme de point lumineux. Mais on ne pourra pas le reconnaître. Il y a une troisième raison plus subtile : À cause de la distance, l'objet est trop proche (en distance apparente) d'un objet plus brillant et on ne pourra pas le distinguer de ce dernier. De plus sa lumière est noyée par celle de l'objet brillant. (La distance apparente entre deux astres varie inversement à leur distance par rapport à la Terre.) Exemple typique : les planètes. Je vais détailler les calculs sur un exemple. 1) Je fais d'abord un « rappel » sur les magnitudes : la magnitude est un nombre relatif (positif ou négatif). On ajoute 5 magnitudes lorsque l'objet est 100 fois moins brillant. Si l'objet est 100² fois moins brillant, on ajoute 5+5 soit +10. De plus, il faut savoir que, à l'œil nu, on atteint la magnitude 6 (magnitude limite). Prenons une planète comme Jupiter. Elle est de magnitude -2 (en fait ça oscille légèrement autour de -2 selon la position de Jupiter et celle de la Terre sur leur orbite). Quelle serait la magnitude de Jupiter si elle tournait autour de Proxima du Centaure ? Jupiter est en moyenne à 5 UA de la Terre (car elle est à 5 UA du Soleil), Proxima est à environ 900.000 UA, donc 180.000 fois plus loin, elle est donc 180.000² fois moins brillante : 32,4 milliards de fois moins brillante. Or 10 milliards de fois moins brillante, c'est ajouter 5+5+5+5+5+5 = 30 magnitudes (car 10 milliards = 100^6). Là, c'est encore un peu plus faible. Mais prenons cette valeur. Jupiter à la distance de Proxima est un peu plus faible que la magnitude 28. C'est non seulement impossible à voir à l'œil nu, mais c'est même à l'extrême limite de visibilité des plus puissants télescopes professionnels (qui approchent la magnitude 30). 2) Jupiter est à 5 UA du Soleil. Si elle était à 5 UA de Proxima, laquelle est à 900.000 UA de nous, cela représenterai quel angle ? Un angle de 5/190.000 (radian) = un peu plus de 5". Cette distance angulaire est bien plus petite que le pouvoir de résolution de l'œil qui est de 1', soit 60" : on ne pourra pas distinguer la planète de Proxima. (Sans compter que Proxima est largement plus brillante et va l'éblouir, mais c'est un autre problème.) Ça devrait pouvoir te donner des idées pour aborder ce sujet. (Mais tu n'auras probablement pas le temps de préparer les calculs...)
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Est-ce un bon choix de téléscope pour débuter ?
'Bruno a répondu à un sujet de MisterMZ dans Support débutants
(Je réponds en supposant que l'objectif principal est l'astrophoto.) Pour moi, c'est un meilleur choix afin de ne pas avoir une usine à gaz pénible à utiliser. J'ai fait de l'imagerie autrefois avec un Newton 200/800, donc un tube court, eh bien j'ai vite chagé de tube : l'ensemble était trop pénible à manipuler en imagerie, j'ai préféré poursuivre avec un C8 + réducteur de focale. Le 150/750 sera plus facile à manipuler, donc plus souvent utilisé, donc tu feras des progrès plus facilement. Mais si tu comptes observer depuis un poste fixe, ce que je viens de dire ne s'applique pas. -
Si ce « jet » prend une direction perpendiculaire quand on dépasse la mise au point, c'est l'astigmatisme. C'est comme ça qu'on le reconnaît. Mais ça peut venir des optiques. Si tu tournes l'oculaire de 45° (pas 90° !) et que le jet a tourné aussi, c'est un défaut d'astigmatisme de l'oculaire (ça peut arriver il paraît). Ça peut aussi venir du miroir, mais tu ne peux pas tourner le miroir de 45°... Si ça ne tourne pas avec l'oculaire ni avec le miroir, il y a fort à parier que c'est ta vue. Si c'est ta vue, normalement il est plus prononcé à faible grossissement (voir témoignage de Polorider (*)). Ceci devrait t'aider à tester cette hypothèse. ----- (*) Souvent, l'astigmatisme n'apparaît que dans la partie périphérique de la pupille, qu'on utilise uniquement en vision nocturne, ce qui explique qu'on ne s'en rend pas compte dans la vie de tous les jours. Et comme la partie périphérique n'est éclairée qu'à faible grossissement, il suffit alors de grossir pour ne plus être gêné.
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Donc il y a débat : on en a débattu. Oui mais tu dois être un des seuls et les candidats n'ont pas rebondi. Oui, dans le sens où en théorie c'est possible avec un instrument de 1 km de diamètre, en pratique c'est impossible car on ne sait pas construire un monstre pareil, et encore moins l'envoyer dans l'espace. En fait, ce que je voulais dire, c'est que la possibilité de voir un homme sur la Lune avec un instrument donné dépend en théorie de sa résolution, mais pas en pratique, à cause de l'atmosphère. Mais en fait on est d'accord !
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Les étoiles « éclatées », c'est à tous les grossissements ? Effectivement les étoiles doivent être ponctuelles (à très fort grossissement : de minuscules disques). Il y a un problème et il faut le diagnostiquer. Surtout, ne crois pas sur parole ceux qui vont te dire qu'il faut collimater l'appareil ou que c'est un défaut optique : ce ne sont des hypothèses parmi d'autres. Questions pour diagnostiquer le problème : Regarde les composants optiques : miroir primaire, lame de fermeture, renvoi coudé. Est-ce qu'ils sont en bon état. (Hypothèse : le renvoi coudé est fendu, quelque chose comme ça.) Quand tu pointes une étoile, au début elle n'est pas nette. Alors tu fais la mise au point. Expérience : dessine l'étoile 1) lorsqu'elle est presque nette, 2) lorsqu'elle est au mieux, et 3) lorsque tu continues à tourner la molette de mise au point et qu'elle redevient presque pas nette (attention : je n'ai pas écrit « pas du tout nette » mais « presque pas »). Montre les dessins, ça donnera une idée. C'est pour savoir si c'est un problème de collimation (mais cette histoire d'étoile « éclatée » suggère autre chose). Quand tu fais la mise au point et que tu dépasses l'endroit où elle est à peu près correcte, est-ce que le défaut change de direction et devient perpendiculaire ? (Si oui c'et de l'astigmatisme.) (Tu parles d'un petit jet, donc peut-être quelque chose d'allongé ? Si oui, regarde dans quelle direction il est allongé, et si la direction change lorsque tu dépasses la mise au point.)
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Je ne suis pas sûr que tout ait été dit. Dans ce sujet, il me semble qu'il y a 4 points qui font débat : 1. Le grossissement. 2. La résolution . 3. La quantité de lumière. 4. L'atmosphère. C'est le premier point qui a été le plus largement abordé. Le point 2 a été un peu abordé, les deux autres ne l'ont pas été à part une ou deux allusions au point 4. Or, fondamentalement, l'impossibilité théorique de voir un homme sur la Lune est un problème de résolution, pas de grossissement, et l'impossibilité pratique vient de l'atmosphère. J'imagine que les examinateurs jugeront selon le travail réalisé, même s'il n'aborde que le point 1. (C'est en tout cas un sujet très intéressant car il permet d'aborder pas mal de notions.)
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ZZZzzz : si ton but à terme est de faire de l'astrophoto facile, effectivement l'evscope a l'air d'un bon choix. Mais je ne rejetterais pas pour autant le petit Dobson (le 200 mm), qui apporte la facilité dont tu parlais, car l'evscope est limité en résolution, notamment en planétaire. Je pense que ces deux instruments sont complémentaires. (Et puis le petit Dobson coûte beaucoup moins cher.)
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Bonjour ! J'ai du mal à visualiser. Tu veux dire que tu vois plusieurs points ?
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Ce n'est pas primordial puisqu'on est très très très loin de pouvoir observer un homme sur la Lune. --------- LH44 : le pouvoir séparateur est lié à l'observation des étoiles doubles. Je préfère me baser sur la taille de l'image de diffraction, et ça permet de se raccrocher au cours de physique.
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Oui. Je choisirais plutôt dans les 500 nm mais ce n'est pas primordial.
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En cherchant des cours de physique de terminale, j'ai trouvé cette formule pour le rayon de la tache de diffraction (paragraphe "diffraction d'un laser avec une fente") : où λ est la longueur d'onde de la lumière et a est la dimension de la fente. Si on assimile l'ouverture d'une lunette à une fente, on n'est pas loin de la formule réelle (non vue au lycée, voir par exemple https://fr.wikipedia.org/wiki/Tache_d'Airy ) θ (rad) = 1,22 λ / a. La différence est que la formule du cours suppose que a n'est pas trop grand par rapport à λ. N'empêche, en négligeant cette supposition, on n'est pas loin. Si c'était moi, je prendrais la formule exacte avec 1,22 en citant une source et en l'admettant, parce qu'après tout la formule de la fente est admise elle aussi (j'ai vérifié).
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Je préconisais de partir de la taille de l'image de diffraction d'une source ponctuelle. Ça n'a pas été vu en cours ? (Je n'en sais rien.)
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Le pouvoir séparateur de l'œil, on s'en fiche. Calcule le pouvoir séparateur de la lunette de 1,25 m et compare-le avec la taille d'un homme sur la Lune.
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Tnemelc : OK, donc tu as montré l'impossibilité à partir d'une petite lunette du commerce. Elisa66 : prend le temps de lire cette discussion. Il y a plusieurs facteurs qui limiteront la visibilité d'un homme sur la Lune : − L'atmosphère qui brouille les images (mais il existe l'optique adaptative, et puis on peut envoyer un télescope en orbite). − La quantité de lumière reçue. La Pleine Lune a une magnitude de -12,7. Si un homme présente une surface angulaire x fois plus petite que la Pleine Lune, il brillera x fois moins. On peut ainsi calculer sa magnitude. Or il existe un lien entre le diamètre d'une lunette et la magnitude limite, on pourra donc calculer le diamètre de la lunette. Cet aspect (assez compliqué) n'a pas été abordé dans la discussion. − Le pouvoir séparateur de l'instrument. C'est sûrement le point le plus important. Ce serait moi, je partirais de la taille de l'image de diffraction d'une source ponctuelle, qu'on peut considérer comme la plus petite taille angulaire détectable par l'instrument (un objet plus petit fournirait une image de la même taille que la source ponctuelle, on ne pourrait donc pas le distinguer). Le pouvoir séparateur dépend du diamètre, on pourra donc calculer le diamètre d'une lunette ayant le pouvoir séparateur en question. C'est le calcul le plus facile, mais il a été peu abordé ici, peut-être parce que le concept de diffraction n'est pas facile. − Le grossissement. Là aussi le calcul est facile, mais moins intéressant car ce problème n'est pas un problème de grossissement (on peut toujours changer le grossissement d'une lunette on monter en série des multiplicateurs de focale − lentille des Barlow) : grossir plus une image ne montre pas plus de détails ; c'est la même image, avec les mêmes détails, mais plus grosse. ------------------------- Du coup je fais le calcul de la magnitude d'un homme à la distance de la Lune, je suis vraiment curieux de savoir combien ça fait... Je vais faire les calculs de surface angulaire en secondes d'arc au carré, que je note s². − La Lune est à 375.000 km de la Terre en moyenne. À cette distance, une longueur de l = 1 m est vue sous un angle a = l / D (radians), soit (après conversion) 5,5E-04 seconde d'arc. − La Lune fait 32' de diamètre en moyenne, donc 16' de rayon, soit R_L = 960". Surface angulaire : S_L = π × R_L² = 2,9E+06 s². − L'homme fait en gros 2x0,5 m, donc est vu sous une surface angulaire S_H = 11E-04 × 2,75E-04 = 3,025E-07 s². − Le rapport des quantités de lumière est égal à S_L / S_H ~ 10^12. − Quand on ajoute +5 magnitudes, on divise la quantité de lumière par 10². Donc pour diviser la quantité de lumière par 10^12, il faut ajouter 6 fois +5 magnitudes, soit 30 magnitudes. − Magnitude de la Pleine Lune : -12,7. On en déduit (sauf erreur de calcul) que l'homme est de magnitude 17,3. C'est la magnitude atteinte par un télescope d'un peu moins de 1 mètre de diamètre. Une telle magnitude est tout à fait observable avec un instrument terrestre suffisamment gros. Reste à savoir si on distinguera autre chose qu'un petit point lumineux... (Sauf erreur de calcul)