Aller au contenu

'Bruno

Animateur Observation
  • Compteur de contenus

    25788
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    17

Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Ce n'est pas suffisant. Tu as calculé l'angle que faisait un homme sur la Lune avec le grossissement fourni. Eh bien j'ai envie de dire : augmente le grossissement ! Il suffit de changer d'oculaire, ou d'ajouter un quintupleur de focale, ça existe. En fait l'impossibilité n'est pas due au grossissement mais au pouvoir séparateur du télescope. En gros, pour détailler des objets 100.000 fois plus petits qu'à l'œil nu (je dis 100.000 au hasard), il faut un objectif 100.000 fois plus gros que notre pupille. (Et ensuite on adapte le grossissement.)
  2. Il suffit de faire un schéma : un triangle rectangle OAB où O est l'observateur terrestre et AB est l'astronaute (donc le triangle est très allongée avec un angle Ô pas bien grand...) et d'appliquer la trigonométrie. Donc AB = 25 cm, l'angle Ô fait 0,4" (ou 0,1") et on cherche la distance OA. -------------------------- Bonne idée ! Est-ce que tu as calculé par combien il faut grossir 5.2 * 10^(-9) rad pour que, à la lunette, il fasse un angle de 2.9 * 10^(-4) rad ? (Je trouve environ 56 000) Un tel grossissement est largement au-dessus du grossissement résolvant ! (et même du grossissement maximal pratique) Il te manque la notion de pouvoir séparateur d'une lunette. On en a parlé plus haut : une lunette de diamètre D ne peut pas voir des détails plus petits que... je sais plus, mais c'est expliqué plus haut. (C'est une limite due à la diffraction, je ne sais pas si tu as vu cette notion en physique.) Sinon, tu peux utiliser la limite de l'œil humain et savoir que le pouvoir séparateur est inversement proportionnel au diamètre. Sachant que notre pupille joue le rôle d'un objetctif de 6 mm (diamètre de la pupille dilatée) et sépare des détails de 2.9 * 10^(-4) , quel diamètre doit avoir une lunette pour séparer des détails de 5.2 * 10^(-9) rad ?
  3. Une autre approche pourrait être de calculer à quelle distance maximale une grande lunette pourrait détecter un humain, puis de comparer avec la distance de la Lune. Ça permettrait d'avoir un peu plus de maths. En gros il s'agirait de savoir à quelle distance un détail de 25 cm fait 0,4" (je reprends tes chiffres, ici c'est l'atmosphère) ou 0,1" (pouvoir séparateur théorique d'une lunette de 1m20, donc depuis l'espace).
  4. Il me semble qu'au lycée on n'utilise pas du tout les degrés. Sinon : Excellent conseil !
  5. C'est vrai (quoique pour la mise au point ça dépend du porte-oculaire), mais ça n'a pas autant d'importance qu'en photo, c'est surtout pour des considérations pratiques.
  6. Il me semble qu'un 115/900 ou un 130/900 sphérique est suffisamment proche de la parabole, donc ils sont à la fois sphériques et paraboliques. Disons que c'est parce qu'ils sont fabriqués pour être sphériques (on frotte les deux disques, ça leur donne une forme naturelle sphérique) qu'on dit qu'ils sont sphériques, mais ça n'a pas d'importance. (Si j'ai bien compris.)
  7. Non, ça fait 0,00000046 degrés (compatible avec mon résultat).
  8. Qu'est-ce que tu appelles simuler un ballet d'étoiles ?
  9. Autres exceptions : les étoiles des galaxies proches. Par exemple les étoiles du Grand Nuage de Magellan sont visibles dans un télescope d'amateur. Les supergéantes de M31 apparaissent à partir de la magnitude 17 et sont visibles dans un 600 mm. Et des céphéides ont été mesurées dans d'autres galaxies.
  10. Les amas globulaires font partie du halo de la Galaxie. (il est vrai que beaucoup d'entre eux sont proches du bulbe central), pas du disque. La Voie Lactée, c'est le disque de la Galaxie vu par la tranche.
  11. Même si cette lunette était située dans l'atmosphère, non. Il suffit de calculer la taille angulaire de l'homme le plus grand du monde à 385.000 km : 0,0015". C'est largement inférieur à la résolution de cette lunette, qu'on la calcule à partir de la formule 120"/D(mm) (qui concerne plutôt les étoiles doubles) ou a = 1,22 λ / D. Le premier calcul (pouvoir séparateur) donne une valeur d'environ 0,1" et le deuxième calcul 0,11" (calcul à vérifier, j'ai fait ça rapidement). Ces valeurs correspondent à des détails d'un peu moins de 200 m sur la Lune (385.000 km × tan(angle)).
  12. Ben on parle d'un télescope des années 1970.
  13. Bonjour ! La Voie Lactée, comme les constellations, n'est pas la même selon les saisons (à cause de la révolution de la Terre autour du Soleil) et selon les heures de la nuit (à cause de sa rotation). En ce moment, la Voie Lactée d'été (Sagittaire, Écu, Aigle) se lève en milieu de nuit. À Noël dernier, on y voyait la Voie Lactée d'hiver (Taureau, Gémeaux, Orion...) C'est parce qu'en été, la Terre est de ce côté par rapport au Soleil, et lorsqu'il fait nuit on voit à l'opposé du Soleil, donc par là, vers le centre de la Galaxie (Voie Lactée d'été), tandis qu'en hiver, la Terre est de l'autre côté par rapport au Soleil, et la nuit on regarde à l'opposé du Soleil, donc dans l'autre direction, vers l'extérieur de notre Galaxie, vers la Voie Lactée d'hiver.
  14. Tu es plutôt sévère, mais je pense que c'est vrai si on parle des traitements des optiques. Jusqu'au début des années 1980, le traitement de la lame était en option. Cette option avait un tel impact qu'elle était recommandée, et beaucoup de gens achetaient des C8 avec traitement de la lame. Qu'en est-il de cet exemplaire. Si la lame n'est pas traitée, elle transmettra moins de lumière et, si j'ai bien compris, ça se verra. Dans les années 1980 et 90, chaque fois que Celestron sortait un nouveau modèle, il communiquait sur les nouveaux traitements des optiques. Je me souviens du traitement Starbright vanté par la publicité, mais il y en avait d'autre : chaque fois le taux de transmission s'améliorait, d'autant que Meade faisait pareil et qu'ils étaient en concurrence. Ainsi ces traitements ont beaucoup progressé dans les années 80-90 (maintenant qu'on a atteint un taux de transmission de plus de 90 %, je crois que le maximum a été fait, et puis ils communiquent à présent sur l'électronique). Un C8 des années 1970 devrait donc être très en retard concernant la transmission. Surtout qu'en cinquante ans, le taux de transmission n'a pu que se détériorer (usure de l'aluminure). Concernant la qualité optique proprement dite, je n'ai jamais entendu dire que les vieux Celestron étaient meilleurs que les récents ni le contraire. J'ai juste entendu dire (ragots ou vérité ?) que les meilleurs étaient ceux de la gamme Ultima, et les pires étaient ceux fabriqués à la hâte pour l'arrivée de la comète de Halley. La qualité optique est en fait liée à l'appairage des éléments (miroir et lame) plus qu'à la qualité de ceux-ci (fabriqués industriellement depuis le début). Le bon prix, c'est le prix qui permettra de trouver un achateur. À mon avis le principal obstacle à la vente de ce tube, c'est qu'il n'est pas utilisable en l'état : il manque la monture et le trépied. (Ou alors l'acheteur devra avoir une monture et de quoi installer un Schmidt-Cassegrain dessus, mais pas de Schmidt-Cassegrain, ça ne doit pas courir les rues...)
  15. Je te propose de commencer par ça : https://www.webastro.net/noctua/les-fiches-techniques/régler-son-télescope-collimation-etc-r142/ Au moins le début : la vérification du placement des optiques. C'est facile et indispensable avant de toucher à la collimation proprement dite.
  16. Le calcul de a, c'est un autre calcul. Plus haut, on parlait du grossissement nécessaire pour voir un homme (ou une femme) plus grande que le pouvoir séparateur de l'œil. Maintenant, on cherche le diamètre de la lunette qui permettra d'atteindre ce niveau de détails. Dans mon dernier message, j'ai donné un exemple de calcul où l'on part de D pour calculer. Toi, tu connais a : l'angle en radians sous-tendu par un homme sur la Lune vu de la terre (on a dû calculer ça au début de la discussion). Donc tu vas utiliser la formule pour, à partir de a, calculer D. Mais il n'y a pas que les calculs, il faut que tu comprennes ce qu'on fait. L'idée, c'est qu'un objet plus petit qu'un disque de rayon a est visible sous forme d'un disque de rayon a ; par exemple une étoile vue à travers une lunette est vue sous forme d'un disque de rayon a alors que, en réalité, l'étoile est beaucoup, beaucoup plus petite. D'ailleurs à la lunette toutes les étoiles ont la même taille (mais pas le même éclat) : disque de rayon a. Ce rayon a est une sorte de limite à la taille des objets qu'on peut détailler. Ainsi, on ne peut pas détailler les tailles respectives des étoiles car elles sont vues, toutes, sous forme d'un disque de rayon a − et ce parce qu'elles sont réellement plus petites que a. On peut comprendre ça par analogie avec des pixels : le disque de rayon a est une sorte de pixellisation de l'image formée au foyer. Si l'objet a une taille angulaire plus grande, il tiendra sur plusieurs pixels : on le distinguera. S'il a une taille angulaire plus petite, il ne fera qu'un pixel : on ne pourra plus distinguer sa forme (juste sa lumière, mais elle sera mélangée à la lumière des autres objets qui tiennent dans le même pixel). C'est juste une analogie.
  17. Moi non plus je n'ai pas trouvé 0,00107 degrés, j'ai trouvé 0,00107 secondes d'arc. 5,19E-09 × 180 / π = 2,98E-07 degrés 2,98E-07 × 3600 = 0,00107" (secondes d'arc) Ça colle !
  18. Voici un autre calcul. Je ne détaille pas trop, mais tu auras suffisamment d'éléments pour interroger un moteur de recherche. Il faut connaître le concept de diffraction, à une époque il était enseigné en physique en terminale S, mais je ne connais pas les programmes actuels. L'image fournie par une lunette est une image de diffraction. Par exemple la diffraction transforme l'image d'une étoile (objet a priori ponctuel) en un disque de rayon angulaire a = 1,22 λ / D où λ est la longueur d'onde de la lumière observée (0,55 µm dans le vert, où se situe le maximum de sensibilité de la vision nocturne) et D le diamètre de la lunette dans la même unité. a est ici exprimé en radians. Cette formule théorique néglige bien sûr les effets de l'atmosphère. Exemple : à travers un télescope de 200 mm : a = 1,22 × 0,55E-03 / 200 = 3,355E-06 radians = 0,69". En gros, ça veut dire qu'on ne verra sûrement pas de détail plus petit que 0,69" avec une lunette de 200 mm (et même d'objet plus petit que 1,38" vu que c'est un rayon), et peu importe le grossissement (on va grossir un disque sans détail). On peut aussi en déduire que, a fortiori, une lunette de moins de 200 mm de diamètre ne pourra pas non plus distinguer de détail de cette taille. Bon, maintenant il te reste à calculer la taille angulaire d'un homme sur la Lune, et en déduire le diamètre D de la lunette pour laquelle ce rayon angulaire (utilise plutôt le diamètre angulaire, je pense) sera égal à cette taille. Une lunette plus petite ne pourra pas distinguer d'homme sur la Lune. Ensuite, il faut savoir que la résolution théorique est détériorée par la turbulence atmosphérique, donc l'énorme lunette qui permet d'observer un homme sur la Lune devra se situer dans l'espace.
  19. 'Bruno

    Phénomène rare

    Souvent, les phénomènes rares ne sont pas prédictibles. Exemple : Si une supernova explose au début de l'été prochain, elle sera depuis une bonne partie du globe (selon sa déclinaison), donc peut-être depuis le Sinaï (si elle n'est pas dans la région polaire sud). Mais personne ne peut prédire quand explosera la prochaine supernova (ni où). De même on ne sait pas prédire l'arrivée des grandes comètes car elles arrivent par surprise. On pourrait très bien détecter le mois prochain la grande comète de l'été 2023 (de même que Hale-Bopp, découverte au printemps 1996 et grande comète du printemps 1997). Si elle ne passe pas tout son temps près du pôle sud céleste, elle sera visible depuis le Sinaï. Les phénomènes rares prédictibles, ce sont par exemple les éclipses totales de Soleil. Le 02/08/2027, une éclipse totale de Soleil sera visible en Égypte, mais la totalité passe un peu au sud du Sinaï, où l'éclipse sera seulement « presque totale » (ce qui est beaucoup moins intéressant).
  20. Aaaah j'ai compris ! Quand tu disais « Les moteurs "go-to" que tu a vu » j'ai cru que tu pensais qu'il les avais vus sur la page qu'il citait. Donc en effet, tu as raison de bien distinguer les différents types de motorisation.
  21. Moi je ferais le contraire : pour un même champ réel, autant partir sur le plus grand champ apparent : Le plus grand champ apparent rendra l'image plus attrayante. Le plus fort grossissement permettra de mieux voir les plus faibles étoiles et de mieux détailler ce qu'il y a à détailler (par exemple les étoiles doubles d'un amas). Ça dépend ce qu'on recherche : le plus faible grossissement possible, le plus grand champ apparent possible, etc. Si c'est le plus faible budget possible, c'est clairement le Plössl qui l'importe. Mais son champ apparent est tout riquiqui (pour moi ) !
  22. Ce lien montre le même moteur que le lien de Louisrrx, donc c'est bien de ce type de moteur qu'il parlait.
  23. Bonjour ! Je réponds à tous les points... Une fois la lunette achetée, tu as normalement tout ce qu'il faut pour observer. Pour observer Jupiter et Saturne, il faut un grossissement suffisamment important compatible avec les caractéristiques de la lunette (x120 à x150 je dirais). D'après le lien, tu as deux oculaires de 10 et 25 mm. Le 10 mm n'a pas très bonne réputation et tu pourrais éventuellement le compléter par un oculaire de 6 à 8 mm pour pousser le grossissement (pas trop quand même) à condition de choisir un oculaire de meilleure qualité. Attention : plus le grossissement est important, moins il pourra servir (à cause de la turbulence atmosphérique). Les filtres colorés sont effectivement utiles pour l'observation des planètes, mais utiles si l'on possède un instrument de grand diamètre (genre 300 mm) et pour des observations spécifiques. Ils ne sont pas là pour mieux voir les planètes : pour mieux voir les planètes, il faut un télescope plus puissant. La lentille de Barlow double la focale, donc double les grossissements. Je ne vois pas l'intérêt avec tes oculaires : Barlow + 25 sera équivalent à un 12,5 trop proche du 10, et Barlow + 10 risque de grossir trop fort (générant une image moins lumineuse et moins contrastée). Le meilleur achat pour débuter, c'est une lunette ou un télescope. Ah, tu l'as déjà fait... Quand tu auras atteint ses limites, le meilleur achat sera une nouvelle lunette ou un nouveau télescope plus performant. Les moteurs sont utiles pour la photo. Attention avant de te lancer dans la photo : c'est cher et compliqué (mais passionnant !), renseigne-toi bien avant de t'y mettre (cette lunette ne semble pas être souvent utilisée pour la photo).
  24. On ne doit pas le calculer mais l'utiliser (il est connu : c'est 1' soit 1/60 de degré). Le drapeau sur la Lune est trop petit pour qu'on le voie à l'œil nu. Le pouvoir séparateur de l'œil fait 1' (quand on a une bonne vue), or le drapeau sur la Lune est beaucoup plus petit que ça. Est-ce que tu comprends que c'est une question de pouvoir séparateur ? Ce n'est pas une question de luminosité, par exemple, car le drapeau sur la Lune n'émet par de lumière ; il réfléchit la lumière du Soleil comme tous les éléments du paysage qui l'entoure. Un télescope grossit l'image ; plus exactement, il augmente les angles. Quand on dit qu'un télescope grossit 100 fois, ça veut dire qu'il multiplie par 100 les angles. La Lune fait 0,5° à l'œil nu, elle en fera donc 50° sous un grossissement de 100 fois. Ici, la question est de savoir si on peut grossir suffisamment pour rendre le drapeau sur la Lune plus grand que le pouvoir séparateur de l'œil : c'est par définition la condition pour qu'il soit visible au télescope. (Et un télescope ne peut pas grossir autant qu'on veut.)
  25. 'Bruno

    Petit CROA nouveau matos.

    Quand la Lune empêche d'observer le ciel profond, il faut observer les étoiles doubles. Plus de diamètre permet de mieux voir les couleurs des étoiles : nombre d'entre elles seront colorées au 200 mm.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.