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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Comment déterminer le temps de pose ? En faisant des tests : poser de plus en plus longtemps (1 seconde, 5 sceondes, 10 secondes, etc.) et analyser les images. Si les étoiles ne sont pas ponctuelles, le temps de pose était trop long. Si le fond du ciel est trop fort (par rapport à la dynamique du capteur), le temps de pose était trop long. Etc. Le temps de pose utile sera le plus grand qui laisse les étoiles ponctuelles sans trop faire monter le fond du ciel. Et il faudra tenir compte des remarques de Tyler concernant l'offset. Tu peux déjà tester la qualité du suivi avant de partir en montagne.
  2. C'est un problème de mise au point. C'est en effet une erreur de raisonnement. Si l'image de la Lune, à 400 000 km, est nette, forcément l'image de la montagne, à 2 km, sera floue. Un télescope est fait pour des observations lointaines. On peut faire la mise au point pour regarder la montagne, mais il faudra la refaire pour observer un astre. Quand tu tournes la molette de mise au point, est-ce que tu vois le porte-oculaire bouger ? Si le porte-oculaire fonctionne, vise la Lune et vois s'il y a un sens vers lequel ça s'améliore. Si ça s'améliore en approchant le porte-oculaire du tube, il y a sûrement une bague-allonge à enlever (c'est un coup classique). Si ça s'améliore en reculant le porte-oculaire, il faut ajouter une bague-allonge. (Dans ce second cas de figure, elle est forcément fournie.)
  3. Si tu as juste visé la télé, c'est normal. Un télescope est fait pour observer l'univers. Si tu visé la Lune ou tout autre astre, précise-le, car là ce ne serait pas normal.
  4. Ça, c'est du test ! Merci GeoffreyJoe, il n'y a rien de mieux qu'un test comparatif et je trouve le tien parfait. Il part d'une vraie question, souvent posée, et apporte des réponses concernant plusieurs types d'observation visuelle (les principaux : planètes, ciel profond, étoiles doubles). Et c'est très intéressant d'avoir invité un néophyte : son point de vue est en effet important compte tenu de la question de départ. Mais je vais juste apporter une précision : il existe des Dobson 300 mm plus légers et moins encombrants. C'est juste qu'ils ne sont pas très répandus. Mon 300/1200 propose le beurre et l'argent du beurre, 300 mm, mais avec l'encombrement d'un 250 (il est même plus léger). Je peux le transporter sur plusieurs mètres en entier (base + tube) et pourtant je suis un gringalet. C'est pour ça qu'il sort bien plus souvent que mes autres instruments. Il me semble que les chinois proposent un 300/1200 mais tube seul, pas en Dobson.
  5. Dans ce cas, je choisirais comme instrument de plus grand diamètre un Maksutov ou un Schmidt-Cassegrain. La monture pourra être la même, et tu pourras viser un diamètre de 150 mm. Un Schmidt-Cassegrain de 150 mm est d'ailleurs moins long, donc probablement plus facile à manipuler, qu'une lunette de 100/900 (par exemple). Et puis ainsi tu auras deux instruments différents, donc complémentaires.
  6. Oui mais plus tard. Mieux vaut (je trouve) utiliser tout le budget pour la lunette et, plus tard, ajouter des accessoires, qu'utiliser d'entrée le budget pour la lunette et les accessoires, car alors la lunette aura un plus petit diamètre, or le diamètre n'est pas un accessoire qu'on peut acquérir plus tard.
  7. Une petite mise en garde pour être sûr que ce paramètre a été pris en compte : sous un ciel péri-urbain, on perd beaucoup en ciel profond. Si de plus on observe avec un petit diamètre, ce sera surtout les champs stellaires et les amas ouverts. Il vaut mieux être au courant. Pour moi, une lunette 80 ED en visuel, c'est adapté aux sorties en rase campagne. Quand j'étais jeune, j'observais sous un ciel péri-urbain (à la périphérie d'une ville de 10.000 habitants). La magnitude limite était de 4,5 à l'œil nu (c'était au siècle dernier, j'ai peur que ça se soit dégradé entre temps). En rase campagne on peut atteindre 6,0. Perdre 1,5 magnitude, c'est équivalent à diviser le diamètre par 2.
  8. Attention aussi que le foyer soit accessible à l'appareil photo. Je sais qu'il existe des tubes de 150/750 spécialisés photo, donc ça ne m'étonnerait pas que sur les 150/750 « normaux » ce ne soit pas le cas. Mais je n'en sais rien, à mon avis c'est le genre de question à poser au vendeur.
  9. En fait, en astronomie (du moins chez les pros), on trouve surtout le kpc (kiloparsec) et le Mpc (mégaparsec).
  10. 1 milliard de trucs = 1 giga-truc. Exemples : 1 gigawatt, 1 gigaoctet... La notation Ma (million d'années) et Ga (milliard d'années) est courante en géologie, et on trouve assez souvent le Mal (million d'années-lumières) ou le Gal (milliard d'années-lumières) en astronomie.
  11. Pour éviter les ambiguïtés, il vaudrait mieux écrire Gal.
  12. Pour moi, il faut d'abord observer avec les oculaires fournis, sauf s'il en manque. Car le choix des focales est relativement subjectif. Avec l'expérience, on saura quelle(s) focale(s) va nous convenir, et ce ne sera pas la même que le voisin. Pour le moment, quels sont les oculaires livrés avec le télescope ? (J'aurais été toi, j'aurais mis toute la cagnotte dans le télescope, et les dépenses d'accessoires auraient été remises à l'année prochaine au moins. Ainsi j'aurais pu avoir un 127 mm. Mais ça aussi c'est subjectif, et peut-être qu'il aurait été trop gros par rapport à tes contraintes.)
  13. Par contre Albuquerque a vu une vidéo, donc ce serait intéressant qu'il nous donne un lien et, si la vidéo fait plus d'une minute, à quel instant la phrase est dite.
  14. ZETAA : je te propose de faire un effort pour clarifier tes questions. Figure-toi que ça pourrait t'aider à y répondre ! Exemple : Qu'est-ce que tu appelles la variation de l'espace-temps. Une variation, c'est par rapport au temps, donc tu veux dire la variation de l'espace ? Ou bien tu parles de la déformation de l'espace-temps autour d'un trou noir, le fait que l'espace-temps se courbe de plus en plus ? Qu'est-ce que tu appelles la force de variation ? Veux-tu parler de l'intensité de la déformation ? Dans ce cas, il faut plutôt parler de courbure de l'espace-temps ? Si tu parles de la courbure de l'espace-temps, oui, il existe une unité de mesure, c'est m^-1 (mètre puissance moins un).
  15. C'est pourquoi je trouve que la meilleure solution est un Dobson pour commencer un visuel et, plus tard, une bonne lunette avec tout l'attirail photo à acquérir au fur et à mesure. Mais bon, on en a déjà parlé... (On peut même faire exclusivement du visuel (avec du matériel spécialisé) pendant quelques années puis, plus tard, faire exclusivement de l'imagerie (avec du matériel spécialisé, donc après avoir revendu le matériel précédent), puis même refaire exclusivement du visuel (après avoir revendu le matériel d'imagerie...) C'est ce que j'ai fait : une spécialisation, quitte à changer de spécialisation au bout de plusieurs années, et je trouve que c'est la meilleure idée (ainsi on a toujours du matériel optimisé par rapport à son budget). Mais je sais que c'est original, en général les gens ne font pas ça : ils commencent à s'initier avec du matériel à bon marché, puis se spécialisent : que du visuel, ou que de l'imagerie, et avec du matériel spécialisé. Quazar : ton projet est donc original, mais après tout le mien l'était aussi... ) Concernant les triplets, il me semble que c'est nécessaire à F/D court, parce que dans cette situation même un doublet est insuffisant si on cherche une image au top, mais pas forcément à F/D long où un doublet suffit pour cette exigence (à confirmer !). (Il existe même des quadruplets, c'est pour les F/D très courts je suppose.)
  16. En ciel profond il faudra quand même une monture motorisée.
  17. J'ai écrit qu'un Dobson est plus léger à diamètre égal qu'un télescope équatorial. Tu n'es pas d'accord ?
  18. « Choisissez la version » OK, j'ai compris la question. Tu ne demandais pas si le porte-oculaire à crémaillère est nécessaire, mais s'il est nécessaire d'avoir ce porte-oculaire à la place du Crayford de la version standard (tout le monde ne connaît pas par cœur tous les équipements des lunettes... ) Skywatcher707 a répondu. J'ajouterai que c'est souvent pareil : il existe plein d'accessoires qui sont tous utiles mais pas souvent indispensables.
  19. C'est bizarre ce que tu demandes. Un porte-oculaire est indispensable, et il en existe de différents type (donc celui à crémaillère) qui se différencient par leur qualité de fabrication. C'est quoi, exactement, l'option ?
  20. Si tu peux te permettre le 200 mm (financièrement, mais aussi au niveau de l'encombrement et du poids), va pour le 200 mm. Si tu ne peux pas, soit tu économise encore un peu (si c'est juste un problème de coût), soit tu te contentes du 150 mm. (C'est simple, non ? ) Oui, pense au Dobson : à diamètre égal il est plus léger et moins cher.
  21. L'obstruction fait perdre un peu de lumière (c'est quasiment négligeable) et un peu de contraste (c'est moins négligeable). Mais la différence principale entre un réflecteur et un réfracteur est, je crois, le taux de transmission, en général sensiblement meilleur pour un réfracteur (du moins s'il est haut de gamme). Quantité de lumière reçue – L'objectif de la lunette 150 mm fait 177 cm² (pi fois rayon au carré). – Le miroir du télescope de 279 mm fait 613 cm². L'obstruction est de 33 %, il y a donc 67 cm² perdus, ce qui laisse 546 cm². On voit que le C11 capte trois fois plus de lumière que la lunette – en fait probablement un peu moins à cause de sa transmission un peu moins bonne. Contraste Il existe une règle empirique qui dit que le contraste d'un instrument de diamètre D et d'obstruction d est le même que celui d'un instrument non obstrué de diamètre D-d. Le C11 offrira donc le même contraste qu'une lunette de 188 mm.
  22. Sixela : merci pour les précisions ! Je n'ai pas tout compris mais il faudra que je relise... On est bien d'accord que l'horizon, c'est par définition la limite du trou noir (au-delà de l'horizon, on ne peut plus revenir en arrière) ? (Attention, dans ton second message tu réponds à MKPanpan, pas à moi.)
  23. D'après la théorie de la relativité restreinte, si on voyage à la vitesse de la lumière (c'est impossible sauf pour la lumière), c'est par rapport à tous les référentiels. Mais il me semble qu'ici c'est par rapport à un référentiel de notre univers, pas de l'intérieur du trou noir puisque celui-ci est hors de notre univers. ---------------------------- Je ne pense pas qu'on puisse raisonner ainsi. Un trou noir est associée à une courbure de l'espace-temps infinie. C'est la courbure de l'espace-temps qui piège celui qui s'aventure trop près. De plus le fait d'être ou non un trou noir ne dépend pas de la masse. ---------------------------- Un objet qui se déplace à une vitesse < c, lorsqu'il subit la gravitation d'un objet massif, accélère. Attention, accélérer est une façon de parler : ça veut dire qu'il se déplace suivant une géodésique d'un espace-temps courbé. Mais s'il voyage déjà à la vitesse c, cette accélération (ce trajet suivant une géodésique etc.) ne signifiera pas que sa vitesse va augmenter, il est déjà à la vitesse maximale possible (elle jour le rôle d'un infini, plus exactement d'une asymptote). Oui : de notre point de vue, l'objet mettra un temps infini à traverser l'horizon. (D'ailleurs, de notre point de vue, un trou noir stellaire met à temps infini à se former.) Il n'y a pas de paradoxe. La singularité n'existe pas dans notre univers, elle n'est pas encore formée, il faut un temps infini pour atteindre l'horizon et on y entre après la fin des temps, et bien sûr rien de la singularité ne vient chez nous (tout ça du point de vue de notre univers). C'est de son point de vue qu'elle grossit.
  24. Je ne pense pas que la différence soit significative en photo. Le problème pourrait être son poids, mais je vois qu'elle fait 10 kg : sur une EQ6, même avec les accessoires, il me semble que c'est correct. En visuel (je possède la 150/1200 achromatique) elle est très difficile à manipuler à cause de la longueur du tube. Il faut un chercheur coudé au zénith. Si tu l'utilises seulement pour l'imagerie, il vaudra mieux pointer sans passer par l'oculaire. Tu dis que c'est surtout pour du visuel, donc pour moi la 150 mm est préférable, mais à condition de pouvoir la gérer. Il faudra être bien organisé et faire quelques essais (je me suis fait un pense-bête avec notamment la position de montage qui permet d'observer des positions pas trop scabreuses, enfin, le moins possible).
  25. Non, les deux effets vont dans le même sens. − Si je suis astronaute et si je m'approche d'un trou noir, mon temps sera ralenti pour la station de contrôle sur Terre. Il me verront évoluer au ralenti, respirer au ralenti, manger au ralenti, etc. Mes journées dureront pour eux des jours, des mois, des années (l'effet s'amplifiera à mesure que je me rapprocherai du trou noir). Les astronautes me capteront de plus en plus mal (mes signaux radio seront décalés vers le rouge et, pour eux, de moins en moins intenses). Moi, c'est le contraire : je les verrai s'agiter de plus en plus vite, leurs journées dureront, pour moi, seulement quelques heures, puis quelques minutes, quelques secondes Juste avant que je ne franchisse l'horizon du trou noir, je verrai l'univers s'accélérer de façon exponentielle. Et en même temps que je franchirai l'horizon du trou noir, je verrai la fin des temps de l'univers, puis plus rien : je ne ferai plus partie de l'univers, captif dans le trou noir (impossible de revenir en arrière) et rejeté après la fin des temps (de notre univers). − Si je suis astronaute et que je voyage à une vitesse proche de la lumière, mais uniforme (sans accélérer et en l'absence de gravitation), mon temps sera ralenti pour la station de contrôle sur Terre. La seule différence est que ce sera réciproque (et je n'assisterai pas à la fin de l'univers).
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