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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. 'Bruno

    Atlas du ciel

    Neptune78 a dit qu'il préfère un atlas papier : je le comprends.
  2. Si si. Le champ sur le ciel sera de 0°45' : la Lune rentrera (elle fait 0°35' au maximum). Mais c'est entièrement subjectif. Moi, par exemple, je fais tout le contraire, j'utilise à 90% un grossissement moyen (de l'ordre de D/2, ici ce serait un 12 mm). C'est lui que je préfère pour les galaxies, la majorité des amas d'étoiles et les amas globulaires. Il y a même des nuits où je n'utilise qu'un seul oculaire (le grossissement moyen), par exemple les nuits où j'observe juste des galaxies. Ça vient de mon expérience (je sais ce qu'on perd sur les galaxies quand on se limite à un faible grossissement), mais sûrement aussi de mes préférences (j'observe peu la Lune et les planètes).
  3. 'Bruno

    Demande

    En observation visuelle, la plupart des télescopes permettent d'observer à la fois les planètes et le ciel profond, dans les limites de leur diamètre bien sûr. Ce qu'il faut choisir, c'est plutôt entre observation visuelle et photo. Mais 300 € me paraît très très limité pour la photo.
  4. 'Bruno

    Nexstar évolution 6

    Juste pour chipoter : le Nexstar 6 n'est pas plus adapté pour le ciel profond ou pour le planétaire, il est polyvalent (comme la majorité des télescopes). − Son diamètre de 150 mm le limite en planétaire, mais il y a déjà de belles observations à faire. − Son diamètre de 150 mm le limite en ciel profond, mais il y a déjà de belles observations à faire.
  5. La Barlow ne remplacera qu'un oculaire, donc tu pourrais prendre un oculaire à courte focale à bon marché pour patienter. Ou pas.
  6. Un 13 mm ou 14 mm en planétaire, ce serait avec une Barlow je suppose ? Parce que grossir 80 fois sur les planètes, ça ne va pas être suffisant...
  7. Si c'est un Super Plössl, ce n'est pas un Super tout court, rien à voir. Les Super tout court sont des oculaires d'entrée de gamme plutôt médiocres, les Super Plössl sont de bons oculaires. En courte focale, la formule optique oblige à approcher les yeux très près de la lentille, c'est assez inconfortable, mais ça n'empêche que l'optique est bonne normalement. C'est ce que j'appelle un moyen grossissement, de l'ordre de D/2. C'est très utile pour détailler les objets. Pour ma part, c'est de loin le grossissement que j'utilise le plus. Le 14 mm fait à peu près pareil, mais comme je le disais plus haut je le trouve trop proche du 25 mm (à cause du grand champ) et trop loin de ton futur fort grossissement (disons qu'un 14 mm est intéressant dans l'optique d'une gamme à quatre oculaires : 25 - 14 - 10 - 6 par exemple).
  8. C'est pour ça qu'il faut des poses très courtes, un peu comme en planétaire. Je sais que l'astrométrie permet d'avoir une précision plus petite que 1", donc je pense que c'est à essayer, sans garantie qu'on atteigne la précision voulue. J'essaierais bien avec un télescope de grand diamètre, genre 300 mm (pouvoir séparateur = 0,4") avec une caméra comportant des pixels de 3 µm (ça existe). À F/5, avec une focale de 1m50, l'échantillonnage sera de 0,4" justement. Et à F/5, des poses de 1/10 seconde seront peut-être suffisantes, en les accumulant, pour dépasser la magnitude 10. (Ou à F/10 avec des pixels de 6 µm : c'est pareil.)
  9. Je crois que pas mal de tes images sont inversées miroir... J'adore la M27 : elle est toute fine, lisse, très esthétique ! Mais bon, comme tu fais de l'autoguidage, c'est devenu trop compliqué pour moi... En tout cas, ça montre bien qu'en astrophoto c'est la monture et le capteur qui comptent.
  10. Oui, Bessel n'a pas utilisé un micromètre visuel mais un héliomètre, c'est-à-dire une lunette dont l'objectif est scié en deux (chaque demi objectif pouvant être plus ou moins écarté). Ça ne doit pas courir les rues aujourd'hui... L'utilisation de l'astrométrie à partir d'une image CCD me paraît plus simple quand même.
  11. 'Bruno

    C/2017 K2 (PANSTARRS)

    Merci pour ta réponse ! Sur les deux dernières images, il n'y a pas les déformations d'étoiles, ce qui confirme ton explication. Et tu fais bien d'insister sur le fait que cet instrument est d'abord fait pour le visuel assisté : vu qu'on présente des photos (forcément), on pourrait l'oublier.
  12. Pour mieux voir les galaxies, nébuleuses et amas d'étoiles, il ne faut pas changer d'oculaire ; il faut changer de télescope. Il est vrai qu'en n'utilisant quasiment jamais le 10 mm, tu te prives de beaucoup de choses, par exemple de la résolution des amas globulaires en nombreuses étoiles ou d'une meilleure vision de certaines galaxies. Ce que tu reproches au 10 mm (c'est un Plössl ou un « Super » ?) c'est l'inconfort. Voilà, c'est ça qui peut changer avec un nouvel oculaire. Les oculaires haut de gamme sont plus confortables, ou fournissent plus de champ, ou dégradent moins l'image. Plutôt qu'un bon oculaire et une bonne Barlow, je préconise deux bons oculaires : ça ne reviendra pas forcément plus cher. En tout cas ton choix est cohérent, et j'aime bien le fait que tu ne te précipites pas. Plutôt que le 14 mm, je prendrais le 11 mm, mais c'est subjectif. J'ai quand même deux arguments : − Le champ sur le ciel avec le 11 mm sera très proche de celui obtenu avec le 25 mm (que tu changeras peut-être un jour) grâce au grand champ de l'oculaire, du coup il fera presque double emploi. Or il y a des objets qui aiment qu'on grossisse : les amas d'étoiles (notamment les globulaires), et même les petites galaxies. − Si plus tard tu utilises un fort grossissement, avec un oculaire de l'ordre de 5 mm (disons entre 4 et 6), il n'y aura pas un trop grand trou entre le moyen et le fort grossissement. Le coulant 50,8 mm est fait pour les oculaires de longue focale. C'est hors sujet ici. De toute façon on ne « passe » pas au coulant 50,8 mm : si la focale et le champ apparent sont grands, le coulant 50,8 mm est obligatoire (*). ----- (*) Si f est la focale de l'oculaire en millimètres, A est son champ apparent en degrés, le coulant 31,75 mm est insuffisant dès que A×f dépasse un peu plus de 1600.
  13. Toutes les étoiles proches ont un mouvement propre nettement plus important que leur parallaxe, c'est ça la difficulté, mais c'est vrai que celui de l'étoile de Barnard est vraiment important. − Proxima : mouvement propre de 3.68"/an, parallaxe de 0.77". − Barnard : mouvement propre de 10.29"/an, parallaxe de 0.55". Proxima étant australe et Barnard trop rapide, il faut peut-être prendre une étoile un poil plus lointaine. Après Barnard il y a Wolf 359, dans le Lion, mais à magnitude 13.5 seulement. − Wolf 359 : mouvement propre de 4.71"/an, parallaxe de 0.42". Lalande 21185 est plus brillante : magnitude 7,5. De plus elle est situé à assez haute déclinaison (+35°) donc observable quasiment toute l'année. − Lalande 21185 : mouvement propre 4.78"/an, parallaxe 0.39". N'empêche, en-dessous de 0.5" de parallaxe ça va être chaud... En tout cas, il faut bien comprendre que la difficulté, c'est que le parallaxe sera cachée dans le mouvement propre. Deux observation (+/-3 mois de l'opposition) ne suffiront pas pour voir que le mouvement n'est pas une droite (mouvement propre seul) mais une sinusoïde très étirée. Ce qu'on veut, c'est observer ce genre de chose : sauf que là il s'agit des oscillations de Sirius A autour du centre de gravité A-B, oscillations ayant une amplitude de plusieurs seccondes d'arc. La parallaxe sera beaucoup plus petite.
  14. Je pense que c'est faisable en CCD avec un logiciel d'astrométrie. Il faut observer l'étoile de Barnard et noter sa position tous les trois mois, normalement elle doit parcourir une droite légèrement sinusoïdale : elle s'écarte d'une fraction de seconde d'arc 3 mois avant l'opposition puis de l'autre côté 3 mois après l'opposition. Attention : son mouvement propre est largement plus important que sa parallaxe, ce sont donc des mesures précises qui révèleront la parallaxe, pas juste une série d'images. Il faut le maximum de précision possible, donc un grand diamètre et de courtes poses (l'étoile de Barnard est brillante), c'est presque de l'observation planétaire. Je pense que c'est possible, mais je n'ai jamais entendu que quelqu'un l'ait fait.
  15. 'Bruno

    C/2017 K2 (PANSTARRS)

    Très intéressant ! Tu parles de couleur, quelle couleur a la comète avec ce télescope ? (C'est dommage que les étoiles en bas de l'image sont déformées. J'ai déjà vu des images prises à l'Evscope où ce n'est pas le cas, il y a peut-être un réglage à faire ?)
  16. Je retiens la taille angulaire du disque d'Airy comme limite de résolution. S'il faut voir un homme sur la Lune, donc résoudre des détails de 40 cm, j'aurais besoin d'un télescope de diamètre D tel que 254/D = l'angle fait par 40 cm sur la Lune. Ah, tu as fait les calculs : il faut une lunette de 1,2 km de diamètre. Y'a qu'à la construire sur la Lune : elle permettra de voir les gens à la surface de la Terre (il y aura plus de monde) !
  17. Très intéressant ! Notre critère bien connu est donc spécifique à la France suite au livre de Danjon et Couder, ça ne m'étonne pas. Ah, la vision nocturne est décalée vers le bleu... C'est vrai qu'on ne voit pas le rouge profond des nébuleuses. Finalement, s'il y a un calcul qui me semble important, c'est le diamètre du disque : 254/D. Par exemple lorsque j'observe une étoile double séparée de 1" au 300 mm, je dois voir deux disques presque en contact, alors qu'à travers un 200 mm ce sera une cacahuète assez mince. (Après, ça dépend aussi du spectre de l'étoile : les étoiles bleues seront un peu plus fines que les étoiles rouges...) Pour le grand oral, j'aurais tendance à me baser aussi sur cette valeur : considérer que les plus fins détails font la taille du disque de diffraction, c'est-à-dire 1 fois son diamètre. Car le pouvoir séparateur calculé avec la formule 120/D est trop lié à l'observation des étoiles doubles. (Mais bon, tous les critères aboutiront à la même conclusion : impossible.)
  18. Comme je le disais, il existe plusieurs critères possibles, en effet. Mais le critère généralement admis est le 120/D. (En tout cas dans les livres que j'ai lus.)
  19. Le coefficient 0,85 vient pourtant d'une définition précise : c'est la limite entre une courbe à 1 seul maximum et une courbe à 2 maximums. Je crois plutôt que cette définition précise, qui est un des critères possibles, est celle qui est compatible avec la pratique, c'est pourquoi on l'utilise en général.
  20. Je ne suis pas d'accord avec l'explication du 12/D(cm). Ce n'est pas l'utilisation de λ = 500 nm qui aboutit à cette valeur (de toute façon il faut prendre λ = 550 nm). C'est un autre critère (que Rayleigh) qui est utilisé : le profil de l'étoile doit montrer deux maximums. Si la courbe était triangulaire, la valeur limite serait 1 rayon. Mais comme la courbe est aplatie, c'est ~0,85 fois le rayon, comme l'a dit LH44.
  21. Ce n'est pas mystérieux mais compliqué : d'où vient ce 0,85 fois ? Je sais l'expliquer en faisant un dessin. Pourquoi le critère de Rayleigh est différent? Je sais l'expliquer en faisant un dessin. Je trouve que ce n'est pas simple. Fred_76 : attention, le critère de Rayleigh n'est pas cette formule (c'est la formule du rayon) ; c'est, comme l'a dit LH44, « les 2 pics sont distants de 1 fois le rayon de la tache de Airy. ». Pourquoi avoir choisi 1 fois le rayon et pas 1 fois le diamètre ? Je sais l'expliquer en faisant un dessin.
  22. C'est compliqué... Tout part de la taille du disque de diffraction d'une étoile (l'image d'une étoile est un disque entouré d'anneaux). Son rayon est : a = 1,22 λ / D où λ est la longueur d'onde de la lumière observée (0,55 µm dans le vert, où se situe le maximum de sensibilité de la vision nocturne) et D le diamètre de la lunette dans la même unité. a est ici exprimé en radians. Exemple : pour un télescope de 300 mm, on obtient : a = 1,22 x 0,00055 / 300 = 2,236667E-06 radians = 0,46". Pour obtenir directement la valeur en secondes d'arc, suffit de multiplier 1,22 x 0,00055 par 180/π puis par 3600. Ça donne : 138. Donc, en secondes d'arc, le rayon du disque d'Airy est égal à 138/D où D est exprimé en millimètres. Mais on peut détecter deux composantes d'une étoile double même si elles ne sont pas séparées : on voit une sorte de truc ovale avec deux maximums. Je ne connais pas le calcul détaillé, je sais juste que le critère est : il y a deux maximums (si les maximums sont confondus, ça ne marche pas). Et je sais qu'avec ce critère, la formule est (après de longs calculs j'imagine... (*)) pouvoir spéparateur = 120/D où D est exprimé en millimètres et le pouvoir séparateur en secondes d'arc. (Je crois que la formule 12/D que tu utilises exprime D en centimètres.) Si tu as besoin d'expliquer d'où vient le coefficient 120 (ou 12), peut-être serait-il préférable que tu utilise le coefficient 138 ? L'explication est alors plus simple (v. ci-dessus). L'unité de R s'exprime en ce qu'on veut (ça modifie juste le coefficient). Dans la formule 12/D, si D est en cm, alors oui, R sera en secondes d'arc. Moi j'utilise plutôt 120/D : si D est en mm, alors R est là encore en secondes d'arc. (Mai on peut convertir le coefficient pour que R soit en microradians, en minutes d'arc, en milligrades, etc.) -------------- (*) Regarde la dernière courbe du lien que je donnais dimanche. On voit (de profil) les deux disques situé à une distance égale à leur rayon. Si on additionne les courbes, ça donne deux maximums distincts. Mais comme les courbes sont « courbes », on peut encore les rapprocher un petit peu et avoir deux maximums. En fait, si ces courbes étaient des segments, on aurait le cas limite à la distance du rayon (ça donnerait un plateau maximum sur tout un diamètre.) [Ne pas me lire sans faire un dessin.] Mais ce sont des courbes, données probablement par une formule compliquée, c'est pourquoi je soupçonne que le calcul exact est compliqué.
  23. Bonjour ! Tu n'as pas compris les nombreux messages qui expliquent ce calcul ? Par exemple tu n'as pas compris le premier message de la page 2 ? Si oui, précise ce que tu n'as pas compris, qu'on puisse avancer.
  24. Mais sur un simple trépied azimutal, les mouvements risquent d'être trop imprécis pour permettre l'utilisation d'un fort grossissement je crois.
  25. Comme on n'a pas abordé cette formule dans l'autre discussion, je réponds ici. Déjà, soyons précis : R (mm) = 120" / D(mm) Exemple : avec un télescope de 300 mm, on a R = 120/300 = 0,4". Cette formule est valable quelle que soit la configuration optique (lunette, télescope). Elle est définie à partir de l'observation des étoiles doubles. Une étoile double est vue au télescope sous l'apparence de deux étoiles proches, si elles sont suffisamment écartées, ou bien d'une seule étoile simple si elles sont trop proches (pour l'instrument). Entre les deux, on peut détecter que l'étoile est double même si on ne la sépare pas : on voit une espèce d'étoile oblongue : ce sont deux disques de diffraction accolés. La définition précise de R, c'est la distance angulaire minimale de deux étoiles de même éclat qui, vues à travers l'instrument, présentent deux maximum distincts (lorsqu'elles sont accolées). Voir ici : https://uel.unisciel.fr/physique/diffraction/diffraction_ch01/co/apprendre_ch1_04_02.html des profils d'étoiles doubles.
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