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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Leboot : suite aux nouvelles précisions, je dirais : − Commence avec lunette ED sur monture permettant l'astrophoto (genre ED80 et EQ5), y compris pour faire du visuel. Est-ce que tu as déjà eu un télescope dans le passé ? Si ce n'est pas le cas, même cette lunette te permettra de faire plein de découvertes, surtout si tu as accès à un ciel transparent. − Ensuite, avec l'expérience, tu sauras si c'est raisonnable ou non d'envisager plus gros.
  2. Une bonne lunette de 120 mm de diamètre, certes orientée imagerie du ciel profond, peut donner de belles images planétaires, dans les limites de son diamètre bien sûr. En visuel il suffit de choisir les bons oculaires, en photo il existe des Barlow. Aucune raison, par exemple, de s'attendre à de moins bonnes images qu'à travers un Maksutov 127 mm, qu'on dit souvent adapté au planétaire (ce qui est vrai, mais ça ne veut pas dire qu'il est meilleur que les bons télescopes de même diamètre). À vrai dire je ferais le pari inverse : je m'attends à ce que la lunette soit devant le Maksutov.
  3. Bonjour ! Attention, tu as une contrainte très forte qui pourrait échapper aux intervenants : --> Il faut pouvoir transporter tout le matériel en descendant trois étages à l'escalier avec un dos à ménager. Dans ces conditions, l'astrophoto avec un 200 mm sur monture équatoriale (même un C8) est à mon avis incompatible. En tout cas, méfie-toi des réponses (quand la discussion en sera à sa troisième page, il y a le risque des gens viennent y participer en ne lisant pas tout et loupent cette contrainte...) Une petite lunette ED est en effet un bon choix, je pense que tu devrais rester là-dessus. Ça permet de ne pas utiliser une monture trop lourde (une EQ5 serait à mon avis la limite dans ton contexte). Exemple : la 80 ED, qui a fait ses preuves. En visuel, si le ciel est noir, elle permet de très belles observations stellaires (Voie Lactée et amas d'étoiles). Attention : quand on ajoute la monture et les accessoires, même une lunette 80 ED peut déjà être considérée comme encombrante (risque de devoir faire plusieurs aller et retour jusqu'à la voiture).
  4. Tu surestimes les effets. 45 % d'obstruction en diamètre est égal à 90 % d'obstruction en surface : un 200 mm obstrué de 45 % présente la même surface collectrice qu'une lunette de 179 mm. Et comme dit plus haut, c'est plutôt du 30 % maxi.
  5. Pour moi le choix d'une lunette ne pose pas de problème, surtout en vue de l'astrophoto. J'ai fait de l'imagerie autrefois avec plusieurs télescopes. Avec un Newton la caméra est en porte-à-faux sur le côté. Avec un Dall-Kirkham ou un Schmidt-Cassegrain il faut un réducteur de focale. La lunette n'a pas ces inconvénients. Et je trouve que sauter l'étape de collimation est une facilité qui compte : l'astrophoto c'est compliqué, alors autant simplifier un maximum de choses.
  6. Il n'y a pas de poussière sur les lentilles ? (C'est une vraie question : j'ai déjà lu le coup de la poussière sur les miroirs, or le miroir primaire est tout au fond du tube et le secondaire tourne le dos à l'extérieur, je ne comprends pas qu'il puissent plus prendre la poussière qu'une lentilles située à l'avant, côté extérieur.)
  7. Vixen l'avait fait avant Meade (je crois que ça s'appelait Skysensor). Et il me semble que même le Celestron Compustar date d'avant les premiers goto Meade. Ce n'est pas Meade qui a inventé le pointage automatique. (Et avant Vixen, je ne sais pas.)
  8. 'Bruno

    decollimation

    Effectivement, là tu décris de l'astigmatisme mais si c'est un problème de vue, ça ne vient pas du télescope. Est-ce que tu peux observer avec les lunettes ? Si oui, vérifie la collimation avec les lunettes, ainsi, s'il y a encore un problème, on est sûr que c'est le télescope. (Pour la Lune, s'il y a un défaut optique, il se matérialise par une perte de contraste. À mon avis, quand tu auras résolu le problème, tu auras des images plus détaillées.)
  9. Ah non : la notion de pupille de sortie est souvent mal comprise, ça fait toujours du bien d'en parler. Parfois on a intérêt à utiliser un faible grossissement (NGC 7000), parfois un moyen (les galaxies), parfois un fort (les amas globulaire à la limite de résolution)... C'est pour ça que je dis toujours : sur chaque objet il faut utiliser tous les grossissements (au moins la première fois). Tout à fait !
  10. Samedi et dimanche matin, le ciel était bien dégagé et j'ai pu observer un joli regroupement planétaire. J'ai d'abord assisté au lever de Vénus. Si vous avez l'occasion, elle est très intéressante en ce moment (croissant). Juste en bas à droite, il y a Mars (et un peu plus à droite il y a Antarès et la tête du Scorpion). Et si vous attendez le dernier moment, alors que le ciel bleuit, il y a Mercure qui se lève en bas à gauche. Les trois planètes sont relativement proches l'une de l'autre et j'ai trouvé Mercure à peu près aussi lumineuse que Mars (d'après sa magnitude Mercure est plus brillante, mais elle est plus basse). Pour la petite histoire, l'astéroïde Vesta s'est invité dans le regroupement, mais il est beaucoup plus faible... (je ne l'ai même pas cherché).
  11. Complètement en désaccord. Le C14, et largement. Je le sais parce que j'ai utilisé pendant plus de dix ans des télescopes de 200 mm (8 pouces) et utilise depuis quinze ans un télescope de 300 mm (12 pouces, même pas 14) et la différence est telle que jamais ne redescendrai à 200 mm, çavapaslatête. En ciel profond, entre 200 mm et 300 mm, la différence est vraiment, mais vraiment notable sur la plupart des objets. Ça m'avait d'ailleurs surpris : je ne m'y attendais pas sur les amas globulaires, or c'est un des points forts du 300 mm, ni sur M42 (qui est déjà si belle au 200 mm, eh bien elle est beaucoup mieux au 300 mm). Complètement en désaccord. Tu parles de quel genre de limite ? En gros, tu sembles croire que c'est au plus faible grossissement qu'on voit le plus de choses. Sur la majorité des objets, c'est le contraire. La plupart des galaxies NGC montrent plus de choses au moyen grossissement qu'au faible grossissement. (Sixela l'a bien expliqué plus haut.) Je pense qu'il faut que tu comprennes la chose suivante : si j'avais des pupilles de 10 mm, je verrais plus d'étoiles à l'oeil nu, mais je ne verrais rien de plus dans mon 300 mm en l'équipant d'un oculaire donnant une pupille de sortie de 10 mm. Pourquoi ? À l'œil nu, je capterais plus de lumière puisque le diamètre est passé de 6 mm à 10 mm. Au télescope, je capte toujours autant de lumière puisque le diamètre est resté à 300 mm.
  12. 'Bruno

    decollimation

    Bonjour ! Ça ressemble en effet à un défaut de collimation (le pic de luminosité est complètement décentrée), mais je me demande si ça ne serait pas plutôt un défaut d'orientation du capteur (pas parallèle au plan focal). Pour le savoir, il suffit de vérifier la collimation visuellement. (Je précise : en examinant l'allure d'une étoile, pas en utilisant un outil de collimation. Il faut vérifier si, en faisant la mise au point, tu obtiens des étoiles ponctuelles. En gros : est-ce qu'en visuel c'est aussi moche que sur la photo ?)
  13. Le 15 mm risque de faire double emploi avec le 24 mm si ce dernier n'a pas un très grand champ, car le champ sur le ciel sera quasi identique (si le 24 mm est un Plössl à 50° de champ, le champ sur le ciel sera identique dans les deux cas). Je trouve que les focales 5-15-24 ne sont pas bien étagées : le moyen grossissement est 1,6 fois plus important que le faible grossissement, mais le fort grossissement est le triple du moyen grossissement. Un étagement plus régulier serait 5-11-24 : on passe d'un grossissement à l'autre en multipliant par la même valeur (2,2). Si le faible grossissement n'a pas un grand champ (genre 50°), ce serait même plus équilibré en augmentant un peu le moyen grossissement : 5-10-24 voire 5-9-24.
  14. « Pas lumineux » n'a rien à voir avec le champ. Mais tu as raison d'en parler : le champ maximal possible sur le ciel sera d'un petit peu plus d'un degré, donc effectivement ça n'est pas adapté au champ large. Et là ce sont des caractéristiques liées à la configuration optique. Si on opte pour un Maksutov, en général c'est pour avoir un instrument compact, mais autant savoir qu'il y a un revers à la médaille. Un revers pas grave du tout à mon avis.
  15. Bonjour ! Ce choix (ainsi que le second) n'est pas compatible avec ton souhaite de faire de l'astrophoto y compris ciel profond, car sa monture n'est pas équatoriale et son F/D est bien trop long. Du moins c'est la théorie. Et en pratique ? En pratique, tu devrais regarder les photos qu'on trouve dans les forums, en général leur auteur indique le matériel utilisé. Regarde quel télescope, quelle monture, quel appareil photo ou caméra, a été utilisé(e). C'est ça qui permet de savoir, en pratique, quel est le matériel compatible avec tes objectifs. [Ah oui, Tiyann parle plus bas de visuel assisté et a raison : c'est peut-être jouable avec un réducteur de focale.] Il est vrai que le choix de l'astrophoto complique tout. Si tu veux remettre l'astrophoto à plus tard (avec un autre instrument), ou alors juste des photos lunaires, il est possible que ce télescope te convienne parfaitement. Juste pour être précis : le manque de lumière vient du petit diamètre, ce n'est pas lié à la formule optique par exemple. Ceci dit, 127 mm, c'est déjà pas mal pour découvrir le ciel profond si, par ailleurs, on dispose d'un ciel transparent. Boolette : au fait, est-ce que tu disposes d'un site d'observation ? Seras-tu obligée de partir en rase campagne avec la voiture ?
  16. Attention ! Lorsque tu lis les forums, ou des articles sur Internet, tu dois retenir les arguments plutôt que les conclusions. Si quelqu'un dit que la monture équatoriale est mieux, tu dois regarder pourquoi il dit ça. Ça se trouve, c'est parce qu'il fait de l'astrophoto. Alors tu pourras adapter sa conclusion à ton cas particulier.
  17. En fait, la première fois que j'ai lu « ciel clair », j'ai pensé à « ciel transparent » (clair, ça peut aller dans ce sens) et il m'a fallu un petit instant pour comprendre que c'était un ciel lumineux. Bref, j'ai failli faire la même confusion. Un malentendu peut tenir à peu de choses...
  18. Tu confonds peut-être ciel clair et ciel sombre ?
  19. On parlait des caméras refroidies pour le ciel profond car le ciel profond est un des objectifs indiqués par Celiantos.
  20. Tu veux dire : faux sur la Lune. C'est vrai que la photo lunaire a moins de contraintes, et c'est un domaine très riche.
  21. Autant dire que c'est quasi impossible. Je regarde régulièrement les images du forum « visuel assisté », c'est fait avec des Dobson motorisés. Exception : Ubuntu avait fait quelques images sans motorisation (ah, c'est le lien ci-dessus), donc effectivement avec des temps de poses extrêmement courts, mais c'était pointu : il fallait le F/D le plus court possible et il s'était ramené à F/D = 2 avec un réducteur (et c'était indispensable), et les images n'étaient pas terribles. Oui, c'était bien compte tenu du temps de pose très court, mais est-ce que ça vaut le coup de se lancer dans l'imagerie dans ses conditions ? La question peut se poser quand on a un budget serré. Et même pour l'imagerie planétaire il vaut quand même mieux avoir une motorisation. Bref, attention de ne pas avoir de faux espoirs, normalement on ne peut pas faire d'astrophoto avec un Dobson manuel. Par contre, on peut se régaler en observation visuelle, surtout l'hiver, la saison de la nébuleuse d'Orion et des plus beaux amas ouverts.
  22. Personnellement je ne connais pas de matériel permettant de faire de l'astrophoto au foyer d'un télescope pour 500 €. À ma connaissance, pour pas trop cher on a ces deux types de choix possibles : − Une petite lunette ED : exemple la 80 ED sur EQ5. − Un petit Newton : exemple le 150/750 sur HEQ5 (attention : il faut un tube spécialisé photo, avec le plan focal suffisamment reculé). Ça revient à 1000 €, en gros. Pour un prix comparable, on pourrait aussi envisager un Dobson 200 mm motorisé. Ça permet de faire de l'imagerie en poses courtes, parfois appelée « visuel assisté ». Mais ça se fait avec une caméra spécialisée (de préférence refroidie) car, à cause des poses courtes, il faut le plus sensibilité possible. Or le prix de la caméra n'est pas négligeable. Pareil pour le planétaire : à part peut-être la Lune, la photo des planètes se fait avec des caméras spécialisées et non un simple appareil photo. Pour 500 € de budget, j'aurais donc tendance à proposer deux options : soit changer de projet, soit continuer à économiser jusqu'à avoir réuni une cagnotte de 1000 €. J'espère ne pas être trop décourageant en disant ça...
  23. En visuel, on n'a pas besoin de faire de mise en station. Il faut juste poser la monture du bon côté, ce n'est pas du tout une contrainte. Je trouve que l'un ou l'autre choix se valent. Une monture azimutale est peut-être plus pratique pour un pointage manuel (et encore), mais l'équatoriale est plus pratique pour le suivi manuel. Mouais, ce sont des détails. Il suffit de s'habituer à sa monture.
  24. C'était pour revenir sur un des points abordés plus haut : on parlait de résolution théorique e(n imaginant que le pouvoir séparateur et le seeing sont parfaits). Il me semblait qu'un capteur couleur et un capteur noir et blanc avec la même taille de pixel (ou pixel pitch ou etc.) aurait la même résolution théorique, mais Larbucen n'en était pas convaincu je crois. Vu que ça ne change pas l'échantillonnage, il me le semble toujours. (Ce qui m'avait l'air compliqué n'était pas le calcul de l'échantillonnage mais la façon dont la couleur est restituée. Cette histoire de photosites qui servent pour plusieurs pixels...)
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