Anto

@Jean de Nîmes m'a démasqué ! Je suis effectivement l’heureux propriétaire de ce Strock 250.

Suite à l’intérêt qu’a suscité l’araignée de mon Strock aux dernières Estivales, je partage ici les fichiers 3D qui ont servi à sa réalisation. 1. L'araignée Les pièces ont été imprimées chez Sculptéo en polyamide par frittage de poudre (SLS). La résolution est meilleure par rapport à l’impression par fil fondu (FDM) et il n’y a pas de retrait. L’araignée se compose de deux pièces imprimées entre lesquelles la grande branche est prise en sandwich. L’assemblage est réalisé à la colle époxy. Les deux tétons, qui traversent la grande branche, permettent le bon positionnement des deux pièces au moment du collage (cf. modèle 3D). La petite branche est collée dans la fente prévue à cet effet. Pour les branches de l’araignée, j’ai utilisé un plat de carbone de 10 x 1 mm. Le filetage qui reçoit les vis "trait" et "plan" est réalisé à l’aide d’entretoise hexagonales M3 x 10 pour circuit imprimé. Celui du "point" est un simple écrou M3. Sur la photo ci-dessous, on aperçoit le contre-écrou qui sert à bloquer la vis "point" une fois la hauteur du secondaire réglée. Les éléments métalliques sont maintenus par la tension du ressort qui retient le miroir secondaire. Ils sont collés à l'époxy seulement pour les bloquer en position avant montage du miroir. Les vis sont recouvertes de ruban Téflon d’étanchéité afin de réduire le jeu dans le filetage. Le pontet sur lequel le ressort de traction s’appuie est réalisé avec une tige de laiton de 2 mm de diamètre. Il vient simplement se poser dans les deux trous. Un passage sous une bombe de peinture noir mat permet d'obtenir la finition mais un feutre indélébile fonctionne tout aussi bien ! 2. La plaque support du miroir La plaque de support du miroir secondaire a été imprimée en résine. Malheureusement, elle s’avère trop souple à l’usage. Si c’était à refaire, je l’imprimerai en polyamide (frittage de poudre). Puis je stratifierai un tissu de carbone (ou de verre) à la résine époxy sur le plan qui reçoit la colle silicone afin de rigidifier l’ensemble. Je pense, de plus, que cela permettrait de diminuer la dilatation de la plaque à la manière des plaques de circuit imprimé en verre-époxy. En effet, la fibre de verre mélangée à la résine époxy présente un coefficient de dilatation plus faible que la résine seule. L’accastillage métallique de la plaque support consiste en des vis laiton M4 dont la tête plate a été amincie. D’abord à la lime, puis avec du papier de verre sur une perceuse à colonne ; la vis est fixée dans le mandrin et tourne sur le papier de verre. Enfin, les plots sont collés à l’époxy dans leur support sur la plaque. Le crochet qui maintient le ressort est un bout de tige laiton de 2 mm de diamètre collé à l’époxy. La plaque comporte quatre marques à sa périphérie qui matérialisent les deux axes de l’ellipse afin de faciliter le positionnement du miroir au moment du collage. 3. Fichiers & Bonus J’ai malheureusement perdu les fichiers originaux des pièces à cause du crash de la clé USB sur laquelle je souhaitais les sauvegarder. Je ne peux que les proposer par l’intermédiaire de ma galerie Sculptéo. En plus des pièces de l’araignée, vous trouverez un support pour le porte-oculaire Kineoptics HC-1 que j’ai également dessiné. Les quatre pièces sont proposées indépendamment mais j’ai aussi réalisé un groupement pour minimiser les coûts d’impression. Araignée (haut) Araignée (bas) Plaque support miroir secondaire Support PO Bloc araignée + support PO Amusez-vous bien !