Aller au contenu

Messages recommandés

Posté

 

1 - C'est quoi cette façon de penser ?

 

2 - Ayant 15 ans et étant en 3eme je peut vous assurez qu'un adolescent est largement capable de se trouver une passion

 

3 - Et comme le dit Frédéric,l'école c'est avant tout pour avoir un savoir/connaissance "général" sur le monde dans lequel on vit.

 

4 - (désolé si j'ai un peu dériver de sujet et aussi pour les fautes).

 

 

 

1 - Celle de gens qui s'expriment sur un sujet et qui trouvent pour la plupart que le système scolaire (malgré la bonne foi de beaucoup d'enseignants) est complétement bancal.

 

2 - Tout à fait d'accord!!!! D’ailleurs personne n'a dit le contraire.....

 

3 - Personnellement, Tu penses que les 4 heures par semaine de technologie à parler de "boutons coup de poing" et de "fiches bananes" peuvent être cataloguées dans le "savoir/connaissance générale??????(peut être que depuis le temps cette matière a changé de nom.....)

 

4 - Bin, pour les fautes, fais comme moi : tu regardes si certains mots que tu écrit sont soulignés en rouge:D

  • Réponses 84
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

Bonsoir.

Enseigner l'astronomie à l'école...

Actuellement en terminale S, je peux vous assurer qu'il y a de l'astronomie au programme.

Au lycée, on aborde le système solaire et la position des planètes par rapport au Soleil en SVT, en physique, on apprend à calculer les masses des des planètes et autres corps célestes. On étude la lumière et le comportement des ondes électromagnétiques.

Donc oui, il y a de l'astro au lycée.

Le problème, c'est la façon dont s' est enseigné !!

Je suis passionné de sciences et surtout d'astronomie, c'est pour ça que j'ai décidé de m'orienter en S.

Mais les classes de première et terminale S sont vraiment faites pour tout, SAUF pour aimer les sciences !!

Le programme est tellement chargé qu'on ne passe pas plus de 5 jours sur un chapitre, pas ou très peu d'exercices et d'aide, les élèves en difficulté ? Tant pis, tant qu'il y a les bons pour rattraper la moyenne !

On apprend seulement des tas de formules infectes sans savoir à quoi elles correspondent, comment on les a découvertes (A si, on fait des démonstrations, vous savez, avec les maths, par récurrence, tout ça), mais à quoi elles servent ces formules !!!

Comment voulez-vous aimer la science si elle est enseignée de cette façon ! On est juste bon à bouffer des formules et les recracher au moment de passer le bac !

C'est lamentable ! Et après on se demande pourquoi de moins en moins de jeunes s'intéressent à la science et s'orientent en S... C'est parce que les autres filières ont un programme moins chargé, que dans ces filières les profs on le temps de partager et d'expliquer correctement leurs matières aux élèves, et que ceux-ci vont se mettre à aimer naturellement...

 

Sur ce, bonsoir, je retourne à mes formules.

Posté

Les lacunes en français ne sont pas que ''grosses'', elles sont ''énormes''

 

Tu vois je n'avais pas osé mettre "énorme"......;)

 

Je te rassure, chez nous aussi on en entend de belles.....Mais la principale différence entre chez nous et chez vous, c'est que chez vous ces lacunes touchent TOUT LE MONDE, à tel point que c'est courant d'entendre, par exemple, un journaliste de Radio Canada dire "AREOPORT" ou encore entendre un prof de français sur-diplômé dire "UNE orteil". Chose impossible en France.....

Je pense que vous êtes le seul au monde à faire moins de fautes en anglais que dans votre propre langue maternelle....:confused:

Posté

Effectivement il y a des cours d'astronomie, mais ce n'est pas une matière en soi, c'est une sous-branche de la physique.

En effet, je me rappelle des ateliers que je faisais à l'école primaire, où on apprenait le modèle du système solaire (et non la terre n'est pas au centre du monde etc...) et les noms des planètes leur taille et leur distance.

Au collège, on a essayé de se représenter l'échelle du système solaire (si le soleil occupait le centre du terrain et avait la taille d'un ballon de foot où serait la terre, pluton etc...)

Au lycée, on apprend la théorie de la gravitation de Newton etc...

 

A vrai dire, il manque peut-être le volet "TP" travaux pratiques, où on mettrait des élèves devant un occulaire, mais bon... si on faisait cours en pleine nuit on le saurait.

Posté

Lordeur : dis-toi qui tu es admirablement bien préparé à ta vie future : toutes ces formules vont te servir à réussir des concours et ainsi devenir un cadre modèle, c'est-à-dire débordé. Et ce boulot en accéléré sans prendre le temps d'approfondir préfigure celui de ton futur métier : travailler vite sans prendre le temps de vérifier que c'est bien fait. Alors de quoi tu te plains, hein ? :)

Posté

On apprend seulement des tas de formules infectes sans savoir à quoi elles correspondent, comment on les a découvertes (A si, on fait des démonstrations, vous savez, avec les maths, par récurrence, tout ça), mais à quoi elles servent ces formules !!!

.

 

On n'apprends pas à faire aimer (comprendre ?) les maths ... :confused:

Posté

J'avais évoqué ce point plus haut: il serait plus intéressant d'aborder l'histoire des sciences que de servir des formules prémachées.

 

Patte.

Posté
Lordeur : dis-toi qui tu es admirablement bien préparé à ta vie future : toutes ces formules vont te servir à réussir des concours et ainsi devenir un cadre modèle, c'est-à-dire débordé. Et ce boulot en accéléré sans prendre le temps d'approfondir préfigure celui de ton futur métier : travailler vite sans prendre le temps de vérifier que c'est bien fait. Alors de quoi tu te plains, hein ?

 

En gros on nous pourri notre jeunesse pour mieux pourrir notre vie future...

Le problème c'est que sur 35 élèves d'une classe de S, 20 minimum (dont moi) n'ont plus aucune envie de continuer dans les sciences, et ne pensent qu'à une chose, obtenir ce bac de m***e et aller à la fac l'année prochaine ou ils seront enfin tranquille...

D'ailleurs, mon premier veux d'orientation pour l'année prochaine n'est rien d'autre que fac d'histoire géographie, autre passion, mais sans maths et physique dedans ! :D

Alors l'intérêt pour ces 25 personnes d'avoir un bac S (un mauvais bac S parce que aucune d'entre elles n'aura atteint la moyenne en maths de l'année) ? Aucun, si ce n'est pour faire beau dans le CV...

Posté

Je te conseille vivement de lire de la bonne vulgarisation scientifique. Ça pourra donner un sens à ce que tu étudies. Il se trouve que ce n'est pas l'école qui réussira à t'intéresser à la science (elle sert à autre chose), mais ce serait quand même dommage de finir par t'en désinterresser.

Posté

Je serai toujours intéressé par la science et passionné par l'astronomie. Je n'ai pas appris l'astronomie grâce à l'école et ce n'est pas elle qui m'en dégoûtera !

Mais je reste persuadé que si la science était enseignée d'une façon différente, les filières scientifiques au lycée n'auraient pas à faire de la "pub" dans les classes de seconde pour remplir les effectifs, il y aurait beaucoup plus de scientifiques dans notre pays qu'aujourd'hui.

Posté

Sinon, pour ce qui est des cours d'astronomie, j'ai vu dans le magazine Ciel & Espace de ce mois qu'il est maintenant possible de suivre des conférences depuis son ordinateur, il faut voir ici !

Posté
Sinon, pour ce qui est des cours d'astronomie, j'ai vu dans le magazine Ciel & Espace de ce mois qu'il est maintenant possible de suivre des conférences depuis son ordinateur, il faut voir ici !

 

C'est exact, le mois dernier Nicolas Franco a reçu Guillaume Hébrard.

Ce dernier est venu parler des exoplanètes.

Après s'être inscrit, il est possible d'intervenir en posant des questions à l'invité, et c'est très convivial.

Le 13 mars, ce sera au tour de Roland Lehoucq.

Posté
Je serai toujours intéressé par la science et passionné par l'astronomie. Je n'ai pas appris l'astronomie grâce à l'école et ce n'est pas elle qui m'en dégoûtera !

Mais je reste persuadé que si la science était enseignée d'une façon différente, les filières scientifiques au lycée n'auraient pas à faire de la "pub" dans les classes de seconde pour remplir les effectifs, il y aurait beaucoup plus de scientifiques dans notre pays qu'aujourd'hui.

Je n'ai pas les chiffres officiels, mais selon celui-ci :

http://www.lyceedupaysdesoule.fr/resultats_stats.htm

 

En 2005 314 000 candidats ont passé le bac général, dont 157 000 pour la voie S, soit 50%, je ne pense pas que les profs aient besoin de faire de la pub pour aller en S.

 

En 2001, 355 000 contre 155 000, je vois une bonne progression.

 

Quelle est la tendance aujourd'hui ?

 

Evidemment il faudrait faire quelque chose, mais ce n'est pas cette voie qui peine à trouver des candidats, sachant que c'est une voie royale pour faire des études longues (les dippômés peuvent poursuivre des études littéraires économiques ou scientifiques, contrairement aux autres voies).

Posté (modifié)
En gros on nous pourri notre jeunesse pour mieux pourrir notre vie future...

Le problème c'est que sur 35 élèves d'une classe de S, 20 minimum (dont moi) n'ont plus aucune envie de continuer dans les sciences, et ne pensent qu'à une chose, obtenir ce bac de m***e et aller à la fac l'année prochaine ou ils seront enfin tranquille...

D'ailleurs, mon premier veux d'orientation pour l'année prochaine n'est rien d'autre que fac d'histoire géographie, autre passion, mais sans maths et physique dedans ! :D

Alors l'intérêt pour ces 25 personnes d'avoir un bac S (un mauvais bac S parce que aucune d'entre elles n'aura atteint la moyenne en maths de l'année) ? Aucun, si ce n'est pour faire beau dans le CV...

 

Tu résumes tous le pb de l'éducation en France. Les jeunes font des études sans aucun but précis, ils font dans la mesure du possible ce qui leur plait (l'histoire géo ou de l'astrophysique !). Après à la sortie de la FAC lorsqu'il va falloir s'émanciper de ses parents on s’aperçoit qu'il faut de l'argent pour subvenir à ses besoins et là seulement on se pose la question du travail mais c'est déjà trop tard pour avoir le choix de sa carrière professionnelle car on a généralement pas fait les études qui permettent d’accéder à ce qu'on aimerai faire dans la vie une fois que l'on a un peu mûrit.

 

Je sais que lorsqu'on est étudiant on est un peu insouciant on suit ses potes de lycée et de FAC juste pour être ensemble et s'amuser quelques années et que penser à un avenir dans le travail c'est pas très plaisant mais il faut se dire quand même que l'on ne récolte que ce que l'on a semé et dans les études c'est encore plus vrai qu'ailleurs.

 

Je regrette une chose c'est que le système éducatif ne fasse pas prendre conscience aux étudiants plus tôt des réalités du marché du travail et des véritables débouchés professionnels, savoir par exemple ce que l'on peut réellement espérer d'une licence en histoire de l'art, d'un master en psycho ou d'un DESS en biologie (pour faire caissier à Carrouf ...) serait salutaire pour certains ;) Je pense souvent à mon plombier qui lui n'a pas fait de longue études et pourtant dans son parcours à l'école a pris conscience très tôt des réalités du travail et aujourd'hui il roule en 4x4 de luxe (je sais c'est pas bien, moi j'aurai investi dans un observatoire perso. à sa place) et est mieux rémunéré qu'un patron de PME dans l'industrie.

 

Je te conseille vivement de lire de la bonne vulgarisation scientifique. Ça pourra donner un sens à ce que tu étudies. Il se trouve que ce n'est pas l'école qui réussira à t'intéresser à la science (elle sert à autre chose)' date=' mais ce serait quand même dommage de finir par t'en désinterresser.[/quote']

 

Oui tout à fait d'accord, les bouquins d'histoire des sciences et de vulgarisation en général te donnerons les liens entre tout ce que tu apprends de manière parcellaire.

Modifié par jgricourt
Posté

Tout le problème en France est qu'il y a la voie considérée comme royale :

- bac S spécialité maths

- classes préparatoires aux grandes écoles

- grande école d'ingénieur

 

Et les autres : la fac.

 

Très tôt j'ai été passionné par les sciences, l'astronomie m'a mené à l'astrophysique, puis à la physique théorique.

Cependant, j'ai choisi de ne pas en faire ma carrière, parce que confronté à la réalité du monde, et probablement parce que je ne suis pas assez doué, j'ai choisi une voie plus simple où je vis assez confortablement, mais où mon travail ne me passionne pas.

 

Je rejoins ce que dit jgricourt, le problème de l'éducation en France est que les profs sont complètement décorrélés des réalités, ils ne savent même pas les salaires. De plus, beaucoup ne sont pas pédagogues, et ont choisi l'enseignement pour... les vacances...

 

L'éducation nationale a bien créé le CIO : Centre d'Information et d'Orientation, mais je n'ai pas trouvé les réponses que je voulais...

Posté (modifié)
Tout le problème en France est qu'il y a la voie considérée comme royale :

- bac S spécialité maths

- classes préparatoires aux grandes écoles

- grande école d'ingénieur

 

Et les autres : la fac.

 

Et pourquoi ça à votre avis ?

 

Les recruteurs savent très bien ce que vaut l'enseignement des FAC (j'ai fais la FAC jusqu'au bout je peux en parler), il savent que les FACs sont remplie de dilettantes et de jeunes étudiants qui n'ont fais aucun projet professionnel avant, pendant et après, cela n'incite pas beaucoup à embaucher ce genre de personne peu motivé. Je ne veux pas généraliser mais la réputation des FAC ce fait aussi sur cette réalité.

 

De l'autre côté les grandes écoles (ingé ou type HEC) parfois payantes mais où les étudiants sont encadrés et reçoivent très souvent un enseignement dispensé par des professionnels du secteur privé donc en lien directe avec le marché. J'ai étudié aux US et là bas ce genre d'école est la norme, certes on paie sont année de FAC (les tuitions) mais par exemple lorsqu'on fait des sciences les labos sont remplies de matériels dignes des meilleurs labo de recherche du CNRS français, les ordinateurs sont changés tous les ans, ces écoles invitent régulièrement des intervenants prestigieux. J'avais pour prof. le numéro 2 de Pitney Bowes et le parrain de mon diplôme n'était autre que Jack Welch le charismatique PDG de General Electric (50 milliard de dollars de CA) aussi connu que Bill Gates outre Atlantique.

 

Je suis certains que beaucoup de professionnels en France serai ravis de venir enseigner un trimestre de temps en temps, c'est quelque chose que je trouve très valorisant, en effet qui n'aime pas parler de son travail, de sa passion ? Mais malheureusement ça c'est pas possible dans le cadre rigide d'une université ou les enseignants sont très soucieux de ne pas ouvrir au monde leur chasse gardée pour conserver leur avantages acquis ...

 

Et puis en France on n'a pas le droit de parler d'école payante c'est tabou ... sachant que l’école tous le monde la paie à grand frais par les impôts pour le résultat que l'on sait :)

 

PS: une petite citation de J. Welch:

 

"On the face of it, shareholder value is the dumbest idea in the world. Shareholder value is a result, not a strategy... your main constituencies are your employees, your customers and your products".

 

-- Jack Welch (2010)

Modifié par jgricourt
Posté

Tout d'abord, en France, l'on a choisi d'opter pour l'enseignement obligatoire pour tous, au moins jusqu'à 16 ans. Qui dit enseignement obligatoire, doit proposer l'école gratuite (d'où la gratuité jusqu'au lycée).

 

Ensuite... le système français a décidé de proposer un enseignement supérieur abordable, donc subventionné par l'état, avec des frais d'inscription dérisoires. En général les étudiants étrangers arrivant en fac, comparent nos grandes universités à des universités du tiers-monde (il suffit de regarder jussieu).

 

Etant donné que l'université n'est pas attrayante, il n'y a pas de sélection à l'entrée, c'est cela le problème... quoique... la sélection se fait sur l'obtention du baccalauréat.

 

Peut-être est-ce le baccalauréat le problème ? Etant donné que 83% de la population peut l'avoir, cela dégrade le niveau du bac, et forcément dégrade le niveau des universités. Peut-être faut-il instaurer des concours d'entrée ?

 

Est-ce là la conséquence de l'abordabilité des universités ? (financièrement parlant).

NON, la plupart des grandes écoles d'ingénieur sont gratuites (frais d'inscription égal à la fac), et pourtant... ce n'est pas la même chose. Il y en a même où les étudiants sont rémunérés pour être dans l'école... et ce n'est pas la moins prestigieuse... c'est le mode à l'envers par rapport au système anglo-saxon.

 

Cependant ces grandes écoles coûtent cher à l'état... L'état ne peut se permettre de subventionner plus d'écoles, c'est pourquoi elles ne peuvent être que de taille microscopique comparées aux universités.

 

Que faudrait-il faire ? Qui doit supporter les coûts ?

Aux USA, ce sont les familles aisés qui peuvent le faire. Pas en France...

Un groupe de travail a cherché à créer plus de partenariats entre les entreprises et les écoles/universités... mais ce n'est pas gagné.

 

Je rangerai plutôt du côté de David Sénéchal, qui compare notre époque à l'apogée de la période helléniste, achevé par la grandeur de l'empire romain. Aujourd'hui, il y a les mêmes signes avant coureur d'un déclin de l'activité scientifique et donc des connaissances de la civilisation occidentale.

Posté (modifié)
Tout d'abord, en France, l'on a choisi d'opter pour l'enseignement obligatoire pour tous, au moins jusqu'à 16 ans. Qui dit enseignement obligatoire, doit proposer l'école gratuite (d'où la gratuité jusqu'au lycée).

 

Gratuite ... façon de parler, le fonctionnement des collèges, des lycées le salaire des profs etc ... tout ça est payé par l'impôt et donc par nous les contribuables.

 

Aux USA, ce sont les familles aisés qui peuvent le faire. Pas en France...

 

Une idée reçue, des collègues étudiants que j'ai côtoyé la bas ne venait pas de famille "riches" (encore un terme utilisé à tord et à travers ces temps ci ;)), simplement là bas la culture veut que dans les familles même modestes on épargne pour les études des enfants et ce dès leur naissance. Il y a des universités à tous les prix et donc pour toutes les bourses. Mais bon allez dire ça aux français et leur demander de rogner sur les vacances aux ski l'hiver et la mer l'été pour économiser pour l'avenir de leurs enfants ...

 

Enfin les ricains ont aussi la culture de la formation continue et la totalité des universités propose ce type d'enseignement aux salariés (cursus souvent payé par les employeurs eux même) et contrairement à la France les universités grouillent de monde entre 18h et 22h ! J'ai vu des secrétaires ou des employés administratifs prendre des cours du soir et devenir avocat à la sortie de l'université au bout de 3 ans !

Modifié par jgricourt
Posté
Gratuite ... façon de parler, le fonctionnement des collèges, des lycées le salaire des profs etc ... tout ça est payé par l'impôt et donc par nous les contribuables.[/Quote]Effectivement j’ai fait un raccourci rapide, il faut comprendre par « gratuite » le terme service public, qui n’est pas gratuit, et même très coûteux (le ministère de l’éducation mange le plus gros budget de l’état).
Une idée reçue, des collègues étudiants que j'ai côtoyé la bas ne venait pas de famille "riches" (encore un terme utilisé à tord et à travers ces temps ci ;)), simplement là bas la culture veut que dans les familles même modestes on épargne pour les études des enfants et ce dès leur naissance. Il y a des universités à tous les prix et donc pour toutes les bourses. Mais bon allez dire ça aux français et leur demander de rogner sur les vacances aux ski l'hiver et la mer l'été pour économiser pour l'avenir de leurs enfants ...[/Quote]Evidemment qu’il y en a à tous les prix, si vous êtes riches, vous pouvez vous payer Harvard à 30 000$/an (quelque chose comme ça ?), et si vous êtes plus pauvre, vous pouvez faire le Queen’s College… Arborer un PhD d’Harvard ne vaut pas la même chose qu’un BA du Queen’s…

Vous généralisez peut-être un peu vite ? Je ne pense pas que toutes les familles partent en vacances à chaque vacances, ni au ski, ni à la mer, ni à l’étranger pour parfaire leur accent anglais avec leur beau-père qui jouit de la double nationalité française et américaine et peut prêter son petit studio à Central Park de 120 m².

 

Non non, la population française n’est pas riche et même sans être riche, elle peut envoyer des enfants à l’école Polytechnique. Peut-être faut-il revoir ce modèle, mais comment demander aux familles d’épargner alors que le coût de la vie est énorme ? (logement, coût de la vie, pas d’augmentation de salaire).

 

Effectivement nous pouvons débattre de l’efficacité du système français, où tout, ou presque tout est supporté par l’état (j’ai appris seulement récemment que les écoles privés avaient également des subventions de l’état), et donc se demander si l’argent du contribuable est bien dépensé, et comment mieux le dépenser.

Enfin les ricains ont aussi la culture de la formation continue et la totalité des universités propose ce type d'enseignement aux salariés (cursus souvent payé par les employeurs eux même) et contrairement à la France les universités grouillent de monde entre 18h et 22h ! J'ai vu des secrétaires ou des employés administratifs prendre des cours du soir et devenir avocat à la sortie de l'université au bout de 3 ans !
En France nous avons la culture de la cloison. Si l’on a fait un bac S spécialité biologie, on ne peut plus faire une prépa MPSI.

Si nous avons travaillé 3 ans dans l’industrie comme ingénieur, nous ne pouvons plus faire une thèse à l’université parce que l’on a « perdu » 3 ans, parce que l'accès au CNRS avait une limite d'âge.

Si nous avons fait la fac, nous évoluons beaucoup moins vite que si nous avions fait Centrale.

Posté (modifié)
Arborer un PhD d’Harvard ne vaut pas la même chose qu’un BA du Queen’s

 

Un PhD c'est pas le même nombre d'année qu'un simple BA comme si on comparait un bachelier et un étudiant fraîchement crédité d'un DEA et d'une thèse ... et puis il n'y a pas que les universités de la "Ivy League" les plus chers, il y a plein d'autres universités dans tous le pays (et pas qu'à New-York ou Boston) d'où sortent chaque années des étudiants très talentueux et il n'y a qu'à voir les capitaines d'industrie américains les plus connus (prendre le fortune 500 pour référence), quasiment aucun d'entre eux n'est sorti d'une université prestigieuse ... cela laisse de l'espoir à mon avis à qui veut vraiment réussir :)

 

Vous généralisez peut-être un peu vite ? Je ne pense pas que toutes les familles partent en vacances à chaque vacances, ni au ski, ni à la mer

 

Oui j'exagère un peu mais je voulais montrer où était les priorités de la plupart des français ;)

 

Non non, la population française n’est pas riche et même sans être riche, elle peut envoyer des enfants à l’école Polytechnique [...]

Peut-être faut-il revoir ce modèle, mais comment demander aux familles d’épargner alors que le coût de la vie est énorme ? (logement, coût de la vie, pas d’augmentation de salaire).

 

Encore une fois je n'aime pas ce terme de "riche" car la richesse est toute relative et on sera toujours le riche d'un autre donc c'est à double tranchant. Par contre je suis d'accord on ne peut pas demander une épargne supplémentaire aux français les plus consciencieux si d'un autre côté on les ponctionne généreusement pour financer l’éducation nationale :(

 

Par contre je ne crois absolument pas aux chances de tous de faire polytechnique ou toute autre école de renom (les mines, HEC), pour moi cela reste des école très élitistes réservées à un très petit nombre. Normale ce genre d'école coûte très cher à l'état et le numerus closus et la sélection drastique à l'entrée est le seul moyen de contrôler les dépenses. Encore une différence avec les states, hormis peut être les universités de la "Ivy League" on ne demande aucun concours d'entrée dans ces universités et à partir du moment où l'on paie son année cela responsabilise les étudiants et les incite à bien réfléchir à leur avenir pour ne pas perdre de temps (et de l'argent).

Modifié par jgricourt
Posté
aujourd'hui il roule en 4x4 de luxe (je sais c'est pas bien, moi j'aurai investi dans un observatoire perso. à sa place)

 

Voui, l'exemple est fort mal choisi. Du niveau de "Si t'as pas de rolex, c'est que t'as raté ta vie"... :confused:

 

Bah, en même temps, pour beaucoup, l'accomplissement se trouve dans la réussite matérielle, alors à quoi bon s'en offusquer...

 

C'est comme ça, et ça n'est pas près de changer.

Posté

Coucou !

 

Je reviens (un instant) au cœur du sujet : l'astronomie à l'école. Effectivement, d'une part le sujet est abordé (et ça a été dit à de multiples reprises ici), et d'autre part, la profondeur de l'enseignement ne peut pas être fait aux dépends d'autres matières plus "fondamentales" comme l'a si bien dit Leimury.

 

Mais je pense que les enfants, en primaire, font un tour général de ce qu'ils reverront plus tard, plus approfondi. Et l'astro n'a pas vraiment sa place, ça c'est vrai.

 

J'en ai un exemple confondant à portée de main (ou presque) : ma petite voisine qui a 10 ans (CM1 ou CM2, normalement), un soir que je me chargeais la voiture en vue d'une sortie astro, m'a demandé ce que j'allais faire avec "tout ça". Je lui ai répondu que j'allais regarder les étoiles, pour faire simple. Sa réponse ? "Pour regarder quoi ?" Et oui, vous lisez bien !!! Elle vit en ville, n'a jamais quitté Marseille et son agglomération (ça arrive à beaucoup de gens...) et elle n'avait jamais levé les yeux vers le ciel pour apercevoir ces petits points lumineux qui brillent la nuit. Non, jamais. Et bien évidemment, pas vu à l'école.

 

Je trouve ça affligeant. Littéralement terrifiant. Et je ne parle pas de notions plus "approfondies", genre c'est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l'inverse comme le dicte notre intuition. Ou que la Terre est ronde. Non, simplement qu'il existe quelque chose au dessus de nos têtes. Sincèrement, j'ai eu peur, ce soir-là. Et depuis, dès que j'en ai l'occasion, je partage ma passion avec des enfants (souvent contre leur gré, d'ailleurs, car ils trouvent leur DS bien plus intéressante à vrai dire).

 

 

A la question les gens s’intéressent-ils à l'instruction de leurs enfants ou d'une façon générale à l'Education Nationale ? La réponse est oui, vu le nombre d'interventions et leur longueurs. Au moins il fait plaisir à voir que ce sujet ne laisse pas indifférent.:rolleyes:

Je crains, là, que tu n'aies qu'une petite proportion des gens en général. D'une part parce que l'astronomie est une passion "intellectuelle" (désolé, je ne veux pas être péjoratif, mais bon...) et d'autre part qu'il n'y a que ceux qui sont concernés et qui voient le problème qui s'expriment !

 

Je ne crois pas que la motivation des enseignants soit en cause mais leur autorité oui.

 

Quand j'étais gamin si un prof t'en collait une les parents repassaient derrière.

 

Quand une gifle fait un sujet de 20h alors que le gamin n'a même pas saigné du nez faut pas trop s'étonner si ensuite seuls ceux qui daignent aimer apprendre s'en sortent.

 

La sortie d'école en 2012:

Elle a été gentille avec toi la maitresse ? :rolleyes:

 

La mauvaise note en 2012:

Mais comment as tu pu avoir un 2 à ce devoir ?

Allons voir ton crétin de prof.

C'est tellement vrai. Vous avez entendu parler du maire qui a perdu son procès ??

Lisez ceci : http://www.elle.fr/Societe/News/Nord-un-maire-condamne-pour-avoir-gifle-un-ado-1915892

 

Et là, plus rien à dire. On s'assied sur le pas de sa porte et on pleure. Point final, fin de l'Humanité (et pas le journal...).

Posté (modifié)
Bah, en même temps, pour beaucoup, l'accomplissement se trouve dans la réussite matérielle, alors à quoi bon s'en offusquer...

 

Bien sûr ce n'est qu'une partie de l'équation, il y a aussi la satisfaction de faire un boulot gratifiant et passionnant et pas un boulot juste pour manger n'est ce pas ;) D'ailleurs on s'en rends vraiment compte le jour où l'on se demande pourquoi mon boss me paie autant pour faire un truc aussi passionnant ... et là on se dit qu'on est chanceux :wub:

Modifié par jgricourt
Posté
Bien sûr ce n'est qu'une partie de l'équation, il y a aussi la satisfaction de faire un boulot gratifiant et passionnant et pas un boulot juste pour manger n'est ce pas D'ailleurs on s'en rends vraiment compte le jour où l'on se demande pourquoi mon boss me paie autant pour faire un truc aussi passionnant ... et là on se dit qu'on est chanceux

 

Quand on arrive à vivre de notre passion, alors on peut s'estimer heureux !

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.